"Plus d'immigration contre la baisse de la population : le fatalisme aveugle de l'Institut Montaigne"

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papibilou
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Re: "Plus d'immigration contre la baisse de la population : le fatalisme aveugle de l'Institut Montaigne"

Message par papibilou »

Kelenner a écrit : 09 septembre 2023 22:01
papibilou a écrit : 09 septembre 2023 20:15

Caricaturiste ? Vieillards chouineurs ? Je connais hélas beaucoup de gens âgés, mais pas de chouineurs. Cotisants ? Euh combien cotisent les dealers ? Et combien nous coûtent les familles nombreuses type Traoré ( 17 frères et soeurs), combien qui travaillent quand ils sont adultes ? À caricaturiste, caricaturiste et demi.
Et j'ai déjà écrit que j'acceptais l'idée de baisser les " grasses pensions " . La votre est elle bien grasse ?
Je souligne juste le paradoxe de votre raisonnement. Vous détestez les immigrés, mais malheureusement pour vous, sans eux la pyramide des âges serait tellement déséquilibrée qu'il n'y aurait plus moyen de prolonger longtemps votre train de vie. Je rappelle juste pour mémoire qu'un retraité ne produit rien, au sens économique du terme, mais que els plus de 60 ans pompent 70% du budget de la Sécu entre pensions de retraite et frais de santé.

Donc, moi, perso, plus ou moins d'immigrés sur le pur plan financier ça me laisse assez indifférent, je n'ai pas tellement à y perdre ni à y gagner. Mais toi et tes potes violemment anti-immigrés, vous ne semblez même pas vous rendre compte que vous vous tirez une balle dans le pied. Sans eux, vous êtes sous les ponts.
Si j'ai mis " À caricaturiste, caricaturiste et demi.", c'est bien pour marquer que vous aviez fait de la caricature et que j'en faisais aussi. Donc, non je ne déteste pas les immigrés ( mon épouse en est une ). Ça devrait changer votre vision de ce que j'écris.
En revanche je ne suis pas désireux que notre pays accueille trop d'immigrés. Nous avons sans mal absorbé( et c'était très bien) les immigrations polonaise, italienne espagnole portugaise, mais nous avons du mal à absorber les migrants africains, reconnaissez le.

Baisser mon train de vie: suppose que j'en ai un élevé. Erreur. Et je le répète j'aurais trouvé absolument normal que l'on mette à contribution ce que vous appelez les grasses retraites même si une réforme était nécessaire. Donc avant d'aller sous les ponts ....
En revanche je ne suis pas absolument certain que l'immigration ne coute pas au moins autant qu'elle ne rapporte. Regardez les études récentes sur le sujet.
J'ai cru que vous étiez vous même retraité. Si vous ne m'avez pas répondu c'est sans doute que vous êtes encore en activité. Tant mieux pour vous, la vieillesse est une lente décadence.
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Re: "Plus d'immigration contre la baisse de la population : le fatalisme aveugle de l'Institut Montaigne"

Message par papibilou »

Mickey a écrit : 09 septembre 2023 22:33
Kelenner a écrit : 09 septembre 2023 22:01

Je souligne juste le paradoxe de votre raisonnement. Vous détestez les immigrés, mais malheureusement pour vous, sans eux la pyramide des âges serait tellement déséquilibrée qu'il n'y aurait plus moyen de prolonger longtemps votre train de vie. Je rappelle juste pour mémoire qu'un retraité ne produit rien, au sens économique du terme, mais que els plus de 60 ans pompent 70% du budget de la Sécu entre pensions de retraite et frais de santé.

