Fabien Roussel, le travail, la gauche, les allocs
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Re: Fabien Roussel, le travail, la gauche, les allocs
Papibilou pète les plombs.
Vous pouvez reformuler, parce que là on ne comprend rien.
Sinon que si on doublait le SMIC, il y aurait une augmentation de 200%.
Mais ça un bon élève de CM2 pourrait le dire.
En euros constants, en francs constants, peu importe: c'est le coût du travail qui augmente en proportion.
Vous essayez de faire croire que c'est compliqué.
Ca l'est: pour vous.
Pour répondre à la question que vous posez (me semble-t-il).
Au lieu d'une prime d'activité, au lieu d'un intéressement aux profits de l'entreprise, l'intérêt du salarié n'est pas de se jeter sur cet argent "bon à prendre" mais d'exiger une augmentation de salaire.
Les Gilets Jaunes se sont bien fait avoir.
Ils ont eu leur prime d'activité qui n'alimente pas les caisses de retraite.
Où en sont-ils de leurs revenus et de leur future retraite, aujourd'hui?
Vous pouvez reformuler, parce que là on ne comprend rien.
Sinon que si on doublait le SMIC, il y aurait une augmentation de 200%.
Mais ça un bon élève de CM2 pourrait le dire.
En euros constants, en francs constants, peu importe: c'est le coût du travail qui augmente en proportion.
Vous essayez de faire croire que c'est compliqué.
Ca l'est: pour vous.
Pour répondre à la question que vous posez (me semble-t-il).
Au lieu d'une prime d'activité, au lieu d'un intéressement aux profits de l'entreprise, l'intérêt du salarié n'est pas de se jeter sur cet argent "bon à prendre" mais d'exiger une augmentation de salaire.
Les Gilets Jaunes se sont bien fait avoir.
Ils ont eu leur prime d'activité qui n'alimente pas les caisses de retraite.
Où en sont-ils de leurs revenus et de leur future retraite, aujourd'hui?
Colonisation: tête de pont de la barbarie dans une civilisation d'où, à n'importe quel moment, peut déboucher la négation pure et simple de la civilisation. Aimé Césaire "Discours sur le colonialisme"
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Re: Fabien Roussel, le travail, la gauche, les allocs
Vous n'avez pas du avoir le prix d'excellence en maths.Hdelapampa a écrit : ↑14 septembre 2022 15:17 Papibilou pète les plombs.
Vous pouvez reformuler, parce que là on ne comprend rien.
Sinon que si on doublait le SMIC, il y aurait une augmentation de 200%.
Mais ça un bon élève de CM2 pourrait le dire.
En euros constants, en francs constants, peu importe: c'est le coût du travail qui augmente en proportion.
Vous essayez de faire croire que c'est compliqué.
Ca l'est: pour vous.
Pour répondre à la question que vous posez (me semble-t-il).
Au lieu d'une prime d'activité, au lieu d'un intéressement aux profits de l'entreprise, l'intérêt du salarié n'est pas de se jeter sur cet argent "bon à prendre" mais d'exiger une augmentation de salaire.
Les Gilets Jaunes se sont bien fait avoir.
Ils ont eu leur prime d'activité qui n'alimente pas les caisses de retraite.
Où en sont-ils de leurs revenus et de leur future retraite, aujourd'hui?
Et vous ne comprenez rien à euros constants et euros courants. Pas grave !
Je n'ai jamais dit non plus qu'une augmentation de salaire est moins bien qu'un intéressement ou une participation, mais cracher sur un intéressement au motif que l'augmentation de salaire c'est mieux est idiot, et je serais étonné que beaucoup de salariés refusent participation ou intéressement. Quant à la prime d'activité qui est versée par l'état vous ne voudriez pas qu'on l'ampute d'une cotisation retraite !
Les gilets jaunes n'ont pas manifesté pour des augmentations de salaire. Ils sont allés dans la rue parce que le carburant était augmenté. Vous ne vous rappelez plus ?
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Re: Fabien Roussel, le travail, la gauche, les allocs
C'était la technique utilisée à l'époque : on augmentait les salaires, et six mois plus tard, le franc était dévalué, pour retrouver des coûts de production qui permettaient d'exporter. En 1969, peu après mai 68, le franc est dévalué de 11%. Qui dit dévaluation, dit aussi.12 déc. 2018Hdelapampa a écrit : ↑14 septembre 2022 14:46
Mais il n'y a pas eu de catastrophe après l'augmentation du SMIC en mai 68.
vous êtes un peut trop jeune pour juger une période que vous n' avez pas connu
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Re: Fabien Roussel, le travail, la gauche, les allocs
Bah, j'ai eu d'autres diplômes et vous ne faisiez pas partie des examinateurs ou du jury.papibilou a écrit : ↑14 septembre 2022 16:46
Vous n'avez pas du avoir le prix d'excellence en maths.
