Comment les "Parents vigilants", créés par Eric Zemmour, mettent sous pression des professeurs
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Comment les "Parents vigilants", créés par Eric Zemmour, mettent sous pression des professeurs
"ENQUÊTE. "La plupart des collègues s'autocensurent" : comment les "Parents vigilants", créés par Eric Zemmour, mettent sous pression des professeurs
Des enseignants se disent sous la pression croissante de l’extrême droite et notamment du mouvement "Parents vigilants". Cette association, créée par Eric Zemmour, appelle ses militants à se présenter aux élections de parents d’élèves, mi-octobre.
Intimidations, campagne de harcèlement numérique, courriers anonymes, "flash mob" devant les établissements... Des syndicats d’enseignants et des professeurs rencontrés par franceinfo se disent sous la pression croissante de groupes de parents militants qu'ils classent à l’extrême-droite, dont en particulier le mouvement Parents vigilants, créé l’an dernier par Eric Zemmour. Face à ces mises en cause parfois violentes de leur liberté d’enseigner, certains de ses enseignants disent hésiter à aborder en classe les questions de migration, de minorités, de genre ou de sexualité.
En décembre 2022, Sophie Djigo et sa famille ont vécu six semaines sous protection policière. La professeure de philosophie en classe préparatoire au lycée Watteau de Valenciennes (Nord) est alors au cœur d’une campagne d’intimidation de la part de militants identitaires et d’extrême-droite pour avoir projeté une sortie scolaire avec ses élèves dans un camp de migrants. Sophie Djigo est auteure de plusieurs ouvrages sur les questions migratoires et fondatrice de l’association Migractions 59, deux communiqués de presse du Rassemblement national et de Reconquête l’accusent de faire de la propagande pro-migrants auprès de ses élèves d’hypokhâgne. Sous la pression, le rectorat de Lille annule la sortie, pourtant validée. Au printemps, Éric Zemmour s’en félicitait dans le magazine Causeur. "En novembre dernier, à Valenciennes, nous avons fait annuler une sortie scolaire. Il va falloir qu’ils s’y habituent !"
"Enseigner la réalité des faits devient une prise de risque"
Une enquête du parquet de Lille pour menaces de mort et cyberharcèlement est toujours en cours. "J’ai reçu des menaces de viol et de mort par courrier électronique, par courrier, par les réseaux sociaux ou encore par le standard de l'établissement, se souvient Sophie Djigo au micro de franceinfo. Quelqu’un a menacé de me dépecer." Ces pressions sont "largement efficaces", déplore la professeure, qui estime ne pas être un cas isolé. "J'ai reçu depuis beaucoup de messages de collègues dans toute la France, en particulier des enseignants de SVT, d'histoire et de lettres, qui se retrouvent confrontés à des pressions de groupes qui refusent l'enseignement de la théorie du genre, du fait islamique en cours d'histoire, l'enseignement de la Shoah, des mémoires de l'esclavage, de l'histoire coloniale ou de la décolonisation."
"La plupart des collègues avouent avoir renoncé à persévérer et donc s'autocensurent. Ils esquivent certaines parties du programme et sont très prudents au cas où il y aurait des menaces de la part de certains parents d'élèves."
Sophie Djigo, ex-professeure à Valenciennes
à franceinfo
Sophie Djigo a aujourd’hui accepté d’être mutée dans un autre établissement. Avec d’autres collègues, elle compte lancer une coordination indépendante pour aider d’autres profs dans la même situation. "Chaque semaine, partout en France, des enseignant·e·s sont ciblé ·e ·s pour avoir simplement fait leur travail, peut-on lire dans leur appel consulté par francenfo. Ils et elles se retrouvent taxé·e·s de propagande, jeté·e·s à la vindicte des réseaux sociaux, menacé·e·s jusque dans leur vie personnelle et leur vie tout court. Enseigner la réalité des faits (...) devient une prise de risques, et l’enseignement, un métier dangereux."
Dans le département du Nord, Valérie* a trouvé dans son casier le jour de la rentrée une enveloppe à son nom contenant un tract anti-migrants. "Je n’ai pas envie de vivre avec l’idée que tout d'un coup, on peut voir débarquer tout un tas de personnes qui vont mettre en cause de manière extrêmement violente notre enseignement, notre savoir, explique cette professeur de français. On ne dispense pas nos opinions à l'école. On dispense un savoir appuyé sur des lectures, des faits. Ça crée un phénomène d'autocensure, une crainte latente et parfois même, dans l'institution, le refus d'affronter véritablement ces difficultés."
Pas de "cours de pornographie" à l'école
Des infirmières scolaires sont également remises en cause sur la question actuellement très clivante de l'éducation à la sexualité, explique Gwenaelle Thenoz du SNIES-UNSA Éducation. À Lyon ou Bordeaux, des parents en colère contre les cours d'éducation à la vie affective et sexuelle (Evas) ont menacé de porter plainte et intimidé des infirmières. "Ils mettent en cause l'éducation à la sexualité alors que les infirmières d'éducation nationale et de l'enseignement supérieur s'investissent énormément dans ces missions. Elles sont bien sûr formées. On n'intervient pas n'importe comment, on s'adapte aux attentes de l'enfant. Ce n'est pas un cours de pornographie. Absolument pas. On répond à leurs questionnements."