Donc, moi, perso, plus ou moins d'immigrés sur le pur plan financier ça me laisse assez indifférent, je n'ai pas tellement à y perdre ni à y gagner. Mais toi et tes potes violemment anti-immigrés, vous ne semblez même pas vous rendre compte que vous vous tirez une balle dans le pied. Sans eux, vous êtes sous les ponts.
Sur ce point nous ne sommes pas d'accord, puisque les immigrés ne travaillent pas et par conséquent ne cotisent pas pour la retraite.
L'idée est plutôt de diminuer les pensions actuelles de telle sorte qu'elle ne dépassent pas 80% d'un SMIC pour une personne. Et bien entendu mettre un terme aux réversions qui sont un véritable scandale où une veuve joyeuse peut préempter la retraite de son défunt mari sans jamais avoir travaillé.
Avec ce genre de mesures, on devrait vite retrouver un équilibre et opter pour un âge de départ à 60 ans pour tous.
Et le tout sans avoir besoin d'immigration.
Vous détestez les retraités et vous voulez en augmenter le nombre !!!
Concernant les reversions, sachez qu'elles n'ont rien d'automatique et sont plafonnées.
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Re: "Plus d'immigration contre la baisse de la population : le fatalisme aveugle de l'Institut Montaigne"

Message par papibilou »

Mickey a écrit : 09 septembre 2023 20:36
papibilou a écrit : 09 septembre 2023 20:15

Caricaturiste ? Vieillards chouineurs ? Je connais hélas beaucoup de gens âgés, mais pas de chouineurs. Cotisants ? Euh combien cotisent les dealers ? Et combien nous coûtent les familles nombreuses type Traoré ( 17 frères et soeurs), combien qui travaillent quand ils sont adultes ? À caricaturiste, caricaturiste et demi.
Et j'ai déjà écrit que j'acceptais l'idée de baisser les " grasses pensions " . La votre est elle bien grasse ?
J'en connais un max comme vous pété de tunes qui distribuent des billets de cinq balles aux chiards, pour se payer leur teuchi et qui par définition engraissent les dealers.
*******modéré veuillez utiliser un ton plus cordial.
la modération
Merci à la modération.
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Re: "Plus d'immigration contre la baisse de la population : le fatalisme aveugle de l'Institut Montaigne"

Message par vivarais »

veux qui disent que l'immigration est nécessaire oublient que les immigrés d'aujourd'hui seront les retraités de demain
tous les immigrés qui sont venus au moment de trente glorieuses sot les retraités d'aujourd'hui
c'est à dire presque tous les salariés de l'époque de renault et peugeot , des mineurs de la métallurgie du bâtiment etc
même elle a droit à la retraite aujourd'hui
https://www.bing.com/videos/search?q=li ... 1%26lq%3d0
et sa nièce qui va venir par les mêmes moyens aujourd'hui de somalie aura droit à sa retraite come elle dans 43 ans
alors est ce solution contre la dénatalité surtout que la grande majorité de l'immigration sont des hommes
et pour l'instant les hommes ne font toujours pas d'enfants
la chine rencontre ce problème car avec la politique de l'enfant unique le garçon a été privilégié
et ils rencontrent aujourd'hui aussi le problème de vieillissement de la population
ils ont commis la même erreur que nous avec une immigration majoritairement masculine
le problème n'est pas plutôt les 10 millions de chomeurs (données piratées de pole emploi) dont la grande majorité sont des jeunes
ajouté à cela l'émigration chaque année de 250 milles jeunes français à qui on ne donne pas des salaires à la hauteur de leur compétence
le problème de la baignoire qui fuit avec un robinet qui goutte :hehe:
faut il ouvrir le robinet davantage ou simplement faire venir le plombier pour réparer la fuite
et là on prend la facilité 'ouvrir plus le robinet " :hehe: sans se soucier du dégat des eaux
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Re: "Plus d'immigration contre la baisse de la population : le fatalisme aveugle de l'Institut Montaigne"

Message par berger141 »

latresne a écrit : 10 septembre 2023 00:45 Quel est le taux d'immigrés qui travaillent ? Dans ma ville je les vois presque tous déambulés.
C'est vrai que c'est la période des congés.
Les données indiquent que le chomage est nettement plus important dans la population issue de l'immigration que chez la population autochtone.
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Re: "Plus d'immigration contre la baisse de la population : le fatalisme aveugle de l'Institut Montaigne"

Message par Hdelapampa »

Et qu'en concluez-vous?
https://www.histoire-immigration.fr/eco ... -etrangers
Comment expliquer le surchômage des étrangers ?

