Avec C8, CNews et même Canal+, Vincent Bolloré engrange les pertes par millions
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Re: Avec C8, CNews et même Canal+, Vincent Bolloré engrange les pertes par millions
CheckNews
Pascal Praud a-t-il demandé hors antenne à un chroniqueur de «ne pas défendre les Palestiniens» ?
Dans une vidéo virale, on entend l’animateur apostropher un chroniqueur en lui reprochant de «comprendre» les Palestiniens. La séquence, retrouvée par «CheckNews», remonte à 2018.
par Emma Donada et Elsa de La Roche Saint-André
publié le 14 novembre 2023 à 20h55
«Si tu pouvais ne pas défendre les Palestiniens à l’antenne, ce serait bien hein», lâche Pascal Praud. L’invective, lancée à l’un de ses chroniqueurs sur le plateau à la fin d’une émission de CNews, fait le tour des réseaux sociaux depuis qu’elle a été diffusée sur X (anciennement Twitter) par le compte Zoé Sagan (compte anonyme dont l’identité avait été révélée par CheckNews en février 2020), ce mardi 14 novembre. «Les hommes de télés devraient savoir que ce qui se dit hors antenne est quand même filmé et que leurs employés peuvent à tout moment transmettre les off. Ici, découvrez (à partir de la 16e seconde) le vrai visage du “journaliste” Pascal Praud», annonce le tweet.
Voici ce que donne l’échange : «Si tu pouvais ne pas défendre les Palestiniens à l’antenne, ce serait bien hein», lance donc Pascal Praud. Le chroniqueur rétorque : «Je ne défends pas les Palestiniens.» Pascal Praud lui répond : «Tu dis que tu les comprends.» Une autre chroniqueuse intervient : «Non il n’a dit pas dit qu’il les comprenait, il a expliqué la situation.» Et Pascal Praud de s’emporter : «Ils veulent tuer Israël, les Palestiniens […] C’est la réalité, c’est un Etat qui veut tuer Israël.» Des propos que regrette le chroniqueur, encore en plateau : «C’est aberrant de dire ça, Pascal […] Vous savez qu’on n’est pas d’accord.» En fond, alors que le plateau est presque vide, on entend Pascal Praud lâcher : «Mais vous êtes bon quand même.» Une voix masculine intervient, sur le ton de la blague : «Mais vous êtes juif.»
«Nos relations étaient excellentes»
Outre le tweet de Zoé Sagan, consulté par près de 700 000 personnes, la séquence a été relayée dans de nombreuses autres publications, ce mardi après-midi. Dont celle du journaliste et militant Taha Bouhafs (vue en quelques heures plus de 4 millions de fois) notamment partagée par le député La France insoumise Jérôme Legavre, dans un tweet depuis supprimé. En commentaires, des internautes font remarquer que ces images sont forcément anciennes, dans la mesure où l’émission «20H Foot» dont elles sont extraites (comme l’indiquent les bandeaux qui défilent en plateau) a été arrêtée courant 2019, dans sa version semaine, puis définitivement en 2020.
CheckNews a retrouvé l’émission dont est extrait cet échange : il s’agit du 20H Foot du 6 juin 2018. Le journaliste auquel Pascal Praud s’adresse est Félix Rouah, qui a officié en tant que chroniqueur et présentateur dans 20H Foot de novembre 2017 à novembre de l’année suivante. Contacté, un habitué de l’émission tient à relativiser : «je tiens à dire qu’en aucun cas je n’ai déjà vu Pascal [Praud] censurer quiconque sur son plateau ou intimer l’ordre de changer une opinion ou un propos. Ça ne transpire pas beaucoup de la vidéo mais on se taquinait souvent et nos relations étaient excellentes». Autour de la table ce jour de juin 2018, on trouvait également les journalistes sportifs Francesca Antoniotti, Philippe Doucet, Philippe Sanfourche et Philippe Bruet, ainsi que l’ancien footballeur Marc Libbra.
De son côté, Pascal Praud a réagi sur X en insistant sur le fait que «les propos entendus sont enregistrés hors antenne», en off. Ils n’avaient, autrement dit, pas vocation à être entendus par le public. «Cette séquence est décorrélée de l’actualité dramatique que nous connaissons même si certains s’évertueront à prouver le contraire», ajoute par ailleurs l’animateur de CNews.
Le match annulé entre Israël et l’Argentine
Pourquoi le conflit israélo-palestinien s’est-il invité sur le plateau, ce jour-là ? Plus tôt dans l’émission, Félix Rouah fait un point sur la polémique autour du match entre Israël et l’Argentine qui devait avoir lieu avant la Coupe du monde de football. La rencontre venait d’être annulée, sous la pression des Palestiniens. «Le match était prévu de longue date, initialement à Haïfa dans le nord de l’Etat hébreu, et finalement il a été déplacé par les organisateurs à Jérusalem. C’est cette perspective d’un match qui a renforcé, qui a suscité l’opposition virulente palestinienne à la tenue de cette rencontre», explique le journaliste. Félix Rouah enchaîne ensuite sur les diverses actions menées par des militants propalestiniens, avant l’annonce de l’annulation par la fédération argentine. «Des maillots ont été brûlés, des maillots argentins ont été montrés maculés d’une peinture rouge qui symbolisait bien évidemment le sang du peuple palestinien versé toutes ces dernières années. Quelques menaces ont visé les joueurs», détaille-t-il. Et de conclure : «La question qu’on se pose tous aujourd’hui c’est : qu’est-ce que l’Argentine est allée faire dans cette guerre ?»
Pascal Praud relance le débat en diffusant un extrait d’interview dans lequel le président de la fédération palestinienne de football, Jibril Rajoub, appelait à lancer une campagne contre la fédération argentine. «Nous viserons Messi […] nous allons le cibler et nous demandons à tous de brûler son maillot», avait-il déclaré avant que le match ne soit annulé. Des propos «extrêmement menaçants», réagit, sur le plateau, l’animateur de CNews. «C’est quasiment des menaces de mort qu’il exerce sur le joueur de Barcelone», estime-t-il. Ce à quoi Félix Rouah répond : «Ce n’est pas à proprement parler des menaces de mort.»
Alors que d’autres invités poursuivent le débat, Félix Rouah intervient : «Les organisateurs israéliens quelques semaines avant ce match ont décidé de le déplacer à Jérusalem. Tout le monde connaît le contexte vraiment délicat de la capitale de l’Etat hébreu que Donald Trump a reconnu en tant que capitale d’Israël et forcément les autorités palestiniennes ne pouvaient pas laisser passer ça, de voir Leo Messi plus grande star du football s’afficher au côté de Benyamin Nétanyahou pour un match événement à Jérusalem. Les dirigeants palestiniens ne pouvaient pas l’accepter», commente-t-il. Même si CheckNews n’a pu en obtenir la confirmation, cette chronique et ces propos (tenus hors antenne et qui n’ont pas été diffusés dans cette émission à l’époque) semblent bien être à l’origine de l’échange diffusé sur les réseaux sociaux. «Tout porte à croire que c’était après l’émission, en sortie de plateau», et «qu’on devait réagir» à l’annulation du match opposant Israël à l’Argentine, confie l’un des chroniqueurs présents ce soir-là.
