Elections sénatoriales 2023
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Elections sénatoriales 2023
" Elections sénatoriales 2023 : la droite reste majoritaire, la gauche en progression, le RN de retour… Voici les principaux enseignements du scrutin
Près de la moitié des sièges de la chambre haute ont été renouvelés dimanche, sans que l'équilibre des pouvoirs ne se retrouve bouleversé.
Pas de chamboulement au Sénat. Les élections sénatoriales du dimanche 24 septembre, qui ont permis de renouveler 170 des 348 sièges de l'hémicycle, n'ont pas accouché d'une recomposition politique majeure à la chambre haute : la droite de Gérard Larcher et Bruno Retailleau reste majoritaire pour au moins trois ans, tandis que le Parti socialiste demeure le deuxième groupe au Palais du Luxembourg.
Le Sénat "continuera à être ce contre-pouvoir indispensable à la démocratie", a estimé Gérard Larcher, le président de l'institution, qui a été réélu dans les Yvelines. "Dans un contexte politique marqué par l'absence de majorité au sein de l'Assemblée nationale, plus que jamais le Sénat incarne ce pôle de stabilité, ce point d'équilibre de la République face à la crise profonde que traverse notre pays", a-t-il déclaré dans un communiqué. Franceinfo revient sur les principaux enseignements de ce scrutin.
>> CARTE. Elections sénatoriales 2023 : découvrez les résultats département par département
Un Sénat globalement dominé par la droite
Avant d'être affilié à un groupe, un sénateur représente une nuance politique, de la gauche jusqu'à l'extrême droite. Si l'on prend en compte ces nuances, attribuées par le ministère de l'Intérieur, la droite a dominé le scrutin de dimanche, en remportant 77 sièges sur les 170 mis en jeu, devant la gauche et le camp présidentiel. Dans l'hémicycle, la droite va rester majoritaire avec quelque 200 sièges sur 348.
Ils étaient 119 à se représenter parmi les 170 sénateurs sortants. La grande majorité ont été réélus. Au total, 80% des candidats à leur réélection conservent leur siège au palais du Luxembourg. A droite, 51 des 63 sénateurs-candidats ont été réélus. Au centre, 13 sortants sur 18 se maintiennent au Sénat. Et à gauche, seulement quatre candidats à leur réélection ont été défaits sur les 32 qui étaient en lice, d'après un décompte réalisé dimanche soir, sans les résultats de la Guadeloupe et de la Martinique. Consultez la liste détaillée des résultats dans le tableau ci-dessous.
Le groupe Les Républicains reste le premier groupe du Sénat
Il n'y avait pas vraiment de suspense : Les Républicains qui disposaient de 145 sénateurs avant dimanche, restent de loin le premier groupe du Sénat. Selon les premières estimations du groupe, contacté par franceinfo, il serait composé de 142 à 145 sénateurs.
Le président du Sénat, Gérard Larcher, a sans surprise été réélu pour un sixième mandat dans les Yvelines et devrait logiquement conserver ses fonctions à la tête de l'institution, lors d'un vote prévu le 2 octobre. Le Sénat "continuera à être ce contre-pouvoir indispensable à la démocratie", a-t-il réagi. Les résultats des sénatoriales "conforte[nt] la majorité sénatoriale de la droite et du centre et témoigne[nt] de son ancrage territorial, a estimé Gérard Larcher, réélu pour un sixième mandat.
La gauche se rapproche des 100 sièges
Le parti socialiste demeure le deuxième groupe du Sénat (64 sénateurs actuellement). Le patron des sénateurs socialistes, Patrick Kanner, avait signé un accord avec les communistes et les écologistes afin de consolider les forces de gauche. "On était 91, on espère passer la barre symbolique des 100 sièges", glissait, il y a quelques jours, à franceinfo Patrick Kanner. Le groupe PS se stabilise à 64 sièges, les communistes en gagnent deux (17 sièges contre 15 auparavant), les écologistes trois (15 contre 12). Parmi les arrivées notables, l’ancien candidat écologiste à la présidentielle, Yannick Jadot, ou le communiste Ian Brossat.
Cette alliance entre socialistes, écologistes et communistes, n'avait pas plu à la France insoumise, écartée faute de disposer d'un maillage local suffisant pour garnir les rangs du Sénat. Les Insoumis, qui avaient présenté des candidats dans tous les départements, n’obtiennent aucun siège.
Le camp présidentiel en difficulté, une secrétaire d'Etat battue
Les macronistes n’étaient déjà pas en nombre au Sénat avec seulement 24 élus. Le groupe présidé par François Patriat, proche du président de la République, ne va pas s’étoffer. Au contraire, il perd même des sièges. "Nous serons au moins vingt", livre à franceinfo le président du groupe, François Patriat. Le seul sénateur parisien Renaissance, Julien Bargeton, est battu. Une défaite qui marque, une nouvelle fois, le manque d’implantation locale du camp présidentiel, qui paye ici les défaites aux précédentes élections locales. "Si l’arithmétique électorale, après des élections locales aux résultats décevants, ne nous était pas favorables, nous nous félicitons que la majorité présidentielle ait pu conserver son socle et convaincre au-delà des grands électeurs qui lui étaient acquis", a réagi Renaissance.