Plus d’une personne active sur dix est immigrée, soit 3 173 900 immigrés actifs sur 29 345 800 personnes actives en 2020 (en activité, en emploi ou au chômage). Le taux de chômage pour l’ensemble de la population active s’élève à 8%, il s’élève à 12,9% pour l’ensemble des immigrés, mais se répartie différemment en fonction de l’origine : immigrés UE (6 %), immigré hors UE (15,1%), étrangers hors UE (18,4%) (Insee, Enquêtes emploi 2020).
Pour interpréter ce surchômage, plusieurs explications et hypothèses sont avancées qui font la part entre les discriminations, la prise en compte des niveaux d’instruction et de formation, les défauts d’intégration, les emplois fermés aux étrangers, etc.…


(...)

Une population particulièrement touchée par les crises

Faiblement qualifiée pour une part, la main d’œuvre étrangère est la première victime des crises. Ce fut le cas dans les années 70, les secteurs industriels frappés par la crise (automobile ou sidérurgie) ont d’abord licencié les salariés étrangers, notamment ceux d’origine nord-africaine et subsaharienne. Ces derniers, à la différence des salariés portugais ou espagnols, travaillaient massivement dans ces secteurs. Même scénario une décennie plus tard, dans le BTP ou l’automobile où près de la moitié des licenciements ont concerné des salariés étrangers. Premiers licenciés, les travailleurs étrangers jouent un rôle d’amortisseur au chômage des autochtones ou "natifs". Dans le domaine des services, cette main d’œuvre a aussi essuyé les plâtres de la flexibilité.


Une faible qualification qui fragilise

De manière générale, en 2020, 15,9% des ouvriers non qualifiés étaient victimes du chômage (contre 6,9% pour l’ensemble de la population active masculine) or les immigrés occupent plus souvent que les non-immigrés des postes d’ouvriers (29 % contre 18 %) et moins souvent ceux de professions intermédiaires (17 % contre 28 %). (Voir sur le site de l'INSEE les chiffres clés sur l'activité, l'emploi et le chômage des immigrés par origine géographique en 2020)

Le surchômage tient aussi aux niveaux de qualification : les immigrés sont en moyenne moins diplômés que les personnes nées en France. 40 % des immigrés de 15 à 64 ans disposent au maximum du brevet des collèges ou du certificat d’études primaires, contre 26 % pour l’ensemble de la population de cette tranche d’âge vivant en France, selon l’Insee (données 2014, dernière année disponible). Or le chômage frappe d’abord les catégories socioprofessionnelles les moins qualifiées : en 2020, 47,7% des personnes actives n’ayant aucun diplôme ou un brevet des collèges et ayant achevé leur formation initiale depuis 1 à 4 ans sont au chômage contre 22% pour les niveaux BAC, CAP ou BEP et 10,5 % des personnes actives ayant un diplôme de niveau bac + 2 ou plus (source INSEE). Le taux de chômage des non diplômés s’élève en 2020 à 13,9% (il est de 8% pour l’ensemble des actifs).


Des discriminations liés à l’origine et aux lieux de vie

Mais le niveau de diplôme n’explique pas tout. À diplôme équivalent, le taux de chômage des immigrés demeure supérieur. Ainsi, 18,8 % des immigrés titulaires d’un baccalauréat sont au chômage, contre 9,8 % des Français nés en France du même niveau de diplôme, soit deux fois plus. Pour les titulaires d’une licence et plus, les chiffres sont respectivement de 11,4 % et 5 % (Insee 2016). Les étrangers subissent des discriminations liées à leur origine et/ou à leur quartier de résidence.

