Marche contre l’antisémitisme : comment Mélenchon justifie de ne pas y participer

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Re: Marche contre l’antisémitisme : comment Mélenchon justifie de ne pas y participer

Message par Fonck1 »

Tellement laches qu’on va les élire et encore les réélire et d’autres perdront encore et toujours …toujours les meme…
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Re: Marche contre l’antisémitisme : comment Mélenchon justifie de ne pas y participer

Message par Corvo »

papibilou a écrit : 13 novembre 2023 20:48
Kelenner a écrit : 13 novembre 2023 19:17 Hallucinant de tenir de tels propos quand on a la prétention de diriger un pays.
Surtout que les juifs ne vivent plus dans le 93 :

https://www.liberation.fr/checknews/201 ... e_1653588/
Tiré du même article.
"Contacté par CheckNews, il a expliqué tenir ce décompte, non pas «d'une source officielle», comme il l'a affirmé sur France Inter, mais du Bureau national de vigilance contre l'antisémitisme (BNVCA), une association communautaire."
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Re: Marche contre l’antisémitisme : comment Mélenchon justifie de ne pas y participer

Message par Corvo »

gare au gorille a écrit : 13 novembre 2023 23:15
Kelenner a écrit : 13 novembre 2023 19:17 Hallucinant de tenir de tels propos quand on a la prétention de diriger un pays.


Quand on a la prétention de diriger un pays c'est une très bonne chose d'avoir le courage de décrire la réalité au lieu de se vautrer dans le déni.
C'est justement ce qui a manqué jusqu'à maintenant avec l'incroyable lâcheté affichée par tous les dirigeants de ce pays.
Doit on en déduire que pour Chenu pour vous et plus largement pour le RN la Seine-Saint-Denis n'est pas la France ?...Quand on a "vocation" à diriger un pays on ne le divise pas on le rassemble. Là, avec visiblement votre bénédiction, c'est tout un département que Chenu insulte.
Modifié en dernier par Corvo le 14 novembre 2023 06:21, modifié 1 fois.
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Re: Marche contre l’antisémitisme : comment Mélenchon justifie de ne pas y participer

Message par Corvo »

Pourquoi la Ligue de défense juive a-t-elle marché aux côtés du Rassemblement national contre l’antisémitisme

Comme en 2018 lors de la marche en hommage à Mireille Knoll, ce groupuscule a protégé la partie du cortège où marchaient dimanche 12 novembre Marine Le Pen et les députés d’extrême droite. Il s’est distingué par sa violence et ses insultes contre Jean-Luc Mélenchon et les insoumis.

Dimanche 12 novembre, Paris, à la manifestation contre l’antisémitisme. Il est 17h10, aux environs du métro Solférino. Le cortège est passé quelques minutes plus tôt devant l’Assemblée nationale quand un manifestant, sur le trottoir, son vélo à la main, aperçoit Marine Le Pen et Jordan Bardella marchant au milieu du boulevard Saint-Germain entourés d’une délégation d’élus du Rassemblement national. Il crie : «Marine Le Pen, dégage ! Vous êtes une bande de fachos.» Tout de suite, une vingtaine de militants de la Ligue de défense juive (LDJ), dont certains masqués, des drapeaux israéliens en guise de cape, se ruent sur lui aux cris de «défoncez-le, ce fils de pute, niquez-lui sa mère !» Il est roué de coups, au sol, avant que la police n’intervienne pour le protéger. La scène, d’une grande violence, et à laquelle nous avons assisté, a duré quelques secondes. Contacté lundi 13 novembre par Libération, le jeune homme de 24 ans, qui se dit petit-fils de déportés, n’en revient toujours pas. «Je suis indigné qu’on puisse marcher avec le Front national contre l’antisémitisme, et que personne ne dise rien. J’ai simplement voulu l’exprimer», explique-t-il. Dimanche, devant la police, il avait annoncé vouloir porter plainte : «Je ne savais pas qu’à la LDJ, c’étaient des fous comme ça. Ce sont des néofascistes.»

Dimanche, les militants de ce groupuscule radical, fondé en 2001 par un ancien du Betar et s’inspirant de la Jewish Defense League, mouvement néosioniste américain considéré par le FBI comme un groupe terroriste, précédaient le groupe formé par celui du RN, en queue de manifestation. La LDJ – qui a passé la journée à crier des slogans anti-insoumis comme «LFI collabos», «Hamas, Nazis, LFI, complice», «LFI salope, la France aura ta peau» – arrêtait régulièrement son avancée pour laisser partir le reste des manifestants devant elle. Si bien que, dimanche, pendant une grande partie de la manifestation, le manège donnait l’impression de deux cortèges distincts : le gros des 105 000 manifestants d’un côté ; le reste formé par la LDJ et le RN. Comme si les deux dernières marchaient ensemble dans une cause commune : «la lutte contre ce qu’ils considèrent comme l’alliance des islamistes avec l’extrême gauche française», analyse le politologue Jean-Yves Camus, spécialiste de l’extrême droite. Un peu plus tôt dans la journée, d’autres militants de la LDJ, masqués eux aussi, avaient perturbé un événement organisé par La France insoumise au square de la Place-des-Martyrs-juifs-du-Vélodrom-d’Hiver, pour un dépôt de gerbe. Les mêmes ont affronté plus tard un collectif juif de gauche, Golem, venu pour bloquer la marche du RN au chant de «Et nous, on dégage l’extrême droite». De fait, tout au long du cortège, la LDJ a semblé assurer un service d’ordre informel pour la délégation Rassemblement national.

