États-Unis : il était une fois dans le Nevada

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PascalL
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États-Unis : il était une fois dans le Nevada

Message par PascalL » 26 avril 2014 16:11

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Un éleveur à qui l'État réclamait des droits de pâture a mobilisé un millier d'individus armés, chapeautés et à cheval pour une démonstration de force.

On se croirait revenu au bon vieux temps du Far West où seule régnait la loi du six coups. Ces dernières semaines dans le désert du Nevada, on a failli assister à une bataille rangée entre forces de l'ordre et miliciens armés. Tout cela à cause de Cliven Bundy. Cet éleveur de 67 ans, qui affectionne le Stetson, possède un ranch à 130 kilomètres de Las Vegas et, depuis 1993, il laisse ses bêtes paître sur des terres fédérales appartenant au Bureau of Land Management (BLM) sans payer les droits de pâture. Il doit aujourd'hui plus d'un million de dollars à l'organisme public, qui possède 85 % des terres du Nevada. L'éleveur rétorque qu'il ne doit rien à l'État puisque ses ancêtres mormons ont utilisé ces terres depuis leur arrivée au XIXe siècle, bien avant la création du BLM.


Montée en épingle par les sites conservateurs et Fox News, cette affaire est vite devenue un combat de David contre Goliath, prenant une ampleur nationale. Lorsqu'au début du mois d'avril, un groupe d'agents du BLM est arrivé et a commencé à rassembler les bêtes de Bundy pour les confisquer, ils se sont retrouvés face à un millier d'individus armés jusqu'aux dents, miliciens d'extrême droite, cow-boys à cheval, militants pro-armement, accourus souvent de très loin pour en découdre avec cet État fédéral Big Brother qui menace leurs sacro-saintes libertés. Parmi eux, un shérif d'Arizona a expliqué très sérieusement que, en cas d'affrontement, ils avaient prévu de mettre les femmes en première ligne pour que ce soit plus spectaculaire si la police tirait !

"Des terroristes domestiques"

Les agents du BLM, pour éviter que la situation ne dégénère, ont fini par relâcher le bétail avant de quitter les lieux sous les injures. Bundy, du coup, est devenu un héros dans les milieux
http://www.lepoint.fr/monde/etats-unis- ... 369_24.php

Ces ricains... l'Américain moyen est toujours plein d surprise :pan1: :pan2:
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Re: États-Unis : il était une fois dans le Nevada

Message par Mister Polark » 26 avril 2014 16:39

Ce que Bundy Ranch nous apprend
Bundy Ranch : ce nom ne doit à peu près rien vous dire si vous vous tenez au courant des informations exclusivement par les canaux habituels de la presse nationale. Pourtant, c’est une affaire riche d’enseignement qui vient de se dérouler aux États-Unis où, du reste, les médias traditionnels ont joué le service minimum.

En substance, l’affaire débute il y a plus de vingt ans, dans le Nevada. À cette époque, l’administration fédérale demande à un rancher, un certain Bundy, de payer une taxe pour son exploitation d’une partie des champs en pâturages pour ses bêtes. Le problème est que le ranch est installé depuis 1870, et que sa famille y fait brouter ses bœufs sans jamais avoir payé une telle taxe, apparue en 1993, bien après l’arrivée du ranch, et la création du Bureau Of Land Management, office fédéral en charge des terres qui appartiennent à l’État fédéral américain et non plus à l’État local (Nevada, en l’occurrence) ou à une personne privée.

Les vingt années qui suivent seront ensuite parsemée de batailles légales pour déterminer si, en définitive, le rancher doit payer ou non une taxe, et si cette taxe doit aller à l’État fédéral ou à l’État du Nevada. La question sera d’ailleurs tranchée, en défaveur du rancher. Tout ceci pourrait donc se résumer à des arguties juridiques obscures, si ce n’était l’action musclée, la semaine dernière, du Bureau fédéral qui, décidé à recouvrer les sommes dues depuis 20 ans, s’est mis en tête de, littéralement, se payer sur la bête en effectuant une ponction sur le cheptel du rancher.
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Ponction qui s’est mal passée puisque ce dernier s’y est opposé et a menacé d’utiliser la force à sa disposition, force d’autant plus crédible que le Nevada autorise les milices armées. L’affaire s’est rapidement envenimée : les réseaux sociaux aidant, la bataille du rancher contre l’État fédéral a rapidement mobilisé des centaines d’Américains voisins de Bundy qui se sont empressés de s’agglutiner à différents endroits pour exprimer leur mécontentement et montrer qu’à l’instar du Bureau, lourdement armé, les citoyens américains pouvaient eux aussi se regrouper armés jusqu’aux dents et protester très visiblement.

La confrontation aurait pu tourner à la fusillade rangée ; cependant, la médiatisation locale, l’utilisation des réseaux sociaux, et le spectre du siège de Waco, le tout à l’approche d’élections auront largement contribué à refroidir une situation très tendue qui se conclut de façon relativement calme : le Bureau repart bredouille.