"Effet origine" : les discriminations sont plus ou moins importantes, selon l’origine des immigrés : de faibles pour les ressortissants des pays d’Europe du Sud, elles frappent principalement les ressortissants d’Afrique du Nord et d’Afrique subsaharienne. Ainsi le code "BBR" mis en place dans les années 2000 dans les agences d’intérim permettait de ne retenir que les candidats dits "Bleu Blanc Rouge" et d’exclure les autres (voir aussi TeO1, Montaigne 2015 ou Le Défenseur des droits)

"Effet quartier" : Le taux de chômage dans les quartiers dits « prioritaires » de la politique de la ville s’élève à 23,4 % soit près de trois fois plus que dans les quartiers environnants (8,9 %), (« Bien vivre dans les quartiers prioritaires », rapport annuel 2019 de l’Observatoire national de la politique de la ville (ONPV), 2020). Chez les jeunes actifs de moins de 30 ans, le taux approche même les 33 %, contre 15 % dans les autres quartiers. La moindre qualification des habitants de ces quartiers ne constitue pas une explication suffisante puisque par exemple le taux de chômage est de 16 % pour les bac + 2 et plus, contre 6 % dans les quartiers avoisinants, soit près de trois fois plus. Les explications sont nombreuses : réseau social, mobilité, type de diplôme, adresse sur un CV, ou encore sentiment d’illégitimité, (in)adaption entre les formations et les profils de poste…

Pour autant, le taux de chômage dans ces quartiers a diminué de 26,7 % à 23,4 % entre 2014 et 2018, davantage que la moyenne dans les autres quartiers (9,9 % à 8,9 %) et ce malgré l’arrivée de nouveaux habitants plus en difficulté et le départ des personnes qui ont les moyens de partir, notamment les jeunes les plus diplômés.

Pour l’OCDE (Perspectives des migrations internationales 2021), la concentration des immigrés dans certaines zones, en particulier dans les quartiers pauvres et à la périphérie des grandes métropoles engendre des effets complexes sur l’intégration. Si, dans un premier temps, cette installation peut être associée pour l’immigré à de meilleures perspectives d’emploi, à plus long terme, cette concentration nuit à l’acquisition de la langue du pays d’accueil et, bien souvent, à la scolarité des enfants d’immigrés. Il semble également que la ségrégation résidentielle ait des effets plus négatifs sur les femmes que sur les hommes. Pour l’OCDE, la priorité des pouvoirs publics ne devrait pas consister à prévenir la ségrégation résidentielle des immigrés, mais plutôt à renforcer la mobilité en dehors de ces zones. Il faudrait aussi accorder une plus grande attention à l’accès des immigrés à des logements de qualité.

Parmi les autres discriminations figurent les 5,3 millions d’emplois interdits aux étrangers ou les difficultés administratives pour obtenir une autorisation de travail. De même, les diplômes de certains étrangers ne sont pas reconnus en France de sorte que l’écart d’accès à l’emploi entre immigrés et non immigrés est plus grand pour les immigrés qualifiés. Ainsi, les immigrés diplômés sont aussi surexposés au chômage et de manière plus importante que les non-diplômés. Pour autant, leur taux d’emploi est toujours supérieur à celui des immigrés non diplômés.

Mustapha Harzoune, 2022
Colonisation: tête de pont de la barbarie dans une civilisation d'où, à n'importe quel moment, peut déboucher la négation pure et simple de la civilisation. Aimé Césaire "Discours sur le colonialisme"
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Re: "Plus d'immigration contre la baisse de la population : le fatalisme aveugle de l'Institut Montaigne"

Message par vivarais »

Hdelapampa a écrit : 10 septembre 2023 16:39 Et qu'en concluez-vous?
https://www.histoire-immigration.fr/eco ... -etrangers
Comment expliquer le surchômage des étrangers ?

Plus d’une personne active sur dix est immigrée, soit 3 173 900 immigrés actifs sur 29 345 800 personnes actives en 2020 (en activité, en emploi ou au chômage). Le taux de chômage pour l’ensemble de la population active s’élève à 8%, il s’élève à 12,9% pour l’ensemble des immigrés, mais se répartie différemment en fonction de l’origine : immigrés UE (6 %), immigré hors UE (15,1%), étrangers hors UE (18,4%) (Insee, Enquêtes emploi 2020).
Pour interpréter ce surchômage, plusieurs explications et hypothèses sont avancées qui font la part entre les discriminations, la prise en compte des niveaux d’instruction et de formation, les défauts d’intégration, les emplois fermés aux étrangers, etc.…


(...)

