Gabriel Attal ébauche son plan de « bataille pour élever le niveau à l’école »
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Gabriel Attal ébauche son plan de « bataille pour élever le niveau à l’école »
"À l’occasion de la journée internationale des enseignants, le ministre de l’Éducation Gabriel Attal a annoncé qu’il allait engager plusieurs chantiers d’ampleur d’ici la rentrée 2024 pour rehausser le niveau des élèves. Une réflexion est menée sur la formation des professeurs. Les programmes scolaires pourraient être transformés en primaire, comme le modèle des classes au collège.
Le décor choisi pour cet exercice de communication est majestueux. Sur une scène dressée sur l’esplanade de l’imposante Bibliothèque François Mitterrand à Paris, le ministre de l’Éducation nationale Gabriel Attal s’est adressé aux professeurs, ces « combattants du savoir », aux recteurs ou encore aux inspecteurs, qu’il avait réunis ce jeudi 5 octobre 2023, à l’occasion de la journée internationale des enseignants.
"Je sais ce qui pèche, je ne crois pas à la crise de la vocation, mais il existe une crise d’attractivité. Mon devoir est d’y répondre », a déclaré Gabriel Attal, en rappelant la récente hausse des salaires. Après avoir lancé une concertation sur l’attractivité du métier à la rentrée, le ministre a livré les pistes de travail qui seront étudiées d’ici la fin d’année pour favoriser l’orientation vers une profession dont il veut « restaurer le prestige social ».
Les écoles normales remises au goût du jour ?
Afin d’encourager les étudiants à se lancer, une réflexion est portée sur le schéma des carrières : « Il faut transformer les vocations en entrée dans le métier. Les jeunes, aujourd’hui, ont envie d’avoir plusieurs vies dans une vie », a déclaré le ministre. Le modèle de l’enseignant fonctionnaire qui s’engage jusqu’à la retraite pourrait-il être révolutionné ? « Des groupes de travail élaboreront des propositions », a simplement annoncé le ministre.
Pour leur formation, alors que les concours pour devenir enseignants ne font plus le plein de candidats, l’Éducation nationale réfléchit notamment à réinventer « les écoles normales du XXIe siècle », en référence à ces établissements qui formaient autrefois les instituteurs. « Avec ma collègue Sylvie Retailleau (la ministre de l’enseignement supérieur), nous étudierons toutes les hypothèses, parmi lesquelles la possibilité de se former dès la première année après le baccalauréat, de maintenir la mastérisation tout en passant le concours plus tôt pour une entrée progressive dans le métier d’enseignant », a-t-il précisé dans une interview au Monde , parue au début de son point presse.
« Restaurer l’autorité du maître »
Le successeur de Pap Ndiaye souhaite également « restaurer l’autorité du maître » qui « doit se sentir soutenu par la chaîne hiérarchique, et par son ministre ». Si leur mission prioritaire est connue depuis longtemps, Gabriel Attal a martelé sa volonté d’élever le niveau en renforçant les fondamentaux en français et en maths : « En 6e, un élève sur trois ne sait pas lire correctement, et en 3e, un quart des candidats au brevet ont moins de 4/20 en mathématiques », alerte le locataire de la rue de Grenelle.
Si l’heure n’est pas encore aux annonces, plusieurs chantiers vont être engagés en primaire et au collège en vue de la rentrée 2024. D’autres groupes de travail planchent sur des hypothèses évoquées par le ministre ce jeudi. À l’école, un programme plus clair pourrait être communiqué à « des professeurs souvent perdus ». Les références de manuels scolaires proposés – trop larges estime le ministre – pourraient être réduites pour favoriser une harmonisation des programmes."
https://www.ouest-france.fr/education/g ... ae2bcd88b7
Le décor choisi pour cet exercice de communication est majestueux. Sur une scène dressée sur l’esplanade de l’imposante Bibliothèque François Mitterrand à Paris, le ministre de l’Éducation nationale Gabriel Attal s’est adressé aux professeurs, ces « combattants du savoir », aux recteurs ou encore aux inspecteurs, qu’il avait réunis ce jeudi 5 octobre 2023, à l’occasion de la journée internationale des enseignants.
"Je sais ce qui pèche, je ne crois pas à la crise de la vocation, mais il existe une crise d’attractivité. Mon devoir est d’y répondre », a déclaré Gabriel Attal, en rappelant la récente hausse des salaires. Après avoir lancé une concertation sur l’attractivité du métier à la rentrée, le ministre a livré les pistes de travail qui seront étudiées d’ici la fin d’année pour favoriser l’orientation vers une profession dont il veut « restaurer le prestige social ».
