Mickey a écrit : ↑04 août 2022 11:04
Georges61 a écrit : ↑04 août 2022 10:42
Lesquelles par exemple ?
Il est vrai qu'il ne reste plus grand chose des horribles sanctions européennes après la levée de celles-ci sur l'exportation des céréales, des composants électroniques liés à l'aéronautique et des couvertures d'assurance.
Il demeure encore le blocage (ou vol) des avoirs de mafieux russes à l'étranger et l'interdiction des transactions or qui doit concerner trois pelés et deux tondus.

Ce qui laisse de belles perspectives, selon l'ex chancelier Schroeder qui a rencontré récemment le tsar, pour des négociations en vue d'un cessez-le-feu et sans doute un approvisionnement normal en gaz russe avec pourquoi pas, l'ouverture du
North Stream 2.
Voilà qui devrait provoquer un caca nerveux chez nos "amis" amerloques à brève échéance.
Dans un monde "normal" avec une Russie "normale", les échanges commerciaux, économiques, diplomatiques, culturels devraient être forts entre la Russie et l'Europe.
Car même si il y a des différences culturelles, les Russes sont globalement de culture chrétienne et "occidentale". Ne serait-ce que par la littérature, la musique, la danse, etc.
Mais avec la Russie de Poutine qui, c'est clair, est une Russie impérialiste, bah ce n'est pas possible.
Il suffirait que la Russie abandonne ses rêves de reconstitution d'un Empire pour que tout s'arrange pour de bon.
Comment avons-nous fait en Europe ?
L'Allemagne, la France et les autres pays européens ont décidé d'arrêter les frais et d'arrêter de se foutre sur la gueule tous les 30 ans. Chaque pays européen a abandonné ses rêves de dominer l'Europe.
Nous avons choisi collectivement de nous organiser au moyen d'une structure supranationale : l'UE.
Ce n'est pas un hasard si le RN qui est anti-UE et nationaliste est aussi pro-Russie impérialiste. Cela marche ensemble. Car le modèle de l'UE, c'est l'opposé du modèle impérialiste de Poutine où c'est le plus fort militairement qui écrase et domine les autres.
Voilà pourquoi Poutine déteste autant l'UE. Pour des raisons pratiques mais aussi pour des raisons quasi philosophiques.
En politique, ce qu'il y a de plus difficile à apprécier et à comprendre c'est ce qui se passe sous nos yeux.
Alexis de Tocqueville