Et vous ne comprenez rien à euros constants et euros courants. Pas grave !
Je n'ai jamais dit non plus qu'une augmentation de salaire est moins bien qu'un intéressement ou une participation, mais cracher sur un intéressement au motif que l'augmentation de salaire c'est mieux est idiot, et je serais étonné que beaucoup de salariés refusent participation ou intéressement. Quant à la prime d'activité qui est versée par l'état vous ne voudriez pas qu'on l'ampute d'une cotisation retraite !
Les gilets jaunes n'ont pas manifesté pour des augmentations de salaire. Ils sont allés dans la rue parce que le carburant était augmenté. Vous ne vous rappelez plus ?
Le franc constant, l'euro constant servent à comparer des situations qui ne pourraient l'être sans ce recours.
Comme les taux.
Ce dont il est question est donc bien la comparaison des effets d'une hausse en proportion, du SMIC à deux époques.
Vous avez dit "un bon compromis" à propos de l'intéressement.
Je pense exactement le contraire.
Sans le salaire (dont parle Roussel que vous ne suivez plus, comme c'est amusant) pas de dignité et surtout pas de garantie.
Je ne suis pas plus idiot que vous, qui défendez vos intérêts de classe (la vôtre ou celle de vos modèles).
Une prime, un intéressement c'est volatile et ça peut très facilement disparaître.
C'est une sorte de susucre pour les gentils toutous.
On ne peut pas, justement amputer une prime d'une cotisation retraite et c'est bien le calcul des patrons.
Hausse du salaire= meilleures recettes pour la sécu, meilleures retraites, plus de réforme des retraites.
Oui les gilets jaunes sont descendus dans la rue à cause du prix des carburants.
Ils ont arrêté quand ils ont eu la prime.
Quelques dizaines d'euros (huit ou neuf).
Aujourd'hui ils sont confrontés à la menace d'une réforme qui va faire baisser les pensions (compte tenu de la manière dont elles sont calculées: sur le salaire brut et sur trente ans).
Ils se sont fait avoir.
Colonisation: tête de pont de la barbarie dans une civilisation d'où, à n'importe quel moment, peut déboucher la négation pure et simple de la civilisation. Aimé Césaire "Discours sur le colonialisme"
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Re: Fabien Roussel, le travail, la gauche, les allocs
Ah bon?vincent a écrit : ↑14 septembre 2022 16:55
C'était la technique utilisée à l'époque : on augmentait les salaires, et six mois plus tard, le franc était dévalué, pour retrouver des coûts de production qui permettaient d'exporter. En 1969, peu après mai 68, le franc est dévalué de 11%. Qui dit dévaluation, dit aussi.12 déc. 2018
vous êtes un peut trop jeune pour juger une période que vous n' avez pas connu
Je vais avoir 70 ans.
Ne vous fiez pas aux informations que j'ai données sur mon profil.
Colonisation: tête de pont de la barbarie dans une civilisation d'où, à n'importe quel moment, peut déboucher la négation pure et simple de la civilisation. Aimé Césaire "Discours sur le colonialisme"
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Re: Fabien Roussel, le travail, la gauche, les allocs
J'essaye :Hdelapampa a écrit : ↑14 septembre 2022 17:11Bah, j'ai eu d'autres diplômes et vous ne faisiez pas partie des examinateurs ou du jury.papibilou a écrit : ↑14 septembre 2022 16:46
Vous n'avez pas du avoir le prix d'excellence en maths.
Et vous ne comprenez rien à euros constants et euros courants. Pas grave !
Je n'ai jamais dit non plus qu'une augmentation de salaire est moins bien qu'un intéressement ou une participation, mais cracher sur un intéressement au motif que l'augmentation de salaire c'est mieux est idiot, et je serais étonné que beaucoup de salariés refusent participation ou intéressement. Quant à la prime d'activité qui est versée par l'état vous ne voudriez pas qu'on l'ampute d'une cotisation retraite !
Les gilets jaunes n'ont pas manifesté pour des augmentations de salaire. Ils sont allés dans la rue parce que le carburant était augmenté. Vous ne vous rappelez plus ?
