Les français se désintéressent ils des performances de leur pays ?

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danielle49
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Les français se désintéressent ils des performances de leur pays ?

Message par danielle49 »

Voici un article publié par le Figaro, que je recopie ici pour extraits, et que j'approuve en tous points : (article protégé donc lien impossible)

Pourquoi les Français se désintéressent-ils des performances de leur pays ? (c'est un constat sur ce forum)

Les Français se montrent hermétiques aux «équilibres financiers» dont le président de la République se sent légitimement responsable. Tout comme ils le sont de nos résultats économiques. On n’ose dire «macroéconomiques», tant ce mot techno est éloigné des «vraies gens» trop occupés à boucler leurs fins de mois pour se soucier des comptes de la nation. Alors que tout un chacun est obsédé par son pouvoir d’achat, «les Gaulois réfractaires au changement», comme les avait qualifiés l’hôte de l’Élysée en 2018, se désintéresseraient-ils des performances de leur pays?

Le déni d’une Réalité peu réjouissante

Censé être le juge de paix de la réforme, le Conseil d’orientation des retraites aura contribué à accréditer l’adage populaire, «la statistique est la forme élaborée du mensonge». Le COR regroupe certes l’ensemble des partenaires sociaux mais chacun est persuadé qu’«il n’y a pas de faits, seulement des interprétations». Ainsi Clémentine Autain, la députée LFI de Seine-Saint-Denis, a lancé sur Twitter: «Quand on nous parle d’un “déficit de 12 milliards”, chiffre par ailleurs critiquable, c’est l’épaisseur du trait». Excusez du peu, un demi-point de pourcentage du PIB.

La zone euro et sa monnaie fonctionnent comme une copropriété dont chaque membre est tenu de respecter le règlement. Encore faut-il s’entendre sur des chiffres précis, et aucun pays ne saurait s’y soustraire. «Le ratio de la dette publique de la France est non seulement plus élevé de 20 points que celui de la zone euro (113 % du PIB contre 93 %) , mais il ne diminue pas, contrairement à celui des autres grands pays», avertissait le 1er mars le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, auditionné par l’Assemblée nationale. Vaines paroles.

«Les éléments de comparaison, qu’ils soient nationaux ou internationaux, laissent de marbre les Français», observe Philippe Crevel, le directeur du Cercle de l’épargne. «Que l’âge moyen à la retraite soit supérieur à 65 ans au sein de l’OCDE ne saurait servir d’argument pour relever celui en vigueur en France. Travailler plus est de moins en moins entendu ; quant à travailler plus pour améliorer la compétitivité du pays, cela n’a pas de sens: augmenter le nombre d’heures de travail est perçu comme un cadeau injustifié aux patrons.»

Déni de réalité de l’opinion publique ? Cette réalité paraît d’autant moins flatteuse pour l’orgueil national qu’elle est d’une grande cohérence. Alors qu’en 2005 la richesse par habitant (PIB) était la même des deux côtés du Rhin, le Français a perdu 16 % par rapport à l’Allemand depuis lors. Avec, en contrepoint, une détérioration vertigineuse de nos finances publiques, un chômage de masse persistant et une dégradation historique de notre commerce extérieur (voir graphiques). Sans oublier l’effarant déclin industriel.

«Entre 1995 et 2015, le pays s’est vidé de près de la moitié de ses usines et du tiers de son emploi industriel», s’alarme Nicolas Dufourcq, directeur général de la Banque publique d’investissement, dans son livre La Désindustrialisation
Elle est couverte d’un halo de mystère», reconnaît-il. Il est stupéfiant en effet que la société française ait laissé faire cela des décennies durant. Étrange insouciance.

L’indifférence aux objectifs collectifs

Malgré un parcours politique rocambolesque depuis quarante ans - les cohabitations gauche-droite et l’effondrement des partis de gouvernement -, la politique économique a fait preuve d’une étonnante continuité. «Comparée aux autres pays de la zone euro, la France montre clairement un biais pro-consommateurs», juge Patrick Artus, le conseiller économique de Natixis. Ce tropisme en faveur des ménages s’exprime de multiples façons. Par l’importance des prestations sociales et des politiques redistributives, dans les relations entre producteurs et distributeurs favorables à ces derniers. Le but est d’avoir les prix les plus bas au profit du consommateur. Ce qu’on appelait, dans le langage des années 1980-1990, la «désinflation compétitive». L’ampleur des délocalisations d’entreprises a répondu au même objectif de «lutte contre la vie chère», le slogan des six grandes enseignes de distribution qui quadrillent l’Hexagone, occupant les friches industrielles. Tout un programme!
Si les 60 milliards d’euros d’importations de Chine devaient être remplacés par des productions nationales, compte tenu du coût de fabrication relatif, les acheteurs devraient débourser trois à quatre fois plus. Le chômage en serait fortement réduit, mais ce serait un choc fort pour le pouvoir d’achat», selon les calculs du centre de réflexion Institut Diderot.

