Comprendre les enjeux du « pacte migratoire » européen
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Comprendre les enjeux du « pacte migratoire » européen
"Comprendre les enjeux du « pacte migratoire » européen, cible des critiques du Rassemblement national
Annoncé comme « un nouveau départ » pour réformer la politique d’accueil européenne mise en difficulté lors de la crise de 2015, le projet fait l’objet d’intenses négociations depuis plus de trois ans.
Les milliers de migrants qui ont accosté au mois de septembre sur l’île italienne de Lampedusa ont relancé les débats autour du pacte migration et asile européen. Présenté en 2020, ce « pacte migratoire » vise à réformer la politique migratoire européenne, notamment en organisant un système de solidarité entre les Etats membres dans la répartition des réfugiés. Mais depuis cette date, les Vingt-Sept, profondément divisés sur ce sujet depuis la crise des réfugiés en 2015, ne sont toujours pas parvenus à trouver un compromis.
Ce nouvel épisode a offert au Rassemblement national (RN) l’occasion de marteler son opposition au pacte. Pour la présidente des députés RN, Marine Le Pen, ce texte « est un plan organisé de submersion de l’Europe et des nations qui la composent ». Son successeur à la tête du parti d’extrême droite, Jordan Bardella, assure que ce pacte prévoit « d’imposer aux Etats membres de l’UE une répartition obligatoire des migrants dans nos communes, dans les villes et villages français ». Qu’en est-il exactement ?
Pourquoi l’UE a-t-elle proposé un nouveau « pacte migratoire » ?
Présenté le 23 septembre 2020 par la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, le pacte européen sur l’asile et la migration vise à réformer en profondeur la politique migratoire européenne mise à mal lors de la crise migratoire de 2015. L’afflux massif de migrants (1,8 million d’arrivées en un an) avait en effet fortement déstabilisé la coopération entre les Etats membres, et illustré l’échec européen en matière d’asile et d’immigration.
Ce pacte, vivement soutenu par la France, ambitionne de réformer le controversé règlement de Dublin (dit « Dublin III ») qui cristallise toutes les tensions. Adopté en 2013, ce dispositif délègue l’instruction des demandes d’asile aux premiers pays de l’UE dans lesquels arrivent les migrants (Italie, Grèce, Malte, etc.), et y concentre une bonne partie de la pression migratoire. Mais la crise de 2015 a mis en lumière l’inefficacité de ce dispositif, les faiblesses des systèmes d’asile nationaux, et le manque de solidarité dans l’UE, alors que les pays en première ligne, tels que la Grèce, étaient submergés et incapables de traiter convenablement les demandes d’asile.
Depuis, les pays de première entrée ont réclamé un mécanisme de solidarité plus efficace. Mais en vain. Le projet de répartition et de quotas obligatoires des réfugiés a été mis en place dans la foulée de la crise migratoire, mais il n’a pas eu l’effet escompté puisqu’il n’a pas été appliqué par certains Etats membres comme la Pologne et la Hongrie. C’est pour remédier à ces difficultés et lacunes qu’un nouveau pacte a été proposé.
Que contient ce « pacte » ?
Il s’agit d’un ensemble de règlements destinés à établir un équilibre entre le contrôle aux frontières et la solidarité dans l’accueil des réfugiés sur le sol européen. « Si le pacte vise à essayer de mieux contrôler les frontières, la philosophie d’ensemble reste la même que “Dublin III”, avec des pays d’entrée qui restent responsables de la plupart des accueils », résume Camille Le Coz, directrice associée au centre de recherche Migration Policy Institute Europe.
Concrètement, Bruxelles entend agir sur trois éléments clés.
- Une gestion accélérée aux frontières. Le pacte prévoit « de nouvelles procédures pour établir rapidement le statut d’une personne à son arrivée ». En clair, les migrants devront savoir plus rapidement – dans un délai de cinq jours – s’ils peuvent rester en Europe ou repartir, via une procédure de « filtrage » à l’entrée (contrôle d’identité, contrôles sécuritaires et sanitaires, relevé d’empreintes digitales).
