La crise du logement, la nouvelle bombe sociale qui menace?

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sofasurfer
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Re: La crise du logement, la nouvelle bombe sociale qui menace ?

Message par sofasurfer »

Crapulax a écrit : 06 octobre 2023 11:21 Construit-on assez de logements dits sociaux?

...Et si les loyers ne devenaient pas hors de prix dans le centre de certaines villes alors il y aurait peut-être plus de chance d'accéder à la location non?
ON construit des logements sociaux, mais plus dans des formats maison de ville ou petits immeubles. Comme les grands ensembles sont détruits, il y a du coup de moins en moins de logements sociaux disponibles . Et puis il faut les financer, les bailleurs sociaux ont de moins en moins de moyens et vendent des biens pour équilibrer leurs comptes.

C'est une des plus grandes causes de la crise du logement actuel, l'état se désengage e plus en plus du financement de logements sociaux, les collectivités réduisent donc la voilure
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Pierre Desproges
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Crapulax
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Re: La crise du logement, la nouvelle bombe sociale qui menace ?

Message par Crapulax »

C'est une des plus grandes causes de la crise du logement actuel, l'état se désengage e plus en plus du financement de logements sociaux, les collectivités réduisent donc la voilure
C'est juste..Et plusieurs bailleurs sociaux n'hésitent pas à faire payer le coût des mises aux normes énergétiques(dans le cadre des rénovations) aux locataires en plus du loyer initial..Sur des périodes allant parfois jusqu'à vingt ans..Alors que ces derniers ne sont pas propriétaires....Il s'agit souvent de fonds Européens.
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Re: La crise du logement, la nouvelle bombe sociale qui menace ?

Message par Fonck1 »

Crapulax a écrit : 06 octobre 2023 11:21 Construit-on assez de logements dits sociaux?

...Et si les loyers ne devenaient pas hors de prix dans le centre de certaines villes alors il y aurait peut-être plus de chance d'accéder à la location non?
je trouve de plus en plus autour de moi, après ça défigure les paysages....
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sofasurfer
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Re: La crise du logement, la nouvelle bombe sociale qui menace ?

Message par sofasurfer »

Fonck1 a écrit : 06 octobre 2023 13:33
Crapulax a écrit : 06 octobre 2023 11:21 Construit-on assez de logements dits sociaux?

...Et si les loyers ne devenaient pas hors de prix dans le centre de certaines villes alors il y aurait peut-être plus de chance d'accéder à la location non?
je trouve de plus en plus autour de moi, après ça défigure les paysages....
Dans l'hérault autour de Montpellier, c'est logique puisque les villages grossissent avec l'arrivée de personnes étrangères a la région, ca enf ait de petites villes qui tombent subitement sous le coup de la loi sur l'obligation d'accepter des logements sociaux.

Après oui tu els trouves vers toi, tu ne va pas els trouver a coté de la villa du maire ou du député...
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jeandu53
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Re: La crise du logement, la nouvelle bombe sociale qui menace ?

Message par jeandu53 »

De New York à Annecy, Airbnb dans le viseur des villes en manque de logements

DÉCRYPTAGE - Aux États-Unis, la ville de New York a entériné son interdiction de location saisonnière et relancé la fronde de maires du monde entier.

Un séjour dans un phare d’une île suédoise ou sur le littoral nord-américain ; une nuit offerte dans la «magnifique cabane» du chef Jean Imbert en Bretagne… Plébiscité par un nombre croissant de voyageurs, Airbnb a un énorme talent pour donner envie de partir en vacances toute l’année, en utilisant ses services.

(...)

Pourtant, derrière la carte postale, un bras de fer inquiétant pour l’avenir de la multinationale américaine se joue avec les grandes villes et les destinations touristiques du monde entier. Après avoir accueilli Airbnb les bras ouverts, celles-ci ont été dépassées par l’essor de la location saisonnière. Désormais incapables de répondre à la demande de logement des habitants, en plus de voir les niveaux des loyers atteindre des sommets, elles durcissent le ton. Mieux: elles marquent des points dans leur combat face au géant américain.

Dans ce contexte tendu, ce qui s’est passé à New York en septembre a fait l’effet d’une bombe. Depuis longtemps, la ville s’était dotée d’une réglementation stricte en matière de location saisonnière. Mais elle peinait à la faire appliquer. Après des années de bataille juridique, c’est désormais chose faite, depuis que la responsabilité juridique a été transférée des loueurs à la plateforme. À de rares exceptions, la location d’appartements et chambres y est interdite moins de trente jours. En quelques semaines, le nombre de logements référencés sur Airbnb a fondu comme neige au soleil. Un scénario à peine croyable, quand on se souvient que c’est New York qui a fait le succès d’Airbnb. Il y a treize ans, la plateforme y réalisait les trois quarts de son activité.