Cette prédilection pour les consommateurs électeurs, Emmanuel Macron l’a amplifiée à sa manière. En témoignent l’augmentation de 50 % de la prime d’activité, sa réponse à la crise des «gilets jaunes» à l’hiver 2018 ; puis le «quoi qu’il en coûte» de la pandémie de Covid-19 en 2020 ; et enfin les boucliers tarifaires de 2021-2022-2023 pour alléger leur facture énergétique. Une telle débauche d’argent public constitue une facilité de court terme: l’État abonde le pouvoir d’achat individuel, qui tient lieu d’ambition nationale.

«Les gens croient de moins en moins à des objectifs collectifs. Les idéologies marxistes et la tradition chrétienne ont disparu. L’écologie serait-elle la nouvelle idéologie?» s’interroge François Ecalle, le directeur de Fipeco, le remarquable site indépendant consacré à l’observation de nos finances publiques frappées d’obésité. L’État se prétend le grand protecteur du porte-monnaie des Français faute de proposer une stratégie roborative et mobilisatrice.

Absence de projet politique depuis 1983

L’impératif du pouvoir d’achat individuel est devenu le grand projet du pays, l’ardente obligation quoi qu’il arrive. «Les Français ne sont sensibles qu’à leur sort personnel. Longtemps ils ont été obsédés par le chômage. Même si ce dernier touche encore 3 millions de personnes, il concerne des catégories spécifiques. Il n’y a plus de projet collectif, sauf l’Europe, depuis le tournant de la rigueur de François Mitterrand en 1983 et son slogan «La France est notre patrie et l’Europe notre avenir». Or, l’Europe ne touche qu’une certaine élite», regrette l’économiste Jean-Marc Daniel. Beaucoup de gens en sont restés au programme de 1981 de «Changer la vie». La retraite à 60 ans, instaurée alors, «s’est imprimée dans la rétine de générations de Français», selon l’expression de Jérôme Fourquet, le sociologue de l’Ifop. Par ailleurs, l’euro, la grande conquête de l’Europe, a été présenté chez nous comme «un bouclier nous préservant à jamais des dévaluations du franc» (Dominique Strauss-Kahn, ministre des Finances à sa création, en 1999).

Hélas, même à l’abri de cette ligne Maginot monétaire, les déséquilibres tendent à s’exacerber. Selon la Commission européenne, la France détient le record des pays abonnés à la «procédure de déficit excessif», chaque année de 2003 à 2007, puis de 2009 à 2018 (la procédure a été gelée à partir de 2020 pour cause de crise sanitaire). Le «travailler plus pour gagner plus» de Sarkozy en 2007, «l’inversion de la courbe du chômage» de Hollande en 2012: chaque président travaille sur le mode panique, se heurtant chaque fois à la crise internationale du moment. Emmanuel Macron avait espéré rompre la malédiction: «La France a changé, elle a fait ses réformes tant et tant attendues, elle continuera de les faire, elle s’est redressée», se félicitait-il en mai 2018 en recevant le prix Charlemagne à Aix-la-Chapelle. Les «gilets jaunes», le Covid et la guerre en Ukraine ont douché cet aggiornamento.

’État-providence contre le régalien

«Si un jour on atteint les 500.000 chômeurs en France, ça sera la révolution» : l’avertissement de Georges Pompidou, premier ministre en 1967, appartient à la préhistoire. Chacun a appris à se blinder, se repliant sur son pré carré avec le secours de l’État-providence qui a supplanté l’État régalien. «Nourris à l’endettement facile depuis quarante ans et au “quoi qu’il en coûte” depuis 2020, les Français jugent qu’il est possible de financer, sans limite, les dépenses publiques. Si Emmanuel Macron décide d’investir 100 milliards d’euros dans la défense, comment ne pourrait-il pas faire de même sur les retraites? Les bénéfices des grandes sociétés et les valorisations boursières de certains grands groupes sont devenus des chiffons rouges transformant tout Français en taureau enragé», résume Philippe Crevel (Cercle de l’épargne).

Le manque de culture économique des Français est souvent invoqué, sondages à l’appui, pour expliquer ces inconséquences. Regrettons plutôt la faiblesse des corps intermédiaires et des syndicats, incapables de jouer leur rôle de relais et d’explication. Déplorons aussi la «quantophrénie» - l’excès de chiffres, notamment macroéconomiques - qui sévit dans les médias et les réseaux sociaux. Elle est d’autant plus perverse que le discoureur ignore la définition élémentaire de ce qu’il affuble d’une statistique.