Parmi les sénateurs macronistes défaits, la secrétaire d’Etat à la citoyenneté : Sonia Backès. Seule ministre en lice aux élections sénatoriales, cette dernière a été battue en Nouvelle-Calédonie par l’indépendantiste Robert Xowie. Cette défaite pourrait-elle conduire Sonia Backès à quitter le gouvernement, une règle jusqu'ici appliquée par le président de la République pour ses ministres aux législatives ? Matignon n’a pas répondu à franceinfo. Le résultat est en tout cas jugé "d'extrême bon augure" par le leader LFI Jean-Luc Mélenchon, se refusant à y voir seulement un "phénomène local".
Dans la majorité présidentielle, tout le monde ne fait pas grise mine. Horizons, le parti d’Edouard Philippe, vient ainsi grossir les rangs du groupe sénatorial Indépendants, libertés et territoires, notamment grâce à ses victoires municipales à Reims et à Angers en 2020.
Le RN grappille une poignée de sénateurs
Absent de l'hémicycle depuis le départ de Stéphane Ravier pour Reconquête, le Rassemblement national avait des ambitions modérées pour ces sénatoriales. Il comptait notamment sur les départements du Pas-de-Calais, du Nord et de la Moselle pour grappiller quelques sièges.
C'est chose faite avec l'élection de trois candidats : Joshua Hochart dans le Nord, Christopher Szczurek dans le Pas-de-Calais et Aymeric Durox en Seine-et-Marne. Pas de quoi, cependant, constituer un groupe politique autonome, le seuil étant fixé à 10 sénateurs."
https://www.francetvinfo.fr/elections/s ... 81684.html
Près de la moitié des sièges de la chambre haute ont été renouvelés dimanche, sans que l'équilibre des pouvoirs ne se retrouve bouleversé.
Pas de chamboulement au Sénat. Les élections sénatoriales du dimanche 24 septembre, qui ont permis de renouveler 170 des 348 sièges de l'hémicycle, n'ont pas accouché d'une recomposition politique majeure à la chambre haute : la droite de Gérard Larcher et Bruno Retailleau reste majoritaire pour au moins trois ans, tandis que le Parti socialiste demeure le deuxième groupe au Palais du Luxembourg.
Le Sénat "continuera à être ce contre-pouvoir indispensable à la démocratie", a estimé Gérard Larcher, le président de l'institution, qui a été réélu dans les Yvelines. "Dans un contexte politique marqué par l'absence de majorité au sein de l'Assemblée nationale, plus que jamais le Sénat incarne ce pôle de stabilité, ce point d'équilibre de la République face à la crise profonde que traverse notre pays", a-t-il déclaré dans un communiqué. Franceinfo revient sur les principaux enseignements de ce scrutin.
>> CARTE. Elections sénatoriales 2023 : découvrez les résultats département par département
Un Sénat globalement dominé par la droite
Avant d'être affilié à un groupe, un sénateur représente une nuance politique, de la gauche jusqu'à l'extrême droite. Si l'on prend en compte ces nuances, attribuées par le ministère de l'Intérieur, la droite a dominé le scrutin de dimanche, en remportant 77 sièges sur les 170 mis en jeu, devant la gauche et le camp présidentiel. Dans l'hémicycle, la droite va rester majoritaire avec quelque 200 sièges sur 348.
Ils étaient 119 à se représenter parmi les 170 sénateurs sortants. La grande majorité ont été réélus. Au total, 80% des candidats à leur réélection conservent leur siège au palais du Luxembourg. A droite, 51 des 63 sénateurs-candidats ont été réélus. Au centre, 13 sortants sur 18 se maintiennent au Sénat. Et à gauche, seulement quatre candidats à leur réélection ont été défaits sur les 32 qui étaient en lice, d'après un décompte réalisé dimanche soir, sans les résultats de la Guadeloupe et de la Martinique. Consultez la liste détaillée des résultats dans le tableau ci-dessous.
Le groupe Les Républicains reste le premier groupe du Sénat
Il n'y avait pas vraiment de suspense : Les Républicains qui disposaient de 145 sénateurs avant dimanche, restent de loin le premier groupe du Sénat. Selon les premières estimations du groupe, contacté par franceinfo, il serait composé de 142 à 145 sénateurs.
Le président du Sénat, Gérard Larcher, a sans surprise été réélu pour un sixième mandat dans les Yvelines et devrait logiquement conserver ses fonctions à la tête de l'institution, lors d'un vote prévu le 2 octobre. Le Sénat "continuera à être ce contre-pouvoir indispensable à la démocratie", a-t-il réagi. Les résultats des sénatoriales "conforte[nt] la majorité sénatoriale de la droite et du centre et témoigne[nt] de son ancrage territorial, a estimé Gérard Larcher, réélu pour un sixième mandat.
