Un homme s’en est pris à des personnes aux abords et à l’intérieur de la gare, tôt ce mercredi matin à Paris. Blessé par les balles d’un policier, il a été interpellé dans un état grave.
Source:Le Parisien.
L’attaque a été extrêmement rapide. Un homme a agressé à l’arme blanche plusieurs personnes gare du Nord à Paris, tôt ce mercredi matin, à une heure de forte affluence, faisant six blessés. Il a été rapidement maîtrisé par la police, qui a ouvert le feu.
Que s’est-il passé ?
Aux alentours de 6h45 ce mercredi matin, un homme a blessé plusieurs personnes avec une arme de type poinçon. Il aurait commencé par se jeter sur un homme qui se trouvait sur le parvis de la gare, avant d’entrer dans le bâtiment pour s’en prendre à cinq autres personnes.
Alertés par des cris, deux policiers de la brigade des réseaux ferrés sont intervenus à leur tour alors que l’homme était en train de s’attaquer à un policier de la PAF, la police aux frontières. Les policiers l’ont maîtrisé en faisant usage de leur arme.
L’agresseur, touché par balle au thorax, a été transféré à l’hôpital avec un pronostic vital engagé.
Comment vont les victimes ?
La première victime est l’homme agressé sur le parvis de la gare. Touché par une quinzaine de coups, il est grièvement blessé. Cette personne est « hospitalisée, mais n’est pas en urgence absolue », a précisé Gérald Darmanin qui s’est rendu sur place.
Les cinq autres personnes qui ont été visées par l’agresseur, une femme et quatre hommes, dont le policier de la police aux frontières, sont plus légèrement atteints. « Sans intervention extrêmement rapide, il y aurait sûrement des victimes », estime le ministre de l’Intérieur, qui a félicité les policiers pour leur « réaction efficace et courageuse ».
« À 6h42 les premiers actes sont caractérisés. À 6h43 les policiers utilisent leur arme administrative après un périple violent », rapporte Gérald Darmanin.
Qui est l’agresseur ?
Selon les premiers éléments de l’enquête, il s’agirait d’un jeune homme né en 1991. Pour l’instant, on ignore tout de ses motivations.
« À ma connaissance, il n’a rien dit », précise Gérald Darmanin, précisant que le suspect « aurait confectionné lui-même l’arme, qui n’est pas un couteau ». Blessé au thorax par un tir de la police, il a été évacué à l’hôpital dans un état préoccupant, avec un pronostic vital engagé.
« Tentative d’assassinats »:
En l’état, le parquet antiterroriste n’est pas saisi et c’est la brigade criminelle qui est en charge de l’enquête, ouverte pour « tentative d’assassinats ». L’IGPN, la police des polices, a aussi été saisie en raison de l’usage d’une arme à feu par les forces de l’ordre.
En plus du ministre de l’Intérieur, le préfet de police de Paris Laurent Nuñez, ainsi que la maire de la capitale Anne Hidalgo, le député EELV de la circonscription Julien Bayou et le ministre des Transports Clément Beaune se sont rendus sur place.
Après l’attaque, un périmètre de sécurité a été déployé. Des rubans portant la mention « Ne pas franchir » de la police nationale ont été installés entre les voies 11 à 18. Une annonce a été diffusée prévenant les voyageurs de retards pour leur train. « La gare continue d’être exploitée normalement, pas d’interruption du trafic », a commenté auprès de l’AFP un porte-parole de la SNCF.
La gare du Nord est la première gare d’Europe et la troisième gare mondiale en termes de flux puisqu’elle accueille 700 000 personnes par jour et plus de 220 millions de visiteurs par an.
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