«Nos compatriotes ne semblent pas faire le rapport entre les dépenses publiques et les impôts», regrette François Ecalle, qui a créé Fipeco pour dresser l’état des lieux en toute objectivité et juger des performances du pays. «Soyez libéraux ou socialistes, mais ne soyez pas menteurs», disait Jacques Rueff, l’économiste du général de Gaulle.

En résumé : des Français obsédés par leur pouvoir d'achat, peu conscients des réalités économiques du pays, qui croient qu’il est possible de financer sans limite toutes les dépenses publiques possibles et imaginables, et des gouvernements sans grand projet politique, à la remorque de l'opinion publique, donc soucieux avant tout d'acheter la paix sociale et de satisfaire les revendications sur le pouvoir d'achat. Et comme tout ceci risque de ne pas changer, on peut annoncer, sans trop se tromper, que la France est engagée sur la voie du déclin économique.
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Kelenner
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Re: Les français se désintéressent ils des performances de leur pays ?

Message par Kelenner »

Si tout ceci avait la moindre réalité, alors il faudrait être cohérent et stopper avec effet immédiat les cadeaux exorbitants aux riches et aux grandes entreprises qui n’en ont aucun besoin. Comme il n’en est absolument pas question, c’est juste la propagande libérale de merde qu’on entend partout pour faire prendre les vessies pour des lanternes.
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le chimple
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Re: Les français se désintéressent ils des performances de leur pays ?

Message par le chimple »

danielle49 a écrit : 22 mars 2023 11:30 Voici un article publié par le Figaro, que je recopie ici pour extraits, et que j'approuve en tous points : (article protégé donc lien impossible)

Pourquoi les Français se désintéressent-ils des performances de leur pays ? (c'est un constat sur ce forum)

Les Français se montrent hermétiques aux «équilibres financiers» dont le président de la République se sent légitimement responsable. Tout comme ils le sont de nos résultats économiques. On n’ose dire «macroéconomiques», tant ce mot techno est éloigné des «vraies gens» trop occupés à boucler leurs fins de mois pour se soucier des comptes de la nation. Alors que tout un chacun est obsédé par son pouvoir d’achat, «les Gaulois réfractaires au changement», comme les avait qualifiés l’hôte de l’Élysée en 2018, se désintéresseraient-ils des performances de leur pays?

Le déni d’une Réalité peu réjouissante

Censé être le juge de paix de la réforme, le Conseil d’orientation des retraites aura contribué à accréditer l’adage populaire, «la statistique est la forme élaborée du mensonge». Le COR regroupe certes l’ensemble des partenaires sociaux mais chacun est persuadé qu’«il n’y a pas de faits, seulement des interprétations». Ainsi Clémentine Autain, la députée LFI de Seine-Saint-Denis, a lancé sur Twitter: «Quand on nous parle d’un “déficit de 12 milliards”, chiffre par ailleurs critiquable, c’est l’épaisseur du trait». Excusez du peu, un demi-point de pourcentage du PIB.

La zone euro et sa monnaie fonctionnent comme une copropriété dont chaque membre est tenu de respecter le règlement. Encore faut-il s’entendre sur des chiffres précis, et aucun pays ne saurait s’y soustraire. «Le ratio de la dette publique de la France est non seulement plus élevé de 20 points que celui de la zone euro (113 % du PIB contre 93 %) , mais il ne diminue pas, contrairement à celui des autres grands pays», avertissait le 1er mars le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, auditionné par l’Assemblée nationale. Vaines paroles.

«Les éléments de comparaison, qu’ils soient nationaux ou internationaux, laissent de marbre les Français», observe Philippe Crevel, le directeur du Cercle de l’épargne. «Que l’âge moyen à la retraite soit supérieur à 65 ans au sein de l’OCDE ne saurait servir d’argument pour relever celui en vigueur en France. Travailler plus est de moins en moins entendu ; quant à travailler plus pour améliorer la compétitivité du pays, cela n’a pas de sens: augmenter le nombre d’heures de travail est perçu comme un cadeau injustifié aux patrons.»

Déni de réalité de l’opinion publique ? Cette réalité paraît d’autant moins flatteuse pour l’orgueil national qu’elle est d’une grande cohérence. Alors qu’en 2005 la richesse par habitant (PIB) était la même des deux côtés du Rhin, le Français a perdu 16 % par rapport à l’Allemand depuis lors. Avec, en contrepoint, une détérioration vertigineuse de nos finances publiques, un chômage de masse persistant et une dégradation historique de notre commerce extérieur (voir graphiques). Sans oublier l’effarant déclin industriel.