L’affaire est fort intéressante à plus d’un titre.

On peut, comme le fait justement remarquer Breitbart, noter que, sur le strict plan juridique, la position tenue par les Bundy n’est pas solide. On peut aussi, et c’est l’intérêt de ce qui vient de se passer, largement comprendre qu’un peuple puisse résister à une taxe qu’il juge inique ou indue. Car après tout, comment qualifier une démocratie qui utiliserait son armée contre son propre peuple pour lui extorquer de l’argent ? N’est-il pas écrit, dans la constitution américaine tout comme, d’ailleurs, la constitution française, que l’État, s’il peut prélever des taxes, doit s’assurer du consentement à l’impôt de ses citoyens ?

Ce consentement est tout sauf une simple formule rhétorique puisqu’il fonde véritablement le principe même de la démocratie (le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple). Dès lors qu’un nombre d’individus ne consent plus à un impôt, s’en explique et est prêt à se battre pour le refuser, sans qu’on puisse qualifier le reste de ses activités comme ouvertement criminelles et néfastes au reste de la société, il devient délicat de continuer à parler de consentement, tout comme il est plus compliqué de faire croire à l’équité de la ponction opérée.
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Cette affaire montre aussi la perception fondamentalement différente des Américains vis-à-vis deleur État : ce dernier doit rester à leur service ; beaucoup refusent de considérer la relation hiérarchique telle qu’elle est vécue en France avec l’État et les politiciens en haut de la pyramide, et le peuple en bas. Là où beaucoup de citoyens américains se contentent de tolérer le gouvernement comme un moindre mal, le citoyen français est bien plus souvent qu’à son tour considéré comme la piétaille à la merci des administrations.Pour rappel, les ministres, le Président et de façon générale, l’ensemble de l’appareil d’État ne sont en toute logique que les valets du peuple qui les nourrit. Seuls le faste et le luxe insolent dans lesquels ils vivent permettent de camoufler cette réalité qu’ils font, objectivement, tout pour nous faire oublier. De ce point de vue, certains citoyens américains ont conservé la tête sur les épaules et savent qui, au final, paye les factures.

Un autre élément intéressant de cette affaire est, là encore, l’importance des relais internet qui ont permis, bien plus efficacement que les médias traditionnels, de faire connaître les tenants et les aboutissants de l’affaire. Il faut, comme avec toute source d’information, trier le bon grain de l’ivraie et garder une saine distance pour apprécier les différentes positions (du gouvernement fédéral, du gouvernement local et des ranchers impliqués), mais force est de constater que le travail d’information a été, de la part des médias traditionnels américains, assez frustre, et pour les médias français, parfaitement nul.

Bien sûr, les informations locales américaines intéressent en général assez peu les médias français. On peut aussi comprendre qu’il aurait été impossible de parler d’un tel mouvement de protestation de citoyens en France sans immédiatement faire passer les participants pour des enragés anarchistes ou des fascistes rabiques, à la solde d’une extrême-droite xénophobe, poujadiste et pas du tout bisou. Et surtout, montrer qu’un groupe décidé de citoyens peut faire plier un État sur un sujet aussi sensible que l’impôt aurait été le pas de trop pour la presse française, qui, pour rappel, ne survit que grâce à la ponction fiscale. La façon dont a été traitée la récente révolte des bonnets rouges en dit assez long à ce sujet.

Comme le note Ron Paul avec une certaine sagacité, cette affaire n’est probablement pas terminée. Le gouvernement fédéral a dû laisser tomber pour refroidir les ardeurs des uns et des autres et éviter un dérapage qui aurait probablement conduit à un bain de sang. Mais comme tout gouvernement, il ne peut pas laisser tomber le pouvoir aussi facilement. L’impôt est pour lui un symbole extrêmement puissant qu’il ne peut permettre de laisser piétiner sur de basses considérations philosophiques et laisser s’ancrer dans l’esprit des gens l’idée séditieuse que ce serait bel et bien le peuple qui serait aux commandes.

Il y a donc de fortes chances que le Bureau recommence, un jour ou l’autre, son harcèlement fiscal. Et il y a aussi de bonnes chances que les médias traditionnels, inféodés au pouvoir, représentent les prochains retournements comme un retour à l’ordre et à la morale (fiscale) supérieure, que des bouseux avaient eu l’impudence de piétiner.

De la même façon que les Bonnets Rouges ont été décriés par une presse très mal à l’aise avec un mouvement qui ne s’inscrivait pas dans les schémas traditionnels, de la même façon que les participants aux Manifs Pour Tous ont subi un traitement de choix par les forces de l’ordre et le pouvoir en place qui ne pouvait laisser la sédition s’installer, on peut imaginer que le Ranch Bundy déclenchera une belle tornade de caricatures et d’approximations dans la presse française si jamais elle venait à s’en occuper.