Une population particulièrement touchée par les crises

Faiblement qualifiée pour une part, la main d’œuvre étrangère est la première victime des crises. Ce fut le cas dans les années 70, les secteurs industriels frappés par la crise (automobile ou sidérurgie) ont d’abord licencié les salariés étrangers, notamment ceux d’origine nord-africaine et subsaharienne. Ces derniers, à la différence des salariés portugais ou espagnols, travaillaient massivement dans ces secteurs. Même scénario une décennie plus tard, dans le BTP ou l’automobile où près de la moitié des licenciements ont concerné des salariés étrangers. Premiers licenciés, les travailleurs étrangers jouent un rôle d’amortisseur au chômage des autochtones ou "natifs". Dans le domaine des services, cette main d’œuvre a aussi essuyé les plâtres de la flexibilité.


Une faible qualification qui fragilise

De manière générale, en 2020, 15,9% des ouvriers non qualifiés étaient victimes du chômage (contre 6,9% pour l’ensemble de la population active masculine) or les immigrés occupent plus souvent que les non-immigrés des postes d’ouvriers (29 % contre 18 %) et moins souvent ceux de professions intermédiaires (17 % contre 28 %). (Voir sur le site de l'INSEE les chiffres clés sur l'activité, l'emploi et le chômage des immigrés par origine géographique en 2020)

Le surchômage tient aussi aux niveaux de qualification : les immigrés sont en moyenne moins diplômés que les personnes nées en France. 40 % des immigrés de 15 à 64 ans disposent au maximum du brevet des collèges ou du certificat d’études primaires, contre 26 % pour l’ensemble de la population de cette tranche d’âge vivant en France, selon l’Insee (données 2014, dernière année disponible). Or le chômage frappe d’abord les catégories socioprofessionnelles les moins qualifiées : en 2020, 47,7% des personnes actives n’ayant aucun diplôme ou un brevet des collèges et ayant achevé leur formation initiale depuis 1 à 4 ans sont au chômage contre 22% pour les niveaux BAC, CAP ou BEP et 10,5 % des personnes actives ayant un diplôme de niveau bac + 2 ou plus (source INSEE). Le taux de chômage des non diplômés s’élève en 2020 à 13,9% (il est de 8% pour l’ensemble des actifs).


Des discriminations liés à l’origine et aux lieux de vie

Mais le niveau de diplôme n’explique pas tout. À diplôme équivalent, le taux de chômage des immigrés demeure supérieur. Ainsi, 18,8 % des immigrés titulaires d’un baccalauréat sont au chômage, contre 9,8 % des Français nés en France du même niveau de diplôme, soit deux fois plus. Pour les titulaires d’une licence et plus, les chiffres sont respectivement de 11,4 % et 5 % (Insee 2016). Les étrangers subissent des discriminations liées à leur origine et/ou à leur quartier de résidence.

"Effet origine" : les discriminations sont plus ou moins importantes, selon l’origine des immigrés : de faibles pour les ressortissants des pays d’Europe du Sud, elles frappent principalement les ressortissants d’Afrique du Nord et d’Afrique subsaharienne. Ainsi le code "BBR" mis en place dans les années 2000 dans les agences d’intérim permettait de ne retenir que les candidats dits "Bleu Blanc Rouge" et d’exclure les autres (voir aussi TeO1, Montaigne 2015 ou Le Défenseur des droits)

"Effet quartier" : Le taux de chômage dans les quartiers dits « prioritaires » de la politique de la ville s’élève à 23,4 % soit près de trois fois plus que dans les quartiers environnants (8,9 %), (« Bien vivre dans les quartiers prioritaires », rapport annuel 2019 de l’Observatoire national de la politique de la ville (ONPV), 2020). Chez les jeunes actifs de moins de 30 ans, le taux approche même les 33 %, contre 15 % dans les autres quartiers. La moindre qualification des habitants de ces quartiers ne constitue pas une explication suffisante puisque par exemple le taux de chômage est de 16 % pour les bac + 2 et plus, contre 6 % dans les quartiers avoisinants, soit près de trois fois plus. Les explications sont nombreuses : réseau social, mobilité, type de diplôme, adresse sur un CV, ou encore sentiment d’illégitimité, (in)adaption entre les formations et les profils de poste…