(...)

Mais depuis la victoire de la mairie de New York, les élus qui peinent à faire respecter la loi repartent à l’offensive. L’Italie lutte contre les abus d’Airbnb (lire ci-dessous). Le mois dernier, la ville de Florence a interdit de nouvelles locations de meublées touristiques dans son centre historique, dernière mesure pour accroître l’offre de logements pour les habitants. En Autriche, la ville de Vienne va à son tour durcir les conditions de location des meublés touristiques, l’été prochain.

La France (deuxième marché d’Airbnb après les États-Unis), n’échappe pas au mouvement de contestation générale. En manque de locations à l’année, en particulier pour les étudiants, de plus en plus de municipalités ont fait de la lutte contre Airbnb une priorité. Conscient d’un problème qui s’étend, le gouvernement a augmenté la liste des villes situées en zones tendues, à plus de 2500 nouvelles villes en juillet. Mais les meublés touristiques disposent encore d’une niche fiscale et ne sont toujours pas soumis à la TVA… «Le logement disparaît des territoires, il faut de la régulation, quant à la fiscalité c’est un pousse-au-crime», dénonce Julien Bayou, député EELV.

«Il y a urgence à stopper l’augmentation du nombre de meublés touristiques dans les 34 communes du Grand Annecy, témoigne Frédérique Lardet, présidente du Grand Annecy. Mais faute de pouvoir imposer un encadrement strict via les règlements que nous adoptons, la location saisonnière continue de prospérer et retirer des logements aux habitants.»

En février, l’agglomération avait institué une nouvelle réglementation (changement d’usage obligatoire et valable pour cinq ans, seuil par commune et par quartier dans le centre-ville, rappel de l’interdiction de louer des logements sociaux…). Il a été suspendu en juillet par le tribunal administratif de Grenoble, à la suite d’un référé déposé par deux syndicats de conciergerie et meublés touristiques. «La décision de réduire l’abattement fiscal de la location saisonnière est un premier pas majeur, et nous attendons avec impatience une nouvelle proposition de loi en construction avec la majorité sur ce sujet, insiste Frédérique Lardet. Plus que jamais, nous, élus locaux, avons besoin de l’État pour qu’il nous soutienne et que nous évitions des plaintes procès à répétition, qui nous font perdre du temps et de l’argent.»
SOURCE : https://www.lefigaro.fr/societes/de-new ... s-20231108

De toute façon, si on veut résoudre la crise du logement, il va bien falloir s'attaquer à la prolifération des locations meublées saisonnières. Certains élus locaux veulent agir, ils font ce qu'ils peuvent, sachant que la marge de manœuvre que leur offre la loi est réduite. Le gouvernement ne semble pas avoir beaucoup de volonté politique, c'est dommage.
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Re: La crise du logement, la nouvelle bombe sociale qui menace ?

Message par vivarais »

jeandu53 a écrit : 05 octobre 2023 22:15
La crise du logement, la nouvelle bombe sociale qui menace ?

Le secteur du logement en France est actuellement touché de plein fouet par une double crise de l’offre et de la demande. Alors que les grandes métropoles deviennent le paradis des Airbnb et des investissements immobiliers, comment faire pour désamorcer cette bombe sociale à retardement ?

suite
La vidéo est un peu longue, mais elle résume bien la problématique. L'offre de logement se fait de plus en plus rare, par rapport à la demande, pour des raisons diverses (construction en berne, assèchement de l'offre par les locations meublées saisonnières et par les résidences secondaires, etc.). De fait, même des gens sans difficulté financière n'arrivent plus à trouver de logement. Il y a un vrai problème social, qui appelle des choix politiques forts.

Il faudra, notamment, s'atteler à réglementer les résidences secondaires et les locations meublées touristiques, dot la prolifération assèche l'offre de logements à usage de résidence principale.

Les élus locaux, notamment, commencent à prendre conscience du fléau que représentent les locations meublées touristiques et les résidences secondaires.
Manque de logements : l’offensive des villes contre Airbnb et ses ravages

La prolifération des locations de courte durée sur des plateformes comme Airbnb et Abritel est un fléau pour les villes touristiques et leurs habitants. Les élus contre-attaquent.

suite
Tourisme. Et si on interdisait les résidences secondaires ?