- Un nouveau mécanisme de solidarité plus flexible. Chaque pays doit contribuer au mécanisme de solidarité, mais de manière moins contraignante. Alors que les relocalisations (transferts de demandeurs d’asile entre Etats membres) étaient auparavant obligatoires, elles se font désormais sur la base du volontariat. Ainsi les pays disposent de plusieurs options : relocalisation, contribution financière, ou d’autres mesures de solidarité (déploiement de personnel, aide logistique à d’autres pays,…). Chaque année, afin de mieux tenir compte des flux migratoires, la Commission produira un rapport et proposera des recommandations.
C’est sur ce nouveau système que se concentrent les critiques du Rassemblement national. Or, contrairement à ce qu’assure le parti d’extrême droite, les relocalisations des réfugiés ne seront pas obligatoires. Tous les Etats membres sont tenus de contribuer à la solidarité, de préférence sous la forme de relocalisation, mais d’autres options sont proposées pour les pays qui refuseraient d’accueillir des exilés.
- Un renforcement de la coopération avec les pays d’origine et de transit (comme ceux des Balkans) afin de limiter les arrivées, et lutter contre les réseaux de passeurs et contre le trafic de migrants. Bruxelles vise notamment à changer la manière de forger des partenariats migratoires avec les pays tiers, et positionner l’Europe dans le cadre d’une politique de migration de travail plus volontaire.
Pourquoi le pacte tarde-t-il à être adopté ?
« Montrons que l’Europe peut gérer les migrations avec efficacité et compassion. Finissons le travail ! » Lors de son discours annuel sur l’état de l’Union, le 13 septembre 2023, Ursula von der Leyen a enjoint aux députés et aux Vingt-Sept d’adopter le pacte qui est en cours de négociation depuis maintenant plus de trois ans.
La Commission se veut optimiste sur une adoption avant les élections européennes de juin 2024. Le pacte « est désormais en bonne voie », a assuré l’institution début septembre auprès du Monde. Certes, les discussions ont connu des avancées ces derniers mois : le 20 avril 2023, le Parlement européen a adopté sa position de négociation en faveur de quatre textes fondamentaux, dont le règlement concernant le « filtrage », et celui, essentiel, gérant « les situations de crise ».
Plus récemment, le 8 juin 2023, les Etats membres ont trouvé un compromis sur deux propositions de règlements, notamment celui mettant en place le nouveau mécanisme de solidarité obligatoire. « Une étape importante », avait même salué Ursula von der Leyen. Reste encore à entériner un dernier volet sur les situations de crise qui fait l’objet encore de blocage de la part, notamment de l’Allemagne qui demande des garanties sur la situation des mineurs reconduits à la frontière. Le Parlement européen a d’ailleurs décidé, le 20 septembre, de suspendre les négociations pour presser les Etats membres à trouver un accord sur ce sujet.
Mais cet accord a surtout remis en lumière les profondes divisions qui subsistent parmi les VIngt-Sept. En juin, la Pologne et la Hongrie ont voté contre deux textes clés du pacte migratoire alors que la Bulgarie, la Lituanie ou encore la Slovaquie se sont abstenues – ils ont tout de même été adoptés. « Ce pacte tarde parce que les négociations ont été très politisées, et que la question migratoire reste celle sur laquelle l’Europe se déchire encore, analyse Camille Le Coz, sachant également que le texte s’est aussi révélé extrêmement complexe à négocier. »
La chercheuse appelle à la prudence sur l’issue de ce texte. « Si ce projet n’est pas adopté, cela marquera une faillite du projet européen que l’extrême droite continuera d’instrumentaliser. » A l’inverse, s’il est adopté, il faudra rester attentif à sa concrétisation, notamment au respect des droits des demandeurs d’asile : « Les modalités de mise en œuvre du texte seront aussi importantes que les négociations en cours, et les partenaires européens ont besoin d’un plan d’action qui garantisse ces fondamentaux », poursuit Mme Le Coz. Et de rappeler : « Lors de la crise de 2015, l’Europe disposait d’un texte commun sur l’asile et la migration, qui, au final, n’existait que sur papier. » "
https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/ar ... 55770.html
Annoncé comme « un nouveau départ » pour réformer la politique d’accueil européenne mise en difficulté lors de la crise de 2015, le projet fait l’objet d’intenses négociations depuis plus de trois ans.
Les milliers de migrants qui ont accosté au mois de septembre sur l’île italienne de Lampedusa ont relancé les débats autour du pacte migration et asile européen. Présenté en 2020, ce « pacte migratoire » vise à réformer la politique migratoire européenne, notamment en organisant un système de solidarité entre les Etats membres dans la répartition des réfugiés. Mais depuis cette date, les Vingt-Sept, profondément divisés sur ce sujet depuis la crise des réfugiés en 2015, ne sont toujours pas parvenus à trouver un compromis.