«Ce sont eux qui sont venus à nous»
Ce n’est pas la première fois que le RN et la LDJ s’affichent ensemble dans une manifestation contre l’antisémitisme. En mars 2018, lors de la marche hommage à Mireille Knoll, octogénaire tuée à Paris parce que juive, Marine Le Pen avait bénéficié de la protection de plusieurs membres de l’organisation, dont le noyau dur représente en France une cinquantaine de personnes. Dans un premier temps, s’incrustant à l’événement contre l’avis du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), Le Pen avait été accueillie sous les huées et chahutée par une foule hostile lui hurlant «casse toi, le FN dehors, les fachos dehors», tentant à plusieurs reprises de s’en prendre physiquement à elle et aux personnes qui l’entouraient. Les déclarations de Marine Le Pen n’y avaient rien changé : «Ça fait des années que nous dénonçons et que nous luttons contre l’antisémitisme islamiste, et par conséquent, nous sommes particulièrement à notre place ici», disait-elle.

Le DPS, service d’ordre du parti d’extrême droite, avait alors exfiltré la responsable politique dans une rue adjacente, cachant le groupe derrière un camion de police et attendant de l’aide : un groupe de CRS et une poignée de militants de la LDJ allaient bientôt l’entourer, en queue de cortège, pour le reste du parcours. Les seconds répondant par des menaces physiques aux insultes ou jets d’objets tout au long.

«Je suis un ami de la LDJ de David Dassa [-Le Deist, avocat à la fois de la LDJ et du Rassemblement national, ndlr]. Nous sommes là pour votre sécurité», avait indiqué ce jour-là un militant à Wallerand de Saint-Just, trésorier du RN. Il ne s’en souvient plus aujourd’hui. «Ce n’est pas impossible, répond-il à Libération. Dans la communauté juive, il y en a qui nous sont favorables, avec lesquels on s’entend bien, et qui veulent que cela se passe bien pour nous. Dans l’affaire de Mireille Knoll, certains nous avaient protégés, avec la police. Mais cela n’était pas forcément organisé.» A l’époque député frontiste (il est aujourd’hui eurodéputé pour Reconquête), présent ce jour-là aux côtés de Marine Le Pen, Gilbert Collard se rappelle, lui, de ce groupe venu prêter main-forte au parti d’extrême droite. «Ce sont eux qui sont venus à nous, c’est moi qui les avais accueillis. Ils ont été présents, ils nous ont protégés, ils ont servi de bouclier, raconte-t-il. C’était vraiment étrange. J’ai même été étonné qu’ils viennent ainsi spontanément assurer notre protection.» Les mêmes personnes avaient, un peu plus tôt ce jour-là, empêché Jean-Luc Mélenchon de manifester.

«Soutien vigilant»
A l’époque, les militants de la LDJ qui ont protégé Marine Le Pen étaient arrivés à la manifestation aux côtés de Jean-Claude Nataf. L’homme, qui se fait également appeler Michaël Carlisle, se présentait alors en porte-parole de l’organisation d’«autodéfense» communautaire. Quatre ans plus tôt, le ministère de l’Intérieur avait étudié la possibilité de dissoudre l’association, connue pour ses actions violentes, sur le principe du «groupement de fait». Dans sa stratégie d’entretenir avec la communauté juive «des relations plus apaisées», Marine Le Pen avait alors pris fait et cause pour la LDJ. Selon elle, si celle-ci existe, c’est «parce qu’il y a un grand nombre de juifs qui se sentent en insécurité. Ils ont le sentiment que monte un nouvel antisémitisme en France et qui est le fait de confrontations communautaires».