À noter qu’en Belgique, une fronde assez similaire, animée par des milieux ultra-conservateurs catholiques, mais aussi musulmans, opposés au cours d’éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle, a récemment abouti à des actes de vandalisme contre huit établissements scolaires, dont l’incendie de plusieurs écoles à Charleroi.
Malgré les sollicitations de franceinfo, le cabinet du ministre de l’Éducation nationale n’apporte pas de précisions sur le nombre de cas ou la nature du harcèlement rapportés par ces enseignants. "Sujet inflammable, glisse l'entourage de Gabriel Attal, qui n’est pas une priorité de la rentrée." Pourtant, le 23 juin dernier, juste avant d’être débarqué du gouvernement, son prédécesseur Pap Ndiaye recevait cinq syndicats (Unsa, Sud éducation, CGT éducation, FSU, SGEN-CFDT) pour envisager un plan de protection des enseignants pris pour cible.
À cette occasion, des dizaines de cas concrets, dont des plaintes de professeurs n’ayant aucun engagement militant ou idéologique, avaient été remontés au ministère. Une circulaire devait voir le jour. Fatna Seghrouchni du syndicat Sud éducations était de la rencontre. "Au ministère de l'Éducation nationale, ils prennent ça très au sérieux. C'est ce qu'on a ressenti parce qu'ils sont en relation avec le ministère de l'Intérieur et le ministère de la Justice." La représentante de Sud éducation décrit la précision des menaces. "On s'est retrouvé avec quelques cas où l’on donnait le nom de l'établissement scolaire, où l’on filmait devant l’établissement, où l'on communiquait clairement l'adresse personnelle de l’enseignant. Une campagne de haine. "
"Des noms de collègues balancés sur les réseaux sociaux, on sait jusqu’où ça peut mener ! On estime qu’il y a mise en danger de collègues. On ne peut pas attendre que l'événement arrive pour réagir et protéger les personnels. Ça peut arriver, en fait."
Fatna Seghrouchni, Sud éducation
à franceinfo
Parmi les groupes désignés par ces syndicats inquiets de l’influence de l’extrême-droite, la jeune association "Parents vigilants" est la plus régulièrement citée. Lancée par Eric Zemmour en septembre 2022, cette association et la campagne "Protégeons nos enfants" compteraient à ce jour 60 000 soutiens. Des sympathisants comptabilisés grâce au site internet de l’association qui incite les parents en colère à témoigner et se coordonner au niveau local en devenant des référents. Depuis son échec à la présidentielle, Eric Zemmour a fait de Parents vigilants l’aiguillon de son combat contre ce qu’il appelle le "grand endoctrinement" dans l'école. Au moment de sa création, il appelait les parents à "dénoncer", "protester", "ne plus rien laisser passer" grâce à ce réseau. Le leader de Reconquête considère aujourd’hui l’association comme un succès pour son parti. Les témoignages de parents témoins d'un supposé "grand endoctrinement" dans l’école publique sont régulièrement cités par Eric Zemmour et aussitôt relayés dans des boucles de messages publiques ou privées sur Telegram ou d’autres réseaux sociaux.
Le visuel de Parents vigilants portait le logo de Reconquête, appelant à se présenter aux élections de parents d'élèves. (CAPTURE D'ECRAN)
Le visuel de Parents vigilants portait le logo de Reconquête, appelant à se présenter aux élections de parents d'élèves. (CAPTURE D'ECRAN)
Récemment, Reconquête a ainsi repris une alerte de Parents Vigilants concernant une sortie organisée par le collège Clermont de Pau en se basant sur l’un de ces témoignages anonymes. Selon l’association, cet établissement aurait mis à disposition de certains de ses élèves des salles de prière sous la pression de parents musulmans. Dans cette alerte, Parents Vigilants dit dénoncer "l’islamisation des écoles" et "l'’autocensure" des enseignants qui "craignent de finir comme Samuel Paty". L’information a depuis été largement démentie par le rectorat de Bordeaux qui affirme qu’aucun élève, ni parent d’élève, n’a jamais exigé de tel aménagement et que l’établissement s’est conformé à l’article L. 141-2 du Code de l’éducation.
Depuis cet été, Eric Zemmour et Parents vigilants entendent franchir une étape en appelant activement leurs sympathisants à présenter des listes de parents d’élèves aux élections des 13 et 14 octobre prochain. "Il y a des dispositions de droit commun à respecter pour éviter toute propagande en faveur d'un parti politique ou d'entreprise commerciale, les injures, les diffamations, rappelle Laurent Zameczkowski, porte-parole de la PEEP qui découvre l’initiative. Au-delà de ça, les associations peuvent se constituer librement en France. Est-ce que ce sera un phénomène massif ? Je n'en sais absolument rien."
