Mesoke a écrit : ↑15 février 2023 22:10
Le Merlu a écrit : ↑15 février 2023 20:58
J'y comprends rien :
Un chercheur, spécialiste des services secrets russes !!!
Un chercheur de notre bon vieux CNRS national ? - Spécialiste des services secrets ... Russes, en plus.
En général les "services secrets" sont ... secrets, donc pour savoir qui s'y passe, faut s'accrocher, si en plus ils sont russes et dirigés par des types genre Poutine, ça doit être encore moins évident.
Vous pourriez éclaircir ma lanterne ???
Un sondage qui donne 27% de Russe favorable à la guerre, ça fait pas beaucoup.
Je pense pas qu'ils soient prêt à tous les sacrifices, y en a qui sont passés à l'ouest, pour éviter la conscription.
J'ai demandé à un autre Bigouden, il y comprend que dalle lui aussi, pourtant on n'a pas bu.
C'est dans cette émission. Le monsieur est chercheur à la Sorbonne, pas au CNRS, et suit en VO des communications officielles russes. Et d'après ce qu'il explique, les services de renseignement (et pas services secrets, pardon pour l'erreur) russes publiaient (moins aujourd'hui) plein de trucs publiquement. Il explique le fonctionnement des différents organes du renseignement russes, leurs attributions. Mais aussi plein de trucs sur la Russie, sa politique, ses habitants, la vision de la guerre en Ukraine par différents groupes sociaux, etc.
NB Le nom "chercheur" n'est pas attribué unIquement aux gars de la
Ruée vers l'Or du temps de Flêche Brisée et des cow-boys génocidaires venus de l'Europe ( nous sommes ces Américains

, ces Ricains comme disent les zozos!), ni aux salariés du CNRS qui re-cherchent comme le R de CNRS; non, le terme de" chercheur" est un concept de "l'enseignement supérieur" qui regroupent les facultés, les "grandes écoles" etc...Ce sont des étudiants qui
préparent un doctorat (bac plus huit années) aussi bien en fac de sciences, de lettres, sciences humaines, les "Grandes Ecoles" comme on dit...dont les Ecoles de Sciences Politiques, les Ecoles d'ingénieurs etc...
Pour en revenir au fond, je pense qu'il faut tempérer l'authenticité des sondages effectués par les "multiples" services de renseignement russes qui se heurtent à la mentalité du
néo soviéticus zombifié par plus de 20 années de poutinisation; c'est à dire l'
auto censure du russe qui ne dit jamais ce qu'il pense, mais ce qu'on attend de lui qu'il dise, ce "bon russe", qui a intégré
- les mots interdits par la censure,
- et ceux que recommandent la propagande.
Censure et propagande modèlent ainsi l
a pensée du russe, comme la pensée du Chinois est modelée par le système chinois.
Il y a QQtemps j'ai lu cet article
https://www.nytimes.com/2023/02/10/opin ... guage.html...
...Je me suis émerveillé de leur courage, mais un sentiment d'inquiétude s'est glissé : les manifestations ont clairement montré à quel point la censure, la propagande et la poigne de fer du gouvernement sur tous les discours avaient entravé la capacité d'une génération à s'exprimer.
Les manifestations sont surtout connues pour les feuilles de papier vierges tenues par de nombreux manifestants. C'était un moyen astucieux d'éviter les ennuis : faire une déclaration sans rien dire. Mais pour moi, ces feuilles vides représentaient aussi visuellement et littéralement comment ma génération perd sa voix, peut-être même le contrôle de sa propre langue.
Le monopole du Parti communiste sur tous les canaux d'expression a contribué à empêcher le développement de toute langue de résistance en mandarin, en particulier depuis 1989, lorsque la répression militaire brutale du mouvement étudiant de la place Tiananmen a démontré ce qui arrive à ceux qui s'expriment. Si la langue façonne notre façon de penser et que la plupart des gens ne pensent que dans leur propre langue, comment la jeunesse chinoise peut-elle évoquer un mouvement de résistance efficace et durable avec des mots qu'elle n'a pas ?...
NB cette page du NY Times est traduite sur google en cliquant droit sur les pages et option traduire
Bonne compréhension, et bonne journée!