«Entre 1995 et 2015, le pays s’est vidé de près de la moitié de ses usines et du tiers de son emploi industriel», s’alarme Nicolas Dufourcq, directeur général de la Banque publique d’investissement, dans son livre La Désindustrialisation
Elle est couverte d’un halo de mystère», reconnaît-il. Il est stupéfiant en effet que la société française ait laissé faire cela des décennies durant. Étrange insouciance.

L’indifférence aux objectifs collectifs

Malgré un parcours politique rocambolesque depuis quarante ans - les cohabitations gauche-droite et l’effondrement des partis de gouvernement -, la politique économique a fait preuve d’une étonnante continuité. «Comparée aux autres pays de la zone euro, la France montre clairement un biais pro-consommateurs», juge Patrick Artus, le conseiller économique de Natixis. Ce tropisme en faveur des ménages s’exprime de multiples façons. Par l’importance des prestations sociales et des politiques redistributives, dans les relations entre producteurs et distributeurs favorables à ces derniers. Le but est d’avoir les prix les plus bas au profit du consommateur. Ce qu’on appelait, dans le langage des années 1980-1990, la «désinflation compétitive». L’ampleur des délocalisations d’entreprises a répondu au même objectif de «lutte contre la vie chère», le slogan des six grandes enseignes de distribution qui quadrillent l’Hexagone, occupant les friches industrielles. Tout un programme!
Si les 60 milliards d’euros d’importations de Chine devaient être remplacés par des productions nationales, compte tenu du coût de fabrication relatif, les acheteurs devraient débourser trois à quatre fois plus. Le chômage en serait fortement réduit, mais ce serait un choc fort pour le pouvoir d’achat», selon les calculs du centre de réflexion Institut Diderot.

Cette prédilection pour les consommateurs électeurs, Emmanuel Macron l’a amplifiée à sa manière. En témoignent l’augmentation de 50 % de la prime d’activité, sa réponse à la crise des «gilets jaunes» à l’hiver 2018 ; puis le «quoi qu’il en coûte» de la pandémie de Covid-19 en 2020 ; et enfin les boucliers tarifaires de 2021-2022-2023 pour alléger leur facture énergétique. Une telle débauche d’argent public constitue une facilité de court terme: l’État abonde le pouvoir d’achat individuel, qui tient lieu d’ambition nationale.

«Les gens croient de moins en moins à des objectifs collectifs. Les idéologies marxistes et la tradition chrétienne ont disparu. L’écologie serait-elle la nouvelle idéologie?» s’interroge François Ecalle, le directeur de Fipeco, le remarquable site indépendant consacré à l’observation de nos finances publiques frappées d’obésité. L’État se prétend le grand protecteur du porte-monnaie des Français faute de proposer une stratégie roborative et mobilisatrice.

Absence de projet politique depuis 1983

L’impératif du pouvoir d’achat individuel est devenu le grand projet du pays, l’ardente obligation quoi qu’il arrive. «Les Français ne sont sensibles qu’à leur sort personnel. Longtemps ils ont été obsédés par le chômage. Même si ce dernier touche encore 3 millions de personnes, il concerne des catégories spécifiques. Il n’y a plus de projet collectif, sauf l’Europe, depuis le tournant de la rigueur de François Mitterrand en 1983 et son slogan «La France est notre patrie et l’Europe notre avenir». Or, l’Europe ne touche qu’une certaine élite», regrette l’économiste Jean-Marc Daniel. Beaucoup de gens en sont restés au programme de 1981 de «Changer la vie». La retraite à 60 ans, instaurée alors, «s’est imprimée dans la rétine de générations de Français», selon l’expression de Jérôme Fourquet, le sociologue de l’Ifop. Par ailleurs, l’euro, la grande conquête de l’Europe, a été présenté chez nous comme «un bouclier nous préservant à jamais des dévaluations du franc» (Dominique Strauss-Kahn, ministre des Finances à sa création, en 1999).

Hélas, même à l’abri de cette ligne Maginot monétaire, les déséquilibres tendent à s’exacerber. Selon la Commission européenne, la France détient le record des pays abonnés à la «procédure de déficit excessif», chaque année de 2003 à 2007, puis de 2009 à 2018 (la procédure a été gelée à partir de 2020 pour cause de crise sanitaire). Le «travailler plus pour gagner plus» de Sarkozy en 2007, «l’inversion de la courbe du chômage» de Hollande en 2012: chaque président travaille sur le mode panique, se heurtant chaque fois à la crise internationale du moment. Emmanuel Macron avait espéré rompre la malédiction: «La France a changé, elle a fait ses réformes tant et tant attendues, elle continuera de les faire, elle s’est redressée», se félicitait-il en mai 2018 en recevant le prix Charlemagne à Aix-la-Chapelle. Les «gilets jaunes», le Covid et la guerre en Ukraine ont douché cet aggiornamento.