Parents vigilants dénonce les "propagandes idéologiques" et les "lobbies"
Sollicité par franceinfo, Agnès Marion, porte-parole de Parents vigilants et cadre de Reconquête, défend cette stratégie et répond aux critiques. "Si nous demandons à nos 'Parents vigilants' de se présenter à ces élections, c'est pour répondre aux graves dysfonctionnements que nous observons dans l'institution scolaire et que nous avons reçus sur notre plateforme. C'est vraiment un devoir de l'école de rester neutre et d'apprendre à nos enfants ce pourquoi on les envoie à l'école, à savoir en priorité lire, écrire et compter. Or, aujourd'hui, on s'aperçoit que le niveau scolaire s'effondre et qu'à côté de ça, on a un certain nombre de propagandes idéologiques qui s'immiscent à l'école."
Selon Agnès Marion, "c'est le lobby islamiste, le lobby LGBT ou le lobby immigrationniste" qui sont à l'œuvre. "Qu'on apprenne à des enfants de primaire les pratiques sexuelles, avec qui et dans quelle position, ils peuvent avoir des relations sexuelles, je suis désolé, mais ça n'est en aucun cas le rôle de l'école. L'idée, c'est que nos parents soient informés de ce qui se passe dans les établissements en amont et quand ils s'aperçoivent qu’il y a quelque chose qui ne convient pas pour nos enfants, ils soient légitimes à intervenir auprès du rectorat, de la direction de l'établissement. Moi, je voudrais quand même rappeler que les parents restent les premiers éducateurs de leurs enfants. Quand quelque chose se passe au sein de l'établissement, ils ont le droit, mais aussi le devoir de dire que ce n'est pas l'éducation qu'ils veulent donner à leur enfant. On le fait avec délicatesse, mais fermeté, c'est vrai. Mais les professeurs imposent également des choses à nos enfants que nous ne voulons pas. C'est à cela que nous répondons."
https://www.francetvinfo.fr/replay-radi ... 69969.html
Cela devient inquiétant que des parents viennent à décider du programme des enseignants en leur mettant la pression. Ils se comportent de la même manière que les parents musulmans communautaristes !
Des enseignants se disent sous la pression croissante de l’extrême droite et notamment du mouvement "Parents vigilants". Cette association, créée par Eric Zemmour, appelle ses militants à se présenter aux élections de parents d’élèves, mi-octobre.
Intimidations, campagne de harcèlement numérique, courriers anonymes, "flash mob" devant les établissements... Des syndicats d’enseignants et des professeurs rencontrés par franceinfo se disent sous la pression croissante de groupes de parents militants qu'ils classent à l’extrême-droite, dont en particulier le mouvement Parents vigilants, créé l’an dernier par Eric Zemmour. Face à ces mises en cause parfois violentes de leur liberté d’enseigner, certains de ses enseignants disent hésiter à aborder en classe les questions de migration, de minorités, de genre ou de sexualité.
En décembre 2022, Sophie Djigo et sa famille ont vécu six semaines sous protection policière. La professeure de philosophie en classe préparatoire au lycée Watteau de Valenciennes (Nord) est alors au cœur d’une campagne d’intimidation de la part de militants identitaires et d’extrême-droite pour avoir projeté une sortie scolaire avec ses élèves dans un camp de migrants. Sophie Djigo est auteure de plusieurs ouvrages sur les questions migratoires et fondatrice de l’association Migractions 59, deux communiqués de presse du Rassemblement national et de Reconquête l’accusent de faire de la propagande pro-migrants auprès de ses élèves d’hypokhâgne. Sous la pression, le rectorat de Lille annule la sortie, pourtant validée. Au printemps, Éric Zemmour s’en félicitait dans le magazine Causeur. "En novembre dernier, à Valenciennes, nous avons fait annuler une sortie scolaire. Il va falloir qu’ils s’y habituent !"
"Enseigner la réalité des faits devient une prise de risque"
Une enquête du parquet de Lille pour menaces de mort et cyberharcèlement est toujours en cours. "J’ai reçu des menaces de viol et de mort par courrier électronique, par courrier, par les réseaux sociaux ou encore par le standard de l'établissement, se souvient Sophie Djigo au micro de franceinfo. Quelqu’un a menacé de me dépecer." Ces pressions sont "largement efficaces", déplore la professeure, qui estime ne pas être un cas isolé. "J'ai reçu depuis beaucoup de messages de collègues dans toute la France, en particulier des enseignants de SVT, d'histoire et de lettres, qui se retrouvent confrontés à des pressions de groupes qui refusent l'enseignement de la théorie du genre, du fait islamique en cours d'histoire, l'enseignement de la Shoah, des mémoires de l'esclavage, de l'histoire coloniale ou de la décolonisation."