Pour autant, le taux de chômage dans ces quartiers a diminué de 26,7 % à 23,4 % entre 2014 et 2018, davantage que la moyenne dans les autres quartiers (9,9 % à 8,9 %) et ce malgré l’arrivée de nouveaux habitants plus en difficulté et le départ des personnes qui ont les moyens de partir, notamment les jeunes les plus diplômés.

Pour l’OCDE (Perspectives des migrations internationales 2021), la concentration des immigrés dans certaines zones, en particulier dans les quartiers pauvres et à la périphérie des grandes métropoles engendre des effets complexes sur l’intégration. Si, dans un premier temps, cette installation peut être associée pour l’immigré à de meilleures perspectives d’emploi, à plus long terme, cette concentration nuit à l’acquisition de la langue du pays d’accueil et, bien souvent, à la scolarité des enfants d’immigrés. Il semble également que la ségrégation résidentielle ait des effets plus négatifs sur les femmes que sur les hommes. Pour l’OCDE, la priorité des pouvoirs publics ne devrait pas consister à prévenir la ségrégation résidentielle des immigrés, mais plutôt à renforcer la mobilité en dehors de ces zones. Il faudrait aussi accorder une plus grande attention à l’accès des immigrés à des logements de qualité.

Parmi les autres discriminations figurent les 5,3 millions d’emplois interdits aux étrangers ou les difficultés administratives pour obtenir une autorisation de travail. De même, les diplômes de certains étrangers ne sont pas reconnus en France de sorte que l’écart d’accès à l’emploi entre immigrés et non immigrés est plus grand pour les immigrés qualifiés. Ainsi, les immigrés diplômés sont aussi surexposés au chômage et de manière plus importante que les non-diplômés. Pour autant, leur taux d’emploi est toujours supérieur à celui des immigrés non diplômés.

Mustapha Harzoune, 2022
et vous que concluez vous que dans les quartiers à forte concentration d'immigrés le taux de chomage soit de 20 %
alors que pour le reste de l'héxagone c'est 6 %
vous en avez d'autres comme ce Mustapha Harzoune,
pour étayera votre théorie :hehe:
et comme en France les statistiques ethniques sont interdites comment différencier celles qui travaillent et celles qui profites des aides sociales
en Hongrie ils ont su faire le choix ethnique des immigrés qu'ils voulaient et ceux qu'ils ne voulaient pas pour maintenir leur taux de croissance positif et aussi une balance commerciale positive
mais eux ont su se débarrasser des gens à la même idéologie que vous
http://www.hongrie.fr/politique/partis.html
Les partis politiques en Hongrie sont plus stables que dans les autres pays d'Europe centrale et orientale, la plupart de ceux présents au Parlement y étaient déjà en 1990.

Le FIDESZ-MPP (Fédération des jeunes démocrates-Parti civique hongrois, Fiatal Demokraták Szövetsége - Magyar Polgári Párt) a été créé en 1988 par des étudiants et des intellectuels anti-communistes. Il est aujourd’hui un parti de centre droit, devenu plus conservateur sous l'influence du ministre Viktor Orban. Ce dernier a été accusé d'encourager le courant nationaliste et de flirter avec les mouvements d'extrême droite.
Le MSZP (Parti socialiste, Magyar Szociáldemokrata Párt) est issu du parti communiste au pouvoir jusqu’à la chute du communisme. Il a réussi sa transition en tant que Parti de gauche moderne.
Le SzDSz (Alliance des démocrates libres, Szabad Demokraták Szövetsége) regroupe les libéraux de gauche. Il a été fondé en 1988 en tant que force des dissidents contre le régime communiste.
çà ira mieux aussi le jour où tous les français l'auront aussi compris :hehe:
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Re: "Plus d'immigration contre la baisse de la population : le fatalisme aveugle de l'Institut Montaigne"

Message par Hdelapampa »

Je réponds à ce qui n'est pas HS.