Ce nouvel épisode a offert au Rassemblement national (RN) l’occasion de marteler son opposition au pacte. Pour la présidente des députés RN, Marine Le Pen, ce texte « est un plan organisé de submersion de l’Europe et des nations qui la composent ». Son successeur à la tête du parti d’extrême droite, Jordan Bardella, assure que ce pacte prévoit « d’imposer aux Etats membres de l’UE une répartition obligatoire des migrants dans nos communes, dans les villes et villages français ». Qu’en est-il exactement ?
Pourquoi l’UE a-t-elle proposé un nouveau « pacte migratoire » ?
Présenté le 23 septembre 2020 par la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, le pacte européen sur l’asile et la migration vise à réformer en profondeur la politique migratoire européenne mise à mal lors de la crise migratoire de 2015. L’afflux massif de migrants (1,8 million d’arrivées en un an) avait en effet fortement déstabilisé la coopération entre les Etats membres, et illustré l’échec européen en matière d’asile et d’immigration.
Ce pacte, vivement soutenu par la France, ambitionne de réformer le controversé règlement de Dublin (dit « Dublin III ») qui cristallise toutes les tensions. Adopté en 2013, ce dispositif délègue l’instruction des demandes d’asile aux premiers pays de l’UE dans lesquels arrivent les migrants (Italie, Grèce, Malte, etc.), et y concentre une bonne partie de la pression migratoire. Mais la crise de 2015 a mis en lumière l’inefficacité de ce dispositif, les faiblesses des systèmes d’asile nationaux, et le manque de solidarité dans l’UE, alors que les pays en première ligne, tels que la Grèce, étaient submergés et incapables de traiter convenablement les demandes d’asile.
Depuis, les pays de première entrée ont réclamé un mécanisme de solidarité plus efficace. Mais en vain. Le projet de répartition et de quotas obligatoires des réfugiés a été mis en place dans la foulée de la crise migratoire, mais il n’a pas eu l’effet escompté puisqu’il n’a pas été appliqué par certains Etats membres comme la Pologne et la Hongrie. C’est pour remédier à ces difficultés et lacunes qu’un nouveau pacte a été proposé.
Que contient ce « pacte » ?
Il s’agit d’un ensemble de règlements destinés à établir un équilibre entre le contrôle aux frontières et la solidarité dans l’accueil des réfugiés sur le sol européen. « Si le pacte vise à essayer de mieux contrôler les frontières, la philosophie d’ensemble reste la même que “Dublin III”, avec des pays d’entrée qui restent responsables de la plupart des accueils », résume Camille Le Coz, directrice associée au centre de recherche Migration Policy Institute Europe.
Concrètement, Bruxelles entend agir sur trois éléments clés.
- Une gestion accélérée aux frontières. Le pacte prévoit « de nouvelles procédures pour établir rapidement le statut d’une personne à son arrivée ». En clair, les migrants devront savoir plus rapidement – dans un délai de cinq jours – s’ils peuvent rester en Europe ou repartir, via une procédure de « filtrage » à l’entrée (contrôle d’identité, contrôles sécuritaires et sanitaires, relevé d’empreintes digitales).
- Un nouveau mécanisme de solidarité plus flexible. Chaque pays doit contribuer au mécanisme de solidarité, mais de manière moins contraignante. Alors que les relocalisations (transferts de demandeurs d’asile entre Etats membres) étaient auparavant obligatoires, elles se font désormais sur la base du volontariat. Ainsi les pays disposent de plusieurs options : relocalisation, contribution financière, ou d’autres mesures de solidarité (déploiement de personnel, aide logistique à d’autres pays,…). Chaque année, afin de mieux tenir compte des flux migratoires, la Commission produira un rapport et proposera des recommandations.
C’est sur ce nouveau système que se concentrent les critiques du Rassemblement national. Or, contrairement à ce qu’assure le parti d’extrême droite, les relocalisations des réfugiés ne seront pas obligatoires. Tous les Etats membres sont tenus de contribuer à la solidarité, de préférence sous la forme de relocalisation, mais d’autres options sont proposées pour les pays qui refuseraient d’accueillir des exilés.