Comment l’extrait est-il ressorti ? Dans la vidéo partagée par le compte Zoé Sagan, la séquence est précédée d’extraits de la deuxième étape du Tour de Suisse 2018, qui s’est tenue le 10 juin 2018. Ce qui laisse penser que ces images étaient compilées dans un même fichier vidéo. A ce stade, nous n’avons pas été en mesure de vérifier comment elles ont pu fuiter. Selon un journaliste de la chaîne, la fuite peut venir de «n’importe qui bossait ce jour-là», dans la mesure où «comme pour n’importe quelle chaîne d’info, les feeds de plateaux sont enregistrés en continu pour que la [rédaction] puisse les réutiliser» et qu’«énormément de personne en interne y ont accès».
https://www.liberation.fr/checknews/pas ... SXVKVWG24/
Pascal Praud a-t-il demandé hors antenne à un chroniqueur de «ne pas défendre les Palestiniens» ?
Dans une vidéo virale, on entend l’animateur apostropher un chroniqueur en lui reprochant de «comprendre» les Palestiniens. La séquence, retrouvée par «CheckNews», remonte à 2018.
par Emma Donada et Elsa de La Roche Saint-André
publié le 14 novembre 2023 à 20h55
«Si tu pouvais ne pas défendre les Palestiniens à l’antenne, ce serait bien hein», lâche Pascal Praud. L’invective, lancée à l’un de ses chroniqueurs sur le plateau à la fin d’une émission de CNews, fait le tour des réseaux sociaux depuis qu’elle a été diffusée sur X (anciennement Twitter) par le compte Zoé Sagan (compte anonyme dont l’identité avait été révélée par CheckNews en février 2020), ce mardi 14 novembre. «Les hommes de télés devraient savoir que ce qui se dit hors antenne est quand même filmé et que leurs employés peuvent à tout moment transmettre les off. Ici, découvrez (à partir de la 16e seconde) le vrai visage du “journaliste” Pascal Praud», annonce le tweet.
Voici ce que donne l’échange : «Si tu pouvais ne pas défendre les Palestiniens à l’antenne, ce serait bien hein», lance donc Pascal Praud. Le chroniqueur rétorque : «Je ne défends pas les Palestiniens.» Pascal Praud lui répond : «Tu dis que tu les comprends.» Une autre chroniqueuse intervient : «Non il n’a dit pas dit qu’il les comprenait, il a expliqué la situation.» Et Pascal Praud de s’emporter : «Ils veulent tuer Israël, les Palestiniens […] C’est la réalité, c’est un Etat qui veut tuer Israël.» Des propos que regrette le chroniqueur, encore en plateau : «C’est aberrant de dire ça, Pascal […] Vous savez qu’on n’est pas d’accord.» En fond, alors que le plateau est presque vide, on entend Pascal Praud lâcher : «Mais vous êtes bon quand même.» Une voix masculine intervient, sur le ton de la blague : «Mais vous êtes juif.»
«Nos relations étaient excellentes»
Outre le tweet de Zoé Sagan, consulté par près de 700 000 personnes, la séquence a été relayée dans de nombreuses autres publications, ce mardi après-midi. Dont celle du journaliste et militant Taha Bouhafs (vue en quelques heures plus de 4 millions de fois) notamment partagée par le député La France insoumise Jérôme Legavre, dans un tweet depuis supprimé. En commentaires, des internautes font remarquer que ces images sont forcément anciennes, dans la mesure où l’émission «20H Foot» dont elles sont extraites (comme l’indiquent les bandeaux qui défilent en plateau) a été arrêtée courant 2019, dans sa version semaine, puis définitivement en 2020.
CheckNews a retrouvé l’émission dont est extrait cet échange : il s’agit du 20H Foot du 6 juin 2018. Le journaliste auquel Pascal Praud s’adresse est Félix Rouah, qui a officié en tant que chroniqueur et présentateur dans 20H Foot de novembre 2017 à novembre de l’année suivante. Contacté, un habitué de l’émission tient à relativiser : «je tiens à dire qu’en aucun cas je n’ai déjà vu Pascal [Praud] censurer quiconque sur son plateau ou intimer l’ordre de changer une opinion ou un propos. Ça ne transpire pas beaucoup de la vidéo mais on se taquinait souvent et nos relations étaient excellentes». Autour de la table ce jour de juin 2018, on trouvait également les journalistes sportifs Francesca Antoniotti, Philippe Doucet, Philippe Sanfourche et Philippe Bruet, ainsi que l’ancien footballeur Marc Libbra.
De son côté, Pascal Praud a réagi sur X en insistant sur le fait que «les propos entendus sont enregistrés hors antenne», en off. Ils n’avaient, autrement dit, pas vocation à être entendus par le public. «Cette séquence est décorrélée de l’actualité dramatique que nous connaissons même si certains s’évertueront à prouver le contraire», ajoute par ailleurs l’animateur de CNews.
Le match annulé entre Israël et l’Argentine
Pourquoi le conflit israélo-palestinien s’est-il invité sur le plateau, ce jour-là ? Plus tôt dans l’émission, Félix Rouah fait un point sur la polémique autour du match entre Israël et l’Argentine qui devait avoir lieu avant la Coupe du monde de football. La rencontre venait d’être annulée, sous la pression des Palestiniens. «Le match était prévu de longue date, initialement à Haïfa dans le nord de l’Etat hébreu, et finalement il a été déplacé par les organisateurs à Jérusalem. C’est cette perspective d’un match qui a renforcé, qui a suscité l’opposition virulente palestinienne à la tenue de cette rencontre», explique le journaliste. Félix Rouah enchaîne ensuite sur les diverses actions menées par des militants propalestiniens, avant l’annonce de l’annulation par la fédération argentine. «Des maillots ont été brûlés, des maillots argentins ont été montrés maculés d’une peinture rouge qui symbolisait bien évidemment le sang du peuple palestinien versé toutes ces dernières années. Quelques menaces ont visé les joueurs», détaille-t-il. Et de conclure : «La question qu’on se pose tous aujourd’hui c’est : qu’est-ce que l’Argentine est allée faire dans cette guerre ?»
Pascal Praud relance le débat en diffusant un extrait d’interview dans lequel le président de la fédération palestinienne de football, Jibril Rajoub, appelait à lancer une campagne contre la fédération argentine. «Nous viserons Messi […] nous allons le cibler et nous demandons à tous de brûler son maillot», avait-il déclaré avant que le match ne soit annulé. Des propos «extrêmement menaçants», réagit, sur le plateau, l’animateur de CNews. «C’est quasiment des menaces de mort qu’il exerce sur le joueur de Barcelone», estime-t-il. Ce à quoi Félix Rouah répond : «Ce n’est pas à proprement parler des menaces de mort.»
Alors que d’autres invités poursuivent le débat, Félix Rouah intervient : «Les organisateurs israéliens quelques semaines avant ce match ont décidé de le déplacer à Jérusalem. Tout le monde connaît le contexte vraiment délicat de la capitale de l’Etat hébreu que Donald Trump a reconnu en tant que capitale d’Israël et forcément les autorités palestiniennes ne pouvaient pas laisser passer ça, de voir Leo Messi plus grande star du football s’afficher au côté de Benyamin Nétanyahou pour un match événement à Jérusalem. Les dirigeants palestiniens ne pouvaient pas l’accepter», commente-t-il. Même si CheckNews n’a pu en obtenir la confirmation, cette chronique et ces propos (tenus hors antenne et qui n’ont pas été diffusés dans cette émission à l’époque) semblent bien être à l’origine de l’échange diffusé sur les réseaux sociaux. «Tout porte à croire que c’était après l’émission, en sortie de plateau», et «qu’on devait réagir» à l’annulation du match opposant Israël à l’Argentine, confie l’un des chroniqueurs présents ce soir-là.