Les premiers contacts de Jean-Claude Nataf avec les lepénistes dateraient des années 2000, par le biais du désormais maire de Perpignan, Louis Aliot, à l’époque conseiller régional et compagnon de Marine Le Pen. Il se souvient aujourd’hui d’un certain «J-C», qu’il a au moins croisé lors d’une fête des Bleu-Blanc-Rouge, en 2007, mais dont il n’aurait «plus de nouvelles depuis longtemps». Comme le raconte l’historienne spécialiste du Front national Valérie Igounet, Louis Aliot est, depuis les années 2010, l’un des architectes de la «normalisation» du FN sur la question de l’antisémitisme. «C’est l’antisémitisme qui empêche les gens de voter pour nous. Il n’y a que cela, expliquait-il en 2013. A partir du moment où vous faites sauter le verrou idéologique, vous libérez le reste. Depuis que je la connais, Marine Le Pen est d’accord avec cela. C’est la chose à faire sauter.»

Libération le relatait à l’époque : la LDJ a brièvement exprimé un «soutien vigilant» à Marine Le Pen dès 2011 et son arrivée à la tête du FN. Déjà, l’organisation considérait que les positions du parti d’extrême droite «à l’encontre de l’islamisation [étaient] un pas significatif dans les urgences politiques de notre pays». Jean-Claude Nataf a, en outre, été vu lors d’un défilé frontiste, le 1er mai 2013. L’année suivante, il expliquait à Libé : «Le FN n’a pas notre sympathie, mais pourquoi détourner les gens du danger réel ? Aujourd’hui, 100 % de nos agresseurs viennent de la “diversité”.»

https://www.liberation.fr/politique/pou ... I7NIKKQJ4/
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Re: Marche contre l’antisémitisme : comment Mélenchon justifie de ne pas y participer

Message par Kelenner »

Ce sont de vrais nazis, qui bénéficient d’une immunité totale uniquement parce qu’ils sont juifs et que personne n’ose s’attaquer à eux.
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Re: Marche contre l’antisémitisme : comment Mélenchon justifie de ne pas y participer

Message par Fonck1 »

Il crie : «Marine Le Pen, dégage ! Vous êtes une bande de fachos.» Tout de suite, une vingtaine de militants de la Ligue de défense juive (LDJ), dont certains masqués, des drapeaux israéliens en guise de cape, se ruent sur lui aux cris de «défoncez-le, ce fils de pute, niquez-lui sa mère !» Il est roué de coups, au sol, avant que la police n’intervienne pour le protéger. La scène, d’une grande violence, et à laquelle nous avons assisté, a duré quelques secondes. Contacté lundi 13 novembre par Libération, le jeune homme de 24 ans, qui se dit petit-fils de déportés, n’en revient toujours pas. «Je suis indigné qu’on puisse marcher avec le Front national contre l’antisémitisme, et que personne ne dise rien. J’ai simplement voulu l’exprimer», explique-t-il. Dimanche, devant la police, il avait annoncé vouloir porter plainte : «Je ne savais pas qu’à la LDJ, c’étaient des fous comme ça. Ce sont des néofascistes.»
bon il est pas malin d'avoir attisé, mais ça donne un peu une petite idée de ce qu'il se passe à l’intérieur....de ce qui est organisé, des vessies pour des lanternes qu'on essaye de nous faire croire, de la brutalité de cet extrémisme de droite.....
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Re: Marche contre l’antisémitisme : comment Mélenchon justifie de ne pas y participer

Message par sofasurfer »

Corvo a écrit : 14 novembre 2023 05:50 Pourquoi la Ligue de défense juive a-t-elle marché aux côtés du Rassemblement national contre l’antisémitisme

Comme en 2018 lors de la marche en hommage à Mireille Knoll, ce groupuscule a protégé la partie du cortège où marchaient dimanche 12 novembre Marine Le Pen et les députés d’extrême droite. Il s’est distingué par sa violence et ses insultes contre Jean-Luc Mélenchon et les insoumis.

Dimanche 12 novembre, Paris, à la manifestation contre l’antisémitisme. Il est 17h10, aux environs du métro Solférino. Le cortège est passé quelques minutes plus tôt devant l’Assemblée nationale quand un manifestant, sur le trottoir, son vélo à la main, aperçoit Marine Le Pen et Jordan Bardella marchant au milieu du boulevard Saint-Germain entourés d’une délégation d’élus du Rassemblement national. Il crie : «Marine Le Pen, dégage ! Vous êtes une bande de fachos.» Tout de suite, une vingtaine de militants de la Ligue de défense juive (LDJ), dont certains masqués, des drapeaux israéliens en guise de cape, se ruent sur lui aux cris de «défoncez-le, ce fils de pute, niquez-lui sa mère !» Il est roué de coups, au sol, avant que la police n’intervienne pour le protéger. La scène, d’une grande violence, et à laquelle nous avons assisté, a duré quelques secondes. Contacté lundi 13 novembre par Libération, le jeune homme de 24 ans, qui se dit petit-fils de déportés, n’en revient toujours pas. «Je suis indigné qu’on puisse marcher avec le Front national contre l’antisémitisme, et que personne ne dise rien. J’ai simplement voulu l’exprimer», explique-t-il. Dimanche, devant la police, il avait annoncé vouloir porter plainte : «Je ne savais pas qu’à la LDJ, c’étaient des fous comme ça. Ce sont des néofascistes.»