La gauche se rapproche des 100 sièges
Le parti socialiste demeure le deuxième groupe du Sénat (64 sénateurs actuellement). Le patron des sénateurs socialistes, Patrick Kanner, avait signé un accord avec les communistes et les écologistes afin de consolider les forces de gauche. "On était 91, on espère passer la barre symbolique des 100 sièges", glissait, il y a quelques jours, à franceinfo Patrick Kanner. Le groupe PS se stabilise à 64 sièges, les communistes en gagnent deux (17 sièges contre 15 auparavant), les écologistes trois (15 contre 12). Parmi les arrivées notables, l’ancien candidat écologiste à la présidentielle, Yannick Jadot, ou le communiste Ian Brossat.
Cette alliance entre socialistes, écologistes et communistes, n'avait pas plu à la France insoumise, écartée faute de disposer d'un maillage local suffisant pour garnir les rangs du Sénat. Les Insoumis, qui avaient présenté des candidats dans tous les départements, n’obtiennent aucun siège.
Le camp présidentiel en difficulté, une secrétaire d'Etat battue
Les macronistes n’étaient déjà pas en nombre au Sénat avec seulement 24 élus. Le groupe présidé par François Patriat, proche du président de la République, ne va pas s’étoffer. Au contraire, il perd même des sièges. "Nous serons au moins vingt", livre à franceinfo le président du groupe, François Patriat. Le seul sénateur parisien Renaissance, Julien Bargeton, est battu. Une défaite qui marque, une nouvelle fois, le manque d’implantation locale du camp présidentiel, qui paye ici les défaites aux précédentes élections locales. "Si l’arithmétique électorale, après des élections locales aux résultats décevants, ne nous était pas favorables, nous nous félicitons que la majorité présidentielle ait pu conserver son socle et convaincre au-delà des grands électeurs qui lui étaient acquis", a réagi Renaissance.
Parmi les sénateurs macronistes défaits, la secrétaire d’Etat à la citoyenneté : Sonia Backès. Seule ministre en lice aux élections sénatoriales, cette dernière a été battue en Nouvelle-Calédonie par l’indépendantiste Robert Xowie. Cette défaite pourrait-elle conduire Sonia Backès à quitter le gouvernement, une règle jusqu'ici appliquée par le président de la République pour ses ministres aux législatives ? Matignon n’a pas répondu à franceinfo. Le résultat est en tout cas jugé "d'extrême bon augure" par le leader LFI Jean-Luc Mélenchon, se refusant à y voir seulement un "phénomène local".
Dans la majorité présidentielle, tout le monde ne fait pas grise mine. Horizons, le parti d’Edouard Philippe, vient ainsi grossir les rangs du groupe sénatorial Indépendants, libertés et territoires, notamment grâce à ses victoires municipales à Reims et à Angers en 2020.
Le RN grappille une poignée de sénateurs
Absent de l'hémicycle depuis le départ de Stéphane Ravier pour Reconquête, le Rassemblement national avait des ambitions modérées pour ces sénatoriales. Il comptait notamment sur les départements du Pas-de-Calais, du Nord et de la Moselle pour grappiller quelques sièges.
C'est chose faite avec l'élection de trois candidats : Joshua Hochart dans le Nord, Christopher Szczurek dans le Pas-de-Calais et Aymeric Durox en Seine-et-Marne. Pas de quoi, cependant, constituer un groupe politique autonome, le seuil étant fixé à 10 sénateurs."
https://www.francetvinfo.fr/elections/s ... 81684.html
"La valeur ne dépend pas de la religion, mais de l'amour qui nous fait considérer l'autre comme un frère ou une sœur"
Sœur Emmanuelle
"Notre vraie nationalité est l'Humanité" Herbert Georges Wells
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Re: Elections sénatoriales 2023
"Elections sénatoriales : quels sont les enjeux et les risques pour le gouvernement ?
Les élections sénatoriales auront lieu ce dimanche 24 septembre. Si l’issue du scrutin ne présente pas beaucoup de suspense, les enjeux d’une victoire pour le clan unifié de la droite et du centre sont nombreux, avec des projets de loi à venir avant la fin du quinquennat d’Emmanuel Macron.
Une élection peu médiatique mais aux nombreux enjeux politiques. Ce dimanche 24 septembre, la moitié des sièges du Sénat sera renouvelée, comme tous les trois ans. 170 sièges sur 348 sont à pourvoir lors de ces élections sénatoriales, répartis sur 45 circonscriptions. Dans ce scrutin indirect, le corps électoral est composé de 78.000 grands électeurs, composé à 95 % de conseillers municipaux.
S’il ne devrait pas y avoir de grand bouleversement avec une majorité LR/Centre qui devrait se maintenir grâce à son implantation locale dans les villes petites et moyennes, à l’inverse de la gauche et des écologistes qui détiennent la majorité dans les grandes villes et métropoles, le gouvernement mise sur la stabilité du Sénat pour retrouver un partenaire fiable afin de faire passer de futurs projets de loi déterminants pour le quinquennat d’Emmanuel Macron, à l’image du projet de loi Immigration.