Comment l’extrait est-il ressorti ? Dans la vidéo partagée par le compte Zoé Sagan, la séquence est précédée d’extraits de la deuxième étape du Tour de Suisse 2018, qui s’est tenue le 10 juin 2018. Ce qui laisse penser que ces images étaient compilées dans un même fichier vidéo. A ce stade, nous n’avons pas été en mesure de vérifier comment elles ont pu fuiter. Selon un journaliste de la chaîne, la fuite peut venir de «n’importe qui bossait ce jour-là», dans la mesure où «comme pour n’importe quelle chaîne d’info, les feeds de plateaux sont enregistrés en continu pour que la [rédaction] puisse les réutiliser» et qu’«énormément de personne en interne y ont accès».
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Re: Avec C8, CNews et même Canal+, Vincent Bolloré engrange les pertes par millions
Corvo a écrit : ↑15 novembre 2023 10:28 CheckNews
Pascal Praud a-t-il demandé hors antenne à un chroniqueur de «ne pas défendre les Palestiniens» ?
Dans une vidéo virale, on entend l’animateur apostropher un chroniqueur en lui reprochant de «comprendre» les Palestiniens. La séquence, retrouvée par «CheckNews», remonte à 2018.
par Emma Donada et Elsa de La Roche Saint-André
publié le 14 novembre 2023 à 20h55
«Si tu pouvais ne pas défendre les Palestiniens à l’antenne, ce serait bien hein», lâche Pascal Praud. L’invective, lancée à l’un de ses chroniqueurs sur le plateau à la fin d’une émission de CNews, fait le tour des réseaux sociaux depuis qu’elle a été diffusée sur X (anciennement Twitter) par le compte Zoé Sagan (compte anonyme dont l’identité avait été révélée par CheckNews en février 2020), ce mardi 14 novembre. «Les hommes de télés devraient savoir que ce qui se dit hors antenne est quand même filmé et que leurs employés peuvent à tout moment transmettre les off. Ici, découvrez (à partir de la 16e seconde) le vrai visage du “journaliste” Pascal Praud», annonce le tweet.
Voici ce que donne l’échange : «Si tu pouvais ne pas défendre les Palestiniens à l’antenne, ce serait bien hein», lance donc Pascal Praud. Le chroniqueur rétorque : «Je ne défends pas les Palestiniens.» Pascal Praud lui répond : «Tu dis que tu les comprends.» Une autre chroniqueuse intervient : «Non il n’a dit pas dit qu’il les comprenait, il a expliqué la situation.» Et Pascal Praud de s’emporter : «Ils veulent tuer Israël, les Palestiniens […] C’est la réalité, c’est un Etat qui veut tuer Israël.» Des propos que regrette le chroniqueur, encore en plateau : «C’est aberrant de dire ça, Pascal […] Vous savez qu’on n’est pas d’accord.» En fond, alors que le plateau est presque vide, on entend Pascal Praud lâcher : «Mais vous êtes bon quand même.» Une voix masculine intervient, sur le ton de la blague : «Mais vous êtes juif.»
«Nos relations étaient excellentes»
Outre le tweet de Zoé Sagan, consulté par près de 700 000 personnes, la séquence a été relayée dans de nombreuses autres publications, ce mardi après-midi. Dont celle du journaliste et militant Taha Bouhafs (vue en quelques heures plus de 4 millions de fois) notamment partagée par le député La France insoumise Jérôme Legavre, dans un tweet depuis supprimé. En commentaires, des internautes font remarquer que ces images sont forcément anciennes, dans la mesure où l’émission «20H Foot» dont elles sont extraites (comme l’indiquent les bandeaux qui défilent en plateau) a été arrêtée courant 2019, dans sa version semaine, puis définitivement en 2020.
CheckNews a retrouvé l’émission dont est extrait cet échange : il s’agit du 20H Foot du 6 juin 2018. Le journaliste auquel Pascal Praud s’adresse est Félix Rouah, qui a officié en tant que chroniqueur et présentateur dans 20H Foot de novembre 2017 à novembre de l’année suivante. Contacté, un habitué de l’émission tient à relativiser : «je tiens à dire qu’en aucun cas je n’ai déjà vu Pascal [Praud] censurer quiconque sur son plateau ou intimer l’ordre de changer une opinion ou un propos. Ça ne transpire pas beaucoup de la vidéo mais on se taquinait souvent et nos relations étaient excellentes». Autour de la table ce jour de juin 2018, on trouvait également les journalistes sportifs Francesca Antoniotti, Philippe Doucet, Philippe Sanfourche et Philippe Bruet, ainsi que l’ancien footballeur Marc Libbra.
De son côté, Pascal Praud a réagi sur X en insistant sur le fait que «les propos entendus sont enregistrés hors antenne», en off. Ils n’avaient, autrement dit, pas vocation à être entendus par le public. «Cette séquence est décorrélée de l’actualité dramatique que nous connaissons même si certains s’évertueront à prouver le contraire», ajoute par ailleurs l’animateur de CNews.
Le match annulé entre Israël et l’Argentine
Pourquoi le conflit israélo-palestinien s’est-il invité sur le plateau, ce jour-là ? Plus tôt dans l’émission, Félix Rouah fait un point sur la polémique autour du match entre Israël et l’Argentine qui devait avoir lieu avant la Coupe du monde de football. La rencontre venait d’être annulée, sous la pression des Palestiniens. «Le match était prévu de longue date, initialement à Haïfa dans le nord de l’Etat hébreu, et finalement il a été déplacé par les organisateurs à Jérusalem. C’est cette perspective d’un match qui a renforcé, qui a suscité l’opposition virulente palestinienne à la tenue de cette rencontre», explique le journaliste. Félix Rouah enchaîne ensuite sur les diverses actions menées par des militants propalestiniens, avant l’annonce de l’annulation par la fédération argentine. «Des maillots ont été brûlés, des maillots argentins ont été montrés maculés d’une peinture rouge qui symbolisait bien évidemment le sang du peuple palestinien versé toutes ces dernières années. Quelques menaces ont visé les joueurs», détaille-t-il. Et de conclure : «La question qu’on se pose tous aujourd’hui c’est : qu’est-ce que l’Argentine est allée faire dans cette guerre ?»
Pascal Praud relance le débat en diffusant un extrait d’interview dans lequel le président de la fédération palestinienne de football, Jibril Rajoub, appelait à lancer une campagne contre la fédération argentine. «Nous viserons Messi […] nous allons le cibler et nous demandons à tous de brûler son maillot», avait-il déclaré avant que le match ne soit annulé. Des propos «extrêmement menaçants», réagit, sur le plateau, l’animateur de CNews. «C’est quasiment des menaces de mort qu’il exerce sur le joueur de Barcelone», estime-t-il. Ce à quoi Félix Rouah répond : «Ce n’est pas à proprement parler des menaces de mort.»
Alors que d’autres invités poursuivent le débat, Félix Rouah intervient : «Les organisateurs israéliens quelques semaines avant ce match ont décidé de le déplacer à Jérusalem. Tout le monde connaît le contexte vraiment délicat de la capitale de l’Etat hébreu que Donald Trump a reconnu en tant que capitale d’Israël et forcément les autorités palestiniennes ne pouvaient pas laisser passer ça, de voir Leo Messi plus grande star du football s’afficher au côté de Benyamin Nétanyahou pour un match événement à Jérusalem. Les dirigeants palestiniens ne pouvaient pas l’accepter», commente-t-il. Même si CheckNews n’a pu en obtenir la confirmation, cette chronique et ces propos (tenus hors antenne et qui n’ont pas été diffusés dans cette émission à l’époque) semblent bien être à l’origine de l’échange diffusé sur les réseaux sociaux. «Tout porte à croire que c’était après l’émission, en sortie de plateau», et «qu’on devait réagir» à l’annulation du match opposant Israël à l’Argentine, confie l’un des chroniqueurs présents ce soir-là.