"La plupart des collègues avouent avoir renoncé à persévérer et donc s'autocensurent. Ils esquivent certaines parties du programme et sont très prudents au cas où il y aurait des menaces de la part de certains parents d'élèves."
Sophie Djigo, ex-professeure à Valenciennes
à franceinfo
Sophie Djigo a aujourd’hui accepté d’être mutée dans un autre établissement. Avec d’autres collègues, elle compte lancer une coordination indépendante pour aider d’autres profs dans la même situation. "Chaque semaine, partout en France, des enseignant·e·s sont ciblé ·e ·s pour avoir simplement fait leur travail, peut-on lire dans leur appel consulté par francenfo. Ils et elles se retrouvent taxé·e·s de propagande, jeté·e·s à la vindicte des réseaux sociaux, menacé·e·s jusque dans leur vie personnelle et leur vie tout court. Enseigner la réalité des faits (...) devient une prise de risques, et l’enseignement, un métier dangereux."
Dans le département du Nord, Valérie* a trouvé dans son casier le jour de la rentrée une enveloppe à son nom contenant un tract anti-migrants. "Je n’ai pas envie de vivre avec l’idée que tout d'un coup, on peut voir débarquer tout un tas de personnes qui vont mettre en cause de manière extrêmement violente notre enseignement, notre savoir, explique cette professeur de français. On ne dispense pas nos opinions à l'école. On dispense un savoir appuyé sur des lectures, des faits. Ça crée un phénomène d'autocensure, une crainte latente et parfois même, dans l'institution, le refus d'affronter véritablement ces difficultés."
Pas de "cours de pornographie" à l'école
Des infirmières scolaires sont également remises en cause sur la question actuellement très clivante de l'éducation à la sexualité, explique Gwenaelle Thenoz du SNIES-UNSA Éducation. À Lyon ou Bordeaux, des parents en colère contre les cours d'éducation à la vie affective et sexuelle (Evas) ont menacé de porter plainte et intimidé des infirmières. "Ils mettent en cause l'éducation à la sexualité alors que les infirmières d'éducation nationale et de l'enseignement supérieur s'investissent énormément dans ces missions. Elles sont bien sûr formées. On n'intervient pas n'importe comment, on s'adapte aux attentes de l'enfant. Ce n'est pas un cours de pornographie. Absolument pas. On répond à leurs questionnements."
À noter qu’en Belgique, une fronde assez similaire, animée par des milieux ultra-conservateurs catholiques, mais aussi musulmans, opposés au cours d’éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle, a récemment abouti à des actes de vandalisme contre huit établissements scolaires, dont l’incendie de plusieurs écoles à Charleroi.
Malgré les sollicitations de franceinfo, le cabinet du ministre de l’Éducation nationale n’apporte pas de précisions sur le nombre de cas ou la nature du harcèlement rapportés par ces enseignants. "Sujet inflammable, glisse l'entourage de Gabriel Attal, qui n’est pas une priorité de la rentrée." Pourtant, le 23 juin dernier, juste avant d’être débarqué du gouvernement, son prédécesseur Pap Ndiaye recevait cinq syndicats (Unsa, Sud éducation, CGT éducation, FSU, SGEN-CFDT) pour envisager un plan de protection des enseignants pris pour cible.
À cette occasion, des dizaines de cas concrets, dont des plaintes de professeurs n’ayant aucun engagement militant ou idéologique, avaient été remontés au ministère. Une circulaire devait voir le jour. Fatna Seghrouchni du syndicat Sud éducations était de la rencontre. "Au ministère de l'Éducation nationale, ils prennent ça très au sérieux. C'est ce qu'on a ressenti parce qu'ils sont en relation avec le ministère de l'Intérieur et le ministère de la Justice." La représentante de Sud éducation décrit la précision des menaces. "On s'est retrouvé avec quelques cas où l’on donnait le nom de l'établissement scolaire, où l’on filmait devant l’établissement, où l'on communiquait clairement l'adresse personnelle de l’enseignant. Une campagne de haine. "
"Des noms de collègues balancés sur les réseaux sociaux, on sait jusqu’où ça peut mener ! On estime qu’il y a mise en danger de collègues. On ne peut pas attendre que l'événement arrive pour réagir et protéger les personnels. Ça peut arriver, en fait."
Fatna Seghrouchni, Sud éducation
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Parmi les groupes désignés par ces syndicats inquiets de l’influence de l’extrême-droite, la jeune association "Parents vigilants" est la plus régulièrement citée. Lancée par Eric Zemmour en septembre 2022, cette association et la campagne "Protégeons nos enfants" compteraient à ce jour 60 000 soutiens. Des sympathisants comptabilisés grâce au site internet de l’association qui incite les parents en colère à témoigner et se coordonner au niveau local en devenant des référents. Depuis son échec à la présidentielle, Eric Zemmour a fait de Parents vigilants l’aiguillon de son combat contre ce qu’il appelle le "grand endoctrinement" dans l'école. Au moment de sa création, il appelait les parents à "dénoncer", "protester", "ne plus rien laisser passer" grâce à ce réseau. Le leader de Reconquête considère aujourd’hui l’association comme un succès pour son parti. Les témoignages de parents témoins d'un supposé "grand endoctrinement" dans l’école publique sont régulièrement cités par Eric Zemmour et aussitôt relayés dans des boucles de messages publiques ou privées sur Telegram ou d’autres réseaux sociaux.
