Vote d'une loi sur l'encadrement du travail des jeunes youtubeurs et influenceurs.

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Crapulax
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Vote d'une loi sur l'encadrement du travail des jeunes youtubeurs et influenceurs.

Message par Crapulax »

Le texte, à l’initiative de députés de la majorité, entend protéger les activités rémunératrices des mineurs sur le Net.

L’Assemblée nationale a adopté, le 12 février, en première lecture une proposition de loi sur l’exploitation commerciale de l’image d’enfants de moins de 16 ans sur Internet.
Ils s’appellent Kalys, Athena, Néo, Swan, Fantin, Amantine ou encore Maellia. Ces jeunes Français sont les stars ou les contributeurs de chaînes YouTube qui cumulent plusieurs centaines de milliers de vues et d’abonnés.

Leur activité – qui peut paraître anodine mais est parfois très lucrative – de déballage de jouets et de scènes familiales du quotidien devrait être prochainement encadrée par le droit du travail. L’Assemblée nationale a en effet adopté, mercredi 12 février, en première lecture, une proposition de loi sur l’exploitation commerciale de l’image d’enfants de moins de 16 ans sur Internet.

A l’issue d’un débat plutôt consensuel, les 69 députés présents ont voté à l’unanimité pour le texte. Son rapporteur, le député (La République en marche, LRM) du Bas-Rhin et président de la commission des affaires culturelles et de l’éducation à l’Assemblée nationale, Bruno Studer, salue « le résultat d’un travail transpartisan » sur ce dossier. Si la proposition de loi est adoptée au terme de son parcours législatif, la France serait à l’avant-garde en la matière.

Vide juridique:

Le texte a comblé un vide juridique concernant une « nouvelle forme d’entrepreneuriat et d’expression artistique » ayant émergé ces dix dernières années, expliquait M. Studer au Monde en décembre 2019. Il s’agit tout d’abord d’étendre la législation en vigueur pour les enfants du spectacle aux activités rémunératrices des enfants youtubeurs, e-sportifs (participant à des compétitions de jeux vidéo) ou influenceurs.

La proposition adoptée va aussi plus loin en réglementant « la zone grise » des vlogs (contraction des mots « vidéo » et « blog ») familiaux, qui ne relèvent pas vraiment des relations de travail traditionnelles mais dépassent la simple activité de loisir. La loi prévoit ainsi dans son article 3 que seront concernées les activités de production de vidéos en ligne avec des mineurs dès lors qu’elles dépasseront un certain temps consacré, un volume de contenus ou « lorsque la diffusion de ces contenus produit, au profit de la personne responsable de la réalisation, de la production ou de la diffusion de celui-ci, des revenus directs ou indirects ». Les seuils seront fixés ultérieurement par décret en Conseil d’Etat.

Les créateurs de contenus qui embauchent des moins de 16 ans, qu’il s’agisse ou non des parents, devront aussi obtenir une autorisation auprès de la commission des enfants du spectacle, rattachée à chaque direction départementale de la cohésion sociale.

Comme pour les enfants acteurs et mannequins, les horaires et temps de tournage seront encadrés et la rémunération de ces contenus (par la publicité en ligne ou le placement de produit par exemple) sera en grande partie bloquée auprès de la Caisse des dépôts et consignations jusqu’à la majorité de l’enfant. L’autorité administrative pourra également saisir un juge des référés qui pourra contraindre la plate-forme à retirer les contenus des chaînes qui ne respecteraient pas la loi.

Responsabiliser les plates-formes:

Les députés instaurent aussi un droit à l’oubli pour les enfants mis en scène sur les plates-formes en ligne. Même avant leur majorité, ils pourront s’adresser au service de partage de vidéos qui sera « tenu de faire cesser dans les meilleurs délais la diffusion de l’image du demandeur lorsque celui-ci était mineur à la date de ladite diffusion ».

Les plates-formes devront par ailleurs informer les usagers sur la loi, les droits de l’enfant et les risques psychologiques, « favoriser » un système de signalement et collaborer avec les associations françaises de protection de l’enfance.