Comment l’extrait est-il ressorti ? Dans la vidéo partagée par le compte Zoé Sagan, la séquence est précédée d’extraits de la deuxième étape du Tour de Suisse 2018, qui s’est tenue le 10 juin 2018. Ce qui laisse penser que ces images étaient compilées dans un même fichier vidéo. A ce stade, nous n’avons pas été en mesure de vérifier comment elles ont pu fuiter. Selon un journaliste de la chaîne, la fuite peut venir de «n’importe qui bossait ce jour-là», dans la mesure où «comme pour n’importe quelle chaîne d’info, les feeds de plateaux sont enregistrés en continu pour que la [rédaction] puisse les réutiliser» et qu’«énormément de personne en interne y ont accès».
https://www.liberation.fr/checknews/pas ... SXVKVWG24/
Je survole ce débat ,mais politiquement le Président de la fédération palestinienne de football se tire une balle dans le pied en demandant de brûler le maillot de Messi .Icône du football mondial avec ses 8 ballons d'or,il est admiré par le monde entier.
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Re: Avec C8, CNews et même Canal+, Vincent Bolloré engrange les pertes par millions
on se demande bien pourquoi....il n'a rien fait depuis des années.latresne a écrit : ↑15 novembre 2023 13:55Corvo a écrit : ↑15 novembre 2023 10:28 CheckNews
Pascal Praud a-t-il demandé hors antenne à un chroniqueur de «ne pas défendre les Palestiniens» ?
Dans une vidéo virale, on entend l’animateur apostropher un chroniqueur en lui reprochant de «comprendre» les Palestiniens. La séquence, retrouvée par «CheckNews», remonte à 2018.
par Emma Donada et Elsa de La Roche Saint-André
publié le 14 novembre 2023 à 20h55
«Si tu pouvais ne pas défendre les Palestiniens à l’antenne, ce serait bien hein», lâche Pascal Praud. L’invective, lancée à l’un de ses chroniqueurs sur le plateau à la fin d’une émission de CNews, fait le tour des réseaux sociaux depuis qu’elle a été diffusée sur X (anciennement Twitter) par le compte Zoé Sagan (compte anonyme dont l’identité avait été révélée par CheckNews en février 2020), ce mardi 14 novembre. «Les hommes de télés devraient savoir que ce qui se dit hors antenne est quand même filmé et que leurs employés peuvent à tout moment transmettre les off. Ici, découvrez (à partir de la 16e seconde) le vrai visage du “journaliste” Pascal Praud», annonce le tweet.
Voici ce que donne l’échange : «Si tu pouvais ne pas défendre les Palestiniens à l’antenne, ce serait bien hein», lance donc Pascal Praud. Le chroniqueur rétorque : «Je ne défends pas les Palestiniens.» Pascal Praud lui répond : «Tu dis que tu les comprends.» Une autre chroniqueuse intervient : «Non il n’a dit pas dit qu’il les comprenait, il a expliqué la situation.» Et Pascal Praud de s’emporter : «Ils veulent tuer Israël, les Palestiniens […] C’est la réalité, c’est un Etat qui veut tuer Israël.» Des propos que regrette le chroniqueur, encore en plateau : «C’est aberrant de dire ça, Pascal […] Vous savez qu’on n’est pas d’accord.» En fond, alors que le plateau est presque vide, on entend Pascal Praud lâcher : «Mais vous êtes bon quand même.» Une voix masculine intervient, sur le ton de la blague : «Mais vous êtes juif.»
«Nos relations étaient excellentes»
Outre le tweet de Zoé Sagan, consulté par près de 700 000 personnes, la séquence a été relayée dans de nombreuses autres publications, ce mardi après-midi. Dont celle du journaliste et militant Taha Bouhafs (vue en quelques heures plus de 4 millions de fois) notamment partagée par le député La France insoumise Jérôme Legavre, dans un tweet depuis supprimé. En commentaires, des internautes font remarquer que ces images sont forcément anciennes, dans la mesure où l’émission «20H Foot» dont elles sont extraites (comme l’indiquent les bandeaux qui défilent en plateau) a été arrêtée courant 2019, dans sa version semaine, puis définitivement en 2020.
CheckNews a retrouvé l’émission dont est extrait cet échange : il s’agit du 20H Foot du 6 juin 2018. Le journaliste auquel Pascal Praud s’adresse est Félix Rouah, qui a officié en tant que chroniqueur et présentateur dans 20H Foot de novembre 2017 à novembre de l’année suivante. Contacté, un habitué de l’émission tient à relativiser : «je tiens à dire qu’en aucun cas je n’ai déjà vu Pascal [Praud] censurer quiconque sur son plateau ou intimer l’ordre de changer une opinion ou un propos. Ça ne transpire pas beaucoup de la vidéo mais on se taquinait souvent et nos relations étaient excellentes». Autour de la table ce jour de juin 2018, on trouvait également les journalistes sportifs Francesca Antoniotti, Philippe Doucet, Philippe Sanfourche et Philippe Bruet, ainsi que l’ancien footballeur Marc Libbra.
De son côté, Pascal Praud a réagi sur X en insistant sur le fait que «les propos entendus sont enregistrés hors antenne», en off. Ils n’avaient, autrement dit, pas vocation à être entendus par le public. «Cette séquence est décorrélée de l’actualité dramatique que nous connaissons même si certains s’évertueront à prouver le contraire», ajoute par ailleurs l’animateur de CNews.
Le match annulé entre Israël et l’Argentine
Pourquoi le conflit israélo-palestinien s’est-il invité sur le plateau, ce jour-là ? Plus tôt dans l’émission, Félix Rouah fait un point sur la polémique autour du match entre Israël et l’Argentine qui devait avoir lieu avant la Coupe du monde de football. La rencontre venait d’être annulée, sous la pression des Palestiniens. «Le match était prévu de longue date, initialement à Haïfa dans le nord de l’Etat hébreu, et finalement il a été déplacé par les organisateurs à Jérusalem. C’est cette perspective d’un match qui a renforcé, qui a suscité l’opposition virulente palestinienne à la tenue de cette rencontre», explique le journaliste. Félix Rouah enchaîne ensuite sur les diverses actions menées par des militants propalestiniens, avant l’annonce de l’annulation par la fédération argentine. «Des maillots ont été brûlés, des maillots argentins ont été montrés maculés d’une peinture rouge qui symbolisait bien évidemment le sang du peuple palestinien versé toutes ces dernières années. Quelques menaces ont visé les joueurs», détaille-t-il. Et de conclure : «La question qu’on se pose tous aujourd’hui c’est : qu’est-ce que l’Argentine est allée faire dans cette guerre ?»
Pascal Praud relance le débat en diffusant un extrait d’interview dans lequel le président de la fédération palestinienne de football, Jibril Rajoub, appelait à lancer une campagne contre la fédération argentine. «Nous viserons Messi […] nous allons le cibler et nous demandons à tous de brûler son maillot», avait-il déclaré avant que le match ne soit annulé. Des propos «extrêmement menaçants», réagit, sur le plateau, l’animateur de CNews. «C’est quasiment des menaces de mort qu’il exerce sur le joueur de Barcelone», estime-t-il. Ce à quoi Félix Rouah répond : «Ce n’est pas à proprement parler des menaces de mort.»
