Jiimmy a écrit : ↑20 janvier 2023 22:48Je pense que la dépression est essentiellement culturelle. Autant tout le monde peut éprouver ce sentiment de solitude, avoir du dégoût pour soi-même, perdre sa motivation pour tout ce que l'on effectuait jadis mais finalement ce n'est pas dans la majorité des sociétés que l'on parvient à caractériser précisément ce sentiment qui frappe également différemment selon les sociétés dans lesquelles on évolue.Le Merlu a écrit : ↑20 janvier 2023 14:54
La dépression n'est pas une "affection très bénigne" comme vous dites. Quand ça m'est tombé dessus, j'ai pensé que je serais mort avant cinquante ans.
Je ne ressentais pas de peur, alors que je n'ai jamais été particulièrement courageux, j'avais accepté la chose comme inéluctable.
Ca me faisait plus chier, de ne plus pourvoir jouer au foot avec les copains. J'avais l'impression de peser une tonne, d'avoir aucun ressort, comme un pneu à plat. En même temps, une envie de chercher ... il y a peut être quelqu'un ...
Avec la maladie on voit les choses différemment, on n'évalue pas la santé à sa juste valeur, tant qu'on est pas face à un problème sérieux.
Tout est différent, le monde autour parait tout d'un coup, ... léger., gamin, insouciant. Mais on se sent plus fort. C'est bizarre.
Je me souviens d'un ami Algérien qui m'expliquait qu'un médecin lui avait affirmé qu'il faisait une dépression (après la mort de sa femme). Celui-ci lui avait alors demandé ce que c'était car il ne savait pas ce que ça voulait dire.
Le fait d'associer ce mal-être à une maladie psychique que l'on appelle dépression, renforce peut-être les sentiments négatifs que l'on ressent. L'on se convainc ainsi que l'on souffre d'une maladie réelle et finalement on la renforce peut-être + qu'autre chose en créant des barrières qu'il devient donc nécessaire de franchir pour surmonter cette épreuve.
Personnellement, j'ai toujours vu une différence flagrante des effets de celle-ci sur les gens selon les endroits d'où ils étaient originaires.
De même, la dépression est dans un sens un problème de "riche" car encore faut-il avoir du temps à lui consacrer. Une personne qui doit chaque jour trouver des solutions pour nourrir sa famille et/ou assurer sa protection et/ou qui, dans sa vie au quotidien, est miséreuse, n'a pas le temps de réfléchir à ses états d'âme, à ce qu'elle ressent, au sens à donner à sa vie etc.... et finalement cela l'impacte moins que la personne qui a le temps et les moyens pour se renfermer sur elle-même, qui passe un temps fou à broyer du noir, à penser à tout un tas de choses négatives.
C'est une "maladie" typiquement caractéristique des sociétés Occidentales, individualistes et dans lesquelles la religion périclite. Car ET la Croyance Religieuse ET la solidarité communautaire sont des vaccins permettant d'éloigner la possibilité que de tels sentiments négatifs apparaissent ET persistent chez un individu (MAIS c'est un peu le même genre de vaccin que ceux contre le covid en terme d'efficacité, donc cela ne signifie pas que certains sont naturellement immunisés du fait de leurs attributs culturels ou cultuels). Il s'agit donc de la conséquence de choix de vie d'une certaine façon.

Non ..croire que quelque chose dicte ta vie ce n'est pas un preuve d'intelligence ...plutôt d'indigence ...
Et croire toutes les sornettes des religieux quels qu'ils soient est un preuve de faiblesse ...
Prend l'exemple de tes confrères qui tuent des innocents ...pour faire plaisir au prophète ..
Penses tu que ce soit un acte de courage ou de débilité mentale crée par la bêtise de ta religion ,
qui promet des vierges en échange de meurtres .