« Les services de plate-forme de partage de vidéos [devront aussi adopter] des chartes visant à améliorer la lutte contre l’exploitation commerciale illégale de l’image d’enfants », mentionne la loi. Un dispositif placé sous l’égide du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA), appelé à devenir l’Arcom dans le cadre de la future réforme de l’audiovisuel, qui pourra formuler des recommandations et dressera des bilans réguliers.

Car « il faut aussi responsabiliser les entreprises qui participent à la diffusion de ces images et en tirent des revenus, soutient le rapporteur. Elles doivent s’associer à cet effort, comme les parents. » Si le député avait échangé ces derniers mois avec YouTube, détenu par Google, et dit avoir « reçu un retour favorable de Snapchat », il déplore que les autres réseaux sociaux ne se soient pas associés aux discussions.

Bien que soutenant la proposition, certains députés, à l’instar de Muriel Ressiguier (La France insoumise, Hérault), ont toutefois regretté que les plates-formes soient seulement incitées à coopérer à travers l’élaboration de chartes et non contraintes.

« Ce n’est qu’un petit aspect de la question de la vie en ligne des mineurs, concédait avant l’examen de la loi Bruno Studer. Il restera aussi à se pencher sur la question de l’exposition à la violence et à la pornographie. Toutefois, cette proposition permet concrètement de garantir les intérêts supérieurs des enfants, de protéger aussi leur intimité et leur intégrité, de rappeler que le travail des enfants est interdit sauf dérogation. »

Et de se féliciter que ce texte « produise, avant même son adoption, des effets ». A l’initiative de Hasbro, un mastodonte du secteur, la Fédération française des industries jouet puériculture (FJP) a signé, en janvier, une charte éthique concernant le recours à des enfants influenceurs dans ses campagnes de promotion.
Source:Le Monde.
https://www.lemonde.fr/pixels/article/2 ... 08996.html
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Re: Vote d'une loi sur l'encadrement du travail des jeunes youtubeurs et influenceurs.

Message par fleur2jasmin »

C’est un phénomène qui se développe de plus en plus et qui s’avère très lucratif !
Pour ma part, je suis pas très favorable à l’exposition des enfants sur internet, j’ai pas très confiance en tout ça !!
M’enfin après les parents font ce qu’ils veulent si eux n’y voient pas d’inconvénients why not...
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Re: Vote d'une loi sur l'encadrement du travail des jeunes youtubeurs et influenceurs.

Message par fleur2jasmin »

Le Sénat adopte la loi pour encadrer le travail des enfants influenceurs

Le texte, à l’initiative de députés de la majorité, entend protéger les activités rémunératrices des mineurs sur des plates-formes comme YouTube, Instagram ou encore Twitch.


Les sénateurs ont voté à l’unanimité, jeudi 25 juin, la proposition de loi sur l’exploitation commerciale de l’image d’enfants de moins de 16 ans sur les plates-formes en ligne, quatre mois après l’adoption en première lecture à l’Assemblée nationale.
Le texte entend combler un vide juridique concernant une « nouvelle forme d’entrepreneuriat et d’expression artistique » ayant émergé ces dix dernières années ; c’est ce qu’expliquait au Monde en décembre 2019 l’instigateur du texte, le député La République en marche (LRM) du Bas-Rhin Bruno Studer – également président de la commission des affaires culturelles et de l’éducation du Palais-Bourbon.

Le député, qui planche depuis plus d’un an sur cette proposition de loi, s’est d’ailleurs rendu jeudi après-midi au Palais du Luxembourg pour suivre les débats des sénateurs, qui ont examiné la loi et l’ont adoptée en moins de deux heures.