Ce n’est pas une coïncidence : un peuple libre qui s’affranchit des impôts, pour ces médias et ces politiciens, ce serait une catastrophe.
Source : http://www.contrepoints.org/2014/04/20/ ... us-apprend

Cette histoire est avant tout celle du refus de l'Etatisme. C'est une histoire dans laquelle on rappelle que l'Etat doit être au service des individus, et non pas l'inverse

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Re: États-Unis : il était une fois dans le Nevada

Message par le parisien » 26 avril 2014 16:47

T'as un train de retard Pascal, Bundy est en train de se faire lâcher par la plupart de ses supporters, la fautes à des propos racistes : il a posé la question si les "nègres" (c'est le mot qu'il a utilisé) à vivre une vie d'esclave qui récoltaient le coton ou à vivre de l'aide sociale



Même celui qui était jusqu'ici son plus grand soutient sur Fox News, le présentateur Sean Hannity a qualifié ses propos de "plus que répugnants, plus que méprisables, plus qu'ignorant"
http://www.huffingtonpost.com/2014/04/2 ... 06516.html


Ce qui est marrant avec le soutient qu'il a reçu de la part de certains médias genre Fox News, c'est que ces médias sont toujours faorable à une application la plus stricte possible de la loi quand ça concerne des immigrés illégaux mexicains -par exemple- mais qu'ici, la loi serait inique :siffle:


Dans le même genre, je trouve assez incroyable que Mister Polark défendent la fraude fiscale et la révolte armée. Drôle de conception du patriotisme :siffle:

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Re: États-Unis : il était une fois dans le Nevada

Message par Mister Polark » 26 avril 2014 16:49

Johan a écrit : T'as un train de retard Pascal, Bundy est en train de se faire lâcher par la plupart de ses supporters, la fautes à des propos racistes : il a posé la question si les "nègres" (c'est le mot qu'il a utilisé) à vivre une vie d'esclave qui récoltaient le coton ou à vivre de l'aide sociale



Même celui qui était jusqu'ici son plus grand soutient sur Fox News, le présentateur Sean Hannity a qualifié ses propos de "plus que répugnants, plus que méprisables, plus qu'ignorant"
http://www.huffingtonpost.com/2014/04/2 ... 06516.html


Ce qui est marrant avec le soutient qu'il a reçu de la part de certains médias genre Fox News, c'est que ces médias sont toujours faorable à une application la plus stricte possible de la loi quand ça concerne des immigrés illégaux mexicains -par exemple- mais qu'ici, la loi serait inique :siffle:


Dans le même genre, je trouve assez incroyable que Mister Polark défendent la fraude fiscale et la révolte armée. Drôle de conception du patriotisme :siffle:
Je viens aussi de voir ces propos raciste, c'est assez désolant. Mais pas très étonnant.

Être patriote ce n'est pas aimé son État, c'est aimé ça Patrie.

[Godwin=ON] Les résistants n'étaient pas patriote, la Milice l'était ? [Godwin=OFF]

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Re: États-Unis : il était une fois dans le Nevada

Message par PascalL » 26 avril 2014 16:53

c'est vrai mais l'Américain moyen est xénophobe donc on lui pardonnera ces paroles...
« Le monde ne sera sauvé, s’il peut l’être, que par des insoumis » (André Gide)
Tous le monde unis, contre tous les autres!

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Re: États-Unis : il était une fois dans le Nevada

Message par Mister Polark » 26 avril 2014 16:55

PascalL a écrit : c'est vrai mais l'Américain moyen est xénophobe donc on lui pardonnera ces paroles...
Pas l'Américain moyen, le sudiste qui est assez coupé des métropoles (qui à un ranch au milieu de nul part), est xénophobe et raciste, ça ne fait aucun doute.

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Re: États-Unis : il était une fois dans le Nevada

Message par le parisien » 26 avril 2014 16:56

Jusqu'à preuve du contraire, prôné le révolte armée contre l'état, c'est de la trahison et la trahison, c'est tout sauf du patriotisme (et viens pas me parler de Vichy, c'était un gouvernement fantoche aux ordres de Berlin)

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Re: États-Unis : il était une fois dans le Nevada

Message par le parisien » 26 avril 2014 17:08

PascalL a écrit : c'est vrai mais l'Américain moyen est xénophobe donc on lui pardonnera ces paroles...
Ca ne veut rien dire, les USA c'est immense (16x la France) et il y a de grandes disparités de mentalité selon les état, les régions, les urbains et les ruraux, etc...
On trouve pas les mêmes mentalités dans le Maine, au New Jersey, dans l'Illinois, en Georgie, en Floride, dans l'Okhlahoma, au Texas, en Californie, dans l'état de Washington ou en Alaska ou encore à Hawaï.
Yen a un peu marre de voir une partie des gauchistes de ce pays prendre les américains pour des hillbilly , des péquenots.