Le franc constant, l'euro constant servent à comparer des situations qui ne pourraient l'être sans ce recours.
Comme les taux.
Ce dont il est question est donc bien la comparaison des effets d'une hausse en proportion, du SMIC à deux époques.
Vous avez dit "un bon compromis" à propos de l'intéressement.
Je pense exactement le contraire.
Sans le salaire (dont parle Roussel que vous ne suivez plus, comme c'est amusant) pas de dignité et surtout pas de garantie.
Je ne suis pas plus idiot que vous, qui défendez vos intérêts de classe (la vôtre ou celle de vos modèles).
Une prime, un intéressement c'est volatile et ça peut très facilement disparaître.
C'est une sorte de susucre pour les gentils toutous.
On ne peut pas, justement amputer une prime d'une cotisation retraite et c'est bien le calcul des patrons.
Hausse du salaire= meilleures recettes pour la sécu, meilleures retraites, plus de réforme des retraites.
Oui les gilets jaunes sont descendus dans la rue à cause du prix des carburants.
Ils ont arrêté quand ils ont eu la prime.
Quelques dizaines d'euros (huit ou neuf).
Aujourd'hui ils sont confrontés à la menace d'une réforme qui va faire baisser les pensions (compte tenu de la manière dont elles sont calculées: sur le salaire brut et sur trente ans).
Ils se sont fait avoir.
Le smic de 1968 avant augmentation représenterait aujourd'hui un pouvoir d'achat de 488 euros aujourd'hui. Pas beaucoup quand même !
Le smic ( smig) après augmentation en 1968 représenterait aujourd'hui un pouvoir d'achat de 659 euros aujourd'hui. C'était mieux mais pas terrible quand même.
Mais on est quand même assez loin de ça avec le smic de 2022 soit 1329 euros. Evoquer 1968 n'a donc aucun intérêt.
Ou ai je dit quil ne fallait pas de salaire ? N'inventez pas car on ne va pas s'entendre. J'ai écrit :
"Mais Je n'ai jamais dit non plus qu'une augmentation de salaire est moins bien qu'un intéressement ou une participation". C'est juste au dessus. Ça veut dire quoi selon vous ? Ça veut dire que, moi, comme vous, nous préférons une augmentation salariale. Est ce clair ?
Une prime n'a rien de volatile, mais vous avez raison elle n'est pas pérenne. Néanmoins, quand c'est dans la poche du salarié ç'est mieux que dans celle du patron. Et si cette prime était amputée de cotisations le patron s'en foutrait puisque c'est le salarié qui recevrait moins mais lui ne donnerait pas plus.
La prime d'activité n'a rien d'une aumône. https://demarchesadministratives.fr/act ... x-montants
Maintenant les pensions: étant retraité je devrais être favorable à un maintien du niveau des pensions. Ce n'est pas le cas puisque j'ai écrit à plusieurs reprises que le système des pensions doit être équilibré et que si pour y parvenir il faut baisser les pensions par exemple de 10% au delà de 2500 euros j'y suis favorable, bien qu'impacté.
Ouf.
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Re: Fabien Roussel, le travail, la gauche, les allocs
Mais à quoi peut bien servir d'augmenter les salaires si cela génère de l'inflation et au final aucun gain de pouvoir d'achat voire même une perte de pouvoir d'achat ?
Avec le désavantage énorme de renchérir le coût du made in France et donc de créer du chômage.
Les salaires ne doivent être augmentés qu'en cas de gain de productivité.
Ce sont les gains de productivité qui justifient des hausses de salaires et uniquement eux.
Avec le désavantage énorme de renchérir le coût du made in France et donc de créer du chômage.
Les salaires ne doivent être augmentés qu'en cas de gain de productivité.
Ce sont les gains de productivité qui justifient des hausses de salaires et uniquement eux.
En politique, ce qu'il y a de plus difficile à apprécier et à comprendre c'est ce qui se passe sous nos yeux.
Alexis de Tocqueville
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Re: Fabien Roussel, le travail, la gauche, les allocs
Posons le problème en termes concrets:papibilou a écrit : ↑14 septembre 2022 17:50
J'essaye :
Le smic de 1968 avant augmentation représenterait aujourd'hui un pouvoir d'achat de 488 euros aujourd'hui. Pas beaucoup quand même !
Le smic ( smig) après augmentation en 1968 représenterait aujourd'hui un pouvoir d'achat de 659 euros aujourd'hui. C'était mieux mais pas terrible quand même.
