" Réforme des retraites : pourquoi le sort du texte va (sans doute) se régler autour de quatorze parlementaires
Faute de vote dans le délai imparti, la commission mixte paritaire, composée de sept députés et de sept sénateurs, aura la lourde tâche de rédiger un compromis à soumettre à l'Assemblée. "
"On accumule les problèmes démocratiques avec ce texte, on est sûr que personne ne pourra le voter", hausse des épaules Marine Le Pen. "Tout va se passer en CMP." Dans les couloirs de l'Assemblée, mardi 7 février, la présidente du groupe RN s'arrête quelques instants devant la presse pour livrer son analyse sur la réforme des retraites, débattue depuis le 6 février dans l'hémicycle. Et évoque la CMP, un acronyme inconnu de la plupart des Français, mais qui pourrait bientôt faire son apparition dans le débat public. Il désigne la commission mixte paritaire qui réunit sept députés et sept sénateurs lorsque le Sénat et l'Assemblée nationale ne sont pas d'accord sur un texte. Ces parlementaires ont alors pour mission d'aboutir à un texte commun.
Une étape classique de la procédure parlementaire, mais qui va prendre toute son importance dans le débat électrique sur la réforme des retraites. Car il existe une probabilité très forte que l'Assemblée ne puisse pas se prononcer, en première lecture, sur le texte du gouvernement, pour deux raisons chacune dénoncée par des camps politiques différents. La première : les délais contraints d'examen du texte puisqu'en choisissant un projet de loi de finances rectificatif de la Sécurité sociale (PLFRSS), le gouvernement s'appuie sur l'article 47.1 de la Constitution. L'Assemblée nationale a ainsi vingt jours pour se prononcer et le Sénat quinze. Et si le Parlement ne parvient pas à le voter dans un délai de cinquante jours, le gouvernement peut alors légiférer par ordonnances. La seconde : les milliers d'amendements qui ralentissent l'examen du texte.
"Pour qu'il y ait un vote, il faut avoir le temps de tout examiner. Et là avec les délais, ce n'est pas possible."
Le groupe communiste"
https://www.francetvinfo.fr/economie/re ... 47214.html
La Nupes est en grande partie responsable de cette situation avec ses 20 000 amendements.
"La valeur ne dépend pas de la religion, mais de l'amour qui nous fait considérer l'autre comme un frère ou une sœur"
Sœur Emmanuelle
"Notre vraie nationalité est l'Humanité" Herbert Georges Wells