Alors que d’autres invités poursuivent le débat, Félix Rouah intervient : «Les organisateurs israéliens quelques semaines avant ce match ont décidé de le déplacer à Jérusalem. Tout le monde connaît le contexte vraiment délicat de la capitale de l’Etat hébreu que Donald Trump a reconnu en tant que capitale d’Israël et forcément les autorités palestiniennes ne pouvaient pas laisser passer ça, de voir Leo Messi plus grande star du football s’afficher au côté de Benyamin Nétanyahou pour un match événement à Jérusalem. Les dirigeants palestiniens ne pouvaient pas l’accepter», commente-t-il. Même si CheckNews n’a pu en obtenir la confirmation, cette chronique et ces propos (tenus hors antenne et qui n’ont pas été diffusés dans cette émission à l’époque) semblent bien être à l’origine de l’échange diffusé sur les réseaux sociaux. «Tout porte à croire que c’était après l’émission, en sortie de plateau», et «qu’on devait réagir» à l’annulation du match opposant Israël à l’Argentine, confie l’un des chroniqueurs présents ce soir-là.
Comment l’extrait est-il ressorti ? Dans la vidéo partagée par le compte Zoé Sagan, la séquence est précédée d’extraits de la deuxième étape du Tour de Suisse 2018, qui s’est tenue le 10 juin 2018. Ce qui laisse penser que ces images étaient compilées dans un même fichier vidéo. A ce stade, nous n’avons pas été en mesure de vérifier comment elles ont pu fuiter. Selon un journaliste de la chaîne, la fuite peut venir de «n’importe qui bossait ce jour-là», dans la mesure où «comme pour n’importe quelle chaîne d’info, les feeds de plateaux sont enregistrés en continu pour que la [rédaction] puisse les réutiliser» et qu’«énormément de personne en interne y ont accès».
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mais bon, c'est un autre sujet.
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Re: Avec C8, CNews et même Canal+, Vincent Bolloré engrange les pertes par millions
Nous verrons bien de ce qu'il en sera à l'avenir..Si C News progresse encore lors des prochains chiffres dévoilés cela signifiera tout simplement que la chaine sera de plus en plus appréciée...Et si c'est le cas certains viendront surement nous dire que la cote de sympathie envers RN elle aussi "grimpera" dans l'électorat.C News a le mérite de ne pas mentir aux gens, de présenter la réalité des choses et d'appeler un chat un chat.

Aux mains de l'Etat,la force s'appelle Droit....Aux mains de l'individu,elle se nomme le crime....
Si tu m'as pris pour un clown tu t'es trompé de Carnaval...
...La mort avant le déshonneur!
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Re: Avec C8, CNews et même Canal+, Vincent Bolloré engrange les pertes par millions
La cote de sympathie est déjà haute pour le RN. Dans les sondages d'opinion, Marine Le Pen et Bardella font partie des personnages politiques préférés des Français. Ils sont classés 3eme et 4eme je crois, un doublé qui en dit long.Crapulax a écrit : ↑15 novembre 2023 19:40Nous verrons bien de ce qu'il en sera à l'avenir..Si C News progresse encore lors des prochains chiffres dévoilés cela signifiera tout simplement que la chaine sera de plus en plus appréciée...Et si c'est le cas certains viendront surement nous dire que la cote de sympathie envers RN elle aussi "grimpera" dans l'électorat.C News a le mérite de ne pas mentir aux gens, de présenter la réalité des choses et d'appeler un chat un chat.![]()
Et parmi les chaines d'info CNews est la chaine qui fait souvent les meilleures audiences. Tout ça n'est que du bon sens et désolé pour tous les esprits sectaires et haineux que cela indispose.
* il pleut doucement sur la ville *
* Et le poète soul engueulait l' Univers *
(Rimbaud)
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Re: Avec C8, CNews et même Canal+, Vincent Bolloré engrange les pertes par millions
Pluraliste ?...Ben voyons !...
CheckNews
CNews, chaîne «pluraliste» ? Passage au crible d’une semaine d’invités sur la chaîne d’info
Qualifiée par le ministre de l’Education de média d’extrême droite, la chaîne du groupe Bolloré a défendu à l’antenne son «pluralisme». Pendant sept jours, «CheckNews» a décompté les invités : la grande majorité reste très marquée à droite et à l’extrême droite.
publié le 15 juillet 2023 à 11h53
C’est une déclaration qui n’en finit pas d’agiter les plateaux de CNews. Invité sur Radio J le 9 juillet, le ministre de l’Education nationale, Pap Ndiaye, a qualifié de «très clairement d’extrême droite» la chaîne d’info en continu. «Je pense qu’ils font du mal à la démocratie», a-t-il ajouté au sujet de CNews et d’Europe 1, deux médias appartenant à la galaxie de Vincent Bolloré.
De quoi faire sursauter les grandes figures de la chaîne, comme Pascal Praud ou Laurence Ferrari. Soutenus par Les Républicains et le Rassemblement national, nombre d’entre eux se sont offusqués d’un tel classement sur l’échiquier politique. Parmi eux, Gauthier Le Bret, journaliste politique «maison», a été l’un des premiers, le lendemain, à riposter : «CNews a le goût du pluralisme et respecte toutes les règles liées au temps de parole», a-t-il affirmé à l’antenne. Et de rappeler les propos du patron de l’Arcom, Roch-Olivier Maistre, tenus en février face à des étudiants en sciences-politiques : «CNews respecte le pluralisme politique.»
Le pluralisme, marque de fabrique de CNews ? Pour le vérifier, nous avons passé en revue, pour la semaine précédant cette déclaration (donc du 3 au 9 juillet), tous les intervenants participant aux débats en direct, que ce soit en plateau ou en visio. Journalistes CNews, plumitifs extérieurs, élus, essayistes, experts, politologues, responsables syndicaux (essentiellement de police…) : nous avons ainsi décompté tous les passages dans les différentes émissions de la grille, certaines personnes intervenant plusieurs fois par jour à des créneaux différents. Et les résultats pour chaque catégorie (politiques, journalistes, «experts») collent mal avec l’image d’ouverture que les animateurs de la chaîne tentent de mettre en avant depuis quelques jours.
Les responsables politiques : 73% de droite et d’extrême droite
Côtés politiques, il y a eu 48 interventions d’élus en direct sur toute la semaine. Parmi eux, 56,3% sont membres de partis de droite et 16,7% de formations d’extrême droite. Soit 73% pour la droite et l’extrême droite. La majorité a représenté 18,8% des interventions tandis que la gauche 6,3% seulement (un maire PS et un adjoint au maire PCF). Quant à LFI et EE-LV, ils ont été totalement absents des plateaux.
Attention : ces chiffres sur le nombre de passages en direct ne signifient pas que CNews ne respecte pas les règles relatives au pluralisme politique, telles qu’édictées par l’Arcom. En effet, cette dernière se base sur la durée du temps de parole, rediffusions comprises. Avec comme principe de réserver un tiers du temps d’antenne à l’exécutif, et le reste, au prorata de leur représentativité électorale, aux partis politiques. Ce temps de parole, par ailleurs, est décompté sur un trimestre et non pas sur une semaine comme nous l’avons fait.
CNews affirme ainsi respecter cette législation sur les trois derniers mois étudiés. Sauf que la chaîne du groupe Bolloré a trouvé une façon bien particulière de rentrer dans les clous de l’Arcom. Etrangement, trois ministres (Olivier Dussopt, Olivier Véran et Olivia Grégoire) apparaissent successivement les 8 et 9 juillet, entre 6 heures et 6h45 du matin, lors de rediffusions d’interviews réalisés antérieurement par Laurence Ferrari. Chaque semaine, cette plage horaire très matinale est en fait utilisée pour la rediffusion de séquences avec des politiques, souvent de l’exécutif. Une méthode discutable, mais légale : les contenus filmés pouvant être rediffusés jusqu’à un an après le premier passage en direct pour rester comptabilisés dans les temps de parole.