Dimanche, les militants de ce groupuscule radical, fondé en 2001 par un ancien du Betar et s’inspirant de la Jewish Defense League, mouvement néosioniste américain considéré par le FBI comme un groupe terroriste, précédaient le groupe formé par celui du RN, en queue de manifestation. La LDJ – qui a passé la journée à crier des slogans anti-insoumis comme «LFI collabos», «Hamas, Nazis, LFI, complice», «LFI salope, la France aura ta peau» – arrêtait régulièrement son avancée pour laisser partir le reste des manifestants devant elle. Si bien que, dimanche, pendant une grande partie de la manifestation, le manège donnait l’impression de deux cortèges distincts : le gros des 105 000 manifestants d’un côté ; le reste formé par la LDJ et le RN. Comme si les deux dernières marchaient ensemble dans une cause commune : «la lutte contre ce qu’ils considèrent comme l’alliance des islamistes avec l’extrême gauche française», analyse le politologue Jean-Yves Camus, spécialiste de l’extrême droite. Un peu plus tôt dans la journée, d’autres militants de la LDJ, masqués eux aussi, avaient perturbé un événement organisé par La France insoumise au square de la Place-des-Martyrs-juifs-du-Vélodrom-d’Hiver, pour un dépôt de gerbe. Les mêmes ont affronté plus tard un collectif juif de gauche, Golem, venu pour bloquer la marche du RN au chant de «Et nous, on dégage l’extrême droite». De fait, tout au long du cortège, la LDJ a semblé assurer un service d’ordre informel pour la délégation Rassemblement national.

«Ce sont eux qui sont venus à nous»
Ce n’est pas la première fois que le RN et la LDJ s’affichent ensemble dans une manifestation contre l’antisémitisme. En mars 2018, lors de la marche hommage à Mireille Knoll, octogénaire tuée à Paris parce que juive, Marine Le Pen avait bénéficié de la protection de plusieurs membres de l’organisation, dont le noyau dur représente en France une cinquantaine de personnes. Dans un premier temps, s’incrustant à l’événement contre l’avis du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), Le Pen avait été accueillie sous les huées et chahutée par une foule hostile lui hurlant «casse toi, le FN dehors, les fachos dehors», tentant à plusieurs reprises de s’en prendre physiquement à elle et aux personnes qui l’entouraient. Les déclarations de Marine Le Pen n’y avaient rien changé : «Ça fait des années que nous dénonçons et que nous luttons contre l’antisémitisme islamiste, et par conséquent, nous sommes particulièrement à notre place ici», disait-elle.

Le DPS, service d’ordre du parti d’extrême droite, avait alors exfiltré la responsable politique dans une rue adjacente, cachant le groupe derrière un camion de police et attendant de l’aide : un groupe de CRS et une poignée de militants de la LDJ allaient bientôt l’entourer, en queue de cortège, pour le reste du parcours. Les seconds répondant par des menaces physiques aux insultes ou jets d’objets tout au long.

«Je suis un ami de la LDJ de David Dassa [-Le Deist, avocat à la fois de la LDJ et du Rassemblement national, ndlr]. Nous sommes là pour votre sécurité», avait indiqué ce jour-là un militant à Wallerand de Saint-Just, trésorier du RN. Il ne s’en souvient plus aujourd’hui. «Ce n’est pas impossible, répond-il à Libération. Dans la communauté juive, il y en a qui nous sont favorables, avec lesquels on s’entend bien, et qui veulent que cela se passe bien pour nous. Dans l’affaire de Mireille Knoll, certains nous avaient protégés, avec la police. Mais cela n’était pas forcément organisé.» A l’époque député frontiste (il est aujourd’hui eurodéputé pour Reconquête), présent ce jour-là aux côtés de Marine Le Pen, Gilbert Collard se rappelle, lui, de ce groupe venu prêter main-forte au parti d’extrême droite. «Ce sont eux qui sont venus à nous, c’est moi qui les avais accueillis. Ils ont été présents, ils nous ont protégés, ils ont servi de bouclier, raconte-t-il. C’était vraiment étrange. J’ai même été étonné qu’ils viennent ainsi spontanément assurer notre protection.» Les mêmes personnes avaient, un peu plus tôt ce jour-là, empêché Jean-Luc Mélenchon de manifester.