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Re: États-Unis : il était une fois dans le Nevada

Message par bigboul » 26 avril 2014 17:26

Cliven Bundy est le digne représentant d'une Amérique conservatrice regrettant ce temps où la loi des armes était la seule connue pour faire prospérer un ranch de renom pour lequel travaillaient des esclaves à la culture du coton. Bref, pour ces gens c'était le monde idéal. Ce monde idéal ils se préparent à le réinstaurer. Ces puissants d'hier sont les mêmes aujourd'hui. Cette nomenklatura traite les ouvriers français (smicards la plupart du temps) de fainéants, disent que les noirs (ils les appellent nègres) étaient plus heureux dans les champs de coton qu'à ne rien faire en touchant des indemnités de l'Etat et que l'Etat fédéral est de moins en moins le leur.
Je n'ai pas trouvé le nombre de têtes de bétail appartenant à Cliven Bundy. Pas même sur son propre blog. Mais son action est purement politique et sa façon de prendre les armes donne le message suivant : "Ici s'arrêtent vos lois !".
N'en doutons pas le message passe bien jusqu'au Medef qui ne cesse de se plaindre du coût du travail, demande un SMIC au rabais pour les jeunes, réclament des exonérations de toutes sortes et des aides d'Etat.
Cliven Bundy est l'ennemi de la démocratie, notre ennemi !
Le mensonge n'est pas une simple tromperie, il est l'expression d'un système de vie découlant d'une éducation basée sur l'exercice du pouvoir des puissants sur le monde.La vérité, elle, est révolutionnaire. :super:

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Re: États-Unis : il était une fois dans le Nevada

Message par Mister Polark » 26 avril 2014 18:04

Johan a écrit : Jusqu'à preuve du contraire, prôné le révolte armée contre l'état, c'est de la trahison et la trahison, c'est tout sauf du patriotisme (et viens pas me parler de Vichy, c'était un gouvernement fantoche aux ordres de Berlin)
De Gaulle et les révolutionnaires de 1789 étaient-ils des anti-patriotes ?
le patriotisme, c'est, précisément, de savoir désobeïr à son état pour protéger son pays.

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Re: États-Unis : il était une fois dans le Nevada

Message par le parisien » 26 avril 2014 18:20

bigboul a écrit : Cliven Bundy est le digne représentant d'une Amérique conservatrice regrettant ce temps où la loi des armes était la seule connue pour faire prospérer un ranch de renom pour lequel travaillaient des esclaves à la culture du coton. Bref, pour ces gens c'était le monde idéal. Ce monde idéal ils se préparent à le réinstaurer. Ces puissants d'hier sont les mêmes aujourd'hui. Cette nomenklatura traite les ouvriers français (smicards la plupart du temps) de fainéants, disent que les noirs (ils les appellent nègres) étaient plus heureux dans les champs de coton qu'à ne rien faire en touchant des indemnités de l'Etat et que l'Etat fédéral est de moins en moins le leur.
Je n'ai pas trouvé le nombre de têtes de bétail appartenant à Cliven Bundy. Pas même sur son propre blog. Mais son action est purement politique et sa façon de prendre les armes donne le message suivant : "Ici s'arrêtent vos lois !".
N'en doutons pas le message passe bien jusqu'au Medef qui ne cesse de se plaindre du coût du travail, demande un SMIC au rabais pour les jeunes, réclament des exonérations de toutes sortes et des aides d'Etat.
Cliven Bundy est l'ennemi de la démocratie, notre ennemi !
Le parallèle avec le MEDEF est ridicule et complètement hors sujets. Il me semble que ce sont justement les syndicats et les mouvements anti-capitalistes qui pronent la désobéïssance civile, non ?

La LCR et Besancenot appellent les postiers «à la désobéissance»
«La privatisation c’est la fin du tarif unique postal, des tournées sur l’ensemble du territoire, la fermeture de milliers de bureaux de poste», déclare la Ligue communiste révolutionnaire.

La Ligue communiste révolutionnaire et son leader Olivier Besancenot, lui-même postier, ont appelé vendredi les postiers «à la résistance et à la désobéissance à l’égard de la direction» pour refuser la privatisation de la Poste.

«Sous couvert d’ouverture du capital et de changement de statut» le «plan de privatisation de la Poste est bouclé», déclare la LCR, dans un communiqué.

«La privatisation c’est la fin du tarif unique postal, des tournées sur l’ensemble du territoire, la fermeture de milliers de bureaux de poste, la suppression de milliers d’emplois, pour une raison simple: les actionnaires voudront se faire du fric», assure le communiqué.

«La LCR et Olivier Besancenot appellent l’ensemble des postiers à la résistance et à la désobéissance à l’égard de la direction», ajoute-t-il. «Dès le mois de juillet, par voie de pétition, la salariés de La Poste ont exprimé leur refus de la privatisation», souligne-t-il.

La LCR appelle au «succès» de la journée de grève du 23 septembre des postiers et estime que «la bataille pour la tenue d’un référendum doit être un point d’appui pour construire un courant d’opinion favorable à la défense du service public postal».