1) Mustapha Harzoune est Français.
2) Il explique les différences! pas vous.
3) Etre immigré, c'est être de nationalité étrangère: il est légal de distinguer et de compter.
Conclusion:
Vous êtes la caricature de ce qu'il y a de pire dans le RN.
L'ignorance, la bêtise, le racisme: un vrai boulet pour votre camp.
Colonisation: tête de pont de la barbarie dans une civilisation d'où, à n'importe quel moment, peut déboucher la négation pure et simple de la civilisation. Aimé Césaire "Discours sur le colonialisme"
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Re: "Plus d'immigration contre la baisse de la population : le fatalisme aveugle de l'Institut Montaigne"

Message par vivarais »

Hdelapampa a écrit : 10 septembre 2023 18:12 Je réponds à ce qui n'est pas HS.

1) Mustapha Harzoune est Français.
2) Il explique les différences! pas vous.
3) Etre immigré, c'est être de nationalité étrangère: il est légal de distinguer et de compter.
Conclusion:
Vous êtes la caricature de ce qu'il y a de pire dans le RN.
L'ignorance, la bêtise, le racisme: un vrai boulet pour votre camp.
un français à double nationalité qui pense plus à ses cousins qu'aux français y compris les franco machins comme lui
pour info français n'est pas une race spécifique pas plus qu'un immigré
pour moi un immigré n'est pas obligatoirement africain et musulman
il peut être aussi asiatique bouddhiste ou européen et sud américain chrétien
par contre les pays restants de votre idéologie refusent toutes formes d'immigrés
alors pour l'idéologie raciste y a pas photos
même du temps de la mère patrie URSS vous en connaissez beaucoup malgré qu'ils en rêvaient qui ont pu y émigrer
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Re: "Plus d'immigration contre la baisse de la population : le fatalisme aveugle de l'Institut Montaigne"

Message par mic43121 »

Kelenner a écrit : 09 septembre 2023 22:01
papibilou a écrit : 09 septembre 2023 20:15

Caricaturiste ? Vieillards chouineurs ? Je connais hélas beaucoup de gens âgés, mais pas de chouineurs. Cotisants ? Euh combien cotisent les dealers ? Et combien nous coûtent les familles nombreuses type Traoré ( 17 frères et soeurs), combien qui travaillent quand ils sont adultes ? À caricaturiste, caricaturiste et demi.
Et j'ai déjà écrit que j'acceptais l'idée de baisser les " grasses pensions " . La votre est elle bien grasse ?
Je souligne juste le paradoxe de votre raisonnement. Vous détestez les immigrés, mais malheureusement pour vous, sans eux la pyramide des âges serait tellement déséquilibrée qu'il n'y aurait plus moyen de prolonger longtemps votre train de vie. Je rappelle juste pour mémoire qu'un retraité ne produit rien, au sens économique du terme, mais que els plus de 60 ans pompent 70% du budget de la Sécu entre pensions de retraite et frais de santé.

Donc, moi, perso, plus ou moins d'immigrés sur le pur plan financier ça me laisse assez indifférent, je n'ai pas tellement à y perdre ni à y gagner. Mais toi et tes potes violemment anti-immigrés, vous ne semblez même pas vous rendre compte que vous vous tirez une balle dans le pied. Sans eux, vous êtes sous les ponts.

Ok pour des immigrés mais pas de musulmans ISLAMISÉS.... Il y en a des milliers qui bossent sans afficher leur religion ..
Il faudra pondre de lois ...la religion c'est a la maison ..Sinon ça finira par péter ..
Comme quoi avec juste une peu d'ordre on pourrait y arriver ...
N'oublions pas que partout ou l'islam s'installe ..ça devient une pays de merde ..
Il n'y a qu'a ouvrir les yeux ..
A cette heure des gens vont mourrir de faim par l'orgueil d'un roi qui ne veut pas de l'aide internationale .
:]
La tolérance c'est quand on connait des cons- et qu'on ne dit pas les noms
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