«Soutien vigilant»
A l’époque, les militants de la LDJ qui ont protégé Marine Le Pen étaient arrivés à la manifestation aux côtés de Jean-Claude Nataf. L’homme, qui se fait également appeler Michaël Carlisle, se présentait alors en porte-parole de l’organisation d’«autodéfense» communautaire. Quatre ans plus tôt, le ministère de l’Intérieur avait étudié la possibilité de dissoudre l’association, connue pour ses actions violentes, sur le principe du «groupement de fait». Dans sa stratégie d’entretenir avec la communauté juive «des relations plus apaisées», Marine Le Pen avait alors pris fait et cause pour la LDJ. Selon elle, si celle-ci existe, c’est «parce qu’il y a un grand nombre de juifs qui se sentent en insécurité. Ils ont le sentiment que monte un nouvel antisémitisme en France et qui est le fait de confrontations communautaires».

Les premiers contacts de Jean-Claude Nataf avec les lepénistes dateraient des années 2000, par le biais du désormais maire de Perpignan, Louis Aliot, à l’époque conseiller régional et compagnon de Marine Le Pen. Il se souvient aujourd’hui d’un certain «J-C», qu’il a au moins croisé lors d’une fête des Bleu-Blanc-Rouge, en 2007, mais dont il n’aurait «plus de nouvelles depuis longtemps». Comme le raconte l’historienne spécialiste du Front national Valérie Igounet, Louis Aliot est, depuis les années 2010, l’un des architectes de la «normalisation» du FN sur la question de l’antisémitisme. «C’est l’antisémitisme qui empêche les gens de voter pour nous. Il n’y a que cela, expliquait-il en 2013. A partir du moment où vous faites sauter le verrou idéologique, vous libérez le reste. Depuis que je la connais, Marine Le Pen est d’accord avec cela. C’est la chose à faire sauter.»

Libération le relatait à l’époque : la LDJ a brièvement exprimé un «soutien vigilant» à Marine Le Pen dès 2011 et son arrivée à la tête du FN. Déjà, l’organisation considérait que les positions du parti d’extrême droite «à l’encontre de l’islamisation [étaient] un pas significatif dans les urgences politiques de notre pays». Jean-Claude Nataf a, en outre, été vu lors d’un défilé frontiste, le 1er mai 2013. L’année suivante, il expliquait à Libé : «Le FN n’a pas notre sympathie, mais pourquoi détourner les gens du danger réel ? Aujourd’hui, 100 % de nos agresseurs viennent de la “diversité”.»

https://www.liberation.fr/politique/pou ... I7NIKKQJ4/
La plupart des adhérents de la LDJ sont des sympathisants RN ou a la nouvelle mode RC, donc il n'y a rien de bien surprenant...
L’ouverture d'esprit n'est pas une fracture du crâne

Pierre Desproges
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Re: Marche contre l’antisémitisme : comment Mélenchon justifie de ne pas y participer

Message par Corvo »

Le RN et la LDJ marchent main dans la main.

Boulevard Saint-Germain, Paris (75) – Plus de 100.000 personnes manifestent ce dimanche 12 novembre contre l’antisémitisme. Marine Le Pen et ses fidèles sont de la partie et défilent en toute fin de cortège. Devant eux, quelques dizaines de militants de Ligue de défense juive (LDJ), un groupuscule d’extrême droite juif, jouent les tampons. À quelques encablures du métro Assemblée nationale, un manifestant qui pousse un vélo alpague la foule. Il crie : « Dégage Marine Le Pen, vous êtes une bande de fachos », raconte le journaliste de Libération Tristan Berteloot, qui a pu échanger avec lui quelques instants plus tard. Les gros bras de la LDJ se précipitent sur le cycliste. « Il a été tabassé au sol aux cris de : “Défoncez le, ce fils de pute” », rapporte toujours le journaliste. La police va finalement intervenir pour protéger la victime. L’homme est amené sous un porche voisin, rembobine le photojournaliste indépendant Arnaud Charlie Vilette, qui a filmé la fin de l’agression. Aux policiers, la victime raconte avoir été rouée « de coups de pied, de manches de drapeau et de coups de poing » alors qu’elle était au sol, explique à StreetPress Tristan Berteloot qui a assisté à la scène. Le cycliste annonce aussi son intention de porter plainte.

Les différentes séquences filmées enflamment les réseaux sociaux. La Ligue de défense juive, groupuscule violent dont les membres collectionnaient les condamnations au milieu des années 2000, est de retour à Paris. Elle n’a en fait jamais totalement disparu.