Prises d’assaut depuis la pandémie, les stations balnéaires britanniques saturent. Face à la flambée des prix de l’immobilier, un mouvement de restriction des conditions d’installation se répand sur les côtes du pays.

suite
Puisent-ils agir encore plus fermement.
Il n'y a pas de manque de logements en France
Mais avec la multiplication des loyers impayés les bailleurs non professionnels préfère se tourner vers la location saisonnière
C'est la conséquence de l'excès de droits envers les mauvais locataires
Il n'y a qu'en France que l'on parle du manque de logements et c'est cela la cause
Vous même pourquoi n'avez vous pas les burnes pour investir dans le locatif permanent
Vous croyez que ceux qui ont des résidences secondaires auraient investi dans du locatif :mdr3: :mdr3:
Et sans acheteurs il n'y aurait pas d'acheteurs de résidences secondaires
Et sans locations saisonnières où iraient passer leurs vacances les français et touristes étrangers
le tourisme étranger est une des ressources principale de la France aujourd'hui avec le tertiaire
vous arrive t il parfois de réfléchir plutôt que de débiter des conneries gauchistes

Interdire les résidences secondaires :mdr3: :mdr3: :mdr3:
La grande motte par exemple passe de 10 milles habitants l'hiver (beaucoup de retraités) à 140 milles l'été
Vous croyez qu'à la grande monde il y a de l'emploi pour 130 milles personnes à l'année
C'est pareil pour toutes les cotes françaises
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Mickey
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Re: La crise du logement, la nouvelle bombe sociale qui menace ?

Message par Mickey »

A part en surtaxant ces locations saisonnières, je ne vois pas comment en réduire le nombre. Il faut se rendre à l'évidence, les proprios gagnent beaucoup plus en louant à la journée et évitent les problèmes d'impayés et de squatte.
Pendant ce temps les étudiants résident au camping.
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Re: La crise du logement, la nouvelle bombe sociale qui menace ?

Message par Georges61 »

C'est également la crise des places de parking dans les centre villes. Places de parking que se louent très facilement et sans risque et rapporte 3 à 5 fois plus qu'une location de logements.
Je ne sais pas si Dieu existe, mais s'il existe, j'espère qu'il a une bonne excuse!
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Re: La crise du logement, la nouvelle bombe sociale qui menace ?

Message par vivarais »

Mickey a écrit : 09 novembre 2023 11:18 A part en surtaxant ces locations saisonnières, je ne vois pas comment en réduire le nombre. Il faut se rendre à l'évidence, les proprios gagnent beaucoup plus en louant à la journée et évitent les problèmes d'impayés et de squatte.
Pendant ce temps les étudiants résident au camping.
Si les résidences étudiants du Crous n'étaient pas exclusivement réservées pour les étudiants étrangers , il y aurait des logements pour les étudiants français surtout boursiers
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Re: La crise du logement, la nouvelle bombe sociale qui menace ?

Message par danielle49 »

Il ne faut plus construire de logements sociaux, ce ne sont que des nids à migrants, et des quartiers à problèmes ! Le Pissevin à Nîmes c'est 40% de chômeurs, et 90% de délinquants !
En conséquence vive la crise du logement, pourvu qu'elle dure le plus longtemps possible !
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Re: La crise du logement, la nouvelle bombe sociale qui menace ?

Message par Crapulax »

.................................Le logement neuf s’enfonce dans une profonde crise.

Environ 116.000 permis de construire en moins ont été accordés en 2023 par rapport à 2022...Et l’avenir s’assombrit..Pour les promoteurs, tous les feux sont au rouge dans le logement neuf.
Le nombre de permis de construire (logements autorisés) a chuté de 23,7% en 2023 par rapport à 2022 avec 373.100 autorisations délivrées selon le ministère de la Transition écologique...Soit près de 116.000 permis en moins délivrés sur l’ensemble de l’année.

Le nombre des mises en chantier (logements commencés) a reculé de 22% sur un an a précisé le ministère,à 287.100 logements.Il faut dire que les délivrances de permis avaient atteint des niveaux records au cours de l’année 2022 du fait de dates butoirs réglementaires...Mais si l’on compare les autorisations pour 2023 aux niveaux d’avant Covid entre mars 2019 et février 2020,elles sont également en forte baisse: -19%.

Un rayon d’espoir dans cette morosité: Comme les permis,les mises en chantier se redressent en décembre (+22%) par rapport à novembre avec 26.900 logements.Mais les ouvertures de chantiers sur l’ensemble de l’année 2023 restent très inférieures à celles de 2022, avec 287.100 logements et très inférieures aussi à la période d’avant Covid (-24,6%)...«Le marché retombe à proximité de ses plus bas historiques de 1992-1993 (275 000 unités)» avait averti en décembre la Fédération française du bâtiment (FFB),prévoyant une récession de 5% en 2024.