’État-providence contre le régalien

«Si un jour on atteint les 500.000 chômeurs en France, ça sera la révolution» : l’avertissement de Georges Pompidou, premier ministre en 1967, appartient à la préhistoire. Chacun a appris à se blinder, se repliant sur son pré carré avec le secours de l’État-providence qui a supplanté l’État régalien. «Nourris à l’endettement facile depuis quarante ans et au “quoi qu’il en coûte” depuis 2020, les Français jugent qu’il est possible de financer, sans limite, les dépenses publiques. Si Emmanuel Macron décide d’investir 100 milliards d’euros dans la défense, comment ne pourrait-il pas faire de même sur les retraites? Les bénéfices des grandes sociétés et les valorisations boursières de certains grands groupes sont devenus des chiffons rouges transformant tout Français en taureau enragé», résume Philippe Crevel (Cercle de l’épargne).

Le manque de culture économique des Français est souvent invoqué, sondages à l’appui, pour expliquer ces inconséquences. Regrettons plutôt la faiblesse des corps intermédiaires et des syndicats, incapables de jouer leur rôle de relais et d’explication. Déplorons aussi la «quantophrénie» - l’excès de chiffres, notamment macroéconomiques - qui sévit dans les médias et les réseaux sociaux. Elle est d’autant plus perverse que le discoureur ignore la définition élémentaire de ce qu’il affuble d’une statistique.

«Nos compatriotes ne semblent pas faire le rapport entre les dépenses publiques et les impôts», regrette François Ecalle, qui a créé Fipeco pour dresser l’état des lieux en toute objectivité et juger des performances du pays. «Soyez libéraux ou socialistes, mais ne soyez pas menteurs», disait Jacques Rueff, l’économiste du général de Gaulle.

En résumé : des Français obsédés par leur pouvoir d'achat, peu conscients des réalités économiques du pays, qui croient qu’il est possible de financer sans limite toutes les dépenses publiques possibles et imaginables, et des gouvernements sans grand projet politique, à la remorque de l'opinion publique, donc soucieux avant tout d'acheter la paix sociale et de satisfaire les revendications sur le pouvoir d'achat. Et comme tout ceci risque de ne pas changer, on peut annoncer, sans trop se tromper, que la France est engagée sur la voie du déclin économique.
C'est une minorité de français qui se désintéressent des performance de leur pays !
Loin de moi d'affirmer que ce sont les fonctionnaires mais une petite partie , oui , les dirigeants syndicaux ( CGT ) oui , quelques jeunes boutonneux à la tête de syndicats étudiants .. futurs politicards de gauche , oui , une bonne partie de politicards qui comptent beaucoup plus à leur carrière qu'à l'avenir du pays , oui !
Des politicards qui ont vendu les bijoux de famille au privé , français et pire , étranger pour avoir des liquidités pour financer du social à outrance !
Des politicards qui ont massacré les entreprises sans vergogne qui les ont décidé soit à délocaliser , soit les ont tué , oui !
...C'est curieux chez les marins , le besoin de faire des phrases ...
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lotus95
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Re: Les français se désintéressent ils des performances de leur pays ?

Message par lotus95 »

De toutes façons , la situation économique du pays est totalement faussée par des données cosmétisées qui masquent la réalité , et par une com qui ne met en lumière des dérives que lorsque ça arrange le gvt et les réformes qu'il entend mettre en oeuvre

Alors pourquoi s'intéresser à une bouillie infâme qui enfume plus les citoyens qu'elle ne les informe ?

Et à quel moment ces merdias qui ne relayent que la bouillie gouvernementale assumeront un vrai rôle d'information en n'ayant pas peur d'aborder les sujets qui fâchent ??? comme par exemple le pillage organisé des fonds publics par des oligarques crapuleux avec la complicité d'un gouvernement qui distribue les deniers publics à l'aveugle , quand est ce que des journalistes dignes de ce nom parleront de ce capitalisme de connivence qui nous ruine ???
Ah oui, c'est vrai que la presse étant possédée par ces mêmes oligarques , aucune chance qu'ils scient la branche sur laquelle ils sont assis.

Mais clairement, ceux qui se fichent le plus des performances économiques du pays sont précisément ceux qui ont bradé au plus offrant nos fleurons en sabrant de ce fait notre autonomie, ceux qui font carpette devant une UE dominée par l'Allemagne qui détruit tout ce qui pouvait faire la force du pays , ceux qui sont dans l'immobilisme ou la complaisance sur les fuites d'emplois et de capitaux vers des pays moins disants socialement et fiscalement parlant , ceux qui signent des accords de libre échange sur fond de principes de concurrence à la con qui nuisent à notre production nationale , ceux qui préfèrent diminuer les équipes en charge des contrôles fiscaux que les renforcer pour lutter contre l'évasion fiscale ...... ?

et on ose inverser les rôles en incriminant les Français ??
À la télé ils disent tous les jours : 'Y a trois millions de personnes qui veulent du travail.' C'est pas vrai : de l'argent leur suffirait." Coluche
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Re: Les français se désintéressent ils des performances de leur pays ?