Le visuel de Parents vigilants portait le logo de Reconquête, appelant à se présenter aux élections de parents d'élèves. (CAPTURE D'ECRAN)
Le visuel de Parents vigilants portait le logo de Reconquête, appelant à se présenter aux élections de parents d'élèves. (CAPTURE D'ECRAN)
Récemment, Reconquête a ainsi repris une alerte de Parents Vigilants concernant une sortie organisée par le collège Clermont de Pau en se basant sur l’un de ces témoignages anonymes. Selon l’association, cet établissement aurait mis à disposition de certains de ses élèves des salles de prière sous la pression de parents musulmans. Dans cette alerte, Parents Vigilants dit dénoncer "l’islamisation des écoles" et "l'’autocensure" des enseignants qui "craignent de finir comme Samuel Paty". L’information a depuis été largement démentie par le rectorat de Bordeaux qui affirme qu’aucun élève, ni parent d’élève, n’a jamais exigé de tel aménagement et que l’établissement s’est conformé à l’article L. 141-2 du Code de l’éducation.
Depuis cet été, Eric Zemmour et Parents vigilants entendent franchir une étape en appelant activement leurs sympathisants à présenter des listes de parents d’élèves aux élections des 13 et 14 octobre prochain. "Il y a des dispositions de droit commun à respecter pour éviter toute propagande en faveur d'un parti politique ou d'entreprise commerciale, les injures, les diffamations, rappelle Laurent Zameczkowski, porte-parole de la PEEP qui découvre l’initiative. Au-delà de ça, les associations peuvent se constituer librement en France. Est-ce que ce sera un phénomène massif ? Je n'en sais absolument rien."
Parents vigilants dénonce les "propagandes idéologiques" et les "lobbies"
Sollicité par franceinfo, Agnès Marion, porte-parole de Parents vigilants et cadre de Reconquête, défend cette stratégie et répond aux critiques. "Si nous demandons à nos 'Parents vigilants' de se présenter à ces élections, c'est pour répondre aux graves dysfonctionnements que nous observons dans l'institution scolaire et que nous avons reçus sur notre plateforme. C'est vraiment un devoir de l'école de rester neutre et d'apprendre à nos enfants ce pourquoi on les envoie à l'école, à savoir en priorité lire, écrire et compter. Or, aujourd'hui, on s'aperçoit que le niveau scolaire s'effondre et qu'à côté de ça, on a un certain nombre de propagandes idéologiques qui s'immiscent à l'école."
Selon Agnès Marion, "c'est le lobby islamiste, le lobby LGBT ou le lobby immigrationniste" qui sont à l'œuvre. "Qu'on apprenne à des enfants de primaire les pratiques sexuelles, avec qui et dans quelle position, ils peuvent avoir des relations sexuelles, je suis désolé, mais ça n'est en aucun cas le rôle de l'école. L'idée, c'est que nos parents soient informés de ce qui se passe dans les établissements en amont et quand ils s'aperçoivent qu’il y a quelque chose qui ne convient pas pour nos enfants, ils soient légitimes à intervenir auprès du rectorat, de la direction de l'établissement. Moi, je voudrais quand même rappeler que les parents restent les premiers éducateurs de leurs enfants. Quand quelque chose se passe au sein de l'établissement, ils ont le droit, mais aussi le devoir de dire que ce n'est pas l'éducation qu'ils veulent donner à leur enfant. On le fait avec délicatesse, mais fermeté, c'est vrai. Mais les professeurs imposent également des choses à nos enfants que nous ne voulons pas. C'est à cela que nous répondons."
https://www.francetvinfo.fr/replay-radi ... 69969.html
Cela devient inquiétant que des parents viennent à décider du programme des enseignants en leur mettant la pression. Ils se comportent de la même manière que les parents musulmans communautaristes !
"La valeur ne dépend pas de la religion, mais de l'amour qui nous fait considérer l'autre comme un frère ou une sœur"
Sœur Emmanuelle
"Notre vraie nationalité est l'Humanité" Herbert Georges Wells
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- Mesoke
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Re: Comment les "Parents vigilants", créés par Eric Zemmour, mettent sous pression des professeurs
Ils disent quoi des musulmans déjà ces gens ? Ah oui, qu'ils sont incompatibles avec la démocratie et la liberté, et qu'ils intimident les français pour propager leur culture moisie.
