Cette entreprise, créée par le père d'Agnès Pannier-Runacher, ancien dirigeant du secteur pétrolier, est détenue par les enfants de la ministre de la Transition énergétique.
Dans la famille Pannier-Runacher, voici le père et ses petits-enfants. Le média d'investigation Disclose a rapporté, mardi 8 novembre, que les enfants de la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, étaient propriétaires d'une société basée sur des fonds domiciliés en partie dans des paradis fiscaux.
Le père de la ministre, Jean-Michel Runacher, a créé en 2016 en France cette société civile, nommée Arjunem, dans le cadre d'une transmission de patrimoine. Il y a apporté pour environ 1,2 million d'euros de parts, selon l'enquête de Disclose. Ce patrimoine proviendrait de fonds spéculatifs, installés dans le Delaware, en Irlande et à Guernesey. Des fonds dans lesquels la société pétrolière Perenco, dont Jean-Michel Runacher était alors un des responsables, détenait aussi des investissements.
Quatre des petits-enfants de Jean-Michel Runacher sont désormais les associés d'Arjunem. Parmi eux figurent les trois enfants d'Agnès Pannier-Runacher, qui étaient alors mineurs, et pour lesquels la ministre a signé en tant que représente légale.
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Ministre de la transition ENERGETIQUE, pétrole.Agnès Pannier-Runacher dénonce des « allégations fausses et calomnieuses ». « Il n’y a donc rien de dissimulé, rien de caché », a-t-elle indiqué, estimant que ce sujet n’a pas de liens avec sa fonction de ministre. Interrogée par Disclose, la femme politique renvoie sur l’origine des fonds vers son père, ex-dirigeant de la société pétrolière Perenco, qui a monté en 2016 la société Arjunem, dans le cadre d’une transmission de patrimoine, y apportant environ 1,2 million d’euros de parts.
Une société soumise au fisc français, assure la ministre
Quatre de ses petits-enfants en sont les associés, dont les enfants d’Agnès Pannier-Runacher qui étaient alors mineurs, et pour lesquels la ministre a signé en tant que représentante légale.
La ministre relève aussi qu’elle n’a « pas à déclarer cette structure », puisque la loi ne l’oblige pas à déclarer les participations de ses enfants. La ministre a ajouté qu’Arjunem était bien « soumise à la fiscalité française ». Les produits financiers, eux, sont déposés dans une banque au Luxembourg, précise la ministre.
Ca se tient.

Môman gouverne, et les petits nenfants encaissent.
Non lieu garanti!