Les écoles normales remises au goût du jour ?
Afin d’encourager les étudiants à se lancer, une réflexion est portée sur le schéma des carrières : « Il faut transformer les vocations en entrée dans le métier. Les jeunes, aujourd’hui, ont envie d’avoir plusieurs vies dans une vie », a déclaré le ministre. Le modèle de l’enseignant fonctionnaire qui s’engage jusqu’à la retraite pourrait-il être révolutionné ? « Des groupes de travail élaboreront des propositions », a simplement annoncé le ministre.
Pour leur formation, alors que les concours pour devenir enseignants ne font plus le plein de candidats, l’Éducation nationale réfléchit notamment à réinventer « les écoles normales du XXIe siècle », en référence à ces établissements qui formaient autrefois les instituteurs. « Avec ma collègue Sylvie Retailleau (la ministre de l’enseignement supérieur), nous étudierons toutes les hypothèses, parmi lesquelles la possibilité de se former dès la première année après le baccalauréat, de maintenir la mastérisation tout en passant le concours plus tôt pour une entrée progressive dans le métier d’enseignant », a-t-il précisé dans une interview au Monde , parue au début de son point presse.
« Restaurer l’autorité du maître »
Le successeur de Pap Ndiaye souhaite également « restaurer l’autorité du maître » qui « doit se sentir soutenu par la chaîne hiérarchique, et par son ministre ». Si leur mission prioritaire est connue depuis longtemps, Gabriel Attal a martelé sa volonté d’élever le niveau en renforçant les fondamentaux en français et en maths : « En 6e, un élève sur trois ne sait pas lire correctement, et en 3e, un quart des candidats au brevet ont moins de 4/20 en mathématiques », alerte le locataire de la rue de Grenelle.
Si l’heure n’est pas encore aux annonces, plusieurs chantiers vont être engagés en primaire et au collège en vue de la rentrée 2024. D’autres groupes de travail planchent sur des hypothèses évoquées par le ministre ce jeudi. À l’école, un programme plus clair pourrait être communiqué à « des professeurs souvent perdus ». Les références de manuels scolaires proposés – trop larges estime le ministre – pourraient être réduites pour favoriser une harmonisation des programmes."
https://www.ouest-france.fr/education/g ... ae2bcd88b7
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Re: Gabriel Attal ébauche son plan de « bataille pour élever le niveau à l’école »
La nécessité d'avoir un Master n'a vraiment aucun sens.
Autant placer le concours au niveau Licence et avoir deux vraies années de formation derrière.
Clairement, le salaire est un problème. Que l'arrêt de la masterisation à tout prix pourrait partiellement réglé: quand on a un Master, souvent, on peut se trouve un bon job dans le privé.
Alors que seulement avec une Licence...
Et pour augmenter l'attractivité, on pourrait aussi conserver un régime spécial de retraite pour les enseignants, ça ne me choquerait pas.
Autant placer le concours au niveau Licence et avoir deux vraies années de formation derrière.
Clairement, le salaire est un problème. Que l'arrêt de la masterisation à tout prix pourrait partiellement réglé: quand on a un Master, souvent, on peut se trouve un bon job dans le privé.
Alors que seulement avec une Licence...
Et pour augmenter l'attractivité, on pourrait aussi conserver un régime spécial de retraite pour les enseignants, ça ne me choquerait pas.
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Re: Gabriel Attal ébauche son plan de « bataille pour élever le niveau à l’école »
ben pour l'assurance de ta boite, il vaut mieux.
c'est ça qui définit si tu peux faire ou non.
quand à la formation en master, c'est déjà le cas, les élèves passent désormais 1/3 de l'heure année en moyenne en entreprise sur trois ans.
mais c'est au dépends de la réflexion et des fondamentaux, le niveau a baissé, aujourd'hui, les ingé sont plus des tech supp que des ingés.
après pour revenir au sujet, il y a des fondamentaux qui me paraissent essentiels :
savoir lire écrire et parler,
compter
savoir parler anglais.
après il faut une sensibilisation aux autres matières.
il va bien falloir revenir aux bonnes vieilles méthodes pour avoir le minimum requis, et remettre des examens, et arrêter de bichonner ces petits précieux à chaque fois qu'ils ont un contrôle, ils ratent, ils redoublent.
quand il n'y a plus d'enjeux, ils n'ont aucune raison de se la donner.
