C'est une mesure qui va peut-être plaire à notre ami la pampa qui n'aime pas les GROS agriculteurs ..Les transporteurs routiers ne seront pas concernés par la disparition de la détaxe sur le gazole dont bénéficient certaines professions. Objectif affiché, préserver leur « compétitivité ». En revanche, les agriculteurs et les entreprises du BTP ne pourront plus en profiter, l'exécutif considérant que cette niche fiscale incite « à consommer des énergies fossiles ».
La décision risque de faire grincer des dents. La détaxe sur le gazole dont bénéficient certaines professions sera supprimée pour les agriculteurs et les entreprises de travaux publics, a confirmé le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, au micro de Franceinfo ce jeudi 7 septembre.
« Nous supprimerons la niche fiscale sur le gazole non routier tout simplement pour faire basculer notre fiscalité d'une fiscalité brune - c'est une fiscalité qui incite à consommer des énergies fossiles, donc c'est mauvais pour le climat - à une fiscalité qui valorise les investissements verts », a justifié le locataire de Bercy.
Interrogé par l'AFP, le ministère a indiqué que la fin de la défiscalisation du gazole non routier s'appliquerait progressivement à partir de 2024 et jusqu'à 2030 pour le BTP, voire un peu au-delà pour les agriculteurs. En revanche, les transporteurs routiers ne seront « pas concernés » par la fin progressive de la défiscalisation du gazole afin de « préserver (leur) compétitivité », a souligné Bruno Le Maire.
« Cela nécessite des solutions », avertit la FNSEA
Il a relevé que pour cette profession, le niveau de taxation du gazole était supérieur à celui pratiqué par d'autres pays européens.
« Le niveau de taxation du gazole est de 3,8 centimes pour les agriculteurs, de 18 centimes pour les travaux publics, donc c'est très inférieur à ce qui existe dans la moyenne de pays européens et en France, a-t-il détaillé. Mais il est de 45 centimes pour les transporteurs routiers, c'est plus élevé que ce qui est pratiqué en Espagne, plus élevé que ce qui est pratiqué en Italie. »
L'Union des entreprises de transport et logistique de France (Union TLF) a indiqué que cette décision était « attendue par les transporteurs ». « Nous sommes déjà parmi les pays d'Europe les plus taxés ! Il faut préserver notre compétitivité car nous sommes un secteur stratégique pour le pays », a déclaré son délégué général, Olivier Poncelet.
Il n'en demeure pas moins que l'exécutif va marcher sur des œufs avec les professions concernées. Des discussions sont en cours avec les représentants des agriculteurs et des entreprises du BTP, afin de « trouver un accord », a confirmé le ministre de l'Economie, précisant qu'il y aura une « compensation pour accompagner la transformation ». « Il ne faut pas procéder par brutalité », a ajouté le ministre.
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Mais il n'a certainement pas compris, le bougre, que même les petits agriculteurs ont besoin d'un tracteur !