lotus95 a écrit : ↑15 janvier 2023 23:37
Absolument pas , ces molécules sont connues et maitrisées depuis des dizaines d'années , ce n'est pas parce que des crétins véreux cherchent à faire croire que toute nouvelle maladie requiert de nouveaux médocs que cela remet en cause la bonne connaissance de ces molécules par les médecins
Les propriétés et mécanismes d'action d'une molécule peuvent la rendre polyvalente et efficace sur plusieurs maladies; et à partir du moment où elle est sûre et qu'on l'utilise en respectant les contre-indications et examens préalables, il n'y a rien qui s'oppose à sa prescription ; la prescription hors AMM est d'ailleurs très courante , c'est le fait de ne pas soigner dans un contexte d'urgence qui est contraire au serment d'Hippocrate.
Et arrêtes tes fables pour neuneus ... les scandales sanitaires , les médocs inefficaces ou toxiques retirés du marché des années après leur mise sur le marché ...... démontrent que tes théories ne sont que des fadaises .. la rigueur scientifique n'est qu'un voeu pieux , un principe à géométrie variable qui sert à dégommer les traitements concurrents , mais sur lequel on s'assoit lorsqu'il s'agit de faire du fric
C'est complètement idiot, désolé : il y a des dizaines d'années, on ne connaissait pas le covid. Donc on n'a pas pu tester l'efficacité de ces médicaments sur le covid avant le début de la pandémie de covid, il y a trois ans. On ne parle pas de soigner la gale ou le paludisme là, mais bien le covid. Ca n'est pas parce qu'un médicament est prouvé fonctionner contre une maladie qu'il va fonctionner contre toutes, surtout quand les agents infectieux n'ont rien à voir. Là tu refondes 200 ans de connaissances en biologie juste pour te créer de toute pièce un argument bancal ...
Si c'était si simple de trouver des médicaments efficaces contre tout et n'importe quoi, alors ça ferait belle lurette que des labos commercialiseraient des médocs pour guérir le rhume en 24h chrono. Ils auraient ainsi des centaines de millions de clients chaque année.
Des molécules PEUVENT être polyvalentes et efficaces contre plusieurs maladies. C'est le cas de l'HCQ. Mais ça n'est pas parce que tu le décides que ça sera efficace contre n'importe quelle maladie. Même si un médoc est efficace contre plusieurs maladies, il faut le tester contre toute nouvelle maladie pour savoir s'il aura une utilité contre elle. Ce qui a été fait, sans résultat suffisamment positif pour avoir un début de preuve.
Ca n'est pas parce qu'un médicament est déjà utilisé qu'on doit le prescrire au pif contre une nouvelle maladie parce que pourquoi pas. Il faut un minimum de preuves initiales, de pistes d'étude, une théorie derrière (genre un antiviral contre une infection virale), pas au pif parce que pourquoi pas. Et une fois que des essais cliniques ne démontrant rien ont été réalisés, on doit alors cesser d'en prescrire, vu qu'il reste quand même un paquet d'effets secondaires potentiels. Même ton pote John Ioannidis affirmait il y a deux ans que la chloroquine a sans doute tué 100 000 malades du covid dans le monde.
Encore une fois, tu ne te bases que sur quelques scandales sanitaires ou médocs inefficaces pour discréditer les millions de publications scientifiques publiées chaque année. C'est encore une forme de cueillette de cerise, en sachant très bien que rien n'est parfait. Surtout que, justement, la forme même de la collégialité scientifique permet de lever des paquets de lièvres, et d'éviter des tas de problèmes d'arnaques ou erreurs.