"Guerre en Ukraine : pourquoi l’ultimatum de Donald Trump à la Russie a de quoi laisser sceptique
Le président américain, Donald Trump, a durci le ton contre la Russie ce lundi 14 juillet, en demandant à Vladimir Poutine de mettre fin à cette guerre en cinquante jours et en annonçant un réarmement de l’Ukraine. Mais des analystes relativisent ces déclarations.
Lors de la campagne présidentielle, Donald Trump promettait déjà que la guerre en Ukraine serait réglée en 24 heures dès son arrivée au pouvoir. Après des mois de négociations infructueuses, le président américain donne désormais 50 jours à Vladimir Poutine pour mettre fin au conflit, dans une déclaration ce lundi 14 juillet 2025. Il a aussi menacé de sanctions. « Si nous n’avons pas un accord d’ici 50 jours, c’est très simple, (les droits de douane) seront à 100 % et c’est comme ça », a-t-il lancé, évoquant des droits de douane contre les alliés russes. Donald Trump a également annoncé un réarmement massif de l’Ukraine à travers l’Otan.
Deux annonces symboles d’un important durcissement de ton contre la Russie, alors que les combats continuent sur le front ? Pas forcément, notent plusieurs analystes.
Un délai « très long »
Ce délai de cinquante jours permet notamment à la Russie de continuer la guerre pendant encore près de deux mois. Or la Russie est en position de force sur le terrain. Début juillet, Vladimir Poutine avait même demandé à son homologue américain 60 jours pour pouvoir prendre davantage de territoires en Ukraine, selon le média Axios.
Lors de la campagne présidentielle, Donald Trump promettait déjà que la guerre en Ukraine serait réglée en 24 heures dès son arrivée au pouvoir. Après des mois de négociations infructueuses, le président américain donne désormais 50 jours à Vladimir Poutine pour mettre fin au conflit, dans une déclaration ce lundi 14 juillet 2025. Il a aussi menacé de sanctions. « Si nous n’avons pas un accord d’ici 50 jours, c’est très simple, (les droits de douane) seront à 100 % et c’est comme ça », a-t-il lancé, évoquant des droits de douane contre les alliés russes. Donald Trump a également annoncé un réarmement massif de l’Ukraine à travers l’Otan.
Ce délai permet également de ne rien décider dans l’immédiat. « Il n’impose rien contre la Russie qui a un sursis de 50 jours », note sur X Sébastien Gobert, auteur du livre L’Ukraine la République et les oligarques.
La Russie pas impressionnée
De plus, les menaces économiques évoquées ne sont pas aussi importantes que ce que Donald Trump laisse paraître. « La Russie vend très peu aux États-Unis, moins de cinq milliards en 2023 et de plus petites sommes depuis. Des droits de douane ne feraient donc pas une grande différence pour la Russie », souligne dans le New York Times Steven Erlanger, correspondant diplomatique en Europe du journal américain. Selon lui, de nouvelles sanctions contre le pays auraient bien plus d’effet.
D’où une certaine prudence quant à ces propos, d’autant que Donald Trump est habitué des volte-face concernant la guerre en Ukraine. Début juillet, le gouvernement américain avait par exemple annoncé l’arrêt des livraisons de certaines armes et munitions à l’armée ukrainienne, avant de décider l’inverse quelques jours plus tard.
Lors de la campagne présidentielle, Donald Trump promettait déjà que la guerre en Ukraine serait réglée en 24 heures dès son arrivée au pouvoir. Après des mois de négociations infructueuses, le président américain donne désormais 50 jours à Vladimir Poutine pour mettre fin au conflit, dans une déclaration ce lundi 14 juillet 2025. Il a aussi menacé de sanctions. « Si nous n’avons pas un accord d’ici 50 jours, c’est très simple, (les droits de douane) seront à 100 % et c’est comme ça », a-t-il lancé, évoquant des droits de douane contre les alliés russes. Donald Trump a également annoncé un réarmement massif de l’Ukraine à travers l’Otan.
Deux annonces symboles d’un important durcissement de ton contre la Russie, alors que les combats continuent sur le front ? Pas forcément, notent plusieurs analystes.
Lire aussi : CARTE. Guerre en Ukraine : accord avec l’Otan, ultimatum de Trump à Poutine… Le point du jour
Un délai « très long »
Ce délai de cinquante jours permet notamment à la Russie de continuer la guerre pendant encore près de deux mois. Or la Russie est en position de force sur le terrain. Début juillet, Vladimir Poutine avait même demandé à son homologue américain 60 jours pour pouvoir prendre davantage de territoires en Ukraine, selon le média Axios.
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Imposer un délai aussi long est donc aussi un cadeau fait à Vladimir Poutine. Dans une première réaction, la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas a jugé à Bruxelles que ce délai représentait une durée « très longue ».
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Ce délai permet également de ne rien décider dans l’immédiat. « Il n’impose rien contre la Russie qui a un sursis de 50 jours », note sur X Sébastien Gobert, auteur du livre L’Ukraine la République et les oligarques.
La Russie pas impressionnée
De plus, les menaces économiques évoquées ne sont pas aussi importantes que ce que Donald Trump laisse paraître. « La Russie vend très peu aux États-Unis, moins de cinq milliards en 2023 et de plus petites sommes depuis. Des droits de douane ne feraient donc pas une grande différence pour la Russie », souligne dans le New York Times Steven Erlanger, correspondant diplomatique en Europe du journal américain. Selon lui, de nouvelles sanctions contre le pays auraient bien plus d’effet.
D’où une certaine prudence quant à ces propos, d’autant que Donald Trump est habitué des volte-face concernant la guerre en Ukraine. Début juillet, le gouvernement américain avait par exemple annoncé l’arrêt des livraisons de certaines armes et munitions à l’armée ukrainienne, avant de décider l’inverse quelques jours plus tard.
Comme le note la BBC , la Bourse russe a fortement augmenté juste après ces annonces ce lundi 14 juillet. « Ce qui suggère qu’elle redoutait une réaction plus ferme de la part du président américain », estime Vitaly Shevchenko, spécialiste du pays pour le média britannique. Ce nouveau ton employé par Donald Trump ne semble donc pas faire trembler la Russie pour l’instant."
https://www.ouest-france.fr/monde/etats ... 2bd4104f30
En bref, D. Trump joue les méchants tout en faisant des cadeaux à Vladimir Poutine. Ce dernier le tient toujours par les ouilles et de ce fait, le dirigeant américain n'ose pas s'attaquer frontalement à la Russie et fait plutôt semblant.
"La valeur ne dépend pas de la religion, mais de l'amour qui nous fait considérer l'autre comme un frère ou une sœur"
Sœur Emmanuelle
"Notre vraie nationalité est l'Humanité" Herbert Georges Wells