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Re: Gabriel Attal ébauche son plan de « bataille pour élever le niveau à l’école »
Et bien il a du pain sur la planche notre nouveau ministre !Le successeur de Pap Ndiaye souhaite également « restaurer l’autorité du maître » qui « doit se sentir soutenu par la chaîne hiérarchique, et par son ministre ». Si leur mission prioritaire est connue depuis longtemps, Gabriel Attal a martelé sa volonté d’élever le niveau en renforçant les fondamentaux en français et en maths : « En 6e, un élève sur trois ne sait pas lire correctement, et en 3e, un quart des candidats au brevet ont moins de 4/20 en mathématiques », alerte le locataire de la rue de Grenelle.
Si l’heure n’est pas encore aux annonces, plusieurs chantiers vont être engagés en primaire et au collège en vue de la rentrée 2024. D’autres groupes de travail planchent sur des hypothèses évoquées par le ministre ce jeudi. À l’école, un programme plus clair pourrait être communiqué à « des professeurs souvent perdus ». Les références de manuels scolaires proposés – trop larges estime le ministre – pourraient être réduites pour favoriser une harmonisation des programmes."
Espérons que pour une fois, les mesures soient intelligentes et aillent dans la bonne direction.
En politique, ce qu'il y a de plus difficile à apprécier et à comprendre c'est ce qui se passe sous nos yeux.
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Re: Gabriel Attal ébauche son plan de « bataille pour élever le niveau à l’école »
Et l'EPS, l'Histoire? la Géographie? les Sciences? la culture générale ?Fonck1 a écrit : ↑05 octobre 2023 16:07ben pour l'assurance de ta boite, il vaut mieux.
c'est ça qui définit si tu peux faire ou non.
quand à la formation en master, c'est déjà le cas, les élèves passent désormais 1/3 de l'heure année en moyenne en entreprise sur trois ans.
mais c'est au dépends de la réflexion et des fondamentaux, le niveau a baissé, aujourd'hui, les ingé sont plus des tech supp que des ingés.
après pour revenir au sujet, il y a des fondamentaux qui me paraissent essentiels :
savoir lire écrire et parler,
compter
savoir parler anglais.
après il faut une sensibilisation aux autres matières.
il va bien falloir revenir aux bonnes vieilles méthodes pour avoir le minimum requis, et remettre des examens, et arrêter de bichonner ces petits précieux à chaque fois qu'ils ont un contrôle, ils ratent, ils redoublent.
quand il n'y a plus d'enjeux, ils n'ont aucune raison de se la donner.
Colonisation: tête de pont de la barbarie dans une civilisation d'où, à n'importe quel moment, peut déboucher la négation pure et simple de la civilisation. Aimé Césaire "Discours sur le colonialisme"
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Re: Gabriel Attal ébauche son plan de « bataille pour élever le niveau à l’école »
oui bien sur, je n'ai pas dit le contraire, j'ai mis sensibilisation aux autres matières, pour moi, c'est de la culture générale.Hdelapampa a écrit : ↑05 octobre 2023 17:31Et l'EPS, l'Histoire? la Géographie? les Sciences? la culture générale ?Fonck1 a écrit : ↑05 octobre 2023 16:07 ben pour l'assurance de ta boite, il vaut mieux.
c'est ça qui définit si tu peux faire ou non.
quand à la formation en master, c'est déjà le cas, les élèves passent désormais 1/3 de l'heure année en moyenne en entreprise sur trois ans.
mais c'est au dépends de la réflexion et des fondamentaux, le niveau a baissé, aujourd'hui, les ingé sont plus des tech supp que des ingés.
après pour revenir au sujet, il y a des fondamentaux qui me paraissent essentiels :
savoir lire écrire et parler,
compter
savoir parler anglais.
après il faut une sensibilisation aux autres matières.
il va bien falloir revenir aux bonnes vieilles méthodes pour avoir le minimum requis, et remettre des examens, et arrêter de bichonner ces petits précieux à chaque fois qu'ils ont un contrôle, ils ratent, ils redoublent.
quand il n'y a plus d'enjeux, ils n'ont aucune raison de se la donner.
mais il ya quelques trucs qui ne me paraissent pas bien foutus.
déjà, les cours devraient être plus ludiques que trop scolaires.
c'est pas pour cela que l'on ne doit plus rien apprendre.
par exemple, j'ai appris qu'on ne faisait plus de dictées.
je ne sais pas quel est l'abruti de politique qui a insufflé ça à des gamins.
il faut vraiment être un débile mental.
