Nombrilist a écrit : ↑02 juillet 2023 17:29
2) J'ai répondu. Tu peux me relire. Mais oui, tu es plus rigoriste que certains musulmans que je connais.
1) Je reste sur ma position. On ne peut pas proposer une cantine qui s'adapte à x niveaux de n religions en proposant x*n façons de manger différentes. La France est un pays majoritairement athée. La religion, c'est dans la sphère privée. A l'heure actuelle, la loi n'oblige en rien les collectivités à proposer plus d'un repas. Par respect pour les musulmans et les juifs, on propose malgré tout traditionnellement un repas sans porc depuis des décennies. C'est suffisant.
Ben non tu n'as pas répondu.
Pour être rigoriste il faudrait que ma position provienne de croyances religieuses.
Par ailleurs (et c'est ce qui explique certainement ce que je viens de dire), tu confonds laïcité et athéisme.
Je suis athée.
Pour vivre en société, ce n'est pas à chacun de défendre ses intérêts de communauté spirituelle contre ceux des autres.
Chacun a des droits EGAUX quelle que soit sa spiritualité (athée ou religieuse).
La laïcité, c'est ça.
Une régulation des droits.
La liberté de culte ou de non culte est un bien à défendre.
Un athée laïque a donc le devoir, comme un Musulman laïque, ou un Juif ou un Catho, ou un Protestant laïques de protéger la liberté des autres car c'est aussi la SIENNE.
Si les droits d'une communauté religieuse reculent, c'est au profit d'une autre.
Si donc les athées (entre autres, car c'est le devoir de tous) ne défendent pas les droits des Musulmans (c'est le contexte actuel) ils laissent le champ libre aux autres communautés, voire à UNE. Et alors c'est toutes les autres qui sont menacées.
Mais être laïque n'empêche pas du tout de lutter idéologiquement contre les religions; à condition de respecter les droits.
Je suis un ******propos provoquant et insultant modéré qui écrit: Allah est un tyran, secondé par le prophète et les croyants sont leurs larbins.
Sauf que j'en pense autant du Seigneur et des Chrétiens ou de Yahveh et des Juifs.
Colonisation: tête de pont de la barbarie dans une civilisation d'où, à n'importe quel moment, peut déboucher la négation pure et simple de la civilisation. Aimé Césaire "Discours sur le colonialisme"