Ils attaquent le collectif Golem
Ce dimanche, le groupuscule a repris de la vigueur. Plus tôt dans l’après-midi, la LDJ s’est aussi accrochée avec des manifestants antiracistes quand, un peu avant 15h, Marine Le Pen entourée de parlementaires du Rassemblement national débarquent sur l’esplanade des Invalides, point de départ du défilé. La présence du parti d’extrême droite à une manifestation contre l’antisémitisme fait débat et une centaine de militants anti-racistes tentent de l’empêcher de rejoindre le cortège. Les membres du collectif Golem, un groupe de juifs et juives de gauche ont pris la tête de la troupe. Ils scandent :
« Le Pen casse-toi. Les Juifs ne veulent pas de toi. »

« On était là contre l’antisémitisme d’où qu’il vienne », détaille au téléphone Jonas Pardo, formateur sur l’antisémitisme et membre du collectif Golem. La voix éraillée après avoir chanté tout le dimanche, il poursuit : « L’antisémitisme ne vient pas que de l’extrême droite mais il nous semble insupportable que l’extrême droite, qui a été, qui est et qui sera toujours antisémite, puisse marcher aux côtés des juifs ». Rapidement, les militants sont victimes de violences :
« On s’est fait insulter. Une copine a été plaquée au sol par un type. »

Pour l’avocat et membre de la Ligue des droits de l’homme Arié Alimi, également présent lors de l’action, c’est la LDJ qui est à la manœuvre. Les policiers nassent les militants du collectif Golem. Des membres de la LDJ tentent de se faufiler entre les CRS pour les frapper, retrace Arié Alimi. « Ils nous ont menacés et insultés », se souvient aussi Manu, un autre membre du collectif Golem. Un cadre âgé de la LDJ, qu’il a déjà croisé en 2021, lors d’un rassemblement pour Ilan Halimi (un jeune juif séquestré, torturé et tué en 2006 par le gang des barbares), lui a mimé un égorgement.

Une organisation presque disparue
Même si elle ne faisait plus parler d’elle, la LDJ n’avait pas totalement disparu. À un certain nombre de manifestations organisées par la communauté juive, les membres du groupuscule ressortent drapeaux, brassards et foulards. Déjà, le 16 octobre dernier, des militants de SOS Racisme repèrent à la sortie d’une réunion une quinzaine de personnes sur la place de la République, masquées par des casques de moto. Ils arborent le drapeau jaune au poing noir de la LDJ. Les membres de SOS voient le groupe agresser un homme. La petite bande intimide les antiracistes présents avant de repartir vers Châtelet. Dans les jours qui suivent, le compte Facebook LDJ-Paris revendique l’altercation. Depuis l’attaque du 7 octobre, le groupuscule a également mené quelques actions symboliques, comme des collages d’affiches ou des tags contre une vitrine ou la boîte aux lettres d’une militante anti-Israël.

Une résurgence qui nourrit les fantasmes. Car dans les années 2000, la LDJ multiplie les tabassages de militants pro-palestiniens, de figures antisémites ou de militants de la gauche juive en France. Violemment anti-arabes, ils scandent en manifestations des slogans racistes comme : « Pas d’arabes, pas d’attentats ». Proche de l’extrême droite israélienne, ils défendent la colonisation. Mais la LDJ semblait en décrépitude depuis une dizaine d’années. Plus nébuleuse que groupe organisé, elle a perdu de sa superbe. Ses militants ont désormais les tempes grisonnantes et ne mènent guère plus d’actions, en dehors de ces apparitions épisodiques dans les rassemblements communautaires. Une partie du noyau d’activistes multicondamnés pour des faits de violence dans les années 2000 a quitté la France, souvent pour Israël. L’autre a fait profil bas, en disparaissant des réseaux sociaux. Le Betar, le mouvement de jeunesse rattaché au parti israélien Likoud, où la Ligue trouvait certaines de ses recrues, a fermé ses portes en 2006, faute de moyens et de membres.

Des liens avec l’extrême droite
Dans la manifestation de ce dimanche 12 novembre, le noyau dur semble composé de militants historiques sortis de leur retraite pour l’occasion. Des jeunes sont venus gonfler leurs rangs. Quelques dizaines de militants au total, qui vont se placer en queue de manifestation, entre les troupes de Marine Le Pen et le reste du cortège, tout au long de l’après-midi. « C’est des kapos en fait », rigole un militant d’un mouvement de jeunesse juif sioniste de gauche qui assiste à la scène. Une allusion à ces détenus recrutés pour encadrer les prisonniers dans les camps de concentrations nazis. La LDJ semble de fait jouer les services d’ordre du RN.

Pas si étonnant : l’idylle entre le parti d’extrême droite et le groupuscule juif démarre en 2006, avec la manifestation en hommage à Ilan Halimi. Ce jeune juif est tué puis séquestré cette année-là. Les gros bras de la LDJ incrustent deux élus frontistes dans le défilé, parmi lesquels une proche de Marine le Pen, Marie-Christine Arnautu. À l’époque, les contacts vont bon train, comme StreetPress le racontait dans le troisième volet de l’enquête sur la Ligue de défense juive, parue en 2014. Marine le Pen avait obtenu d’un coup de fil au boss de la Ligue qu’ils arrêtent de taper sur son ami Alain Soral, qui était dans le collimateur du groupe pour ses sorties antisémites.