Bataille entre LR et l'Union centriste
En effet, le mode de scrutin, indirect, avec le vote de grands électeurs composés de conseillers municipaux, induit un lien très étroit avec les élections municipales. Certains vont jusqu’à voir les municipales comme le premier tour des sénatoriales, dont les effets se font sentir quelques années après, en deux temps, avec la série 1 des départements renouvelés, puis la série 2, trois ans après. Toutefois, avec la multiplication des élus non encartés, le premier enjeu de cette élection demeure dans les quelques sièges qui pourraient basculer à droite, à gauche ou au centre, et ainsi réduire ou augmenter le pouvoir de la majorité, ce qui aura fatalement un impact sur le soutien, ou non, au gouvernement.
Premier groupe du Sénat, le groupe LR compte aujourd’hui 145 sénateurs, soit plus de deux fois plus qu’à l’Assemblée. Néanmoins, il n’a pas la majorité seul. La majorité sénatoriale est en effet composée du groupe LR et des 57 sénateurs du groupe Union centriste (UC). C’est pourquoi le rapport de force entre LR et centriste pourrait être déterminant. C’est d’ailleurs en fonction du poids de chaque groupe que sont répartis les postes à responsabilité au sein du Palais du Luxembourg (présidence de commission, rapporteur général, vice-présidents et questeurs du Sénat...).
Et si leur destin est souvent lié avec les LR, le poids des centristes n’est pas pour autant neutre politiquement. Car sur certains sujets sensibles, centristes et LR ne sont pas toujours sur la même ligne, et les points de désaccord se sont souvent multipliés ces derniers mois, créant parfois des tensions dans la majorité sénatoriale. La ligne de plus en plus droitière des LR, que porte au Sénat Bruno Retailleau, n’est parfois pas celle d’Hervé Marseille, qui préside maintenant les sénateurs de l’UDI.
Le gouvernement compte sur le Sénat pour l'immigration et le budget
À cet égard, le poids politique du Sénat pourrait être décisif pour le gouvernement. À l’image de la réforme des retraites, validée par les sénateurs avant de rencontrer plus de difficultés à l’Assemblée nationale, Emmanuel Macron compte sur l’institution pour lui assurer un soutien de poids lors de l’examen des projets de loi qui devraient prochainement arriver à l’ordre du jour, comme celui sur l’immigration ou encore le budget.
Présenté en fin d'année dernière par les ministres du Travail et de l'Intérieur, le texte sur l'immigration devait au départ être examiné début 2023. Mais fin avril, la Première ministre a finalement annoncé qu'il serait repoussé à l'automne, faute de majorité solide : «Aujourd'hui, il n'existe pas de majorité pour voter un tel texte», avait-elle avoué, prenant acte de l'intransigeance des Républicains dont elle a besoin pour adopter la loi, le camp présidentiel n'ayant qu'une majorité relative à l'Assemblée.
D’autre part, l'exécutif pourrait aussi faire face à des grosses difficultés concernant le vote du budget 2024, car encore une fois l'attitude de la droite est incertaine. Si l’objectif du gouvernement est de revenir sous la barre des 3% du PIB en 2027, après trois années mouvementées pour les comptes publics pour cause de pandémie puis de crise énergétique, Bruno Le Maire a annoncé au moins 16 milliards d’euros d’économies, après avoir avancé la somme de 10 milliards dans un premier temps, aussi bien sur la Sécurité sociale que dans la sphère de l’État.
Une idée qui, pour l'heure, est encore loin de convaincre Jean-François Husson, le sénateur rapporteur (LR) de la commission des finances qui s'est déclaré «dubitatif», ni son collègue de l’Union centriste, Vincent Delahaye. «10 milliards d’euros, c’est rien du tout. Je considère qu’on doit faire des efforts partout, pas dans quelques domaines uniquement. C’est plutôt une stratégie de communication plutôt que d’action», a regretté le sénateur de l’Essonne. Les nouvelles attributions de postes et les nouveaux arbitrages rendus par les élections pourraient toutefois changer la donne.
Le risque du 49.3
Car le risque est bien présent. Si le gouvernement ne parvient pas à obtenir le soutien indéfectible de la droite et du centre, qui commence par celui des sénateurs avant les futurs débats à l'Assemblée, Emmanuel Macron pourrait être une nouvelle fois «contraint» de faire usage de l'article 49.3 de la Constitution pour faire passer ses textes. Une stratégie très risquée, qui, en plus de faire chuter la cote de popularité du président, pourrait pousser les Français à descendre une nouvelle fois dans la rue pour manifester leur mécontentement.
L'enjeu principal de ces élections sénatoriales pour le gouvernement est donc d'obtenir un équilibre, et des personnes nommées aux postes stratégiques, qui lui assureront un soutien majoritaire dans l'institution, et qui pourront faire pression sur les députés de la même famille à l'Assemblée.