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Re: Gabriel Attal ébauche son plan de « bataille pour élever le niveau à l’école »
Pas la peine de parler de culture tant que l'enfant ne sait pas bien lire ni écrire.
- Kelenner
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Re: Gabriel Attal ébauche son plan de « bataille pour élever le niveau à l’école »
Bien sûr que si, parce que tout est lié. Ca devrait même être la priorité, parce que l'apprentissage "technique", c'est facile, on sait faire. Sauf exception, la quasi totalité des enfants sait DECHIFFRER à la sortie du CP ou au plus tard au CE1, y compris en REP, on y arrive toujours. Lire, c'est comprendre. C'est pour cela que dès la PS en maternelle, on travaille (beaucoup !) le langage oral, le vocabulaire, la compréhension, la littérature adaptée à leur âge, incluant les contes traditionnels, pour qu'ensuite, lorsque l'heure viendra d'apprendre à lire seul, l'enfant comprenne le sens et l'utilité de la démarche. Se contenter d'enseigner le déchiffrage, c'est l'assurance de se planter sur toute la ligne. Tant qu'on aura pas compris cela, on arrivera à rien, parce que le diagnostic est mauvais. S'il cherche des solutions, il peut me demander, moi je les connais.
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Re: Gabriel Attal ébauche son plan de « bataille pour élever le niveau à l’école »
Vous semblez sûr de vous .. A vous de faire remonter votre expérience et votre savoir-faire jusqu'au ministre !Kelenner a écrit : ↑05 octobre 2023 18:57Bien sûr que si, parce que tout est lié. Ca devrait même être la priorité, parce que l'apprentissage "technique", c'est facile, on sait faire. Sauf exception, la quasi totalité des enfants sait DECHIFFRER à la sortie du CP ou au plus tard au CE1, y compris en REP, on y arrive toujours. Lire, c'est comprendre. C'est pour cela que dès la PS en maternelle, on travaille (beaucoup !) le langage oral, le vocabulaire, la compréhension, la littérature adaptée à leur âge, incluant les contes traditionnels, pour qu'ensuite, lorsque l'heure viendra d'apprendre à lire seul, l'enfant comprenne le sens et l'utilité de la démarche. Se contenter d'enseigner le déchiffrage, c'est l'assurance de se planter sur toute la ligne. Tant qu'on aura pas compris cela, on arrivera à rien, parce que le diagnostic est mauvais. S'il cherche des solutions, il peut me demander, moi je les connais.
Bon courage.
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Re: Gabriel Attal ébauche son plan de « bataille pour élever le niveau à l’école »
OK pour les 3 premières disciplines.Hdelapampa a écrit : ↑05 octobre 2023 17:31Et l'EPS, l'Histoire? la Géographie? les Sciences? la culture générale ?Fonck1 a écrit : ↑05 octobre 2023 16:07 ben pour l'assurance de ta boite, il vaut mieux.
c'est ça qui définit si tu peux faire ou non.
quand à la formation en master, c'est déjà le cas, les élèves passent désormais 1/3 de l'heure année en moyenne en entreprise sur trois ans.
mais c'est au dépends de la réflexion et des fondamentaux, le niveau a baissé, aujourd'hui, les ingé sont plus des tech supp que des ingés.
après pour revenir au sujet, il y a des fondamentaux qui me paraissent essentiels :
savoir lire écrire et parler,
compter
savoir parler anglais.
après il faut une sensibilisation aux autres matières.
il va bien falloir revenir aux bonnes vieilles méthodes pour avoir le minimum requis, et remettre des examens, et arrêter de bichonner ces petits précieux à chaque fois qu'ils ont un contrôle, ils ratent, ils redoublent.
quand il n'y a plus d'enjeux, ils n'ont aucune raison de se la donner.
La culture générale, par contre, c'est un peu plus difficile à définir et à enseigner, non ?
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Re: Gabriel Attal ébauche son plan de « bataille pour élever le niveau à l’école »
L'assurance de l'Education Nationale? Hein?
La Masterisation du métier d'enseignant n'a pas 15 ans. Et pendant des décennies, le concours se passait avec un niveau Licence, sans que cela ne pose le moindre problème.
En tout cas, cela n'a visiblement strictement rien amélioré.