Syndicats, associations et partis de gauche réfléchissent à un appel commun à un référendum sur la «privatisation» de La Poste dont l’idée, soutenue par le quotidien Libération, a été lancée par plusieurs syndicats (FO, CFTC et Sud) de La Poste, mais pas par la CFDT.

OGM: Bové prêt à reprendre «un mouvement de désobéissance civile»
Alors que le Conseil d'État a cassé l'interdiction du maïs transgénique en France, le gouvernement se montre toujours opposé à son exploitation. Le député européen évoque une possible réévaluation européenne du maïs MON810 de Monsanto.

Le Conseil d'État a annulé l'interdiction de cultiver du maïs transgénique MON810 de la firme Monsanto en France. José Bové, député européen d'Europe Ecologie-Les Verts et figure de la lutte anti-OGM, attendait cette décision.

Lefigaro.fr - Qu'est-ce qui motive la décision du Conseil d'État?

José Bové. - Les règles européennes, qui sont claires. Seuls des arguments scientifiques peuvent interdire l'exploitation d'un OGM. Or Bruxelles ne reconnaît pas les risques du maïs MON810. Les pays qui l'interdisent se retrouvent donc en contradiction avec la règle fixée par l'Union européenne. Il faut réévaluer ce maïs transgénique, seul OGM cultivé en Europe. Certains le demandent et dans ce cas, il y a peu de chance que l'Europe continue à autoriser son exploitation.

Le gouvernement français continue à se montrer opposé à l'exploitation de ces OGM…

Nous avons là un bel exemple de continuité de l'État! L'interdiction par le gouvernement de cultiver le maïs MON810 en France avait déjà été suspendue en 2011 par la justice mais un nouveau moratoire avait ensuite été instauré en mars 2012 par Nathalie Kosciusko-Morizet, alors ministre de l'Écologie. Tous les deux ans, le Conseil d'État casse une décision d'État, elle-même retoquée par les gouvernements en place.

Certaines associations agricoles plaident pour la mise sur le marché de nouveaux OGM qui permettraient notamment de lutter contre la sécheresse. Quelle est votre opinion sur ce type de produits?

Il y a des gens qui rêvent, qui disent qu'il y a des maïs qui poussent sans eau, mais c'est une escroquerie, ce sont des rêves de laboratoire. C'est comme l'orange bleue de Tintin, ça n'existe pas! 99,9% des OGM sont des plantes faites pour résister aux pesticides.

L'objectif est de rendre les OGM moins diaboliques pour pouvoir les faire accepter et les exploiter. Seules quatre ou cinq firmes, dont l'américaine Monsanto, disposent aujourd'hui des brevets d'exploitation des OGM et elles sont mues par une logique de marché captif. Avec ces produits, elles vendent à la fois leurs pesticides et leurs semences, leur logique est avant tout une logique de marché. Monsanto a d'ailleurs récemment privatisé les droits sur des gènes qui pourraient avoir des vertus écologiques, pour rester seule sur ce marché...

Pensez-vous que des OGM pourront un jour être cultivés en France?

Si on essaie de nous imposer la culture d'OGM sur le sol français, je suis député mais je suis aussi un citoyen, je pourrais reprendre un mouvement de désobéissance civile…


Greenpeace donne des leçons de désobéissance civile

Greenpeace a donné, pour son 40e anniversaire, ce week-end à Vancouver, des leçons de désobéissance civile à de potentiels futurs militants: ils ont appris à s'attacher avec des cadenas autour du cou, à ériger des barrages humains ou à boîter en cas d'arrestation.

«Vous ne pouvez pas toujours attendre que quelqu'un d'autre vienne sauver le monde», a dit la formatrice Jessie Schwarz aux participants.

Ces ateliers de désobéissance civile étaient organisés dans le cadre du festival de l'organisation écologique à Vancouver, où Greenpeace est née il y a 40 ans.

Le 15 septembre 1971, un bateau, le Greenpeace, quittait Vancouver pour protester contre les essais nucléaires américains sur l'île d'Amchitka, en Alaska. Les garde-côtes américains l'avaient bloqué mais la campagne avait contribué à mettre fin aux essais en 1972, et marqué le premier acte de désobéissance civile de Greenpeacee.

Plus récemment, a raconté la formatrice de l'atelier, les militants se sont enchaînés aux camions dans les sables bitumineux d'Alberta, ont déployé sur le toit du Parlement canadien une banderole géante proclamant «L'inaction à propos du climat coûte des vies», et apposé des étiquettes «contaminées» sur des aliments génétiquement modifiés dans des magasins du monde entier.

Il faut être clair sur ses intentions lorsqu'on lance une action, a expliqué Jessie Schwarz avant de demander aux participants jusqu'où ils étaient prêts à aller.

La plupart étaient disposés à bloquer une route pour empêcher des employés de rejoindre un travail néfaste pour l'environnement.

La moitié étaient prêts à manifester sur le terrain privé d'un PDG mais rares étaient ceux à accepter de verser du sucre dans le réservoir d'essence d'un engin et un seul s'est dit d'accord pour lancer une grenade fumigène aux policiers.