Ces mauvais chiffres sont à rapporter au record de délivrances atteint en 2022 suite à un afflux de demandes de permis fin 2021 avant l’entrée en vigueur d’une réglementation environnementale (RE2020) plus ambitieuse pour la construction neuve.Mais ils sont surtout le reflet d’une profonde crise de la construction neuve comme de l’ensemble de la filière du logement.

..La raison?...La chute de la demande liée à l’envolée des taux de crédit,du désintérêt des investisseurs institutionnels pour l’investissement locatif, mais aussi de la hausse des coûts de construction et des prix du foncier...«Pour que la France soit plus forte et plus juste,il faut redonner une place au logement des Français réclame Véronique Bédague,président du promoteur Nexity...Investir dans le logement c’est remettre le pays en mouvement!»
Source:Le Figaro.
https://immobilier.lefigaro.fr/article/ ... fa647f477/
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Re: La crise du logement, la nouvelle bombe sociale qui menace ?

Message par jeandu53 »

Location saisonnière: bataille rangée autour de la niche fiscale Airbnb

DÉCRYPTAGE - Pour encourager les baux de longue durée, les députés ont adopté un texte alourdissant la fiscalité de location saisonnière.

Les propriétaires des 800.000 meublés de tourisme en France se demandent combien de temps encore ils pourront louer leurs biens en bénéficiant d’un avantage fiscal. La crise du logement s’aggravant, le dispositif est au cœur d’une incroyable polémique depuis des mois.

Les sagas et les stratégies de l’éco. La vie et les coulisses des entreprises, du monde des affaires et de celles et ceux qui l’animent, par Bertille Bayart.

L’examen d’une proposition de loi transpartisane d’Annaïg Le Meur (Renaissance) et Iñaki Echaniz (PS), a repris lundi après-midi, et son article le plus controversé a été voté: réduire à 30 % le taux d’abattement fiscal dont bénéficient les revenus issus des locations saisonnières, contre 71 % ou 50 % actuellement, avec une exception en «zone rurale très peu dense» où l’abattement resterait à 71%. «Il faut équilibrer la fiscalité entre la location de meublés de courte durée et celle de longue durée, insiste Annaïg Le Meur, députée du Finistère. Trop de salariés, d’étudiants et de saisonniers n’arrivent plus à se loger. Cet abattement avait été créé pour favoriser le logement de tourisme à un moment où il en manquait. Ce n’est plus le cas. Cette fiscalité n’a donc plus de raison d’être.»

En décembre, le gouvernement avait laissé passer «par erreur» dans le texte final du budget pour 2024, un amendement sénatorial réduisant cette niche fiscale à 30 %. Avant de promettre qu’il n’était pas question de l’appliquer et que le tir serait rectifié «avant la déclaration fiscale du printemps 2025».

Adopté par 100 voix contre 25, le texte doit encore être examiné au Sénat. Tout n’est donc pas joué,mais beaucoup crient déjà victoire. «Dans le contexte de crise du logement qu’on connaît, il y a une nécessité absolue de protéger les logements existants de l’emprise d’Airbnb, réagit Ian Brossat, sénateur PCF de Paris. On le voit bien dans une ville comme Paris, où des dizaines de milliers de logements ont basculé vers la location touristique». À Bercy, l’adoption du texte a pourtant été reçue avec peu d’aménité. Si l’essor des plateformes (type Airbnb) inquiète, il contribue aussi à l’attractivité touristique de la France. Le pays reste la première destination touristique mondiale, mais est de plus en plus concurrencé.

La France, deuxième pays de la plateforme

Sans Airbnb, Paris manquerait de logements pour les Jeux olympiques… Fidèle à sa doctrine anti-augmentation d’impôts, le ministère de l’Économie veut surtout rester fidèle à sa ligne politique. Aligner l’ensemble des 800.000 meublés de tourisme à 30 % d’abattement ne va pas dans le sens du gouvernement, qui souhaite plutôt «distinguer les comportements “industriels” qui pénalisent le marché locatif, et ceux de Français aisés ou moins aisés qui cherchent simplement un complément de revenu en louant leur résidence secondaire quelques semaines par an», détaille un conseiller. Ainsi, l’amendement (finalement rejeté) du rapporteur général du budget, Jean-René Cazeneuve, qui visait à faire disparaître la mesure du texte adopté lundi, était soutenu par Bercy. Le ministère estime plus sage d’attendre les conclusions du rapport parlementaire qui doit évaluer l’ensemble de la fiscalité locative en France. Peu de chance pour autant que les conclusions dudit rapport soient diamétralement opposées à celle de la loi votée lundi, dans la mesure où Annaïg Le Meur est l’une des co-rapportrices (avec sa consœur du MoDem Marina Ferrari) de ce document dont les conclusions définitives sont attendues fin mars.