Message par papibilou »

Ce sont bien les français qui ont porté au pouvoir un Mitterrand qui ne savait pas compter, un Chirac qui ne savait pas compter ... et finalement un Macron qui n'a appris que récemment à compter puisqu'au lieu de distribuer à tout le monde il commence à cibler les bénéficiaires des cadeaux étatiques. Mieux, il a parlé aujourd'hui même de taxer les bénéfices excessifs des entreprises qui rachètent leurs propres actions au lieu d'investir.
Ce sont les français qui se gargarisent de posséder une voiture allemande, ou une Tesla, etc.. et qui adorent comparer les mérites des berlines en question. Mais pas une voiture française fabriquée en France.
Ce sont les français qui demandent toujours plus d'état providence parce qu'eux mêmes ne savent pas compter. Combien de fois sur ce forum même certains ont confondu millions et milliards.
Ce sont les français qui croient que lorsqu'on parle budget, équilibre, déficit, dette, c'est qu'on est un affreux libéral, voire, horreur, un néo-libéral.

Au final les français récoltent ce qu'ils ont semé.
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Victor
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Re: Les français se désintéressent ils des performances de leur pays ?

Message par Victor »

papibilou a écrit : 22 mars 2023 15:30 Ce sont bien les français qui ont porté au pouvoir un Mitterrand qui ne savait pas compter, un Chirac qui ne savait pas compter ... et finalement un Macron qui n'a appris que récemment à compter puisqu'au lieu de distribuer à tout le monde il commence à cibler les bénéficiaires des cadeaux étatiques. Mieux, il a parlé aujourd'hui même de taxer les bénéfices excessifs des entreprises qui rachètent leurs propres actions au lieu d'investir.
Ce sont les français qui se gargarisent de posséder une voiture allemande, ou une Tesla, etc.. et qui adorent comparer les mérites des berlines en question. Mais pas une voiture française fabriquée en France.
Ce sont les français qui demandent toujours plus d'état providence parce qu'eux mêmes ne savent pas compter. Combien de fois sur ce forum même certains ont confondu millions et milliards.
Ce sont les français qui croient que lorsqu'on parle budget, équilibre, déficit, dette, c'est qu'on est un affreux libéral, voire, horreur, un néo-libéral.

Au final les français récoltent ce qu'ils ont semé.
Je partage entièrement cette analyse.
Pour moi, la solution, c'est de faire raquer un max les français.
C'est la seule manière de leur mettre un peu de plomb dans la cervelle.
En politique, ce qu'il y a de plus difficile à apprécier et à comprendre c'est ce qui se passe sous nos yeux.
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Re: Les français se désintéressent ils des performances de leur pays ?

Message par vivarais »

Victor a écrit : 22 mars 2023 15:44
papibilou a écrit : 22 mars 2023 15:30 Ce sont bien les français qui ont porté au pouvoir un Mitterrand qui ne savait pas compter, un Chirac qui ne savait pas compter ... et finalement un Macron qui n'a appris que récemment à compter puisqu'au lieu de distribuer à tout le monde il commence à cibler les bénéficiaires des cadeaux étatiques. Mieux, il a parlé aujourd'hui même de taxer les bénéfices excessifs des entreprises qui rachètent leurs propres actions au lieu d'investir.
Ce sont les français qui se gargarisent de posséder une voiture allemande, ou une Tesla, etc.. et qui adorent comparer les mérites des berlines en question. Mais pas une voiture française fabriquée en France.
Ce sont les français qui demandent toujours plus d'état providence parce qu'eux mêmes ne savent pas compter. Combien de fois sur ce forum même certains ont confondu millions et milliards.
Ce sont les français qui croient que lorsqu'on parle budget, équilibre, déficit, dette, c'est qu'on est un affreux libéral, voire, horreur, un néo-libéral.

Au final les français récoltent ce qu'ils ont semé.
Je partage entièrement cette analyse.
Pour moi, la solution, c'est de faire raquer un max les français.
C'est la seule manière de leur mettre un peu de plomb dans la cervelle.
à part la Yaris de toyota y a t il encore une voiture française fabriquée en France accessible à à tous
pour s'intéresser aux performances il faut soit même y avoir un intérêt
à quoi sert que les grands patrons fassent des profit si dans le même temps ils vous spolient sur vos droits à un salaire décent
même un âne pour le faire avancer il lui faut une carotte
mais hélas en France ni les dirigeants d'entreprises ni de l'état ne le comprennent pas
on l'a vu avec air france KLM le meme conflit a été réglé sans grèves à KLM
Alors qu'il a fallu des lois de grèves pour arriver au meme résultat chez air france
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Re: Les français se désintéressent ils des performances de leur pays ?