Mais on est quand même assez loin de ça avec le smic de 2022 soit 1329 euros. Evoquer 1968 n'a donc aucun intérêt.
En 1968, que pouvait on acheter avec son SMIC?
Quel était le prix d'une baguette de pain , d'un loyer, d'une facture de chauffage?
Et aujourd'hui?
Faut-il en conclure que ceux qui ne s'en sortent pas aujourd'hui avec un SMIC à 1300 € nets ont un meilleur pouvoir d'achat qu'en 1968 avec un SMIC à 660 € "constants"???
Ils les boivent, les jouent, peut-être?
Il y a ce que vous dites, certes.papibilou a écrit : ↑14 septembre 2022 17:50 Ou ai je dit quil ne fallait pas de salaire ? N'inventez pas car on ne va pas s'entendre. J'ai écrit :
"Mais Je n'ai jamais dit non plus qu'une augmentation de salaire est moins bien qu'un intéressement ou une participation". C'est juste au dessus. Ça veut dire quoi selon vous ? Ça veut dire que, moi, comme vous, nous préférons une augmentation salariale. Est ce clair ?
Ce que vous n'avez jamais dit?
Alors petit "flash back".
discussions-politique-actualite-debats/ ... 1058432448papibilou a écrit : ↑12 septembre 2022 10:24 Seuls 12% des salariés ont au smic.(...)
De même, j'estime que les entreprises hésitent parfois à augmenter les salaires de crainte d'une baisse d'activité, sachant que l'on ne peut baisser les salaires. Le système de participation et d'intéressement me paraît être un bon compromis et on devrait fixer aux grosses entreprises des objectifs en pourcentage des bénéfices (j'écoutais M.E.Leclerc qui expliquait que son groupe distribuait 25% des bénéfices sous cette forme.).
Augmentation du salaire+ intéressement = "bon compromis"
Ou pas d'augmentation puisqu'il y a compromis?
Ca s'appelle un truisme, une platitude si vous préférez : ça ne permet pas de dire si une prime c 'est mieux qu'une augmentation de salaire.
Autant dire que trouver un billet de 50 euros c'est mieux que de ne pas en trouver.
Tout le monde sera d'accord.
Et après?
Faux.
Seul le salaire implique cotisations et charges patronales qui alimentent les recettes de la sécu.
Les patrons préfèrent les primes bien moins contraignantes pour eux.
Moi je préfère ne rien baisser...comme Roussel: le plein emploi.papibilou a écrit : ↑14 septembre 2022 17:50 La prime d'activité n'a rien d'une aumône.
https://demarchesadministratives.fr/act ... x-montants
Maintenant les pensions: étant retraité je devrais être favorable à un maintien du niveau des pensions. Ce n'est pas le cas puisque j'ai écrit à plusieurs reprises que le système des pensions doit être équilibré et que si pour y parvenir il faut baisser les pensions par exemple de 10% au delà de 2500 euros j'y suis favorable, bien qu'impacté.
Ouf.

Moins il y a de chômeurs, plus il y a de cotisants.
Plus il y a de cotisants, meilleures sont les pensions.
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Re: Fabien Roussel, le travail, la gauche, les allocs
Papibilou fait des Maths ép 2
Un exemple: pour une personne seule
563, 83 euros.
A diviser par 12 mois: 46,98 euros par mois.
1300 (Smic net)+ 46, 83 = 1346, 98
1346, 98 < 1500
Ou bien?

Tout ça a l'air bien abstrait pour vous.
Vous n'avez pas du lire! il s'agit du montant ANNUEL de la prime.papibilou a écrit : ↑14 septembre 2022 17:50
La prime d'activité n'a rien d'une aumône. https://demarchesadministratives.fr/act ... x-montants
Un exemple: pour une personne seule
563, 83 euros.
A diviser par 12 mois: 46,98 euros par mois.
1300 (Smic net)+ 46, 83 = 1346, 98
1346, 98 < 1500
Ou bien?

Tout ça a l'air bien abstrait pour vous.
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Re: Fabien Roussel, le travail, la gauche, les allocs
je ne vais jamais voir les profils , c' était pure supposition , car vos propos montrent que vous n' avez aucune idée des dégats de cette hausse du SMIG ..........qui était " bouffée " en 6 mois........qui pénalisait la compétitivité , laquelle a fait du Mark une monaie forte qui a solidifié l' économie .Hdelapampa a écrit : ↑14 septembre 2022 17:12vincent a écrit : ↑14 septembre 2022 16:55
C'était la technique utilisée à l'époque : on augmentait les salaires, et six mois plus tard, le franc était dévalué, pour retrouver des coûts de production qui permettaient d'exporter. En 1969, peu après mai 68, le franc est dévalué de 11%. Qui dit dévaluation, dit aussi.12 déc. 2018
vous êtes un peut trop jeune pour juger une période que vous n' avez pas connuAh bon?