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- Posteur DIVIN
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Re: Comment les "Parents vigilants", créés par Eric Zemmour, mettent sous pression des professeurs
Les "parents vigilants" ont pour objectif de lutter contre les dérives actuelles de l'école dont le but principal est d'apprendre à lire et à écrire proprement en français, alors qu'actuellement il y a une tentative d'endoctrinement par des lobby immigrationiste, islamique, LGBT, sans compter les cours sur la sexualité , au détriment des enseignements de base.
Modifié en dernier par berger141 le 03 octobre 2023 09:33, modifié 1 fois.
- grishka
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Re: Comment les "Parents vigilants", créés par Eric Zemmour, mettent sous pression des professeurs
Me fait doucement rigoler cette inquiétude des profs.
Déjà à mon époque, les filles avec des excuses bidons pour sécher les cours d'EPS, les ricanements de gogols pendant l'enseignement de certains sujets (ex: évolution), c'était la norme.
Tout d'un coup, cela semble devenir très grave parce que cela vient de l'extrême-droite. Si l'Educ Nat (et donc l'état) ne se laissait pas marcher sur la tête par les parents depuis des décennies, je compatirais. Là, j'ai beaucoup de mal, surtout quand cette indignation semble à géométrie variable car politiquement fondé: si c'est l'ED, c'est très grave, sinon, pas de souci.
Nonobstant qu'ici les menaces (inexcusables et dont les auteurs méritent des condamnations) sont utilisées pour escamoter une question de fond quand même: la pertinence de la visite d'un camp de migrants par une prof de... philosophie.
Je suis bien certain que cette prof a déroulé tout un truc pour que cela soit cohérent avec son enseignement, et un prof de physique pourrait sûrement faire la même chose pour justifier une visite du musée de la charcuterie.
Déjà à mon époque, les filles avec des excuses bidons pour sécher les cours d'EPS, les ricanements de gogols pendant l'enseignement de certains sujets (ex: évolution), c'était la norme.
Tout d'un coup, cela semble devenir très grave parce que cela vient de l'extrême-droite. Si l'Educ Nat (et donc l'état) ne se laissait pas marcher sur la tête par les parents depuis des décennies, je compatirais. Là, j'ai beaucoup de mal, surtout quand cette indignation semble à géométrie variable car politiquement fondé: si c'est l'ED, c'est très grave, sinon, pas de souci.
Nonobstant qu'ici les menaces (inexcusables et dont les auteurs méritent des condamnations) sont utilisées pour escamoter une question de fond quand même: la pertinence de la visite d'un camp de migrants par une prof de... philosophie.
Je suis bien certain que cette prof a déroulé tout un truc pour que cela soit cohérent avec son enseignement, et un prof de physique pourrait sûrement faire la même chose pour justifier une visite du musée de la charcuterie.
- Mesoke
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Re: Comment les "Parents vigilants", créés par Eric Zemmour, mettent sous pression des professeurs
Là le problème c'est qu'on a un harcèlement qui est un minimum organisé, des parents qui se montent la tête entre eux, et qui se sentent plus légitimes car faisant partie d'un groupe. Pas juste des parents qui ont une opinion individuelle.
Je ne connais pas l'histoire derrière la visite de camp de migrants, mais je n'arrive pas à trouver de justification éducative à cet acte. Justification militante, oui, et même peut-être utile pour prendre conscience d'un problème. Mais pas éducative. Mais ça semble être un acte très isolé.
Je ne connais pas l'histoire derrière la visite de camp de migrants, mais je n'arrive pas à trouver de justification éducative à cet acte. Justification militante, oui, et même peut-être utile pour prendre conscience d'un problème. Mais pas éducative. Mais ça semble être un acte très isolé.
- Mesoke
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Re: Comment les "Parents vigilants", créés par Eric Zemmour, mettent sous pression des professeurs
J'ai des enfants en école primaire et au collège, je ne vois pas de quoi tu parles niveau tentative d'endoctrinement par des lobbys immigrationnistes, islamiques ou LGBT. Y'a juste zéro questionnement sur ces sujets. Après ça dépend des profs, qui ont une liberté éducative. Genre chez nous ça parle un peu recyclage et réparation plutôt que consommation de neuf. Mais y'a aucun cours sur l'immigration, l'islamisme ou les LGBT.berger141 a écrit : ↑03 octobre 2023 09:31 Les "parents vigilants" ont pour objectif de lutter contre les dérives actuelles de l'école dont le but principal est d'apprendre à lire et à écrire proprement en français, alors qu'actuellement il y a une tentative d'endoctrinement par des lobby immigrationiste, islamique, LGBT, sans compter les cours sur la sexualité , au détriment des enseignements de base.
