le chimple a écrit : ↑22 novembre 2023 20:30
Patchouli38 a écrit : ↑22 novembre 2023 20:20
Voici le rappel des faits dans le lien ci-dessous :
https://www.liberation.fr/societe/polic ... E5ZFECQQE/
Le septuagénaire est en plus un multirécidiviste : "«L’auteur [des faits] est un français de 76 ans, multirécidiviste,» a précisé le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin ce mardi, lors des questions au gouvernement à l’Assemblée nationale. L’individu avait déjà été condamné pour «dégradations, refus d’obtempérer, outrages à un policier, injures publiques en raison de la race et de la religion».
Et la victime a tout de même eu une entaille de 10 cm de long au niveau de la gorge. Et le pire, est que dans ce forum, certains minimisent les faits. Normal, vu que c'est un Black qui se fait agresser.
Libération ....
J'aimerais que ce torchon de gauche ait autant de zèle pour Thomas et vous conseille de lire les deux reportages :
Le jardinier et Thomas !
L'un parle de racisme , insultes islamophobes !
L'autre parle d'instrumentalisation , et appel à la décence !
L'acte du septuagénaire est odieux , un blessé !
Celui de la racaille qui a voulu casser du blanc est aussi odieux et bien pire , un mort et des déclarations d'auteurs sur les réseaux sociaux qui s'en vantent , intolérable !
A vomir !
L'article vous convient ?...
Marche blanche pour Thomas dans la Drôme : «Les images que ces gamins ont vues, ils ne sont pas près de les oublier»
Plusieurs milliers de personnes ont défilé en silence ce mercredi à Romans-sur-Isère en hommage au lycéen de 16 ans tué dimanche en marge d’une fête dans le village de Crépol.
Plus de 6 000 personnes ont défilé en hommage à Thomas, adolescent tué en marge d’une fête dans le village de Crépol (Drôme). A Romans-sur-Isère, le 22 novembre. (Alexandre Bagdassarian/Libération)
par Maïté Darnault, Envoyée spéciale à Romans-sur-Isère
«
Il avait tout pour lui, intelligent, discret, bienveillant», glisse un vieil homme à son voisin dans le cortège. Le garçon dont il fait l’éloge,
Thomas, aurait eu 17 ans en décembre. Un lycéen et joueur d’une équipe locale de rugby, dont la photo, large sourire et maillot rayé, s’affiche sur tous les écrans depuis trois jours.
Ce mercredi 22 novembre, à 13 h 30, plus de 6 000 personnes se sont donné rendez-vous devant le lycée du Dauphiné, à Romans-sur-Isère (Drôme), pour rendre hommage à cet élève de l’établissement. L’adolescent a succombé dans la nuit de samedi à dimanche à des blessures au couteau dans l’hélicoptère qui l’évacuait vers un hôpital lyonnais, après que la fête d’hiver de Crépol a tourné au drame.
L’évènement tragique qu’a connu ce week-end le village de 500 habitants situé à une vingtaine de minutes de Romans-sur-Isère va laisser une profonde cicatrice. «C’est choquant», «de la barbarie», lancent depuis leur perron deux voisins de la salle des fêtes où les sirènes des pompiers ont succédé aux basses de la sono lors de cette terrible nuit. «On pense à la famille, ça fait peur pour les jeunes, se désole l’homme, la cinquantaine. Les gamins n’auront plus rien pour s’amuser à 20 kilomètres à la ronde, c’est fini les bals dans le coin.»
Autel et roses blanches
A quelques mètres de leur maison, le ruban plastifié jaune de la gendarmerie fait toujours mine de bloquer le chemin. Personne n’a pensé à le retirer après le passage de l’unité scientifique. Devant la salle communale, deux taches de sang maculent encore le goudron. Le petit bâtiment, barricadé par des scellés rouges, est l’un de ces repaires de campagne que la musique, la jeunesse et la buvette parviennent à enluminer du crépuscule à l’aube. Il y a des culs de pétards et un gobelet abandonnés dans le renfoncement de la porte de la chaufferie. Il y a quelques pavillons tout proches, dont les occupants doivent être habitués à râler quand le son est trop fort. Et maintenant, il y a un autel dressé à la mémoire de Thomas, une cinquantaine de roses blanches, la lettre T formée avec de grosses bougies qui attendent d’être allumées quand le vent froid aura cessé.