Je vais avoir 70 ans.
Ne vous fiez pas aux informations que j'ai données sur mon profil.
vous n' avez pas bossé dans l' industrie (du moins a haut niveau de responsabilité ) .......je bossais dans la sous tritance automobile ,piéces en polyuréthane.........donc base pétrole .....payé en dollars ......dont le prix augmentait TOUS les 6 mois .......et la galére pour récupérer qq francs sur le prix de vente........et le dépot de bilaan en 1983 ......
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Re: Fabien Roussel, le travail, la gauche, les allocs
Il en est de mm pour un individu que pour une entreprise :on ne peut dépenser + que ce que l'on gagne.
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Re: Fabien Roussel, le travail, la gauche, les allocs
Du coup, quand on gagne peu, on dépense peu.
Oui, on se gèle, les trente derniers jours du mois sont difficiles, on bouffe mal.
Mais on s'habitue: tant qu'on a un patron...c'est à dire un emploi.
Tout baigne.
C'est marrant de voir les mêmes qui encensent Roussel s'opposer à l'augmentation du SMIC.
Un travail correctement payé, c'est ce que veulent les travailleurs Français, dit-il et là il a raison.
On leur propose des primes...ou des allocs.
Oui, on se gèle, les trente derniers jours du mois sont difficiles, on bouffe mal.
Mais on s'habitue: tant qu'on a un patron...c'est à dire un emploi.
Tout baigne.

C'est marrant de voir les mêmes qui encensent Roussel s'opposer à l'augmentation du SMIC.

Un travail correctement payé, c'est ce que veulent les travailleurs Français, dit-il et là il a raison.
On leur propose des primes...ou des allocs.
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Re: Fabien Roussel, le travail, la gauche, les allocs
L’image présente une feuille de prestations supposément versée par la CAF du Bas-Rhin au mois d’août 2022, et dont le montant total des prestations atteint 5 789,53 euros. Selon le détail présenté sur cette feuille, la famille a bénéficié de l’aide personnalisée au logement (APL), de l’allocation de base de prestation d’accueil du jeune enfant (Paje), de l’allocation de rentrée scolaire ainsi que des allocations familiales avec conditions de ressources et du revenu de solidarité active (RSA).
https://www.msn.com/fr-fr/actualite/fra ... ?ocid=EMMX
Pourquoi ce couple irait-il bosser pour moins de 3000€ (2 fois le smic)
https://www.msn.com/fr-fr/actualite/fra ... ?ocid=EMMX
Pourquoi ce couple irait-il bosser pour moins de 3000€ (2 fois le smic)
Les fascistes de demain s'appelleront eux-mêmes antifascistes
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Re: Fabien Roussel, le travail, la gauche, les allocs
Je crois que t'es resté dans les années 60 parce que le "made in France" n'est plus du tout la première source d'emplois. Plus de 75% de notre économie relève du tertiaire, les pays pauvres produisent pour nous ne t'inquiète pas.Victor a écrit : ↑14 septembre 2022 18:27 Avec le désavantage énorme de renchérir le coût du made in France et donc de créer du chômage.
Les salaires ne doivent être augmentés qu'en cas de gain de productivité.
Ce sont les gains de productivité qui justifient des hausses de salaires et uniquement eux.
Et puis le chômage de masse est présent depuis plus de 30 ans malgré des politiques dites de l'offre depuis au moins aussi longtemps.
Depuis presque 30 ans, salaires et productivité sont découplés, la productivité a augmenté beaucoup plus vite que les salaires.
"Etre de gauche c'est d'abord penser le monde, puis son pays, puis ses proches, puis soi; être de droite c'est l'inverse" Gilles Deleuze
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Re: Fabien Roussel, le travail, la gauche, les allocs
Ce débat, malgré les tentatives de certains à vouloir essayer de donner une réponse "objective", relève bien de visions politiques et morales.