Quand aux cours sur la sexualité, c'est vraiment ne pas comprendre le sujet et ses enjeux que les critiquer. C'est quelques très rares heures par an, principalement pour apprendre aux enfants de quoi on parle et leur apprendre à connaitre leur corps, à nommer des parties du corps, que leur corps leur appartient et des notions de consentement de base, et ce notamment pour lutter contre la pédophilie, vu que le principal atout des pédophiles c'est que leurs petites victimes n'ont pas conscience d'être des victimes et ne savent pas en témoigner. On y apprend aussi pour les plus grands des bases de sexualité, genre parce qu'ils vont y être confrontés sous peu. Et parce qu'en dehors de ces cours leur seul apprentissage de la sexualité c'est le porno qui est disponible facilement partout, et que ça ne peut qu'induire une sexualité misogyne et brutale. Tout ça genre une fois par an pendant quelques heures, pas de quoi bouleverser un apprentissage de lecture.
Par ailleurs non, l'école n'a plus pour unique but d'apprendre à lire et écrire. Mais aussi d'apprendre une ouverture sur le monde.
- grishka
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Re: Comment les "Parents vigilants", créés par Eric Zemmour, mettent sous pression des professeurs
Samuel Paty a fini assassiné par une chaîne de "parents qui ont une opinion individuelle". Etrangement, les enfants des "parents qui ont une opinion individuelle" ne se sont jamais seuls en classe.
L'Education Nationale se laisse marcher sur la tête depuis des décennies: il faut mettre ces parents au pas. Et il est évident que certains profs doivent égalemengt être recadrés.
Que cette enseignante soit membre d'une association de soutien aux migrants ou de ramassage de chataîgnes ne devrait avoir aucune incidence sur son job.
Mais quand on a laminé tout ce qui encadre le système (généralement l'administration cherche à tout minimiser) et ce sur quoi le système devrait s'appuyer (infirmières/médecins scolaires, services sociaux, etc), évidemment, les profs se retrouvent complètement démobilisés pour lutter contre des moulins à vent.
Et les quelques uns qui se pensent investis d'une mission qui n'a rien à voir avec leur boulot se retrouve sur le devant de la scène.
- grishka
- Posteur d'Argent
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Re: Comment les "Parents vigilants", créés par Eric Zemmour, mettent sous pression des professeurs
On ne peut rien apprendre sans les bases. Et des bases solides. La maîtrise de la langue, écrite ou orale, est à la base de tout le reste. Apprendre une "ouverture sur le monde" ou n'importe quoi d'autre à des gosses incapables de formuler (ou comprendre) correctement une idée complexe, c'est pisser dans un violon.
C'est comme le temps perdu sur l'égalité: dans un monde normal qui ne marche pas sur la tête, cela devrait venir naturellement à des gosses bien éduqués, avec de bonnes bases qui leur ont permis de s'intéresser naturellement au monde qui les entoure.
C'est essentiellement l'esprit des Lumières: la raison, la connaissance, l'instruction mènent naturellement au désir de liberté et de tolérance.
Vu que l'Education Nationale est en pleine crise concernant l'instruction, pour compenser, on passe à ce qu'il convient d'appeler de l'endoctrinement: l'égalité, c'est bien parce que c'est bien.
Les philosophes des Lumières rédigeaient des dictionnaires et des encyclopédies, pas des manuels sur les stéréotypes et préjugés...
- Mesoke
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Re: Comment les "Parents vigilants", créés par Eric Zemmour, mettent sous pression des professeurs
Oui, l'apprentissage de la langue fait partie des apprentissages. Mais pas à 100% (avec le calcul). Y'a aussi de l'ouverture sur le monde, genre sport, histoire, géographie, sciences, etc. Or si tu lis le message de berger auquel je répondais plus haut, il semble croire que l'école ne sert qu'à enseigner l'apprentissage de la lecture et de l'écriture, point.
Sinon l'EN est peut-être en crise, mais il y a aussi peut-être une crise de l'éducation parentale, qui n'enseigne pas un minimum de connaissances de base aux enfants.
Sinon l'EN est peut-être en crise, mais il y a aussi peut-être une crise de l'éducation parentale, qui n'enseigne pas un minimum de connaissances de base aux enfants.
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Re: Comment les "Parents vigilants", créés par Eric Zemmour, mettent sous pression des professeurs
J'ai exprès simplifié pour exprimer que l'apprentissage de la lecture et de l'écriture sont la base des autres disciplines nécessaires.Mesoke a écrit : ↑03 octobre 2023 10:17 Oui, l'apprentissage de la langue fait partie des apprentissages. Mais pas à 100% (avec le calcul). Y'a aussi de l'ouverture sur le monde, genre sport, histoire, géographie, sciences, etc. Or si tu lis le message de berger auquel je répondais plus haut, il semble croire que l'école ne sert qu'à enseigner l'apprentissage de la lecture et de l'écriture, point.
Sinon l'EN est peut-être en crise, mais il y a aussi peut-être une crise de l'éducation parentale, qui n'enseigne pas un minimum de connaissances de base aux enfants.
- grishka
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Re: Comment les "Parents vigilants", créés par Eric Zemmour, mettent sous pression des professeurs
L'histoire, la géographie et les sciences, ce n'est pas de "l'ouverture sur le monde": ce sont des champs des connaissances humaines.