Ce critère du temps de parole pour évaluer le pluralisme politique présente donc de sérieuses limites. L’Arcom, surtout, ne s’intéresse qu’aux politiques, alors que le principal moteur de cette chaîne réside en d’innombrables débats, eux aussi éminemment politiques. Plus qu’une chaîne d’informations, CNews est un tunnel de plateaux où journalistes-éditorialistes (maison ou extérieurs) et «toutologues» (experts en tout) délivrent des avis particulièrement tranchés. Et où la diversité est loin d’être au rendez-vous…
Les journalistes invités : 82% de rédactions de droite ou d’extrême droite
La grille de la chaîne s’articule avant tout autour des journalistes de CNews, comme Pascal Praud, Christine Kelly, Gauthier Le Bret, Sonia Mabrouk, Mathieu Bock-Côté ou Florian Tardif. Piliers du média, ces personnalités «stars» ne font pas que «passer les plats» : elles prennent régulièrement position sur les sujets débattus en plateau, au travers d’éditos ou d’interventions très orientées.
A leurs côtés, interviennent toute la journée des journalistes extérieurs à la rédaction qui, dans leur immense majorité, épousent la ligne éditoriale de la chaîne. Nous avons ainsi comptabilisé 72 interventions de journalistes extérieurs durant la semaine de référence, dont 59 de rédactions de droite ou d’extrême droite. Soit 82% de l’ensemble des interventions, dont 51% de rédactions de droite et 31% de titres d’extrême droite. En tête, le Figaro, avec 11 passages (Alexandre Devecchio, Eugénie Bastié, ou encore Paul Sugy), suivi de Valeurs actuelles (10 interventions, dont 6 pour la seule Charlotte d’Ornellas), Causeur (9 passages dont quatre pour Céline Pina), Atlantico (5 passages), ou encore Boulevard Voltaire (5 passages).
A noter, au passage, la réaction le 13 juillet - toujours sur CNews, de Céline Pina sur la remarque du ministre de l’Education: «S’il y a bien un authentique raciste, à côté, et dans ce gouvernement, c’est bien Pap Ndiaye. [...] Macron voudrait virer quelqu’un d’extrême droite de son gouvernement, il suffirait qu’il vire Pap Ndiaye».
Face à ces journalistes très marqués à droite, certains intervenants font bien partie de rédactions plus neutres ou centristes (Gérard Leclerc pour We demain, Joseph Thouvenel pour Capital social, Frédéric Durand pour l’Inspiration politique…), mais ils restent très minoritaires (18%). Aucune rédaction considérée à gauche, surtout, n’est représentée à l’antenne sur la semaine étudiée.
Les «toutologues» : Messiha, Goldnadel ou Thay
Ni élus ni journalistes, difficile de qualifier politiquement les autres chroniqueurs invités sur la chaîne. Omniprésents sur CNews, ils sont présentés en plateau comme experts, essayistes, politologues, philosophes ou encore historiens. Des personnes «qui interviennent très régulièrement et ne représentent pas vraiment l’extrême droite», assurait Gauthier Le Bret à la fin de son édito de réponse à Pap Ndiaye. Avant d’égrener quelques noms, tels Karim Zeribi (soutien de Macron en 2017), Nathan Devers (philosophe et invité cumulant le plus grand nombre de passages), Philippe Guibert («consultant») ou Julien Dray (ex-PS qui a quitté le Parti socialiste depuis la création de la Nupes). Des figures plutôt centristes, voire inclassables, mais surtout minoritaires parmi cette catégorie d’intervenants.
Car en face, la grande majorité des «toutologues» exprimant une opinion politique est plutôt en phase avec la ligne de la chaîne, voire la définit. Tel Jean Messiha : cet ex-proche de Marine Le Pen et porte-parole d’Eric Zemmour en 2022, initiateur de la cagnotte en faveur du policier qui a tué le jeune Nahel le 27 juin, a participé à pas moins de cinq émissions différentes dans la semaine. L’avocat Gilles-William Goldnadel, «néoconservateur», qui estimait la semaine dernière que Rosa Parks était «proche du terrorisme des Black Panther», a eu droit, lui, à quatre passages en sept jours. A égalité avec Guillaume Bigot, président de France souveraine et membre du Front populaire du très réactionnaire Michel Onfray. Réagissant à la une de Libé, «Que faire de la police ?», il tweetait le 3 juillet : «Que faire de Libé ? Que faire d’une petite bande de bourges aux ordres du capital qui méprise le populo, l’immigré et la France ? La police étant dangereuse, Libé devrait assurer seule sa sécurité.»
Autres habitués récurrents des plateaux de CNews, avec trois passages dans la semaine : l’enseignant Kevin Bossuet. Autoproclamé «expert» des banlieues puisqu’il y travaille, le professeur d’histoire assurait le 5 juillet que «le président algérien est davantage écouté que le président français en banlieue», et que «l’appel des imams a été beaucoup plus entendu que l’appel des élus locaux». Trois passages aussi en sept jours pour le «politologue» William Thay, qui comparaît, le 3 juillet, les auteurs de dégradations aux terroristes de novembre 2015, qui ont fait 130 morts en France : «[Les émeutiers] considèrent qu’il faut abattre notre système de valeurs […], c’est un peu le même système que nous avons rencontré lors des attentats du 13 novembre 2015, ils veulent combattre tout ce que représente l’autorité de l’Etat.»
Avec trois passages également, Caroline Pilastre est une familière des micros de CNews. «Consultante en handicap visuel», elle estimait, le 3 juillet, qu’il fallait, comme aux Etats-Unis, «mettre des uniformes orange [aux émeutiers mineurs] pour qu’ils aient bien honte». Présent à deux reprises, l’essayiste Driss Ghali, était, lui, l’invité de Pascal Praud le 4 juillet. Extrait de son livre lu à l’antenne : «Si les Français étaient restés fidèles à Jésus, ils n’auraient jamais accepté l’installation de 10 millions de musulmans chez eux, ni le voile dans la rue.» Et l’homme de regretter que l’on parle trop d’écologie et «non plus de la France» : «Les gens […] ont pris la religion de SOS Racisme et de Greta Thunberg.» Sur les violences urbaines : «On ne va pas déverser des milliards d’euros, ça ne sert à rien. Il faut d’abord remettre l’ordre. On est dans un moment presque colonial.»
A noter, enfin, que cette semaine du 3 au 9 juillet, qui suit celle des violences urbaines, a aussi été l’occasion pour CNews d’inviter à 23 reprises des syndicalistes policiers, contre un seul représentant associatif des quartiers. Un «pluralisme» qui, là aussi, passe sous les radars de l’Arcom.
https://www.liberation.fr/checknews/cne ... T7GOZTUK4/
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CNews, chaîne «pluraliste» ? Passage au crible d’une semaine d’invités sur la chaîne d’info
Qualifiée par le ministre de l’Education de média d’extrême droite, la chaîne du groupe Bolloré a défendu à l’antenne son «pluralisme». Pendant sept jours, «CheckNews» a décompté les invités : la grande majorité reste très marquée à droite et à l’extrême droite.
publié le 15 juillet 2023 à 11h53
C’est une déclaration qui n’en finit pas d’agiter les plateaux de CNews. Invité sur Radio J le 9 juillet, le ministre de l’Education nationale, Pap Ndiaye, a qualifié de «très clairement d’extrême droite» la chaîne d’info en continu. «Je pense qu’ils font du mal à la démocratie», a-t-il ajouté au sujet de CNews et d’Europe 1, deux médias appartenant à la galaxie de Vincent Bolloré.