En cas de pertes de sièges pour le groupe majoritaire, ou de poids renforcé au sein du groupe pour les centristes (pas toujours d'accord avec la majorité présidentielle) Emmanuel Macron pourrait rencontrer davantage de difficultés pour mettre en oeuvre sa politique, et pour faire adopter ses projets de loi. "
https://www.cnews.fr/france/2023-09-24/ ... uvernement
Les élections sénatoriales auront lieu ce dimanche 24 septembre. Si l’issue du scrutin ne présente pas beaucoup de suspense, les enjeux d’une victoire pour le clan unifié de la droite et du centre sont nombreux, avec des projets de loi à venir avant la fin du quinquennat d’Emmanuel Macron.
Une élection peu médiatique mais aux nombreux enjeux politiques. Ce dimanche 24 septembre, la moitié des sièges du Sénat sera renouvelée, comme tous les trois ans. 170 sièges sur 348 sont à pourvoir lors de ces élections sénatoriales, répartis sur 45 circonscriptions. Dans ce scrutin indirect, le corps électoral est composé de 78.000 grands électeurs, composé à 95 % de conseillers municipaux.
S’il ne devrait pas y avoir de grand bouleversement avec une majorité LR/Centre qui devrait se maintenir grâce à son implantation locale dans les villes petites et moyennes, à l’inverse de la gauche et des écologistes qui détiennent la majorité dans les grandes villes et métropoles, le gouvernement mise sur la stabilité du Sénat pour retrouver un partenaire fiable afin de faire passer de futurs projets de loi déterminants pour le quinquennat d’Emmanuel Macron, à l’image du projet de loi Immigration.
Bataille entre LR et l'Union centriste
En effet, le mode de scrutin, indirect, avec le vote de grands électeurs composés de conseillers municipaux, induit un lien très étroit avec les élections municipales. Certains vont jusqu’à voir les municipales comme le premier tour des sénatoriales, dont les effets se font sentir quelques années après, en deux temps, avec la série 1 des départements renouvelés, puis la série 2, trois ans après. Toutefois, avec la multiplication des élus non encartés, le premier enjeu de cette élection demeure dans les quelques sièges qui pourraient basculer à droite, à gauche ou au centre, et ainsi réduire ou augmenter le pouvoir de la majorité, ce qui aura fatalement un impact sur le soutien, ou non, au gouvernement.
Premier groupe du Sénat, le groupe LR compte aujourd’hui 145 sénateurs, soit plus de deux fois plus qu’à l’Assemblée. Néanmoins, il n’a pas la majorité seul. La majorité sénatoriale est en effet composée du groupe LR et des 57 sénateurs du groupe Union centriste (UC). C’est pourquoi le rapport de force entre LR et centriste pourrait être déterminant. C’est d’ailleurs en fonction du poids de chaque groupe que sont répartis les postes à responsabilité au sein du Palais du Luxembourg (présidence de commission, rapporteur général, vice-présidents et questeurs du Sénat...).
Et si leur destin est souvent lié avec les LR, le poids des centristes n’est pas pour autant neutre politiquement. Car sur certains sujets sensibles, centristes et LR ne sont pas toujours sur la même ligne, et les points de désaccord se sont souvent multipliés ces derniers mois, créant parfois des tensions dans la majorité sénatoriale. La ligne de plus en plus droitière des LR, que porte au Sénat Bruno Retailleau, n’est parfois pas celle d’Hervé Marseille, qui préside maintenant les sénateurs de l’UDI.
Le gouvernement compte sur le Sénat pour l'immigration et le budget
À cet égard, le poids politique du Sénat pourrait être décisif pour le gouvernement. À l’image de la réforme des retraites, validée par les sénateurs avant de rencontrer plus de difficultés à l’Assemblée nationale, Emmanuel Macron compte sur l’institution pour lui assurer un soutien de poids lors de l’examen des projets de loi qui devraient prochainement arriver à l’ordre du jour, comme celui sur l’immigration ou encore le budget.
Présenté en fin d'année dernière par les ministres du Travail et de l'Intérieur, le texte sur l'immigration devait au départ être examiné début 2023. Mais fin avril, la Première ministre a finalement annoncé qu'il serait repoussé à l'automne, faute de majorité solide : «Aujourd'hui, il n'existe pas de majorité pour voter un tel texte», avait-elle avoué, prenant acte de l'intransigeance des Républicains dont elle a besoin pour adopter la loi, le camp présidentiel n'ayant qu'une majorité relative à l'Assemblée.
D’autre part, l'exécutif pourrait aussi faire face à des grosses difficultés concernant le vote du budget 2024, car encore une fois l'attitude de la droite est incertaine. Si l’objectif du gouvernement est de revenir sous la barre des 3% du PIB en 2027, après trois années mouvementées pour les comptes publics pour cause de pandémie puis de crise énergétique, Bruno Le Maire a annoncé au moins 16 milliards d’euros d’économies, après avoir avancé la somme de 10 milliards dans un premier temps, aussi bien sur la Sécurité sociale que dans la sphère de l’État.
Une idée qui, pour l'heure, est encore loin de convaincre Jean-François Husson, le sénateur rapporteur (LR) de la commission des finances qui s'est déclaré «dubitatif», ni son collègue de l’Union centriste, Vincent Delahaye. «10 milliards d’euros, c’est rien du tout. Je considère qu’on doit faire des efforts partout, pas dans quelques domaines uniquement. C’est plutôt une stratégie de communication plutôt que d’action», a regretté le sénateur de l’Essonne. Les nouvelles attributions de postes et les nouveaux arbitrages rendus par les élections pourraient toutefois changer la donne.
