Victor Immordino, professeur d’anglais contractuel au lycée professionnel Maria Deraismes à Paris, a brûlé mardi les copies du bac de ses élèves pour dénoncer le « système » de l’Éducation nationale.
...Placé sous contrôle judiciaire, il défend son geste.
Source:Le Parisien.L’action a surpris,voire choqué....Ce mardi,un professeur d’anglais a brûlé les 63 copies du bac de ses élèves,revendiquant un geste politique.Le contractuel de 29 ans avait au préalable prévenu ses élèves du sujet de l’épreuve.Le tout dans l’objectif de dénoncer le «système» de l’Éducation nationale.
Alors qu’il est placé sous contrôle judiciaire et qu’il sera jugé le 27 octobre prochain,l’enseignant continue de défendre la teneur politique de son geste.
«Le niveau est très mauvais en lycée professionnel.Les élèves se désolidarisent du système éducatif.Je savais qu’en trois mois (la durée de son contrat), je ne ferai pas progresser leur anglais.Mais en leur donnant les sujets du bac,je voulais ressusciter leur intérêt »,défend-il auprès du Parisien.
...Il risque dix ans d’emprisonnement et 150 000 euros d’amende.
«Les copies étaient catastrophiques»:
L’homme de 29 ans a expliqué, plus tôt dans la journée sur BFMTV, que « les copies étaient catastrophiques. Si elles avaient dû être notées en l’état, ils n’auraient pas eu de bonnes notes. C’est positif pour eux finalement que celles-ci soient détruites ». À la suite de cette destruction, les élèves concernés devront repasser leur épreuve d’anglais.
Le professeur, quant à lui, est pour l’heure placé sous contrôle judiciaire. Ce placement s’accompagne d’une interdiction de se rendre aux abords du lycée professionnel Maria Deraismes, dans le XVIIe arrondissement de Paris, où il était en poste.
Victor Immordino n’envisage pas pour autant de renoncer à l’enseignement. « Contrairement à ce qui a été dit, je n’ai pas reçu d’interdiction de pratiquer l’enseignement. Je souhaite développer des pédagogies plus intéressantes pour les élèves, des parcours plus individualisés. Et si le public ne veut plus de moi, j’irai dans le privé », confie-t-il.
De son côté, le ministre de l’Éducation nationale Pap Ndiaye a « fermement » condamné ces agissements sur Twitter, tout en confirmant que ce dernier avait été « suspendu » et qu’une plainte avait été déposée.
https://www.leparisien.fr/paris-75/pari ... IDQ5UU.php
