Je n'ai aucune confiance dans les syndicats pour gérer correctement quoi que ce soit.Le gouvernement a adressé mardi aux partenaires sociaux la lettre de cadrage sur l'assurance chômage. Celle-ci doit permettre de fixer le cadre de la négociation, prévue d'ici mi-novembre. Pour rappel, elle doit porter sur les règles d'indemnisation des chômeurs applicables à compter de l'année prochaine.
Les partenaires sociaux parviendront-ils à s'accorder sur le dossier de l'assurance chômage ? L'Unédic, organisme en charge de l'assurance chômage, est géré par les partenaires sociaux. Mais depuis la loi de 2018, leurs marges de négociations sont restreintes par une « lettre de cadrage ». Cette dernière a été adressée ce mardi aux syndicats et au patronat, afin d'esquisser les contours de la négociation prévue d'ici mi-novembre sur les règles d'indemnisation des chômeurs applicables à partir de 2024.
Patronat et syndicats devront tenter de s'accorder sur ce dossier épineux « d'ici le 15 novembre » selon le document consulté par l'AFP. Son envoi a été précédé de séances de concertations en bilatérale. « Plusieurs objectifs sont visés », a souligné à la presse le cabinet du ministre du Travail Olivier Dussopt, dont « s'appuyer sur les acquis » des deux dernières réformes qui « ont contribué significativement à la réduction du taux de chômage » (actuellement à 7,1%).
Ces « acquis » sont d'une part le mode de calcul de l'indemnisation chômage - moins favorable depuis 2019 aux demandeurs d'emploi alternant chômage et contrats courts - et d'autre part « la contracyclicité », c'est-à-dire la modulation des règles d'indemnisation en fonction de la conjoncture économique. Depuis le 1er février, la durée d'indemnisation a ainsi été réduite de 25% et ne sera rallongée qu'en cas de forte dégradation économique et sociale.
Les syndicats ne pourront donc pas remettre en cause lors de la négociation ces deux règles, qu'ils contestent pourtant vivement. Quant à la durée minimale d'emploi pour ouvrir un droit à l'indemnisation, passée de 4 à 6 mois, elle devra rester « suffisamment incitative à l'emploi ».
https://www.latribune.fr/economie/franc ... 71785.html
Heureusement que le gouvernement "cadre" ces négociations.
Il serait grand temps de regarder la réalité en face et comprendre pleinement que le mode de gestion de la sécurité sociale (issu des ordonnances de 1945) est un échec complet et qu'il faut réformer totalement l'ensemble de la sécu (toutes les branches).
Et en particulier, abandonner la gestion par les partenaires sociaux.