Avec l’arrivée à la tête de la Ligue d’un ancien skinhead (ça ne s’invente pas) en 2010, les choses s’accélèrent. Le mouvement participe, par exemple, au service d’ordre des « assises contre l’islamisation », organisées par les islamophobes du Bloc Identitaire et de Riposte Laïque, en décembre de cette année.

https://www.streetpress.com/sujet/16998 ... itisme-ldj
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Re: Marche contre l’antisémitisme : comment Mélenchon justifie de ne pas y participer

Message par Corvo »

Pendant que d'autres souhaitent la dissolution de LFI...LFI elle demande l'interdiction la LDJ...

Nous demandons l’interdiction de la Ligue de Défense Juive (LDJ)
Ce dimanche, lors du rassemblement organisé à Paris par Yaël Braun-Pivet et Gérard Larcher, la Ligue de Défense Juive (LDJ) s’est à nouveau manifesté pour ses actions violentes et ses propos inacceptables.

Elle aura ainsi frappé un manifestant s’exprimant pour la paix en Palestine et menacé publiquement de mort les dirigeants de la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon et le président de la République Emmanuel Macron.

Ces agissements doivent être officiellement condamnés par les organisateurs de ce rassemblement.

Nous alertons depuis plusieurs années sur la présence en France de ce groupuscule d’extrême-droite violent, interdit en Israël et aux États-Unis.

Nous demandons que le ministère de l’intérieur agisse rapidement pour interdire la Ligue de Défense Juive.

https://lafranceinsoumise.fr/2023/11/13 ... juive-ldj/
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Crapulax
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Re: Marche contre l’antisémitisme : comment Mélenchon justifie de ne pas y participer

Message par Crapulax »

Quand on a la prétention de diriger un pays c'est une très bonne chose d'avoir le courage de décrire la réalité au lieu de se vautrer dans le déni.
C'est justement ce qui a manqué jusqu'à maintenant avec l'incroyable lâcheté affichée par tous les dirigeants de ce pays.
La présidente de l'Assemblée nationale interviewée....Impossible pour elle de dire que l'islamisme est à la base de la vague antisémite du moment en France.....Bloquée....Essayant de fuir par un argumentaire autre que celui concernant la question posée...Monsieur Darmanin..Pareil..Avec en plus le "fameux" antisémitisme du RN....

Tu sais quoi..Comme a dit un journaliste Algérien victime de l'Islamisme dans son pays...."Ce n'est pas seulement nier..C'est aussi mentir au peuple Français".
Aux mains de l'Etat,la force s'appelle Droit....Aux mains de l'individu,elle se nomme le crime....
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Re: Marche contre l’antisémitisme : comment Mélenchon justifie de ne pas y participer

Message par Fonck1 »

Crapulax a écrit : 14 novembre 2023 12:12
Quand on a la prétention de diriger un pays c'est une très bonne chose d'avoir le courage de décrire la réalité au lieu de se vautrer dans le déni.
C'est justement ce qui a manqué jusqu'à maintenant avec l'incroyable lâcheté affichée par tous les dirigeants de ce pays.
La présidente de l'Assemblée nationale interviewée....Impossible pour elle de dire que l'islamisme est à la base de la vague antisémite du moment en France.....Bloquée....Essayant de fuir par un argumentaire autre que celui concernant la question posée...Monsieur Darmanin..Pareil..Avec en plus le "fameux" antisémitisme du RN....

Tu sais quoi..Comme a dit un journaliste Algérien victime de l'Islamisme dans son pays...."Ce n'est pas seulement nier..C'est aussi mentir au peuple Français".
ben elle a raison, l'islamisme n'est pas la seule concernée, les moldaves en sont la preuve la plus flagrante, sans compter tout ce que l'on ne sait pas.
c'est tellement facile de surfer sur l'actualité, nous hystérisons tout.
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Re: Marche contre l’antisémitisme : comment Mélenchon justifie de ne pas y participer

Message par Patchouli38 »

Le RN qui, pourtant a dû être témoin de cette violence, ne l'a pas pour autant condamnée. On ne les a pas entendu au micro des journalistes, fustiger cette attaque gratuite. Le RN se pose en défenseur des juifs en pointant deux seuls coupables : les islamistes (donc pour eux, forcément les musulmans) et l'extrême-gauche, tout en occultant et en minimisant l'antisémitisme d'extrême-droite.
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Re: Marche contre l’antisémitisme : comment Mélenchon justifie de ne pas y participer

Message par Corvo »

Crapulax a écrit : 14 novembre 2023 12:12
Quand on a la prétention de diriger un pays c'est une très bonne chose d'avoir le courage de décrire la réalité au lieu de se vautrer dans le déni.
C'est justement ce qui a manqué jusqu'à maintenant avec l'incroyable lâcheté affichée par tous les dirigeants de ce pays.
La présidente de l'Assemblée nationale interviewée....Impossible pour elle de dire que l'islamisme est à la base de la vague antisémite du moment en France.....Bloquée....Essayant de fuir par un argumentaire autre que celui concernant la question posée...Monsieur Darmanin..Pareil..Avec en plus le "fameux" antisémitisme du RN....