Message par Victor »

vivarais a écrit : 22 mars 2023 16:11
Victor a écrit : 22 mars 2023 15:44
Je partage entièrement cette analyse.
Pour moi, la solution, c'est de faire raquer un max les français.
C'est la seule manière de leur mettre un peu de plomb dans la cervelle.
à part la Yaris de toyota y a t il encore une voiture française fabriquée en France accessible à à tous
C'est simple. Au lieu de faire raquer les entreprises françaises, faut faire raquer les français.
Faut leur présenter l'addition.
En politique, ce qu'il y a de plus difficile à apprécier et à comprendre c'est ce qui se passe sous nos yeux.
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Re: Les français se désintéressent ils des performances de leur pays ?

Message par lotus95 »

papibilou a écrit : 22 mars 2023 15:30 Ce sont bien les français qui ont porté au pouvoir un Mitterrand qui ne savait pas compter, un Chirac qui ne savait pas compter ... et finalement un Macron qui n'a appris que récemment à compter puisqu'au lieu de distribuer à tout le monde il commence à cibler les bénéficiaires des cadeaux étatiques. Mieux, il a parlé aujourd'hui même de taxer les bénéfices excessifs des entreprises qui rachètent leurs propres actions au lieu d'investir.
Ce sont les français qui se gargarisent de posséder une voiture allemande, ou une Tesla, etc.. et qui adorent comparer les mérites des berlines en question. Mais pas une voiture française fabriquée en France.
Ce sont les français qui demandent toujours plus d'état providence parce qu'eux mêmes ne savent pas compter. Combien de fois sur ce forum même certains ont confondu millions et milliards.
Ce sont les français qui croient que lorsqu'on parle budget, équilibre, déficit, dette, c'est qu'on est un affreux libéral, voire, horreur, un néo-libéral.

Au final les français récoltent ce qu'ils ont semé.
Quelle naiveté ... fausse naiveté sans nul doute quand on sait que c'est Macron lui même qui a introduit en catimini en plein covid une loi qui permet aux grandes entreprises d'écrémer leurs branches cassées d'effectifs et de dettes avant de les reprendre ; merci pour l'ardoise laissée à la collectivité

Et vous continuez à croire la parole d'un PR qui disait il n'y a pas si longtemps que ce serait hypocrite de reculer l'âge de départ à la retraite ? heureusement pour ce gouvernement qu'il peut encore compter sur des fanatiques qui font un tel déni de réalité , sinon qui pourrait encore le soutenir à part le petit 1% des ultra riches qui se gavent comme des porcs de cette politique ultra ciblée

Arrêtez avec l'expression fourre-tout stupide d'état providence , à part les aides sociales destinées aux plus démunis , ce sont les actifs qui financent leur modèle social en très grande majorité ; et si vous faites allusion à la politique de pompier-pyromane récente qui fabrique une fausse inflation pour ensuite permettre à ce gvt de se positionner en sauveur avec des chèques alimentaires ou des chèques énergie, oui, il y a beaucoup de cons qui se sont laissés avoir par ce stratagème et n'ont pas réagi comme ils auraient du ... je parle notamment des petits commerces qui déposent le bilan ou s'endettent , et globalement de tous ceux qui considèrent comme une fatalité d'avoir des factures de gaz et électricité multipliées par 4 ou 5 ou s'estiment heureux d'avoir une petite ristourne alors que la France a les couts de production d'électricité les plus bas d'Europe , et qu'elle n'est pas dépendante du gaz russe
même constat pour la crise covid où le gvt a préféré acheter la paix sociale pour ne pas avoir à affronter la contestation face à ses mesures débiles complètement déconnectées de la réalité et de la science

Et c'est quoi la politique économique ? taper sur les chômeurs en donnant l'impression de lutter contre le chômage alors qu'on sait depuis des lustres que le problème n°1 est l"insuffisance d'emplois ? balancer en l'air des centaines de milliards en faisant semblant de croire que ça va ruisseler alors que ce ne sont que des cadeaux électoraux en mode retour d'ascenseur , et que rien n'est fait parallèlement pour empêcher la fuite d'emplois hors du pays ? obliger des actifs à soit disant travailler plus longtemps alors qu'il ne s'agit que de payer le plus tard possible ? .............
Même le dernier des abrutis ne ferait pas d'erreurs pareilles

Alors vos histoires de compétences sont des faux débats , compétence ou intelligence n'ont jamais impliqué honnêteté ou respect de l'intérêt national , on peut être ultra compétent ou intelligent et néanmoins trahir son pays en se mettant au service d'une oligarchie mondialiste qui lorgne sur les actifs de la France ... de même qu'appauvrir les gens permet d'avoir plus d'emprise sur eux : favoriser les bas salaires , rendre les gens dépendants d'aides sociales et donc leur imposer ce qu'on veut ...