Le risque du 49.3
Car le risque est bien présent. Si le gouvernement ne parvient pas à obtenir le soutien indéfectible de la droite et du centre, qui commence par celui des sénateurs avant les futurs débats à l'Assemblée, Emmanuel Macron pourrait être une nouvelle fois «contraint» de faire usage de l'article 49.3 de la Constitution pour faire passer ses textes. Une stratégie très risquée, qui, en plus de faire chuter la cote de popularité du président, pourrait pousser les Français à descendre une nouvelle fois dans la rue pour manifester leur mécontentement.
L'enjeu principal de ces élections sénatoriales pour le gouvernement est donc d'obtenir un équilibre, et des personnes nommées aux postes stratégiques, qui lui assureront un soutien majoritaire dans l'institution, et qui pourront faire pression sur les députés de la même famille à l'Assemblée.
En cas de pertes de sièges pour le groupe majoritaire, ou de poids renforcé au sein du groupe pour les centristes (pas toujours d'accord avec la majorité présidentielle) Emmanuel Macron pourrait rencontrer davantage de difficultés pour mettre en oeuvre sa politique, et pour faire adopter ses projets de loi. "
https://www.cnews.fr/france/2023-09-24/ ... uvernement
"La valeur ne dépend pas de la religion, mais de l'amour qui nous fait considérer l'autre comme un frère ou une sœur"
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Re: Elections sénatoriales 2023
l'enjeu c'est qu'après avoir débattu à l'assemblée où il n'a pas déjà la majoritéPatchouli38 a écrit : ↑25 septembre 2023 09:04 "Elections sénatoriales : quels sont les enjeux et les risques pour le gouvernement ?
Les élections sénatoriales auront lieu ce dimanche 24 septembre. Si l’issue du scrutin ne présente pas beaucoup de suspense, les enjeux d’une victoire pour le clan unifié de la droite et du centre sont nombreux, avec des projets de loi à venir avant la fin du quinquennat d’Emmanuel Macron.
Une élection peu médiatique mais aux nombreux enjeux politiques. Ce dimanche 24 septembre, la moitié des sièges du Sénat sera renouvelée, comme tous les trois ans. 170 sièges sur 348 sont à pourvoir lors de ces élections sénatoriales, répartis sur 45 circonscriptions. Dans ce scrutin indirect, le corps électoral est composé de 78.000 grands électeurs, composé à 95 % de conseillers municipaux.
S’il ne devrait pas y avoir de grand bouleversement avec une majorité LR/Centre qui devrait se maintenir grâce à son implantation locale dans les villes petites et moyennes, à l’inverse de la gauche et des écologistes qui détiennent la majorité dans les grandes villes et métropoles, le gouvernement mise sur la stabilité du Sénat pour retrouver un partenaire fiable afin de faire passer de futurs projets de loi déterminants pour le quinquennat d’Emmanuel Macron, à l’image du projet de loi Immigration.
Bataille entre LR et l'Union centriste
En effet, le mode de scrutin, indirect, avec le vote de grands électeurs composés de conseillers municipaux, induit un lien très étroit avec les élections municipales. Certains vont jusqu’à voir les municipales comme le premier tour des sénatoriales, dont les effets se font sentir quelques années après, en deux temps, avec la série 1 des départements renouvelés, puis la série 2, trois ans après. Toutefois, avec la multiplication des élus non encartés, le premier enjeu de cette élection demeure dans les quelques sièges qui pourraient basculer à droite, à gauche ou au centre, et ainsi réduire ou augmenter le pouvoir de la majorité, ce qui aura fatalement un impact sur le soutien, ou non, au gouvernement.
Premier groupe du Sénat, le groupe LR compte aujourd’hui 145 sénateurs, soit plus de deux fois plus qu’à l’Assemblée. Néanmoins, il n’a pas la majorité seul. La majorité sénatoriale est en effet composée du groupe LR et des 57 sénateurs du groupe Union centriste (UC). C’est pourquoi le rapport de force entre LR et centriste pourrait être déterminant. C’est d’ailleurs en fonction du poids de chaque groupe que sont répartis les postes à responsabilité au sein du Palais du Luxembourg (présidence de commission, rapporteur général, vice-présidents et questeurs du Sénat...).
Et si leur destin est souvent lié avec les LR, le poids des centristes n’est pas pour autant neutre politiquement. Car sur certains sujets sensibles, centristes et LR ne sont pas toujours sur la même ligne, et les points de désaccord se sont souvent multipliés ces derniers mois, créant parfois des tensions dans la majorité sénatoriale. La ligne de plus en plus droitière des LR, que porte au Sénat Bruno Retailleau, n’est parfois pas celle d’Hervé Marseille, qui préside maintenant les sénateurs de l’UDI.