La non-violence est difficile à définir, a expliqué la formatrice, mais Greenpeace s'interdit de «blesser tout être vivant».

Selon elle, la violence est contreproductrice.

Au cours d'une synthèse des trois jours d'ateliers, Jessie Schwarz a notamment montré aux participants comment s'enchaîner les bras et les jambes pour éviter une arrestation, et leur a conseillé, s'ils s'attachaient un cadenas autour du cou, de bien cacher la clé dans leurs sous-vêtements.

C'est uniquement grâce à la désobéissance civile que la plupart des gouvernements se sont penchés sur la question environnementale, a expliqué à l'AFP Tzeporah Berman, une des responsables des campagnes pour le climat et l'énergie à Greenpeace international.

Greenpeace, qui a débuté dans la confrontation, rencontre désormais souvent des chefs d'entreprises et d'État, mais, a-t-elle estimé, «sans le conflit, on n'aurait pas obtenu la (même) collaboration».

Le directeur international de Greenpeace, Kumi Naidoo, a déclaré aux centaines de festivaliers, depuis le siège social de l'organisation à Amsterdam, qu'à travers le monde «les militants de Greenpeace sont jetés en prison (...) mais de plus en plus de jeunes disent: ça suffit».

«Nous nous battons ici pour l'avenir de nos enfants et de nos petits enfants», a-t-il insisté.

«C'est facile d'être en désaccord avec quelque chose, mais c'est beaucoup plus difficile de faire quelque chose pour cela», a dit à l'AFP Matt Hargraves, à la fin d'un atelier. Et s'il y a participé, c'est pour changer le «modèle gagnant-perdant».


Ce que fait Cliven Bundy c'est la même chose : la loi ne lui plait pas alors, il s'octroie le droit de la violer.

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Re: États-Unis : il était une fois dans le Nevada

Message par bigboul » 26 avril 2014 18:59

Johan a écrit : Le parallèle avec le MEDEF est ridicule et complètement hors sujets.Il me semble que ce sont justement les syndicats et les mouvements anti-capitalistes qui pronent la désobéïssance civile, non ?

La LCR et Besancenot appellent les postiers «à la désobéissance»
«La privatisation c’est la fin du tarif unique postal, des tournées sur l’ensemble du territoire, la fermeture de milliers de bureaux de poste», déclare la Ligue communiste révolutionnaire.

La Ligue communiste révolutionnaire et son leader Olivier Besancenot, lui-même postier, ont appelé vendredi les postiers «à la résistance et à la désobéissance à l’égard de la direction» pour refuser la privatisation de la Poste.

«Sous couvert d’ouverture du capital et de changement de statut» le «plan de privatisation de la Poste est bouclé», déclare la LCR, dans un communiqué.

«La privatisation c’est la fin du tarif unique postal, des tournées sur l’ensemble du territoire, la fermeture de milliers de bureaux de poste, la suppression de milliers d’emplois, pour une raison simple: les actionnaires voudront se faire du fric», assure le communiqué.

«La LCR et Olivier Besancenot appellent l’ensemble des postiers à la résistance et à la désobéissance à l’égard de la direction», ajoute-t-il. «Dès le mois de juillet, par voie de pétition, la salariés de La Poste ont exprimé leur refus de la privatisation», souligne-t-il.

La LCR appelle au «succès» de la journée de grève du 23 septembre des postiers et estime que «la bataille pour la tenue d’un référendum doit être un point d’appui pour construire un courant d’opinion favorable à la défense du service public postal».

Syndicats, associations et partis de gauche réfléchissent à un appel commun à un référendum sur la «privatisation» de La Poste dont l’idée, soutenue par le quotidien Libération, a été lancée par plusieurs syndicats (FO, CFTC et Sud) de La Poste, mais pas par la CFDT.

OGM: Bové prêt à reprendre «un mouvement de désobéissance civile»
Alors que le Conseil d'État a cassé l'interdiction du maïs transgénique en France, le gouvernement se montre toujours opposé à son exploitation. Le député européen évoque une possible réévaluation européenne du maïs MON810 de Monsanto.

Le Conseil d'État a annulé l'interdiction de cultiver du maïs transgénique MON810 de la firme Monsanto en France. José Bové, député européen d'Europe Ecologie-Les Verts et figure de la lutte anti-OGM, attendait cette décision.

Lefigaro.fr - Qu'est-ce qui motive la décision du Conseil d'État?

José Bové. - Les règles européennes, qui sont claires. Seuls des arguments scientifiques peuvent interdire l'exploitation d'un OGM. Or Bruxelles ne reconnaît pas les risques du maïs MON810. Les pays qui l'interdisent se retrouvent donc en contradiction avec la règle fixée par l'Union européenne. Il faut réévaluer ce maïs transgénique, seul OGM cultivé en Europe. Certains le demandent et dans ce cas, il y a peu de chance que l'Europe continue à autoriser son exploitation.