La priorité donnée au travail repose sur une conception du sujet et de la société issue d’une longue tradition, dans laquelle le travail est l’expression de la créativité humaine et une des modalités essentielles de réalisation de soi. Dans ce cas, la lutte des classes n’est pas seulement une opposition d’intérêts autour des salaires et de la redistribution : elle est aussi un combat pour la qualité du travail, pour l’autonomie et la dignité des travailleurs. Sans accomplissement dans le travail, une vie n’est ni complète ni réussie.
La priorité donnée au travail repose aussi sur la représentation d’un mécanisme de solidarité : c’est parce que les travailleurs "donnent" qu’ils doivent aussi "recevoir". Pour l’essentiel, les droits sociaux dérivent du travail et d’un contrat social sous-jacent : le chômeur doit être aidé parce qu’il est un travailleur privé de travail, et pas seulement parce qu’il est un individu dans le besoin. C’était là la conception traditionnelle de la gauche et des syndicats faisant de la lutte contre le chômage et pour les conditions de travail la priorité absolue.
Le choix d’être le parti des exclus, des humiliés et des pauvres, celui de donner la priorité aux allocations sociales relève d’une autre philosophie sociale. Etrangement, il procède d’une tradition plus libérale et plus morale, dans laquelle la question du paupérisme l’emporte sur celle du travail. On y parle plus des pauvres et des exclus que des travailleurs, plus des victimes du système que des exploités. Dès lors, le coût de la vie et le niveau des prestations sociales sont plus essentiels que les conditions de travail et les conflits du travail. Il faut donc que le système protège ceux qui en sont exclus et qui ne peuvent pas être soupçonnés d’être assistés, même si les vrais libéraux accusent les pauvres et les victimes d’être responsables de leur sort et de "profiter" du système.
Il va de soi que le fait que nous nous sommes habitués à vivre avec des taux de chômage élevés donne beaucoup de consistance à cette conception de la solidarité. Et il n’est pas étonnant qu’elle se prolonge aujourd’hui dans la demande d’un revenu universel de base, par exemple.
Il reste que la fragilité de cette perspective tient à sa théorie de la solidarité, dans la mesure où elle efface le lien organique entre ceux qui donnent et ceux qui reçoivent, entre le don et le contre-don de l’Etat social.
La priorité donnée au travail repose sur une conception du sujet et de la société issue d’une longue tradition, dans laquelle le travail est l’expression de la créativité humaine et une des modalités essentielles de réalisation de soi. Dans ce cas, la lutte des classes n’est pas seulement une opposition d’intérêts autour des salaires et de la redistribution : elle est aussi un combat pour la qualité du travail, pour l’autonomie et la dignité des travailleurs. Sans accomplissement dans le travail, une vie n’est ni complète ni réussie.
La priorité donnée au travail repose aussi sur la représentation d’un mécanisme de solidarité : c’est parce que les travailleurs "donnent" qu’ils doivent aussi "recevoir". Pour l’essentiel, les droits sociaux dérivent du travail et d’un contrat social sous-jacent : le chômeur doit être aidé parce qu’il est un travailleur privé de travail, et pas seulement parce qu’il est un individu dans le besoin. C’était là la conception traditionnelle de la gauche et des syndicats faisant de la lutte contre le chômage et pour les conditions de travail la priorité absolue.
Le choix d’être le parti des exclus, des humiliés et des pauvres, celui de donner la priorité aux allocations sociales relève d’une autre philosophie sociale. Etrangement, il procède d’une tradition plus libérale et plus morale, dans laquelle la question du paupérisme l’emporte sur celle du travail. On y parle plus des pauvres et des exclus que des travailleurs, plus des victimes du système que des exploités. Dès lors, le coût de la vie et le niveau des prestations sociales sont plus essentiels que les conditions de travail et les conflits du travail. Il faut donc que le système protège ceux qui en sont exclus et qui ne peuvent pas être soupçonnés d’être assistés, même si les vrais libéraux accusent les pauvres et les victimes d’être responsables de leur sort et de "profiter" du système.
Il va de soi que le fait que nous nous sommes habitués à vivre avec des taux de chômage élevés donne beaucoup de consistance à cette conception de la solidarité. Et il n’est pas étonnant qu’elle se prolonge aujourd’hui dans la demande d’un revenu universel de base, par exemple.
Il reste que la fragilité de cette perspective tient à sa théorie de la solidarité, dans la mesure où elle efface le lien organique entre ceux qui donnent et ceux qui reçoivent, entre le don et le contre-don de l’Etat social.
"Etre de gauche c'est d'abord penser le monde, puis son pays, puis ses proches, puis soi; être de droite c'est l'inverse" Gilles Deleuze