Le gouvernement compte sur le Sénat pour l'immigration et le budget
À cet égard, le poids politique du Sénat pourrait être décisif pour le gouvernement. À l’image de la réforme des retraites, validée par les sénateurs avant de rencontrer plus de difficultés à l’Assemblée nationale, Emmanuel Macron compte sur l’institution pour lui assurer un soutien de poids lors de l’examen des projets de loi qui devraient prochainement arriver à l’ordre du jour, comme celui sur l’immigration ou encore le budget.
Présenté en fin d'année dernière par les ministres du Travail et de l'Intérieur, le texte sur l'immigration devait au départ être examiné début 2023. Mais fin avril, la Première ministre a finalement annoncé qu'il serait repoussé à l'automne, faute de majorité solide : «Aujourd'hui, il n'existe pas de majorité pour voter un tel texte», avait-elle avoué, prenant acte de l'intransigeance des Républicains dont elle a besoin pour adopter la loi, le camp présidentiel n'ayant qu'une majorité relative à l'Assemblée.
D’autre part, l'exécutif pourrait aussi faire face à des grosses difficultés concernant le vote du budget 2024, car encore une fois l'attitude de la droite est incertaine. Si l’objectif du gouvernement est de revenir sous la barre des 3% du PIB en 2027, après trois années mouvementées pour les comptes publics pour cause de pandémie puis de crise énergétique, Bruno Le Maire a annoncé au moins 16 milliards d’euros d’économies, après avoir avancé la somme de 10 milliards dans un premier temps, aussi bien sur la Sécurité sociale que dans la sphère de l’État.
Une idée qui, pour l'heure, est encore loin de convaincre Jean-François Husson, le sénateur rapporteur (LR) de la commission des finances qui s'est déclaré «dubitatif», ni son collègue de l’Union centriste, Vincent Delahaye. «10 milliards d’eu--ros, c’est rien du tout. Je considère qu’on doit faire des efforts partout, pas dans quelques domaines uniquement. C’est plutôt une stratégie de communication plutôt que d’action», a regretté le sénateur de l’Essonne. Les nouvelles attributions de postes et les nouveaux arbitrages rendus par les élections pourraient toutefois changer la donne.
Le risque du 49.3
Car le risque est bien présent. Si le gouvernement ne parvient pas à obtenir le soutien indéfectible de la droite et du centre, qui commence par celui des sénateurs avant les futurs débats à l'Assemblée, Emmanuel Macron pourrait être une nouvelle fois «contraint» de faire usage de l'article 49.3 de la Constitution pour faire passer ses textes. Une stratégie très risquée, qui, en plus de faire chuter la cote de popularité du président, pourrait pousser les Français à descendre une nouvelle fois dans la rue pour manifester leur mécontentement.
L'enjeu principal de ces élections sénatoriales pour le gouvernement est donc d'obtenir un équilibre, et des personnes nommées aux postes stratégiques, qui lui assureront un soutien majoritaire dans l'institution, et qui pourront faire pression sur les députés de la même famille à l'Assemblée.
En cas de pertes de sièges pour le groupe majoritaire, ou de poids renforcé au sein du groupe pour les centristes (pas toujours d'accord avec la majorité présidentielle) Emmanuel Macron pourrait rencontrer davantage de difficultés pour mettre en oeuvre sa politique, et pour faire adopter ses projets de loi. "
https://www.cnews.fr/france/2023-09-24/ ... uvernement
tout ce que le gouvernement propose passa aussi au sénat (où il n'aura pas non plus la majorité) avant de revenir pour un vote à l'assemblée
mais comme le vote sera négatif , le gouvernement n'aura d'autre choix qu'une fois de plus le 49-3
Car la consultation directe citoyenne ne serait pas non plus à son avantage
alors si le 49-3 est constitutionnelle il n'est pas démocratie car il ne tient pas compte des élus du peuple
on gouverne avec le peuple pas contre le peuple
il suffira que celui qui sera élu avec les promesses d'abroger tout ce qui a été fait par le 49-3 ce que cela n'aura servi à rien
rappelez vous Sarkozy avait mis les peines planchers à peine élu hollande les a supprimé
il est navrant que vous ayez droit de vote sans connaitre le fonctionnement de toutes les institutions
au passage une promesse non tenue de macron "la suppression du sénat "

macron avec la 49-3 peut faire ce qu'il veut durant son second mandat
mais quel en sera l'intérêt si impopulaire tout cela est supprimé au quinquennat suivant
rappelez vous le mauvais débat de MLP
elle avait dit que si elle n'avait pas la majorité parlementaire , elle n'utiliserait pas le 49-3 mais consulterait directement le peuple par référendum
et si elle etait désavouée ; elle démissionnerait car elle ne gouvernerait pas contre le peuple
beaucoup colportent en leit motiv qu'elle a fait un mauvais débat mais personne n'est capable de dire pourquoi
les 100 milliards qu'elle proposait pour relancer l'économie tout le monde disait qu'il etait impossible de sortir une somme pareille
combien de centaines de milliards a sorti macron depuis et il prose d'en sortir encore 63 milliards pour l'écologie

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- Posteur DIVIN
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Re: Elections sénatoriales 2023
Au final pas de bouleversements. Tout le monde est content. La gauche modérée qui gagne quelques sièges idem pour le RN qui fait son entrée au sénat, idem pour les LR qui en perdent un peu mais restent le premier groupe de loin. Même la majorité présidentielle qui est au sénat une petite minorité, perd quelques plumes. Seule LFI n'a rien obtenue mais probablement n'attendait rien.