Airbnb ne désarme pas. Ses équipes continuent de mener un intense lobby pour éviter que ses «hôtes» n’aient à payer davantage d’impôts. La France est le deuxième pays de la plateforme, après les États-Unis.

Abaisser la durée maximale

Pas question de perdre la main, à l’heure où les tensions sur le pouvoir d’achat sont un excellent argument de vente. «Nous espérons travailler avec les pouvoirs publics sur des mesures qui protègent les milliers de familles françaises qui louent leur bien occasionnellement», déclare Clément Eurly, directeur d’Airbnb en France, rappelant que selon une étude de PWC, les logements vacants représentent environ 8,2 % du parc immobilier français, soit 41 fois plus que les meublés de tourisme…

«L’État n’est pas là pour favoriser les plateformes, type Airbnb, déplore Franck Louvrier, maire LR de La Baule. Sa première mission est d’encourager le tourisme, en protégeant l’hôtellerie, qui demande beaucoup d’investissement. Pour autant, il ne faut pas être extrémiste vis-à-vis de la location saisonnière. Saint-Malo en souffre. Moins La Baule, où nous avons limité à deux le nombre de locations par propriétaire.»

Sur le terrain, de plus en plus de maires se sont emparés du problème. Mais beaucoup demandent à l’État de venir en appui. En plus du volet fiscal, le texte voté lundi impose des obligations de diagnostic de performance énergétique pour les meublés de tourisme, et de nouveaux outils de régulation à la main des maires. Dont celui de pouvoir d’abaisser de 120 jours à 90 jours par an la durée maximale pendant laquelle une résidence principale peut être louée.
SOURCE : https://www.lefigaro.fr/societes/locati ... b-20240129

Cette proposition de loi va dans le bon sens, elle me semble même encore trop légère. Espérons néanmoins qu'elle aboutisse. Quant au gouvernement, on voit dans quel camp il se trouve.
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Re: La crise du logement, la nouvelle bombe sociale qui menace ?

Message par danielle49 »

Soyez lucides : le logement social est devenu un repaire pour tous les communautarismes souvent islamistes en plus gangrené par la drogue et autres trafics. Enfin il n'y aurait pas de crise de logement si Macron et sa clique renonçaient à vouloir loger tous les SDF de la Terre ?
En plus on voudrait cesser d'artificialiser les sols, faudrait savoir ce qu'on veut ? :(
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Re: La crise du logement, la nouvelle bombe sociale qui menace?

Message par Crapulax »

..La raison?...La chute de la demande liée à l’envolée des taux de crédit,du désintérêt des investisseurs institutionnels pour l’investissement locatif, mais aussi de la hausse des coûts de construction et des prix du foncier...
Le nombre des mises en chantier (logements commencés) a reculé de 22% sur un an a précisé le ministère,à 287.100 logements.I
....Décidément...C'est comme pour les places de prisons...En fait on ne sait plus ou l'on va loger les gens...En revanche pour les constructions neuves il est certain que la hausse du prix des matériaux n'est pas étrangère au ralentissement des demandes...
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Re: La crise du logement, la nouvelle bombe sociale qui menace?

Message par sofasurfer »

Crapulax a écrit : 30 janvier 2024 14:25
..La raison?...La chute de la demande liée à l’envolée des taux de crédit,du désintérêt des investisseurs institutionnels pour l’investissement locatif, mais aussi de la hausse des coûts de construction et des prix du foncier...
Le nombre des mises en chantier (logements commencés) a reculé de 22% sur un an a précisé le ministère,à 287.100 logements.I
....Décidément...C'est comme pour les places de prisons...En fait on ne sait plus ou l'on va loger les gens...En revanche pour les constructions neuves il est certain que la hausse du prix des matériaux n'est pas étrangère au ralentissement des demandes...
Chez moi il y a des programmes neufs qui ont été lancés en 2021 mais qui début 2024 ne trouvent toujours pas preneur. Sauf que si on regarde bien on est sur un prix de vente de 70 à 100 % au dessus du prix de l'ancien! Alors OK c'est mieux isolé et c'est plus joli, mais qui peut se payer ce genre de bien excepté les investisseurs? Donc le projet reste en suspend malgré la demandé criante de logements...
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Pierre Desproges
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