Le gouvernement français continue à se montrer opposé à l'exploitation de ces OGM…

Nous avons là un bel exemple de continuité de l'État! L'interdiction par le gouvernement de cultiver le maïs MON810 en France avait déjà été suspendue en 2011 par la justice mais un nouveau moratoire avait ensuite été instauré en mars 2012 par Nathalie Kosciusko-Morizet, alors ministre de l'Écologie. Tous les deux ans, le Conseil d'État casse une décision d'État, elle-même retoquée par les gouvernements en place.

Certaines associations agricoles plaident pour la mise sur le marché de nouveaux OGM qui permettraient notamment de lutter contre la sécheresse. Quelle est votre opinion sur ce type de produits?

Il y a des gens qui rêvent, qui disent qu'il y a des maïs qui poussent sans eau, mais c'est une escroquerie, ce sont des rêves de laboratoire. C'est comme l'orange bleue de Tintin, ça n'existe pas! 99,9% des OGM sont des plantes faites pour résister aux pesticides.

L'objectif est de rendre les OGM moins diaboliques pour pouvoir les faire accepter et les exploiter. Seules quatre ou cinq firmes, dont l'américaine Monsanto, disposent aujourd'hui des brevets d'exploitation des OGM et elles sont mues par une logique de marché captif. Avec ces produits, elles vendent à la fois leurs pesticides et leurs semences, leur logique est avant tout une logique de marché. Monsanto a d'ailleurs récemment privatisé les droits sur des gènes qui pourraient avoir des vertus écologiques, pour rester seule sur ce marché...

Pensez-vous que des OGM pourront un jour être cultivés en France?

Si on essaie de nous imposer la culture d'OGM sur le sol français, je suis député mais je suis aussi un citoyen, je pourrais reprendre un mouvement de désobéissance civile…


Greenpeace donne des leçons de désobéissance civile

Greenpeace a donné, pour son 40e anniversaire, ce week-end à Vancouver, des leçons de désobéissance civile à de potentiels futurs militants: ils ont appris à s'attacher avec des cadenas autour du cou, à ériger des barrages humains ou à boîter en cas d'arrestation.

«Vous ne pouvez pas toujours attendre que quelqu'un d'autre vienne sauver le monde», a dit la formatrice Jessie Schwarz aux participants.

Ces ateliers de désobéissance civile étaient organisés dans le cadre du festival de l'organisation écologique à Vancouver, où Greenpeace est née il y a 40 ans.

Le 15 septembre 1971, un bateau, le Greenpeace, quittait Vancouver pour protester contre les essais nucléaires américains sur l'île d'Amchitka, en Alaska. Les garde-côtes américains l'avaient bloqué mais la campagne avait contribué à mettre fin aux essais en 1972, et marqué le premier acte de désobéissance civile de Greenpeacee.

Plus récemment, a raconté la formatrice de l'atelier, les militants se sont enchaînés aux camions dans les sables bitumineux d'Alberta, ont déployé sur le toit du Parlement canadien une banderole géante proclamant «L'inaction à propos du climat coûte des vies», et apposé des étiquettes «contaminées» sur des aliments génétiquement modifiés dans des magasins du monde entier.

Il faut être clair sur ses intentions lorsqu'on lance une action, a expliqué Jessie Schwarz avant de demander aux participants jusqu'où ils étaient prêts à aller.

La plupart étaient disposés à bloquer une route pour empêcher des employés de rejoindre un travail néfaste pour l'environnement.

La moitié étaient prêts à manifester sur le terrain privé d'un PDG mais rares étaient ceux à accepter de verser du sucre dans le réservoir d'essence d'un engin et un seul s'est dit d'accord pour lancer une grenade fumigène aux policiers.

La non-violence est difficile à définir, a expliqué la formatrice, mais Greenpeace s'interdit de «blesser tout être vivant».

Selon elle, la violence est contreproductrice.

Au cours d'une synthèse des trois jours d'ateliers, Jessie Schwarz a notamment montré aux participants comment s'enchaîner les bras et les jambes pour éviter une arrestation, et leur a conseillé, s'ils s'attachaient un cadenas autour du cou, de bien cacher la clé dans leurs sous-vêtements.

C'est uniquement grâce à la désobéissance civile que la plupart des gouvernements se sont penchés sur la question environnementale, a expliqué à l'AFP Tzeporah Berman, une des responsables des campagnes pour le climat et l'énergie à Greenpeace international.

Greenpeace, qui a débuté dans la confrontation, rencontre désormais souvent des chefs d'entreprises et d'État, mais, a-t-elle estimé, «sans le conflit, on n'aurait pas obtenu la (même) collaboration».

Le directeur international de Greenpeace, Kumi Naidoo, a déclaré aux centaines de festivaliers, depuis le siège social de l'organisation à Amsterdam, qu'à travers le monde «les militants de Greenpeace sont jetés en prison (...) mais de plus en plus de jeunes disent: ça suffit».

«Nous nous battons ici pour l'avenir de nos enfants et de nos petits enfants», a-t-il insisté.