Extension d’une législation déjà en vigueur
Dans la version adoptée au Sénat, la proposition de loi fait référence aux enfants mis en scène sur des plates-formes comme YouTube, Instagram, TikTok ou encore Twitch. Leurs vidéos de jeux ou de scènes de la vie quotidienne, en apparence anodine, peuvent générer des milliers de vues, d’abonnements mais aussi se révéler extrêmement lucratives grâce à la publicité ou d’éventuels placements de produit.
Dans ce contexte, le texte veut étendre la législation déjà en vigueur pour les enfants du spectacle (cinéma, télévision…) : elle concernerait, en cas d’adoption définitive, les activités rémunératrices des enfants youtubeurs, e-sportifs (participant à des compétitions de jeux vidéo en ligne) ou influenceurs (disposant d’une importante communauté d’abonnés sur un réseau social).
Mais la proposition adoptée à l’Assemblée et au Sénat va aussi plus loin en réglementant « la zone grise » des vlogs (contraction des mots « vidéo » et « blog ») familiaux : des publications qui dépassent parfois la simple activité de loisir, lorsqu’elles occupent une grande partie du temps de l’enfant ou génèrent des profits élevés.
Ces activités en ligne seraient désormais soumises à une autorisation préalable auprès de la commission des enfants du spectacle, rattachée à chaque direction départementale de la cohésion sociale. Comme pour les enfants acteurs et mannequins, les horaires et temps de tournage seront encadrés et la rémunération de ces contenus (par la publicité en ligne ou le placement de produit par exemple) sera en grande partie bloquée auprès de la Caisse des dépôts et consignations jusqu’à la majorité de l’enfant.
Les parlementaires espèrent aussi responsabiliser les plates-formes et géants du Net en les obligeant notamment à mettre en place des protocoles d’information des parents et enfants utilisateurs, mais aussi en favorisant un système de détection et de signalement de contenus mettant en scène des mineurs. Ils instaurent enfin, dans ce texte, un droit à l’oubli pour les enfants mis en scène sur les plates-formes en ligne.


https://www.lemonde.fr/pixels/article/2 ... 08996.html
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Re: Vote d'une loi sur l'encadrement du travail des jeunes youtubeurs et influenceurs.

Message par fleur2jasmin »

Le Parlement adopte à l’unanimité une loi pour encadrer la pratique des enfants « influenceurs »

https://www.lemonde.fr/societe/article/ ... _3224.html
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Re: Vote d'une loi sur l'encadrement du travail des jeunes youtubeurs et influenceurs.

Message par fleur2jasmin »

Réseaux sociaux : après l’Assemblée, le Sénat vote à son tour une protection du droit à l’image des enfants

Au lendemain du vote par les sénateurs d’une régulation des pratiques des influenceurs, l’adoption de ce texte s’inscrit dans un ensemble d’initiatives dispersées pour protéger les mineurs dans l’univers numérique.

Face aux dérives de certains parents, qui exposent excessivement leurs enfants sur les réseaux sociaux, le Sénat a adopté mercredi 10 mai en première lecture, avec des modifications, une proposition de loi visant à mieux protéger le droit à l’image de ces derniers.
Le gouvernement ayant engagé la procédure accélérée sur ce texte, députés et sénateurs vont maintenant tenter de s’accorder sur une version commune en commission mixte paritaire. « Face à une exposition accrue des enfants sur Internet, il y a des risques provenant du foyer familial, il est indispensable de repenser la notion de droit à l’image des enfants et de responsabiliser davantage leurs parents », a insisté le garde des sceaux, Eric Dupond-Moretti.
Au lendemain du vote par les sénateurs d’une régulation des pratiques des influenceurs, l’adoption de ce texte s’inscrit dans un ensemble d’initiatives dispersées pour protéger les mineurs dans l’univers numérique. La rapporteuse du texte au Sénat, Valérie Boyer (LR), a regretté que ce sujet ne soit pas « pris à bras-le-corps par le gouvernement » avec un plan global.

Portée par le député macroniste Bruno Studer (Renaissance), la proposition de loi se veut avant tout pédagogique. Elle introduit la notion de « vie privée » de l’enfant dans la définition de l’autorité parentale du code civil, pour rappeler aux parents le devoir de la respecter.

Accord des deux parents
A l’initiative de la rapporteuse, les sénateurs ont supprimé l’article précisant que le droit à l’image du mineur est exercé en commun par les deux parents en tenant compte de l’avis de l’enfant, estimant qu’il est « une répétition du droit existant ».
Contre l’avis du gouvernement, ils ont réécrit la disposition relative à un désaccord entre les parents. Le texte voté par les députés prévoyait que le juge pouvait interdire à l’un d’eux « de publier ou diffuser tout contenu sans l’autorisation de l’autre ». Les sénateurs ont préféré inscrire dans la loi que la diffusion publique de contenus relatifs à la vie privée d’un enfant nécessite l’accord des deux parents.