- mic43121
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Re: Elections sénatoriales 2023
De toutes façons le sénat ne sert qu'a gaver une bande de galavar qui sont là pour la parade ..
Le sénat ne sert a RIEN le 49/3 ...lui sert a quelque chose ..
Faites le point sur les avantages et le fric que touche un député ...

Le sénat ne sert a RIEN le 49/3 ...lui sert a quelque chose ..
Faites le point sur les avantages et le fric que touche un député ...

La tolérance c'est quand on connait des cons- et qu'on ne dit pas les noms
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Re: Elections sénatoriales 2023
Je doute que, si vous occupiez ce type de poste, vous accepterez d'être payé au SMIC. Faites-vous élire député et vous toucherez le même salaire qu'eux et les avantages en plus ! Gros jaloux, va !
"La valeur ne dépend pas de la religion, mais de l'amour qui nous fait considérer l'autre comme un frère ou une sœur"
Sœur Emmanuelle
"Notre vraie nationalité est l'Humanité" Herbert Georges Wells
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- Dieu D'Interaldys
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Re: Elections sénatoriales 2023
Heureusement qu’il ya que très tres tres peu de député au Senat 

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Re: Elections sénatoriales 2023
lorsque de gaulle avait proposé de supprimer le sénat votre grand père avait voté NON
peut être que votre grand père contrairement à vous était calé en instruction civique
le 49-3 de gaulle l'avait prévu pour une situation d'urgence en cas de blocage par l'assemblée
lui même ne l'a jamais utilisé et de 1958 à 2022 il n'avait été utilisé que 4 fois
les autres présidents lorsqu'ils étaient contestés par l'assemblée annonçaient sa dissolution
et s'ils n'étaient pas majoritaire à l'assemblée ils nommaient un premier ministre pour une cohabitation (Mitterrand et Chirac
et pour contrôler le gouvernement (il y a eu 2 grands présidents qui ont accepté la cohabitation)
macron en l'ayant utilisé 14 fois se comporte exactement comme un dictateur pour imposer son hubris
si le 49-3 est constitutionnel ; la gouvernance de macron ne l'est pas
car dans la constitution c'est le premier ministre qui gouverne la France avec son gouvernement
le rôle du président étant la représentativité au niveau international uniquement 2 chambres parlementaires " l'assemblée et le sénat "
et comme les français acceptent cela ; cela démontre aujourd'hui une totale méconnaissance en instruction civique où tout le l pouvoir est concentré sur une seule personne "le président de la république"
- Fonck1
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Re: Elections sénatoriales 2023
le sénat a déjà fait retoquer des lois.
Appel à participation pour le forum
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"nul bien sans peine".....
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- le chimple
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Re: Elections sénatoriales 2023
"""après avoir raflé 8 sièges, Anne Hidalgo se paie Rachida Dati et le "spectacle clownesque" de la droite ""
Décidément , les parigots tête de veau ne sont pas près se débarrasser de la gauche à Paris !
Il y a encore beaucoup de grands électeurs de gauche !
""Le scrutin parisien est toujours à part. Et les résultats des sénatoriales de ce dimanche 24 septembre n'ont pas échappé à la règle. Avec comme vainqueurs : les élus de la gauche rassemblée. Comme l'indique Le Parisien, les 2.881 grands électeurs ont permis à la gauche de conserver les sept sièges qu'elle avait et d'en ajouter un supplémentaire, à savoir huit sur les douze en jeu. C'est l'ancien candidat écologiste à l'élection présidentielle, Yannick Jadot, qui décroche un siège. Les socialistes Rémi Féraud, Marie-Pierre de la Gontrie et Colombe Brossel sont réélus,""
Et Hidalgo de parader ....
Décidément , les parigots tête de veau ne sont pas près se débarrasser de la gauche à Paris !
Il y a encore beaucoup de grands électeurs de gauche !
""Le scrutin parisien est toujours à part. Et les résultats des sénatoriales de ce dimanche 24 septembre n'ont pas échappé à la règle. Avec comme vainqueurs : les élus de la gauche rassemblée. Comme l'indique Le Parisien, les 2.881 grands électeurs ont permis à la gauche de conserver les sept sièges qu'elle avait et d'en ajouter un supplémentaire, à savoir huit sur les douze en jeu. C'est l'ancien candidat écologiste à l'élection présidentielle, Yannick Jadot, qui décroche un siège. Les socialistes Rémi Féraud, Marie-Pierre de la Gontrie et Colombe Brossel sont réélus,""
Et Hidalgo de parader ....

...C'est curieux chez les marins , le besoin de faire des phrases ...