Tu sais quoi..Comme a dit un journaliste Algérien victime de l'Islamisme dans son pays...."Ce n'est pas seulement nier..C'est aussi mentir au peuple Français".
Sources Europe1 et Le JDD...

Yaël Braun-Pivet affirme ne pas savoir « quel est le carburant principal de l’antisémitisme »

Au micro d’Europe 1 ce lundi 13 novembre, la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, n’a pas su quoi répondre à une question, pourtant cruciale, de Sonia Mabrouk.

L’antisémitisme existe depuis que le juif existe, a affirmé Yaël Braun-Pivet au micro d’Europe 1. Donc le moteur de l’antisémitisme a varié selon les âges, selon les époques, selon les territoires, selon les circonstances. Et c’est ça qui est le plus grave dans l’antisémitisme, c’est que, finalement, quoi qu’il se passe, il est toujours là. »

Invitée de la journaliste Sonia Mabrouk ce lundi 13 novembre sur Europe 1, la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, évoquait la marche contre l’antisémitisme, qui s’est tenue ce dimanche 12 novembre à Paris. Lorsque Sonia Mabrouk lui a demandé quel était « le carburant principal de cet antisémitisme », la femme politique n’a pas su répondre à la question.

« Je n’en sais rien »
« Je n’en sais rien, a-t-elle avoué. Je n’en sais rien parce que, pour tout vous dire, depuis que je suis rentrée en politique, je suis victime de l’antisémitisme. Donc on n’a pas attendu une situation internationale pour que l’antisémitisme resurgisse en France. On dit que, depuis le 7 octobre, les actes antisémites se sont multipliés. Il n’y en a jamais eu autant. Je crois, plus de 1 400. Autant qu’en un an. Mais ça veut dire qu’en un an il y en avait aussi. Ils n’étaient pas inexistants. C’est quelque chose qui reste latent et qui effectivement, à la faveur de moments historique s’amplifie et ne disparaît jamais. » Et de citer une phrase de Sartre : « Si le juif n’existait pas, l’antisémite l’inventerait. »

https://www.lejdd.fr/politique/yael-bra ... sme-139631
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Corvo
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Re: Marche contre l’antisémitisme : comment Mélenchon justifie de ne pas y participer

Message par Corvo »

Patchouli38 a écrit : 14 novembre 2023 12:31 Le RN qui, pourtant a dû être témoin de cette violence, ne l'a pas pour autant condamnée. On ne les a pas entendu au micro des journalistes, fustiger cette attaque gratuite. Le RN se pose en défenseur des juifs en pointant deux seuls coupables : les islamistes (donc pour eux, forcément les musulmans) et l'extrême-gauche, tout en occultant et en minimisant l'antisémitisme d'extrême-droite.
L'extrême droite ne se dévore pas entre elle.
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Re: Marche contre l’antisémitisme : comment Mélenchon justifie de ne pas y participer

Message par gare au gorille »

Crapulax a écrit : 14 novembre 2023 12:12
Quand on a la prétention de diriger un pays c'est une très bonne chose d'avoir le courage de décrire la réalité au lieu de se vautrer dans le déni.
C'est justement ce qui a manqué jusqu'à maintenant avec l'incroyable lâcheté affichée par tous les dirigeants de ce pays.
La présidente de l'Assemblée nationale interviewée....Impossible pour elle de dire que l'islamisme est à la base de la vague antisémite du moment en France.....Bloquée....Essayant de fuir par un argumentaire autre que celui concernant la question posée...Monsieur Darmanin..Pareil..Avec en plus le "fameux" antisémitisme du RN....

Tu sais quoi..Comme a dit un journaliste Algérien victime de l'Islamisme dans son pays...."Ce n'est pas seulement nier..C'est aussi mentir au peuple Français".

La bande de bras cassés qui est au pouvoir est un peu gênée en ce moment. Dire la vérité, dire que la base de la vague antisémite vient des islamistes c'est donner raison au RN qui en a fait le constat depuis déjà bien longtemps. De même, le RN qui vient marcher contre l'antisémitisme est pour eux une catastrophe. On a bien vu qu'ils ont désespérément une fois encore essayé de jouer la carte de la diabolisation, et ça n'a pas marché,
En fait la macronistes ne sortent pas grandis par leurs pitoyables postures et ils ne pourront pas continuer éternellement à mentir aux citoyens, et pire, ça se retourne contre eux.
* il pleut doucement sur la ville *
* Et le poète soul engueulait l' Univers *
(Rimbaud)
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