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Re: Gabriel Attal ébauche son plan de « bataille pour élever le niveau à l’école »
Votre constat est implacable mais vrai.grishka a écrit : ↑06 octobre 2023 13:46L'assurance de l'Education Nationale? Hein?
La Masterisation du métier d'enseignant n'a pas 15 ans. Et pendant des décennies, le concours se passait avec un niveau Licence, sans que cela ne pose le moindre problème.
En tout cas, cela n'a visiblement strictement rien amélioré.
En politique, ce qu'il y a de plus difficile à apprécier et à comprendre c'est ce qui se passe sous nos yeux.
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Re: Gabriel Attal ébauche son plan de « bataille pour élever le niveau à l’école »
non, de ta boite privée.
si tu fais faire des conceptions à des gens pas assez qualifiés et que tu blesses quelqu'un, tu ne pourras pas dire que c'est un problème de chance.
la mastérisation du métier d'enseignant?La Masterisation du métier d'enseignant n'a pas 15 ans. Et pendant des décennies, le concours se passait avec un niveau Licence, sans que cela ne pose le moindre problème.
En tout cas, cela n'a visiblement strictement rien amélioré.
le CAPES est obligatoire pour enseigner, si les deux sont des bac plus 5, les deux sont indispensables, le master lui apporte le côté technique de la spécialité.
seulement avant avec une licence, on avait un autre niveau. (même en master du reste)
le niveau ayant baissé, on a remonté le niveau par soucis de professionnalisme.
le problème de l'enseignement, c'est que les profs ne vont pas voir ce qu'il se passe en entreprise et d'un autre côté, ils forment au plus large, ce qui n'est pas un inconvénient, ça permet de rebondir dans la vie.
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Re: Gabriel Attal ébauche son plan de « bataille pour élever le niveau à l’école »
Si le niveau de connaissances pour enseigner doit être largement supérieur à celui des élèves, il ne devrait pas être forcément indispensable d'avoir un bac + 5 et un Capes. En revanche il vaut mieux développer des aptitudes pédagogiques qui elles sont capitales. Quant à l'expérience en entreprise ce devrait être la règle. J'imagine mal les grandes écoles d'ou sortent nos éléments les plus brillants, sans ces stages.Fonck1 a écrit : ↑06 octobre 2023 16:14non, de ta boite privée.
si tu fais faire des conceptions à des gens pas assez qualifiés et que tu blesses quelqu'un, tu ne pourras pas dire que c'est un problème de chance.
la mastérisation du métier d'enseignant?La Masterisation du métier d'enseignant n'a pas 15 ans. Et pendant des décennies, le concours se passait avec un niveau Licence, sans que cela ne pose le moindre problème.
En tout cas, cela n'a visiblement strictement rien amélioré.
le CAPES est obligatoire pour enseigner, si les deux sont des bac plus 5, les deux sont indispensables, le master lui apporte le côté technique de la spécialité.
seulement avant avec une licence, on avait un autre niveau. (même en master du reste)
le niveau ayant baissé, on a remonté le niveau par soucis de professionnalisme.
le problème de l'enseignement, c'est que les profs ne vont pas voir ce qu'il se passe en entreprise et d'un autre côté, ils forment au plus large, ce qui n'est pas un inconvénient, ça permet de rebondir dans la vie.
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Re: Gabriel Attal ébauche son plan de « bataille pour élever le niveau à l’école »
Moi,je ne sais pas quel abruti vous l'a ditFonck1 a écrit : ↑05 octobre 2023 17:53oui bien sur, je n'ai pas dit le contraire, j'ai mis sensibilisation aux autres matières, pour moi, c'est de la culture générale.Hdelapampa a écrit : ↑05 octobre 2023 17:31
Et l'EPS, l'Histoire? la Géographie? les Sciences? la culture générale ?
mais il ya quelques trucs qui ne me paraissent pas bien foutus.
déjà, les cours devraient être plus ludiques que trop scolaires.
c'est pas pour cela que l'on ne doit plus rien apprendre.
par exemple, j'ai appris qu'on ne faisait plus de dictées.
je ne sais pas quel est l'abruti de politique qui a insufflé ça à des gamins.
il faut vraiment être un débile mental.
C'est faux.
https://www.education.gouv.fr/bo/12/Heb ... 00155C.htm
Les différentes formes de la dictée ont ici toute leur place, de la dictée de mots ou de phrase préparée, à la dictée visant un contrôle des connaissances, en passant par les différentes formes de dictées d'apprentissage.