Et de nouveau, que l'on ne peut explorer que si on maîtrise les bases. Apprendre la physique à des gosses qui ne maîtrisent pas les fractions, cela ne va pas bien finir.
On ne peut pas faire la police des parents chez eux.Sinon l'EN est peut-être en crise, mais il y a aussi peut-être une crise de l'éducation parentale, qui n'enseigne pas un minimum de connaissances de base aux enfants.
Il y a 40 ans, des parents qui faisaient n'importe quoi, cela existait déjà, et il n'y a aucune raison qu'il y en ait plus aujourd'hui. La seule chose qui s'est dégradée, c'est le respect de l'autorité. Et même au-delà, c'est la reconnaissance de ce qu'est une autorité.
Et cela peut également s'inculquer chez les adultes: si chaque parent qui ose hausser le ton contre un prof ou un membre de l'institution passait devant un juge dans la semaine qui suit, avec en plus une visite des services sociaux et menaces de placement des enfants, les parents de ce type se calmeraient vite fait.
Il y a 40 piges, les parents cas sociaux faisaient beaucoup moins de vagues, parce qu'ils avaient peur des conséquences, tout simplement.
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Re: Comment les "Parents vigilants", créés par Eric Zemmour, mettent sous pression des professeurs
En primaire on apprend les phases de la matière, le cycle de l'eau ou le système solaire sans avoir besoin de fraction, ni même de notion de maths.
Encore une fois je répondais juste à la remarque de berger qui ne parlait que du français, et qui a expliqué que c'était juste pour simplifier.
Encore une fois je répondais juste à la remarque de berger qui ne parlait que du français, et qui a expliqué que c'était juste pour simplifier.
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Re: Comment les "Parents vigilants", créés par Eric Zemmour, mettent sous pression des professeurs
Le hasard:
https://www.lefigaro.fr/faits-divers/a- ... m-20231003
À Dreux, une élève menace de mort son enseignante pendant un cours sur l'islam
L'adolescente de 12 ans a pointé du doigt une photo de Samuel Paty en affirmant à sa professeur qu’il allait «lui arriver la même chose».
[...]
La jeune fille a expliqué qu’elle souhaitait simplement «vexer» son enseignante après que cette dernière a eu des propos déplacés à son égard, sans lien avec ce cours ou avec la religion musulmane.
Des fois, je me dis qu'une paire de baffes pourrait suffire à régler ces histoires.
https://www.lefigaro.fr/faits-divers/a- ... m-20231003
À Dreux, une élève menace de mort son enseignante pendant un cours sur l'islam
L'adolescente de 12 ans a pointé du doigt une photo de Samuel Paty en affirmant à sa professeur qu’il allait «lui arriver la même chose».
[...]
La jeune fille a expliqué qu’elle souhaitait simplement «vexer» son enseignante après que cette dernière a eu des propos déplacés à son égard, sans lien avec ce cours ou avec la religion musulmane.
Des fois, je me dis qu'une paire de baffes pourrait suffire à régler ces histoires.
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Re: Comment les "Parents vigilants", créés par Eric Zemmour, mettent sous pression des professeurs
moi je pense que l’exclusion serait une bonne réponse.grishka a écrit : ↑03 octobre 2023 14:34 Le hasard:
https://www.lefigaro.fr/faits-divers/a- ... m-20231003
À Dreux, une élève menace de mort son enseignante pendant un cours sur l'islam
L'adolescente de 12 ans a pointé du doigt une photo de Samuel Paty en affirmant à sa professeur qu’il allait «lui arriver la même chose».
[...]
La jeune fille a expliqué qu’elle souhaitait simplement «vexer» son enseignante après que cette dernière a eu des propos déplacés à son égard, sans lien avec ce cours ou avec la religion musulmane.
Des fois, je me dis qu'une paire de baffes pourrait suffire à régler ces histoires.
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"nul bien sans peine".....
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- Victor
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Re: Comment les "Parents vigilants", créés par Eric Zemmour, mettent sous pression des professeurs
Compte tenu de l'extrême-gauchisme militant de nombreux enseignants (ex : on a deux enseignants sur ce forum : kelenner et la pampa et il sont toux deux d'extrême-gauche) ces actes militants et cette manière de détourner l'histoire semblent être la marque de fabrique d'une grande partie du corps enseignant.Mesoke a écrit : ↑03 octobre 2023 09:40 Là le problème c'est qu'on a un harcèlement qui est un minimum organisé, des parents qui se montent la tête entre eux, et qui se sentent plus légitimes car faisant partie d'un groupe. Pas juste des parents qui ont une opinion individuelle.
Je ne connais pas l'histoire derrière la visite de camp de migrants, mais je n'arrive pas à trouver de justification éducative à cet acte. Justification militante, oui, et même peut-être utile pour prendre conscience d'un problème. Mais pas éducative. Mais ça semble être un acte très isolé.
En politique, ce qu'il y a de plus difficile à apprécier et à comprendre c'est ce qui se passe sous nos yeux.
Alexis de Tocqueville
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