Voici Mr "Y a pas de vent et y a pas de soleil" qui en remet une couche.
Il parle de mes
sous-entendus, maintenant: un début de lucidité?
Je n'ai donc pas écrit ce que je pense?
Je ne sous-entends rien, Mr Grotesque! c'est vous qui imaginez des choses à partir de votre haine des écologistes.
Vous ne savez donc pas que les écologistes d'il y a cinquante ans (Dumont, Carlson, Dubos, Bombard, voire Cousteau et d'autres) connaissaient déjà le réchauffement climatique, la désertification et annonçaient la pénurie d'eau et l'effondrement de la Biodiversité, le danger des pesticides, l'agro-industrie, la déforestation, l'urbanisation?
Et qu'on leur riait au nez?
https://www.compteco2.com/article/histo ... climatique
Chronologie d’une prise de conscience mondiale du changement climatique (1827 – 2018)
Mais, depuis la fin du XIXe siècle, l’accélération d’un changement climatique planétaire inquiète.
1827 : Joseph Fourrier utilise le terme ”effet de serre” pour décrire la rétention partielle dans l’atmosphère des radiations solaires.
1896 : Svante August Arrhenius constate que les hommes et leur civilisation industrielle sont à l’origine d’une part importante du dioxyde de carbone (CO2) présent dans l’atmosphère, et que la proportion de celui-ci croit en fonction des consommations de charbon.
1958 : Keeling s’aperçoit vite que ce gaz à effet de serre se répartit uniformément dans tout endroit de la Terre, et ne reste pas confiné aux seuls continents industrialisés. Les taux en dioxyde de carbone (CO2) ne cessent de croître.
1967 : le Rapport Mc Namara prédit un changement climatique planétaire de +2,5°C avant la fin du siècle.
1972 : René Dubos écrit « penser global, agir local » dans son rapport « Nous n’avons qu’une Terre », qui sert de base à la toute première Conférence des Nations unies sur l’environnement de Stockholm (appelée aussi « Sommet de la Terre »). Cette même année le Club de Rome publie le rapport « les limites de la croissance ».
1979 : Conférence de Genève, et lancement du premier Programme de recherche climatologique mondial.
Oui j'ai écrit que nous avions cinquante ans de retard dans le renouvelable (RECHERCHE et développement) à cause du nucléaire
et je n'ai pas changé d'avis. C'est vous qui l'imaginez parce que vous vous surestimez.
Mais je n'ai jamais dit que les énergies renouvelables pouvaient couvrir 70 % de l'énergie électrique , comme "avec quelques sérieux déboires" l'industrie nucléaire aujourd'hui.
Celle-ci n'est en effet pas au mieux de sa forme et ça ne va pas s'arranger puisque le prix de l'électricité est indexé sur celui du gaz., énergie fossile émettrice de GES et GES lui même.
Et non, 50 ans après les déchets n'ont toujours pas trouvé leur destination finale, malgré les mirobolantes promesses des promoteurs du nucléaire d'il y a cinquante ans (qui les balançaient en mer au début, avant que les "zécolos" ne viennent s'opposer à "la glorieuse Marche du Progrès".
Ah? Les centrales nucléaires ne sont pas chères (au fonctionnement et à l'entretien)?
https://www.ompe.org/le-cout-des-centrales-nucleaires/
Nombreuses sont les voix qui s’élèvent pour soutenir la construction de nouvelles centrales nucléaires et accepter leurs risques, la seule façon selon eux de conserver notre modèle actuel de consommation. A l’heure où les plus grandes centrales nucléaires de France sont vieillissantes, de nouvelles constructions nucléaires peuvent-elles véritablement palier au problème ? Apparemment, la France se dit prête à ouvrir plusieurs centrales nucléaires « nouvelle génération ». Si l’on nous vante leurs nouveaux standards de sécurité et leur réacteur troisième génération, le coût réel de ces investissements sont beaucoup moins mis en avant. Le nucléaire coûte à tous les points de vue et à tous les stades : de la construction à l’entretien, jusqu’au démantèlement.
Le coût de construction d’une centrale nucléaire : dans les années 50, le nucléaire était vu comme la solution miracle à l’évolution énergétique mondiale. Aujourd’hui, nous nous apercevons que leurs coûts sont beaucoup plus importants que prévus. Bien entendu, ces derniers dépendent du type de centrale et des délais à respecter mais, quoi qu’il en soit, l’investissement initial est très lourd. Ainsi, les coûts d’investissement pour la construction des 58 réacteurs actuellement en fonctionnement en France atteignent près de 96 milliards d’euros. Le coût de l’énergie nucléaire en France a augmenté de 20,6 % entre 2010 et 2013.
Avant donc, la guerre en Ukraine.
Et déjà se chauffer à l'électricité coûtait le plus cher.
Beau bilan , n'est-ce pas?
Je dis, comme Jancovici, qu'on ne peut pas se passer du nucléaire.
Mais, comme Jancovici aussi, je pense que c'est une grave erreur que de s'enfoncer encore plus dans le nucléaire et la consommation sans limites d'énergie qu'il y a derrière.
Ca coûte très cher, et ça ne résoudra rien.
Pour limiter UN PEU les conséquences de la pollution, il faut diversifier au maximum les sources d'énergie ET réduire FORTEMENT leur consommation.
C'est amusant de voir se déchaîner l'imagination AUJOURD'HUI.
Plus le temps passe et plus de nouveaux problèmes apparaissent.
Cette histoire de nucléaire est avant tout une question religieuse, c'est à dire narcissique.
Le culte de la prothèse phallique, technologique qui donne la jouissance de POUVOIR (jouissance dans l'imaginaire)
On le voit bien avec vous qui méprisez tout le reste.
Colonisation: tête de pont de la barbarie dans une civilisation d'où, à n'importe quel moment, peut déboucher la négation pure et simple de la civilisation. Aimé Césaire "Discours sur le colonialisme"