«C'est facile d'être en désaccord avec quelque chose, mais c'est beaucoup plus difficile de faire quelque chose pour cela», a dit à l'AFP Matt Hargraves, à la fin d'un atelier. Et s'il y a participé, c'est pour changer le «modèle gagnant-perdant».


Ce que fait Cliven Bundy c'est la même chose : la loi ne lui plait pas alors, il s'octroie le droit de la violer.
De la désobéissance civile, à des règles précises et inhumaines parfois, au refus de l'Etat de droit il y a une marge qui est celle du profit d'une économie libérale qui ne peut profiter qu'aux propriétaires des moyens de productions.
Ce que fait Cliven Bundy c'est ce que faisaient les sudistes : lutter contre la construction d'un Etat fédéral démocratique.
Le mensonge n'est pas une simple tromperie, il est l'expression d'un système de vie découlant d'une éducation basée sur l'exercice du pouvoir des puissants sur le monde.La vérité, elle, est révolutionnaire. :super:

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Re: États-Unis : il était une fois dans le Nevada

Message par PascalL » 26 avril 2014 19:06

Johan, le roi du méli-mélo...

rendre tout incompréhensible afin de ne surtout rien comprendre...
le problème, c'est qu'à la fin, cette technique prend rapidement le dessus...
« Le monde ne sera sauvé, s’il peut l’être, que par des insoumis » (André Gide)
Tous le monde unis, contre tous les autres!

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Re: États-Unis : il était une fois dans le Nevada

Message par le parisien » 26 avril 2014 19:23

PascalL a écrit : Johan, le roi du méli-mélo...

rendre tout incompréhensible afin de ne surtout rien comprendre...
le problème, c'est qu'à la fin, cette technique prend rapidement le dessus...
Au contraire, c'est assez simple à comprendre...
bigboul a écrit : De la désobéissance civile, à des règles précises et inhumaines parfois, au refus de l'Etat de droit il y a une marge qui est celle du profit d'une économie libérale qui ne peut profiter qu'aux propriétaires des moyens de productions.
Ce que fait Cliven Bundy c'est ce que faisaient les sudistes : lutter contre la construction d'un Etat fédéral démocratique.
Une marge assez étroite.
Dura lex, sed lex.
Si on commence à tolérer des exceptions à la loi, des cas où l'on a le droit de s'exhonérer de la loi pour tel ou tel motif, c'est la porte ouverte à tout et n'importe quoi
Article VI
La Loi est l’expression de la volonté générale. Tous les Citoyens ont droit de concourir personnellement, ou par leurs Représentants, à sa formation.
Elle doit être la même pour tous, soit qu’elle protège, soit qu’elle punisse
. Tous les Citoyens étant égaux à ses yeux, sont également admissibles à toutes dignités, places et emplois publics, selon leur capacité, et sans autre distinction que celle de leurs vertus et de leurs talents.

Article VII
Nul homme ne peut être accusé, arrêté, ni détenu que dans les cas déterminés par la Loi, et selon les formes qu’elle a prescrites. Ceux qui sollicitent, expédient, exécutent ou font exécuter des ordres arbitraires, doivent être punis ; mais tout Citoyen appelé ou saisi en vertu de la Loi doit obéir à l’instant : il se rend coupable par la résistance.
Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789

La loi est le socle de toute société de droit. s'exhonérer de la loi, c'est se mettre hors des règles qui définissent un état de droit.

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Re: États-Unis : il était une fois dans le Nevada

Message par bigboul » 26 avril 2014 20:09

Johan a écrit : Au contraire, c'est assez simple à comprendre...
Une marge assez étroite.
Dura lex, sed lex.
Si on commence à tolérer des exceptions à la loi, des cas où l'on a le droit de s'exhonérer de la loi pour tel ou tel motif, c'est la porte ouverte à tout et n'importe quoi
Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789

La loi est le socle de toute société de droit. s'exhonérer de la loi, c'est se mettre hors des règles qui définissent un état de droit.
D'accord avec toi, mais sans nos résistants nous parlerions tous allemand (je caricature là). N'empêche que les actions de José Bové et consorts on fait évoluer la loi. Quand on en arrive à ce type d'action c'est que la démocratie s'est enraillée. Toute proportion gardée le "démontage" d'un Mac Donald n'est pas une Révolution. Et la Déclaration des Droits de l'Homme n'évitera pas LA Révolution.
Faire croire que le combat de ces riches propriétaires terriens contre l'Etat est le même que celui des défenseurs des consommateurs et/ou des travailleurs c'est ne pas reconnaître que les premiers veulent assujettir les seconds. Si tu te sent vexé par ce que je dis peut-être es-tu dans la première catégorie, celle des bourgeois exploiteurs.
Le mensonge n'est pas une simple tromperie, il est l'expression d'un système de vie découlant d'une éducation basée sur l'exercice du pouvoir des puissants sur le monde.La vérité, elle, est révolutionnaire. :super:

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