- Un renforcement de la coopération avec les pays d’origine et de transit (comme ceux des Balkans) afin de limiter les arrivées, et lutter contre les réseaux de passeurs et contre le trafic de migrants. Bruxelles vise notamment à changer la manière de forger des partenariats migratoires avec les pays tiers, et positionner l’Europe dans le cadre d’une politique de migration de travail plus volontaire.
Pourquoi le pacte tarde-t-il à être adopté ?
« Montrons que l’Europe peut gérer les migrations avec efficacité et compassion. Finissons le travail ! » Lors de son discours annuel sur l’état de l’Union, le 13 septembre 2023, Ursula von der Leyen a enjoint aux députés et aux Vingt-Sept d’adopter le pacte qui est en cours de négociation depuis maintenant plus de trois ans.
La Commission se veut optimiste sur une adoption avant les élections européennes de juin 2024. Le pacte « est désormais en bonne voie », a assuré l’institution début septembre auprès du Monde. Certes, les discussions ont connu des avancées ces derniers mois : le 20 avril 2023, le Parlement européen a adopté sa position de négociation en faveur de quatre textes fondamentaux, dont le règlement concernant le « filtrage », et celui, essentiel, gérant « les situations de crise ».
Plus récemment, le 8 juin 2023, les Etats membres ont trouvé un compromis sur deux propositions de règlements, notamment celui mettant en place le nouveau mécanisme de solidarité obligatoire. « Une étape importante », avait même salué Ursula von der Leyen. Reste encore à entériner un dernier volet sur les situations de crise qui fait l’objet encore de blocage de la part, notamment de l’Allemagne qui demande des garanties sur la situation des mineurs reconduits à la frontière. Le Parlement européen a d’ailleurs décidé, le 20 septembre, de suspendre les négociations pour presser les Etats membres à trouver un accord sur ce sujet.
Mais cet accord a surtout remis en lumière les profondes divisions qui subsistent parmi les VIngt-Sept. En juin, la Pologne et la Hongrie ont voté contre deux textes clés du pacte migratoire alors que la Bulgarie, la Lituanie ou encore la Slovaquie se sont abstenues – ils ont tout de même été adoptés. « Ce pacte tarde parce que les négociations ont été très politisées, et que la question migratoire reste celle sur laquelle l’Europe se déchire encore, analyse Camille Le Coz, sachant également que le texte s’est aussi révélé extrêmement complexe à négocier. »
La chercheuse appelle à la prudence sur l’issue de ce texte. « Si ce projet n’est pas adopté, cela marquera une faillite du projet européen que l’extrême droite continuera d’instrumentaliser. » A l’inverse, s’il est adopté, il faudra rester attentif à sa concrétisation, notamment au respect des droits des demandeurs d’asile : « Les modalités de mise en œuvre du texte seront aussi importantes que les négociations en cours, et les partenaires européens ont besoin d’un plan d’action qui garantisse ces fondamentaux », poursuit Mme Le Coz. Et de rappeler : « Lors de la crise de 2015, l’Europe disposait d’un texte commun sur l’asile et la migration, qui, au final, n’existait que sur papier. » "
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"La valeur ne dépend pas de la religion, mais de l'amour qui nous fait considérer l'autre comme un frère ou une sœur"
Sœur Emmanuelle
"Notre vraie nationalité est l'Humanité" Herbert Georges Wells
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- jeandu53
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Re: Comprendre les enjeux du « pacte migratoire » européen
Comme je l'ai indiqué dans un autre topic, je pense que, face à la crise migratoire, il n'y a que 3 solutions.
1° Soit on dit qu'on va répartir entre les différents pays européens les migrants qui arrivent à Lampedusa. Bel exemple de solidarité européenne, en apparence. Bel exemple de laxisme, aussi, parce que si on fait ça, ces migrants ne seront jamais expulsés. Donc ça revient dire qu'on accepte que ces migrants disparaissent dans la nature, et restent en Europe. C'est un très fort signal envoyé aux candidats au voyage : si vous venez à Lampedusa, vous serez répartis entre différents pays européens, et vous ferez ensuite ce que vous voudrez.
2° Soit les différents gouvernements disent qu'ils refusent les migrants en provenance d'Italie. En gros, on refoule les migrants qui tentent de passer la frontière italienne, et on dit aux Italiens de se démerder. Pas très coopératif, et très hypocrite, car tôt ou tard, les migrants finiront par passer la frontière et se volatiliser.
