Sa demande de naturalisation est refusée car il ne sait pas qui est (entre autres) Édith Cresson

[Once]

Un type qui est intégré, parle correctement le français, travaille depuis des années et veut investir...
Ce refus semble absurde, c'est peut-être le fait de fonctionnaires extrêmement zélés et obtus.

Il y a peut-être d'autres considérations qui entrent en jeu ? Difficile de savoir où est la réalité au juste. Mais ne jamais oublier un sacro-saint principe : tout est politique au fond...

[Once]

Et – si l’on peut savoir - , pourquoi vos proches tenaient-ils tant à « devenir français » ? Et, selon eux, ça signifierait quoi au juste « devenir français » ?



Sur quoi vous basez-vous au juste pour affirmer cela ?

Edit : Bon à savoir : un certain nombre de pays interdisent (ou limitent) la double nationalité : en Europe de l'Ouest on compte l’Ukraine, les Pays-Bas, l’Autriche, l’Estonie, la Bulgarie, l’Espagne, la Norvège, la Lettonie et la Lituanie .

En Afrique : le Congo.

En Asie : la Chine. Un français souhaitant acquérir la nationalité chinoise doit renoncer à sa propre nationalité.

En ce moment, pour favoriser l'immigration, l'Allemagne qui a déjà renoncé au droit du sang, est en train de favoriser la double nationalité sans obligation de renoncer à sa nationalité d'origine comme c'était le cas auparavant.

La France n' oblige pas pas à un étranger souhaitant acquérir la nationalité française à abandonner sa nationalité d'origine.

Ils ont leur vie ici. Pareil pour moi, j'avais aussi acquis la nationalité française. Quand on a son travail, son tissu social, sa vie ici, la transition est naturelle.

Donc - si l'on comprend bien - des considérations essentiellement basiques, pratiques, pragmatiques, professionnelles et humaines. Rien de moins certes. Mais rien de plus, non plus ? Ou, si vous préférez : rien d'autre ?

[Fonck1]

je pense que si on demandait cela a bon nombre de français, la plupart ne sauraient même pas qui c'est.

bah les conditions à la naturalisation sont difficiles, contrairement à ce qu'en disent beaucoup de gens, je le sais pour l'avoir vécu avec mon ex qui a demandé sa nationalité alors qu'elle était britannique.

je les trouve pas ailleurs décalées : édith Cresson, on s'en tape un peu.

je pense qu'il faudrait recadrer les conditions sur la laïcité, le vivre ensemble, les coutumes, le respect, l'honnêteté (même si les français sont en général des voleurs connus et reconnus), le savoir vivre, et l’altruisme.
ce sont bien toutes ces valeurs qui sont négligées qui sont la raison du mauvais climat ambiant actuel.

[Once]

Moi je pense qu'il faudrait aussi engager le principe de réciprocité entre états : un français qui souhaite acquérir la nationalité chinoise doit renoncer à sa nationalité.

Un chinois qui souhaite devenir français n'a pas à renoncer à sa nationalité chinoise.

Pourquoi ?

[Once]

je pense qu'il faudrait recadrer les conditions sur la laïcité,

Essentiel ça, parce que source de biens de malentendus avec certains.

[Once]

bah les conditions à la naturalisation sont difficiles, contrairement à ce qu'en disent beaucoup de gens, je le sais pour l'avoir vécu avec mon ex qui a demandé sa nationalité alors qu'elle était britannique.

Mais obtenir la nationalité britannique ne doit pas être facile, non plus.

Donc félicitations à celles et ceux qui l'obtiennent, ce qui est sacralisé par l'organisation d'une petite cérémonie (à leurs frais)



https://lepetitjournal.com/londres/inst ... uni-356520

[Once]

je pense qu'il faudrait recadrer les conditions sur la laïcité, le vivre ensemble, les coutumes, le respect, l'honnêteté (même si les français sont en général des voleurs connus et reconnus),

Individualistes, respectant mal les queues, resquilleurs voire tricheurs (comme la plupart de l'humanité) mais "voleurs connus et reconnus" je n'irais pas jusque là quand même. Il faut se méfier des clichés. Sinon, on tombe aussi dans le cliché "Arabes = voleurs".

Un autre trait me paraît frappant : souvent cette gêne à éprouver et exprimer une fierté nationale sous peine d'être taxé de "nationaliste" et "pro extrême-droite".

Chose que l'on voit beaucoup moins ailleurs, en commençant par exemple par les Etats-Unis où, arborer le drapeau national sur son balcon, est quelque chose de tout à fait naturel, que l'on soit républicain ou démocrate.