De quoi faire sursauter les grandes figures de la chaîne, comme Pascal Praud ou Laurence Ferrari. Soutenus par Les Républicains et le Rassemblement national, nombre d’entre eux se sont offusqués d’un tel classement sur l’échiquier politique. Parmi eux, Gauthier Le Bret, journaliste politique «maison», a été l’un des premiers, le lendemain, à riposter : «CNews a le goût du pluralisme et respecte toutes les règles liées au temps de parole», a-t-il affirmé à l’antenne. Et de rappeler les propos du patron de l’Arcom, Roch-Olivier Maistre, tenus en février face à des étudiants en sciences-politiques : «CNews respecte le pluralisme politique.»
Le pluralisme, marque de fabrique de CNews ? Pour le vérifier, nous avons passé en revue, pour la semaine précédant cette déclaration (donc du 3 au 9 juillet), tous les intervenants participant aux débats en direct, que ce soit en plateau ou en visio. Journalistes CNews, plumitifs extérieurs, élus, essayistes, experts, politologues, responsables syndicaux (essentiellement de police…) : nous avons ainsi décompté tous les passages dans les différentes émissions de la grille, certaines personnes intervenant plusieurs fois par jour à des créneaux différents. Et les résultats pour chaque catégorie (politiques, journalistes, «experts») collent mal avec l’image d’ouverture que les animateurs de la chaîne tentent de mettre en avant depuis quelques jours.
Les responsables politiques : 73% de droite et d’extrême droite
Côtés politiques, il y a eu 48 interventions d’élus en direct sur toute la semaine. Parmi eux, 56,3% sont membres de partis de droite et 16,7% de formations d’extrême droite. Soit 73% pour la droite et l’extrême droite. La majorité a représenté 18,8% des interventions tandis que la gauche 6,3% seulement (un maire PS et un adjoint au maire PCF). Quant à LFI et EE-LV, ils ont été totalement absents des plateaux.
Attention : ces chiffres sur le nombre de passages en direct ne signifient pas que CNews ne respecte pas les règles relatives au pluralisme politique, telles qu’édictées par l’Arcom. En effet, cette dernière se base sur la durée du temps de parole, rediffusions comprises. Avec comme principe de réserver un tiers du temps d’antenne à l’exécutif, et le reste, au prorata de leur représentativité électorale, aux partis politiques. Ce temps de parole, par ailleurs, est décompté sur un trimestre et non pas sur une semaine comme nous l’avons fait.
CNews affirme ainsi respecter cette législation sur les trois derniers mois étudiés. Sauf que la chaîne du groupe Bolloré a trouvé une façon bien particulière de rentrer dans les clous de l’Arcom. Etrangement, trois ministres (Olivier Dussopt, Olivier Véran et Olivia Grégoire) apparaissent successivement les 8 et 9 juillet, entre 6 heures et 6h45 du matin, lors de rediffusions d’interviews réalisés antérieurement par Laurence Ferrari. Chaque semaine, cette plage horaire très matinale est en fait utilisée pour la rediffusion de séquences avec des politiques, souvent de l’exécutif. Une méthode discutable, mais légale : les contenus filmés pouvant être rediffusés jusqu’à un an après le premier passage en direct pour rester comptabilisés dans les temps de parole.
Ce critère du temps de parole pour évaluer le pluralisme politique présente donc de sérieuses limites. L’Arcom, surtout, ne s’intéresse qu’aux politiques, alors que le principal moteur de cette chaîne réside en d’innombrables débats, eux aussi éminemment politiques. Plus qu’une chaîne d’informations, CNews est un tunnel de plateaux où journalistes-éditorialistes (maison ou extérieurs) et «toutologues» (experts en tout) délivrent des avis particulièrement tranchés. Et où la diversité est loin d’être au rendez-vous…
Les journalistes invités : 82% de rédactions de droite ou d’extrême droite
La grille de la chaîne s’articule avant tout autour des journalistes de CNews, comme Pascal Praud, Christine Kelly, Gauthier Le Bret, Sonia Mabrouk, Mathieu Bock-Côté ou Florian Tardif. Piliers du média, ces personnalités «stars» ne font pas que «passer les plats» : elles prennent régulièrement position sur les sujets débattus en plateau, au travers d’éditos ou d’interventions très orientées.
A leurs côtés, interviennent toute la journée des journalistes extérieurs à la rédaction qui, dans leur immense majorité, épousent la ligne éditoriale de la chaîne. Nous avons ainsi comptabilisé 72 interventions de journalistes extérieurs durant la semaine de référence, dont 59 de rédactions de droite ou d’extrême droite. Soit 82% de l’ensemble des interventions, dont 51% de rédactions de droite et 31% de titres d’extrême droite. En tête, le Figaro, avec 11 passages (Alexandre Devecchio, Eugénie Bastié, ou encore Paul Sugy), suivi de Valeurs actuelles (10 interventions, dont 6 pour la seule Charlotte d’Ornellas), Causeur (9 passages dont quatre pour Céline Pina), Atlantico (5 passages), ou encore Boulevard Voltaire (5 passages).
A noter, au passage, la réaction le 13 juillet - toujours sur CNews, de Céline Pina sur la remarque du ministre de l’Education: «S’il y a bien un authentique raciste, à côté, et dans ce gouvernement, c’est bien Pap Ndiaye. [...] Macron voudrait virer quelqu’un d’extrême droite de son gouvernement, il suffirait qu’il vire Pap Ndiaye».
Face à ces journalistes très marqués à droite, certains intervenants font bien partie de rédactions plus neutres ou centristes (Gérard Leclerc pour We demain, Joseph Thouvenel pour Capital social, Frédéric Durand pour l’Inspiration politique…), mais ils restent très minoritaires (18%). Aucune rédaction considérée à gauche, surtout, n’est représentée à l’antenne sur la semaine étudiée.
Les «toutologues» : Messiha, Goldnadel ou Thay
Ni élus ni journalistes, difficile de qualifier politiquement les autres chroniqueurs invités sur la chaîne. Omniprésents sur CNews, ils sont présentés en plateau comme experts, essayistes, politologues, philosophes ou encore historiens. Des personnes «qui interviennent très régulièrement et ne représentent pas vraiment l’extrême droite», assurait Gauthier Le Bret à la fin de son édito de réponse à Pap Ndiaye. Avant d’égrener quelques noms, tels Karim Zeribi (soutien de Macron en 2017), Nathan Devers (philosophe et invité cumulant le plus grand nombre de passages), Philippe Guibert («consultant») ou Julien Dray (ex-PS qui a quitté le Parti socialiste depuis la création de la Nupes). Des figures plutôt centristes, voire inclassables, mais surtout minoritaires parmi cette catégorie d’intervenants.
Car en face, la grande majorité des «toutologues» exprimant une opinion politique est plutôt en phase avec la ligne de la chaîne, voire la définit. Tel Jean Messiha : cet ex-proche de Marine Le Pen et porte-parole d’Eric Zemmour en 2022, initiateur de la cagnotte en faveur du policier qui a tué le jeune Nahel le 27 juin, a participé à pas moins de cinq émissions différentes dans la semaine. L’avocat Gilles-William Goldnadel, «néoconservateur», qui estimait la semaine dernière que Rosa Parks était «proche du terrorisme des Black Panther», a eu droit, lui, à quatre passages en sept jours. A égalité avec Guillaume Bigot, président de France souveraine et membre du Front populaire du très réactionnaire Michel Onfray. Réagissant à la une de Libé, «Que faire de la police ?», il tweetait le 3 juillet : «Que faire de Libé ? Que faire d’une petite bande de bourges aux ordres du capital qui méprise le populo, l’immigré et la France ? La police étant dangereuse, Libé devrait assurer seule sa sécurité.»
