Bardella doit se mordre les doigts d'avoir dit que JMLP n'était pas antisémite. L'a du se prendre une soufflante par la "Patronne" le Jordan.
Mémoire
Marche contre l’antisémitisme : le Crif ne veut pas de la présence du RN, «parti fondé par d’anciens collaborateurs»
Le président de l’institution juive, Yonathan Arfi, a estimé ce jeudi 9 novembre que la présence de membres de l’extrême droite dimanche «
détournerait la manifestation de son objet principal, qui est la lutte contre l’antisémitisme».
L’extrême droite n’est pas la bienvenue. Le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) ne veut pas que le Rassemblement national participe à la marche contre l’antisémitisme dimanche à Paris, a déclaré son président Yonathan Arfi sur LCI ce jeudi 9 novembre. «
Nous ne souhaitons pas que des personnes qui sont héritières d’un parti fondé par d’anciens collaborateurs soient présentes», a affirmé le patron du Crif, qui n’est toutefois pas l’organisateur de l’évènement.
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En annonçant qu’il participerait à cette manifestation, le Rassemblement national savait qu’il créerait la polémique, qu’il détournerait la manifestation de son objet principal, qui est la lutte contre l’antisémitisme», a accusé Yonathan Arfi, critiquant «
une forme d’instrumentalisation de cette marche qui est indécente». «
La décence aurait voulu qu’ils s’effacent dans un moment comme celui-là car ils savaient que leur présence créerait la polémique», a-t-il insisté.
«Des acteurs en dehors du champ républicain»
Mais le président du Crif ne s’en prend pas qu’au parti d’extrême droite. «
Le RN et LFI sont des acteurs qui se situent en dehors du champ républicain», estime-t-il. «
La France insoumise cultive des amitiés avec des antisémites assumés, ils manifestent avec des islamistes, cultivent des liens avec les mouvements indigénistes, ils sont dans un soutien quasi assumé au Hamas, nous avons là le bal des incendiaires», a-t-il dénoncé. L’inimitié entre Arfi et Jean-Luc Mélenchon est de notoriété publique.
Le 10 octobre dernier, le président du Crif avait affirmé que l’insoumis était devenu «un ennemi de la République». En juillet, le triple candidat à la présidentielle avait taxé l’institution juive d’organisation «d’extrême droite».
En 2018, le Crif, à l’initiative de la marche blanche en la mémoire de Mireille Knoll, cette octogénaire juive tuée chez elle, avait déjà annoncé que le RN et LFI n’étaient pas les bienvenues. Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon s’étaient quand même présentés, et avaient été hués et insultés avant d’être extirpés de la foule.
Trois ans plus tôt, François Hollande, alors Président, avait exclu le Front national de la marche républicaine du 11 janvier 2015 en hommage aux attentats de Charlie Hebdo et de l’Hypercacher. Marine Le Pen en avait pris acte et ne s’y était donc pas rendu en dénonçant une «manœuvre politique minable».
Dimanche, Yonathan Arfi aimerait qu’Emmanuel Macron se présente à la marche. «
Ce serait bien que le président de la République soit là», a-t-il affirmé, alors que la présence de la Première ministre Elisabeth Borne est confirmée aux côtés des organisateurs, le président du Sénat Gérard Larcher et la présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet. Tout comme les anciens présidents de la République François Hollande et Nicolas Sarkozy.
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En quatre semaines nous avons eu l’équivalent de deux ans d’actes antisémites en France. Il y avait dans la communauté juive un sentiment de solitude. Cette marche, parce qu’elle témoigne de l’engagement de l’ensemble de la société française sur l’antisémitisme, vient un peu rompre ce sentiment de solitude», a-t-il expliqué. Selon lui, «
ces actes antisémites sont commis par des Français qui ont choisi, par une identification dévoyée à la cause palestinienne, de s’en prendre à des juifs en France».
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