3°Soit on se donne les moyens (financiers, intellectuels, juridiques) d'expulser fissa ces migrants, de les renvoyer d'où ils viennent, sans autre forme de procès. Le blocus naval envisagé participe de cette logique. C'est choquant, parce que ça heurte quelques beaux principes (les Droits de l'homme, la Convention machin, etc.), mais c'est le seul moyen de faire face à la submersion migratoire.
Or on dirait que ce pacte migratoire en préparation relève de la solution n° 1. On répartit les migrants, on renonce de facto à les expulser. Il est logique certains pays lucides sur les méfaits de l'immigration de masse ne soient pas d'accord.
1° Soit on dit qu'on va répartir entre les différents pays européens les migrants qui arrivent à Lampedusa. Bel exemple de solidarité européenne, en apparence. Bel exemple de laxisme, aussi, parce que si on fait ça, ces migrants ne seront jamais expulsés. Donc ça revient dire qu'on accepte que ces migrants disparaissent dans la nature, et restent en Europe. C'est un très fort signal envoyé aux candidats au voyage : si vous venez à Lampedusa, vous serez répartis entre différents pays européens, et vous ferez ensuite ce que vous voudrez.
2° Soit les différents gouvernements disent qu'ils refusent les migrants en provenance d'Italie. En gros, on refoule les migrants qui tentent de passer la frontière italienne, et on dit aux Italiens de se démerder. Pas très coopératif, et très hypocrite, car tôt ou tard, les migrants finiront par passer la frontière et se volatiliser.
3°Soit on se donne les moyens (financiers, intellectuels, juridiques) d'expulser fissa ces migrants, de les renvoyer d'où ils viennent, sans autre forme de procès. Le blocus naval envisagé participe de cette logique. C'est choquant, parce que ça heurte quelques beaux principes (les Droits de l'homme, la Convention machin, etc.), mais c'est le seul moyen de faire face à la submersion migratoire.
Or on dirait que ce pacte migratoire en préparation relève de la solution n° 1. On répartit les migrants, on renonce de facto à les expulser. Il est logique certains pays lucides sur les méfaits de l'immigration de masse ne soient pas d'accord.
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Re: Comprendre les enjeux du « pacte migratoire » européen
certains obligent que l'on ne doit pas s'introduire chez autrui d force comme c'est aussi le cas des squats
généralement c'est les mêmes qui le sont pour les 2
il y a une une immigration légale où l'on ne refuse personne qui répond aux critères et conditions
alors pourquoi tolérer une immigration clandestine et forcée où l'on doit seulement après faire les démarches d'accueil
et qui ensuite entraine la délinquance et la clandestinité
on a l'exemple ces jours ci de l'algérien en séjour illégal qui a agressé une femme dont le pronostic vital est engagé
pourtant avec l'Algérie nous avons des accords de 82 visas chaque année dont il pouvait bénéficier
pour le bien de tous ceux qui rentrent chez nous légalement nous devons refuser systématiquement cette immigration illégale
ceux qui sont pour ne veulent que provoquer l'anarchie t le désordre dans le but de prendre de force le pouvoir comme cette idéologie l'a fait partout ailleurs depuis la révolution d'octobre
généralement c'est les mêmes qui le sont pour les 2
il y a une une immigration légale où l'on ne refuse personne qui répond aux critères et conditions
alors pourquoi tolérer une immigration clandestine et forcée où l'on doit seulement après faire les démarches d'accueil
et qui ensuite entraine la délinquance et la clandestinité
on a l'exemple ces jours ci de l'algérien en séjour illégal qui a agressé une femme dont le pronostic vital est engagé
pourtant avec l'Algérie nous avons des accords de 82 visas chaque année dont il pouvait bénéficier
pour le bien de tous ceux qui rentrent chez nous légalement nous devons refuser systématiquement cette immigration illégale
ceux qui sont pour ne veulent que provoquer l'anarchie t le désordre dans le but de prendre de force le pouvoir comme cette idéologie l'a fait partout ailleurs depuis la révolution d'octobre
- Mickey
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Re: Comprendre les enjeux du « pacte migratoire » européen
Le pacte migratoire européen on le connaît ,c'est toujours plus d'immigration africaine.