Dans des cas graves d’atteinte à la dignité, le texte initial ouvrait la voie « à une délégation forcée de l’autorité parentale », donnant la possibilité à un juge de confier l’exercice du droit à l’image de l’enfant à un tiers. Les sénateurs ont supprimé cette disposition, ce qu’a regretté le ministre de la justice.
Ils ont aussi ajouté une mesure permettant à la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) de saisir la justice pour demander le blocage d’un site Internet en cas d’atteinte aux droits des mineurs. Selon une étude de l’Observatoire de la parentalité et de l’éducation numérique, 53 % des parents français ont déjà partagé sur les réseaux sociaux du contenu sur leur enfant.

https://www.lemonde.fr/pixels/article/2 ... 08996.html
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Re: Vote d'une loi sur l'encadrement du travail des jeunes youtubeurs et influenceurs.

Message par Mickey »

Les pétasses qui ventent les mérites du régime "comme j'aime " de Kardachiant ,seront enfin protégées. A la bonne heure. :amen:
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Re: Vote d'une loi sur l'encadrement du travail des jeunes youtubeurs et influenceurs.

Message par fleur2jasmin »

Elles sont sponsorisées par les marques pour vendre leur produit. Elles servent de panneaux publicitaires aux marques en quelque sorte et en contrepartie elles perçoivent une rémunération.

Bon après elles (ils) font bien ce qu’ils veulent mais ce qui est triste c’est que certains mettent en scène leurs enfants dans des contenus vidéo publiés sur le net. Je me demande si ce n’est pas de l’insouciance finalement. C’est quand même dangereux d’exposer ses enfants sur les réseaux. Il est nécessaire de sensibiliser les gens davantage à cela.
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Re: Vote d'une loi sur l'encadrement du travail des jeunes youtubeurs et influenceurs.

Message par Time »

Oui, c'est mignon... sauf qu'à mon avis cela cache aussi une intention moins noble : la fiscalisation.
Enfin, l’apparition de plus en plus fréquentes des enfants-influenceurs pose également des problèmes fiscaux. En effet, malgré leurs jeunes âges, ils n’échappent pas non plus à la fiscalité. Comme pour tout enfant percevant des revenus, ce sont les parents qui sont redevables, ces derniers doivent donc déclarer les revenus au nom de leurs enfants. https://www.useyourlaw.com/quel-regime- ... luenceurs/
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Re: Vote d'une loi sur l'encadrement du travail des jeunes youtubeurs et influenceurs.

Message par Fonck1 »

Time a écrit : 12 mai 2023 08:17 Oui, c'est mignon... sauf qu'à mon avis cela cache aussi une intention moins noble : la fiscalisation.
Enfin, l’apparition de plus en plus fréquentes des enfants-influenceurs pose également des problèmes fiscaux. En effet, malgré leurs jeunes âges, ils n’échappent pas non plus à la fiscalité. Comme pour tout enfant percevant des revenus, ce sont les parents qui sont redevables, ces derniers doivent donc déclarer les revenus au nom de leurs enfants. https://www.useyourlaw.com/quel-regime- ... luenceurs/
il me parait normal que personne n'y coupe.
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Re: Vote d'une loi sur l'encadrement du travail des jeunes youtubeurs et influenceurs.

Message par danielle49 »

C'est bien, c'est un progrès, mais à quand une loi sur l'encadrement des entubeurs, ça devient de plus en plus urgent, surtout pour ceux qui font de la politique ?
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Re: Vote d'une loi sur l'encadrement du travail des jeunes youtubeurs et influenceurs.

Message par Fonck1 »

danielle49 a écrit : 12 mai 2023 14:07 C'est bien, c'est un progrès, mais à quand une loi sur l'encadrement des entubeurs, ça devient de plus en plus urgent, surtout pour ceux qui font de la politique ?
vous avez besoin d'un loi pour ça?
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