Hdelapampa a écrit : ↑13 octobre 2023 16:03A mon tour d'ignorer une grande partie de votre laïus qui ignore la question que j'ai posée.
Vous voulez dire que vous n'avez rien à répondre surtout.
En effet, il mélange tout.
Vous mélangez sciemment le contenu de plusieurs messages, qui répondaient à plusieurs question, voire plusieurs interlocuteurs, pour arriver à cette conclusion.
Vous êtes très mauvais en rhétorique.
Pourquoi pas, mais c'est un autre problème qui ne dépend pas des enseignants.
Quelqu'un a dit le contraire?
Non.
Vous répondez à ce que personne n'a dit.
A l'école primaire il ne peut y avoir de retour en arrière.
Oui, bien sûr, puisque c'est écrit dans les tables de la loi. Si on revient en arrière des pluies de sang s'abattront sur nous...
Je regrette vraiment de ne pas pouvoir vous présentez mes connaissances qui enseignent au collège. Même ceux qui ont commencé il y a 10 ans disent voir une baisse continue de niveau.
Dommage que je ne puisse pas assister à cette rencontre et voir leur tête quand vous déclamerez d'une voix d'outre-tombe "Il ne peut y avoir de retour en arrière".
Sinon, ben on gère le redoublement et les niveaux.
Ô surprise: c'est ce qu'on fait.
Les redoublements sont gérés?
Je gère la chute de rochers de 10 tonnes aussi: je n'en vois jamais tombé, mais je les gère. Il n'y a plus de redoublement en primaire (mais aussi après...), donc ils sont... "gérés".
Et tout cela est tellement bien "géré" que cela donne les résultats que l'on voit.
Avec combien d'élèves? Combien d'enseignants? Dans quels locaux?
En plus? en moins? Autant?
Vous semblez négliger ces petits détails bassement matériels.
Etrangement, ces différences titanesques de niveau au sein d'une même classe se sont amplifiés au cours des dernières décennies, mais plutôt que de chercher les raisons de ces changements, sans même parler d'y faire quelque chose, vous niez catégoriquement les raisons évidentes de ces changements, posez qu'on ne peut rien y faire, et réfléchissez à comment gérer cette absurdité qu'est devenue l'Education Nationale...
Ah bah, c'est sûr, il va en falloir des moyens... qui ne serviront à rien: vous pourriez bien foutre 10 profs derrière chaque élève, si toute motivation de travailler leur est retiré, le résultat sera le même.
Sauf, je le rappelle, pour la fraction de gosses suivis attentivement par les parents, généralement membres des couches socio-économiques supérieures.
Et je pense, même si vous ne l'avez pas dit, (c'est mon opinion) que c'est pour cela que vous ne répondez pas à ma question sur ce qui a changé depuis 30 ans.
Ce serait la baisse des moyens la cause?
Vous savez, les chiffres existent aussi.
https://www.cafepedagogique.net/2018/11 ... en-france/
La dépense pour le primaire connait une croissance rapide entre 2012 et 2017.
Et on a vu le niveau grimpé sur cette période... ah bah non.
Même en considérant l'inflation, il n'y a pas de baisse de moyens. Votre théorie est grotesque.
Vous ne vous préoccupez que d'une seule chose: la notation en présupposant qu'elle explique tout.
Je me préoccupe surtout des résultats.
Qui sont parfaitement clairs, mais que vous essayez d'escamoter de manière complètement grotesque.
Et surtout, vous passez sous silence en prétendant que cela serait hors sujet que TOUTES les réformes de l'évalution des élèves sur les 30 dernières années, que ce soit le système de notation ou la nature des examens (structure, etc), TOUS les changements ont entrainé une diminution de la mesure du niveau des élèves par rapport aux attendus, une diminution de la capacité à les comparer au sein d'une classe, de comparer les classes entre elles, et de faire apparaitre des notes plus élevées artificiellement.
Et dans votre Univers, cela est mystérieusement corrélé avec une baisse générale du niveau.
Mais il n'y a bien que pour vous que cela est mystérieux.
Or, en primaire, contrairement à ce que vous écrivez, il n'y a JAMAIS eu (pendant ces trente ans) de dictées de 100 mots.
100 mots c'est au moins 10 lignes.
Vous m'accusez donc de mentir.
Il m'a fallu 5 minutes pour me rendre dans mon grenier et retrouver ceci:

La preuve, dictée de CM2, datant de l'an dernier.
Je vous laisse compter le nombre de mots hein...
Je ne veux même pas savoir si vous êtes vraiment enseignant, ou si vous êtes un gros planqué au sein de l'EN auprès d'un rectorat ou d'un Ministère, ayant cotoyé éventuellement des élèves 3% de la durée de votre carrière.
Preuve à l'appui, une chose est certaine: vous n'avez pas la moindre idée de ce dont vous parlez.
Cela aura été un plaisir de vous révéler pour ce que vous êtes.