La France vient de se faire rappeller à l'ordre par Bruxelles ; il est interdit d'expulser un clando !
La France vient de se faire rappeller à l'ordre par Bruxelles ; il est interdit d'expulser un clando !

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Re: Comprendre les enjeux du « pacte migratoire » européen
L'Europe est immigrationniste . l'Objectif de l'Europe est de compenser la dénatalité chez les peuples européens. Et tant pis pour les conséquences : le developpement du communautarisme, difficultés de cohabitation, risques d'affrontements ou de guerre civile, émeutes, attentats, insécurité et tous les "plaisirs" que la France connait.
- Fonck1
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Re: Comprendre les enjeux du « pacte migratoire » européen
source?
Appel à participation pour le forum
« Ainsi s'éteint la liberté, sous une pluie d'applaudissements. » Star Wars, épisode III
"nul bien sans peine".....
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- mic43121
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Re: Comprendre les enjeux du « pacte migratoire » européen
Ce n'est pas la première venue ...
Malika Sorel est française, issue de l'immigration maghrébine. Née en France, elle a longtemps vécu au Maghreb. Diplômée de plusieurs grandes écoles, Malika Sorel est dotée d'une formation pluridisciplinaire. Après avoir, entre autres, travaillé au recrutement de cadres pour le secteur des hautes technologies, elle a décidé de se consacrer à des sujets qui engagent, selon elle, l'avenir de la France. Son champ d'intérêt couvre l'éducation et la formation des jeunes générations, la politique familiale, les problématiques de l'immigration ainsi que la politique étrangère de la France. En 2007, Malika Sorel a publié « Le puzzle de l'intégration », aux éditions Mille et une nuits, salué par l'Expansion comme « un livre important, essentiel, indispensable sur l'immigration en France. »L'adresse de son blog est: http://puzzledelintegration.blogspirit.com/
Je l'ai déja posté ..
https://www.youtube.com/watch?v=2yGRwSq8jiw

Malika Sorel est française, issue de l'immigration maghrébine. Née en France, elle a longtemps vécu au Maghreb. Diplômée de plusieurs grandes écoles, Malika Sorel est dotée d'une formation pluridisciplinaire. Après avoir, entre autres, travaillé au recrutement de cadres pour le secteur des hautes technologies, elle a décidé de se consacrer à des sujets qui engagent, selon elle, l'avenir de la France. Son champ d'intérêt couvre l'éducation et la formation des jeunes générations, la politique familiale, les problématiques de l'immigration ainsi que la politique étrangère de la France. En 2007, Malika Sorel a publié « Le puzzle de l'intégration », aux éditions Mille et une nuits, salué par l'Expansion comme « un livre important, essentiel, indispensable sur l'immigration en France. »L'adresse de son blog est: http://puzzledelintegration.blogspirit.com/
Je l'ai déja posté ..
https://www.youtube.com/watch?v=2yGRwSq8jiw

La tolérance c'est quand on connait des cons- et qu'on ne dit pas les noms
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Re: Comprendre les enjeux du « pacte migratoire » européen
Bruno Retailleau : "Le chaos migratoire mènera à des insurrections électorales"(sur Europe1)
Que bien peut être une insurrection électorale ?
Que bien peut être une insurrection électorale ?
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Re: Comprendre les enjeux du « pacte migratoire » européen
danielle49 a écrit : ↑27 septembre 2023 22:09 Bruno Retailleau : "Le chaos migratoire mènera à des insurrections électorales"(sur Europe1)
Que bien peut être une insurrection électorale ?
C'est juste l'électeur qui se réveille et qui réalise que depuis plus de 40 ans la France est gouvernée par une même caste, pour une même politique qui nous conduit droit dans le mur. L'insurrection politique c'est faire le choix d'une véritable alternance.
* il pleut doucement sur la ville *
* Et le poète soul engueulait l' Univers *
(Rimbaud)
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Re: Comprendre les enjeux du « pacte migratoire » européen
Bruno Retailleau ?danielle49 a écrit : ↑27 septembre 2023 22:09 Bruno Retailleau : "Le chaos migratoire mènera à des insurrections électorales"(sur Europe1)
Que bien peut être une insurrection électorale ?







Retailleau fidèle de Fillon n'est rien d'autre qu'un politicard qui depuis des années vit (comme d'autres d'ailleurs) sur "la bête"...