Contrairement à vos conclusions simplistes, je pense que c'est surtout le pays qui récolte ce que ces gouvernements de roublards à la solde d'intérêts privés ont semé , je ne vois pas bien quelles performances économiques on peut attendre de politiques aussi déséquilibrées et étriquées dans leurs objectifs
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Re: Les français se désintéressent ils des performances de leur pays ?

Message par papibilou »

lotus95 a écrit : 22 mars 2023 17:24 ; et si vous faites allusion à la politique de pompier-pyromane récente qui fabrique une fausse inflation pour ensuite permettre à ce gvt de se positionner en sauveur avec des chèques alimentaires ou des chèques énergie,
C'est curieux cette inflation qui sévit dans toute l'Europe, aux USA, bref partout. Er elle est donc fabriquée ? J'aurais pas cru.
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Victor
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Re: Les français se désintéressent ils des performances de leur pays ?

Message par Victor »

La France et les français ont beaucoup de chances d'avoir Macron comme président.
La politique dite de l'offre entamée dès qu'il fut nommé ministre de l'économie de FH a permis de redresser l'économie de notre pays et cela malgré la crise des GJ puis le covid et maintenant l'inflation mondiale.
C'est de loin le meilleur président que l'on ait eu depuis très très très longtemps. Je suis vraiment admiratif de ce qu'il arrive à faire dans un pays comme la France.
En politique, ce qu'il y a de plus difficile à apprécier et à comprendre c'est ce qui se passe sous nos yeux.
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Re: Les français se désintéressent ils des performances de leur pays ?

Message par danielle49 »

Doucement : le prétendu redressement du pays c'est 164 milliards de dollars de déficits pour la balance commerciale en 2022, et une dette qui dépasse désormais les 3000 milliards d'euros ? Il doit y avoir quand même mieux en redressement de l'économie d'un pays ? ;)
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Re: Les français se désintéressent ils des performances de leur pays ?

Message par danielle49 »

Un constat, mentionné dans l'article du Figaro :
Pour les élites françaises, en particulier de droite, la solidarité occidentale prévaut sur les intérêts nationaux.
Conclusion : on n'en sortira pas.
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Re: Les français se désintéressent ils des performances de leur pays ?

Message par le chimple »

danielle49 a écrit : 22 mars 2023 19:02 Un constat, mentionné dans l'article du Figaro :
Pour les élites françaises, en particulier de droite, la solidarité occidentale prévaut sur les intérêts nationaux.
Conclusion : on n'en sortira pas.
Ca , c'est l'Europe !!!
Pour les élites de gauche aussi , rassures toi !
Eux aussi sont pour l'Europe , l'aide à l'Afrique , à l'Ukraine !
...C'est curieux chez les marins , le besoin de faire des phrases ...
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lotus95
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Re: Les français se désintéressent ils des performances de leur pays ?

Message par lotus95 »

papibilou a écrit : 22 mars 2023 17:36
lotus95 a écrit : 22 mars 2023 17:24 ; et si vous faites allusion à la politique de pompier-pyromane récente qui fabrique une fausse inflation pour ensuite permettre à ce gvt de se positionner en sauveur avec des chèques alimentaires ou des chèques énergie,
C'est curieux cette inflation qui sévit dans toute l'Europe, aux USA, bref partout. Er elle est donc fabriquée ? J'aurais pas cru.
Essayez donc de mesurer la dépendance , les besoins et le cout de production énergétique de chaque pays ... pour voir ... plutot qu'user fallacieusement de caricatures et sarcasmes

Essayez aussi de réfléchir un peu , et dites moi comment des grandes entreprises ont pu exploser leurs bénéfices et dividendes dans un contexte aussi inflationniste

Moi je retiens l'Espagne et le Portugal qui sont très loin de suivre le mouvement général vers une soumission aveugle à la dictature européenne ; c'est le seul facteur qui peut expliquer cette inflation fabriquée de toutes pièces , une solidarité aveugle avec l'Allemagne qui n'a pas d'états d'âme à faire cavalier seul quand elle y a intérêt ... la France à travers ses dirigeants valets de l'oligarchie est réduite à l'état de pays dépendant et soumis alors qu'elle avait tout pour être totalement autonome dans ses besoins énergétiques ; ne parlez donc pas de performances , les dés sont largement pipés
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