Des séances courtes et régulières sont quotidiennement réservées à un travail de mémorisation des mots ; d'autres séances plus longues permettent aux élèves d'observer les régularités orthographiques et d'apprendre les règles qui les régissent, en même temps que les exceptions les plus courantes.
Cette perspective pédagogique nécessite un travail d'élaboration dans le cadre du cycle et prend appui sur les progressions du programme.
Les rectifications proposées en 1990 restent une référence mais ne sauraient être imposées. Certaines d'entre elles entrent progressivement dans les ouvrages de référence (dictionnaires, manuels, etc.). Dans l'enseignement aucune des deux graphies (ancienne ou nouvelle) ne peut être tenue pour fautive.
Les équipes des circonscriptions du premier degré, sous l'autorité des recteurs et des directeurs académiques des services de l'éducation nationale, accompagnent le travail de chaque école et sont invitées à repérer les démarches pédagogiques innovantes en la matière.
Pour le ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative
et par délégation,
Le directeur général de l'enseignement scolaire,
Jean-Michel Blanquer
Et ce n'est pas nouveau:
https://www.education.gouv.fr/bo/12/Heb ... 00155C.htm
D'autre part sensibiliser n'est pas enseigner.Après toutes les critiques qu’avait suscitées le projet de programmes, le Conseil supérieur des programmes a remis en forme l’ensemble du texte. A commencer par une rédaction plus claire et moins jargonnante, exit par exemple « le milieu aquatique profond standardisé ».
Français
Les nouveaux programmes laisseront une grande place à la vérification des connaissances et surtout de leur bonne acquisition. Ainsi, la dictée quotidienne en sera un des outils. Autre outil, la lecture à haute voix sera pratiquée chaque jour. Ce qui semble toutefois un peu flou, ce sont ces dix heures d’enseignement de français réparties dans les autres matières. Bien sûr qu’en histoire, par exemple, on lit des textes ou on écrit des résumés, des comptes-rendus. Mais fait-on vraiment des activités structurantes de français ?
Les matières sont censées être ENSEIGNEES et le sont.
C'est dans les programmes.
Quand bien même, il s'agirait de sensibiliser pour le faire, il faut être assez compétent et soi même instruit pour ne pas raconter cdes sornettes genre "roman national".
Pour la dictée, les ministres ignorent tout des contingences matérielles.
Une dictée chaque jour, c'est du temps pris sur d'autres enseignements, même si elle est courte.
Si c'est écrire sous la dictée, puis l'enseignant "corrige" , NOTE et rend les travaux aux élèves, ça ne permet pas vraiment d'apprentissage, c'est presque seulement une évaluation NORMATIVE.
Seulement voilà, ça rassure les parents de connaître la note de leur progéniture et de SE COMPARER aux autres....PARENTS.
En effet beaucoup n'ont connu que ça.
Or, quel est le BUT de l'enseignement de l'orthographe dans celui du Français?
Il me semble que c'est que chacun soit capable de s'exprimer à l'écrit de façon convenable, mais pas sous la dictée d'autrui SEULEMENT ce qui n'arrive, dans la vraie vie qu'aux secrétaires).
Nous sommes d'accord?
J'ai constaté que de nombreux élèves faisaient des efforts importants pour avoir une BONNE NOTE (un susucre narcissique) en dictée, soutenus qu'ils étaient par leurs parents (notamment pour les dictées préparées en partie à la maison qui sont une des formes de dictées parmi plusieurs pratiquées ensemble (dictée "brutale", dictée "à trous', etc).
Et ils avaient de "bonnes notes" dont je ne retrouvais pas grand chose voire rien du tout dans les exercices de type rédaction.
Mais ce que j'observais d'encore plus intéressant, c'était l'orthographe en situation naturelle, spontanée, à l'occasion de leurs communications "non réglementaires": bavardages par écrit dans la classe! les petits billets que j'interceptais de temps en temps.

Même les "meilleurs" élèves avaient une orthographe catastrophique...
Je n'ai; comme mes collègues probablement, donc jamais fétichisé la dictée tout en la pratiquant comme un exercice parmi d'autres.
Mais je notais l'orthographe des rédactions à part, bien sûr.
"Curieusement" ça eu des effets significatifs (mais pas miraculeux pour tous) sur les notes...en dictée.
Je pense que ça leur a permis de faire la différence entre bachoter et ânonner et APPRENDRE pour pouvoir.
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