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Re: Comprendre les enjeux du « pacte migratoire » européen
"On" a hâte de voir votre parti au pouvoir.gare au gorille a écrit : ↑27 septembre 2023 22:28danielle49 a écrit : ↑27 septembre 2023 22:09 Bruno Retailleau : "Le chaos migratoire mènera à des insurrections électorales"(sur Europe1)
Que bien peut être une insurrection électorale ?
C'est juste l'électeur qui se réveille et qui réalise que depuis plus de 40 ans la France est gouvernée par une même caste, pour une même politique qui nous conduit droit dans le mur. L'insurrection politique c'est faire le choix d'une véritable alternance.
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Re: Comprendre les enjeux du « pacte migratoire » européen
parce que vous avez besoin de source pour voir la réalité
les migrants ne viennent pas par la grande bretagne mais par Ceuta , les canaries ; Lampedusa , Lesbos et la frontière terrestre avec la Turquie
mickey a mal compris
la France s'est faites reprendre parce qu'elle ne respecte pas les règles d'expulsion des directives européennes
c'est à dire qu'elle n'expulse ceux qui se voient refuser le droit d'asile c'est à dire en France 98 %
cela crée des problèmes dans toutes l'UE et pas seulement en France avec la libre circulation des personnes
et surtout les pays nordiques s'en plaignent
c'est ainsi que les suédois qui avaient expulsé un syrien est revenu dans l'espace Schengen par la suisse en France pour commettre l'agression sur les bambins d'Annecy
il était sous un mandat d'avis d'expulsion qui n'avait pas été exécuté
et ce drame est arrivé justement (par rancœur) parce que suite l'avis d'expulsion n'a pas été immédiatement exécuté
voilà ce que reproche Bruxelles à la France qu'en exécutant pas immédiatement les expulsions ceux ci égaillent (dispersent) une fois de plus dans l'espace Schengen
un autre exemple "le fameux imam marocain" qui a pu se rendre en Belgique et que c'est elle qui a du faire la tache qui était dévolue à la France
si çà continue il y aura à la frontière française non une ligne Maginot mais une nouvelle ligne Siegfried allant de la suisse à la mer du nord

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Re: Comprendre les enjeux du « pacte migratoire » européen
Pacte migratoire ? L'Espagne ne mégote pas :
https://actu.orange.fr/monde/videos/920 ... YkNz0eAg==
https://actu.orange.fr/monde/videos/920 ... YkNz0eAg==
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Re: Comprendre les enjeux du « pacte migratoire » européen
Immigration.mic43121 a écrit : ↑27 septembre 2023 13:56 Ce n'est pas la première venue ...
Malika Sorel est française, issue de l'immigration maghrébine. Née en France, elle a longtemps vécu au Maghreb. Diplômée de plusieurs grandes écoles, Malika Sorel est dotée d'une formation pluridisciplinaire. Après avoir, entre autres, travaillé au recrutement de cadres pour le secteur des hautes technologies, elle a décidé de se consacrer à des sujets qui engagent, selon elle, l'avenir de la France. Son champ d'intérêt couvre l'éducation et la formation des jeunes générations, la politique familiale, les problématiques de l'immigration ainsi que la politique étrangère de la France. En 2007, Malika Sorel a publié « Le puzzle de l'intégration », aux éditions Mille et une nuits, salué par l'Expansion comme « un livre important, essentiel, indispensable sur l'immigration en France. »L'adresse de son blog est: http://puzzledelintegration.blogspirit.com/
Je l'ai déja posté ..
https://www.youtube.com/watch?v=2yGRwSq8jiw
![]()
Malika Sorel nous dit : on est au bord du gouffre.
" Par quel miracle les Occidentaux pourraient-ils être respectés par les immigrés puisqu’ils ne se respectent pas eux-mêmes? ".
http://www.malikasorel.fr/archive/2023/ ... 50265.html
- Mickey
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- Enregistré le : 01 novembre 2016 14:04
Re: Comprendre les enjeux du « pacte migratoire » européen
Ils veulent faire baisser les salaires avec l'immigration ces couions, ça n'a jamais marché mais ils y croient dur comme fer.
Les salaires baissent, mais ce n'est certainement pas grâce aux immigrés.
Les salaires baissent, mais ce n'est certainement pas grâce aux immigrés.