Autres habitués récurrents des plateaux de CNews, avec trois passages dans la semaine : l’enseignant Kevin Bossuet. Autoproclamé «expert» des banlieues puisqu’il y travaille, le professeur d’histoire assurait le 5 juillet que «le président algérien est davantage écouté que le président français en banlieue», et que «l’appel des imams a été beaucoup plus entendu que l’appel des élus locaux». Trois passages aussi en sept jours pour le «politologue» William Thay, qui comparaît, le 3 juillet, les auteurs de dégradations aux terroristes de novembre 2015, qui ont fait 130 morts en France : «[Les émeutiers] considèrent qu’il faut abattre notre système de valeurs […], c’est un peu le même système que nous avons rencontré lors des attentats du 13 novembre 2015, ils veulent combattre tout ce que représente l’autorité de l’Etat.»
Avec trois passages également, Caroline Pilastre est une familière des micros de CNews. «Consultante en handicap visuel», elle estimait, le 3 juillet, qu’il fallait, comme aux Etats-Unis, «mettre des uniformes orange [aux émeutiers mineurs] pour qu’ils aient bien honte». Présent à deux reprises, l’essayiste Driss Ghali, était, lui, l’invité de Pascal Praud le 4 juillet. Extrait de son livre lu à l’antenne : «Si les Français étaient restés fidèles à Jésus, ils n’auraient jamais accepté l’installation de 10 millions de musulmans chez eux, ni le voile dans la rue.» Et l’homme de regretter que l’on parle trop d’écologie et «non plus de la France» : «Les gens […] ont pris la religion de SOS Racisme et de Greta Thunberg.» Sur les violences urbaines : «On ne va pas déverser des milliards d’euros, ça ne sert à rien. Il faut d’abord remettre l’ordre. On est dans un moment presque colonial.»
A noter, enfin, que cette semaine du 3 au 9 juillet, qui suit celle des violences urbaines, a aussi été l’occasion pour CNews d’inviter à 23 reprises des syndicalistes policiers, contre un seul représentant associatif des quartiers. Un «pluralisme» qui, là aussi, passe sous les radars de l’Arcom.
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Re: Avec C8, CNews et même Canal+, Vincent Bolloré engrange les pertes par millions
Pluraliste ça signifie "qui traite des sujets trop débiles et qui invitent des gens trop débiles pour être dans les médias sérieux, et qu'on ne voit donc pas ailleurs".
Mais c'est de l'arnaque vu qu'ils ne traitent à peu près pas des sujets sérieux et qu'ils n'invitent pas de gens sérieux. Donc il n'y a pas de pluralité d'opinion, juste l'opinion débile et conspirationniste donc ils se font le relai de propagande.
Mais c'est de l'arnaque vu qu'ils ne traitent à peu près pas des sujets sérieux et qu'ils n'invitent pas de gens sérieux. Donc il n'y a pas de pluralité d'opinion, juste l'opinion débile et conspirationniste donc ils se font le relai de propagande.
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Re: Avec C8, CNews et même Canal+, Vincent Bolloré engrange les pertes par millions
hélas, beaucoup de français n'ont pas été à l'école.
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Re: Avec C8, CNews et même Canal+, Vincent Bolloré engrange les pertes par millions
Est-ce que France Info est pluraliste?Pluraliste ?...Ben voyons !...

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Re: Avec C8, CNews et même Canal+, Vincent Bolloré engrange les pertes par millions
En tout cas, mais vous avez parfaitement le droit de penser le contraire, elle l'est plus que celle que visiblement vous semblez apprécier voir défendez.
"Elle veille à la qualité éditoriale et à la diversité du contenu de ses programmes ainsi qu'à l'expression pluraliste des courants de pensée et d'opinion." ... Ce qui est loin d'être le cas de CNews qui fait la part belle aux intervenants de droite et d'extrême droite.
https://fr.wikipedia.org/wiki/France_In ... .%20%C2%BB
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Re: Avec C8, CNews et même Canal+, Vincent Bolloré engrange les pertes par millions
J'ai entendu Zemmour hier sur CNEWS ,il appuie où ça fait mal.Il précise que les femmes maghrébines font ,en moyenne,3 enfants ,donc dans 18 ans avec ceux qui sont ici depuis longtemps, ils seront au pouvoir.A vérifier.Mais j'ai bien ri en imaginant la tête des gauchistes(ils étaient nombreux) qui écoutaient son discours.
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Re: Avec C8, CNews et même Canal+, Vincent Bolloré engrange les pertes par millions
C'est EXACTEMENT le problème avec Zemmour, et avec les blaireaux qui lui donnent la parole : il raconte de la grosse merde. Y'a pas de stat sur le nombre de femmes musulmanes, y'a pas de stat sur la fécondité des femmes musulmanes, et même si ses chiffres étaient vrais, en 18 ans on n'aurait pas une majorité de musulmans avec seulement 3 enfants par femme musulmane.
Des chiffres non sourcés, faux, dont il tire des conclusions fausses. Et ça fait peur aux spectateurs de CNEWS qui en redemandent, et qui veulent ce genre de fausse information qui fait peur.
Et après on se demande pourquoi Zemmour est invité sur CNEWS et pas sur France Inter ... Et on se demande pourquoi ce bonhomme n'est pas pris au sérieux par les gens sérieux ...
Des chiffres non sourcés, faux, dont il tire des conclusions fausses. Et ça fait peur aux spectateurs de CNEWS qui en redemandent, et qui veulent ce genre de fausse information qui fait peur.
Et après on se demande pourquoi Zemmour est invité sur CNEWS et pas sur France Inter ... Et on se demande pourquoi ce bonhomme n'est pas pris au sérieux par les gens sérieux ...
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Re: Avec C8, CNews et même Canal+, Vincent Bolloré engrange les pertes par millions
bah c'est zemmour quoi....un beau parleur comme beaucoup d'autres.
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Re: Avec C8, CNews et même Canal+, Vincent Bolloré engrange les pertes par millions
Si, il y a des stats. On en en déjà parlé sur ce forum.Mesoke a écrit : ↑16 novembre 2023 14:40 C'est EXACTEMENT le problème avec Zemmour, et avec les blaireaux qui lui donnent la parole : il raconte de la grosse merde. Y'a pas de stat sur le nombre de femmes musulmanes, y'a pas de stat sur la fécondité des femmes musulmanes, et même si ses chiffres étaient vrais, en 18 ans on n'aurait pas une majorité de musulmans avec seulement 3 enfants par femme musulmane.
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Re: Avec C8, CNews et même Canal+, Vincent Bolloré engrange les pertes par millions
les stats ethniques sont interdites par la loi en France.jeandu53 a écrit : ↑16 novembre 2023 15:01Si, il y a des stats. On en en déjà parlé sur ce forum.Mesoke a écrit : ↑16 novembre 2023 14:40 C'est EXACTEMENT le problème avec Zemmour, et avec les blaireaux qui lui donnent la parole : il raconte de la grosse merde. Y'a pas de stat sur le nombre de femmes musulmanes, y'a pas de stat sur la fécondité des femmes musulmanes, et même si ses chiffres étaient vrais, en 18 ans on n'aurait pas une majorité de musulmans avec seulement 3 enfants par femme musulmane.
ce qu'il en sort n'est que supposition.
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