Selon le parquet, une dizaine de jeunes a fait irruption devant la salle de Crépol alors que l’événement sur invitation touchait à sa fin. Un vigile a été blessé au couteau lorsqu’il a tenté de les arrêter. Puis des participants à la soirée sont intervenus. A l’extérieur s’est déclenchée une «bagarre d’une violence assez inouïe pour un village de 500 habitants», a souligné la porte-parole de la gendarmerie nationale, Marie-Laure Pezant, sur Franceinfo. «Une rixe, ce sont deux groupes de jeunes qui ont décidé de prendre rendez-vous et de s’affronter, ici, on n’est pas dans cette configuration-là», a-t-elle ajouté. La centaine de témoignages recueillis esquisserait en effet le scénario d’une attaque surprise.
«Attachement extraordinaire»
Les violences ont également fait huit blessés, dont deux jeunes de 28 et 23 ans hospitalisés dans un état d’urgence absolue, désormais en voie de rétablissement sans pronostic vital engagé.
Le plus âgé des deux a été atteint par une lame dans le dos et au thorax, selon le parquet. Plus d’une dizaine d’autres personnes ont aussi essuyé des coups lorsque les agresseurs ont fui. «Il y a toujours eu des bagarres entre deux équipes à cause d’un verre de trop mais c’était avec les poings, les vigiles les séparaient et c’était fini, là, on en vient aux armes, il faut prendre la mesure de ça», lance Colette (1), les yeux écarquillés, depuis le stade de Romans, où a abouti la marche blanche pour Thomas.
Le neveu de Colette était à Crépol samedi. Il a réussi à fuir pour «se cacher dans les bois». Il est là ce mercredi, «quelque part» enveloppé par cette foule brassant dans un silence épais des milliers de personnes.
Depuis trois jours, il ne «dit pas grand-chose», se désole-t-elle : «Il ne parle plus, il est très mal et il n’est pas le seul, les images que ces gamins ont vues, ils ne sont pas près de les oublier.» A 13 h 30 précises, la marche blanche s’est ébranlée, engourdie par le froid et le chagrin, affichant des messages d’amour et des appels à la justice, au côté de portraits de l’adolescent souriant, capitaine de son équipe de rugby. A l’avant, il y avait une quinzaine de jeunes joueurs, se tenant bras dessous bras dessus comme pour entrer en mêlée, l’entrain en moins, visages fermés par l’effarement.
Plus loin s’est avancée la famille, les amis, les camarades du lycéen, portant des t-shirts blancs marqués du prénom de celui qui aura «16 ans pour toujours» et qui restera «ici dans [leurs] cœurs». Puis il y avait ces milliers d’anonymes venus assister au lâcher de ballons, bleu ciel et blanc, aux couleurs du RC Romanais Péageois, «la grande famille du rugby dont Thomas faisait partie», a dit un orateur au micro, après avoir salué la «présence en nombre» des habitants des environs, le témoignage touchant de «l’attachement extraordinaire» que suscitait le jeune homme «quand on croisait son chemin».
Neuf suspects interpellés
La minute de silence s’est conclue par des applaudissements soutenus, repris jusqu’à l’extérieur du stade, où le trop-plein de foule a laissé des poignées de roses blanches accrochées au grillage de l’enceinte.
Mardi, neuf suspects ont été interpellés et placés en garde à vue pour «meurtre» et «tentatives de meurtres en bande organisée» dans le cadre de l’enquête menée par les gendarmes. Le principal suspect, âgé de 20 ans, a été «formellement désigné comme auteur du coup de couteau mortel», a précisé le procureur de Valence, Laurent de Caigny, dans un communiqué. Il a été arrêté dans la région de Toulouse, en même temps que six autres suspects. Deux autres suspects ont été interpellés dans le secteur de Romans-sur-Isère. Les obsèques de Thomas sont prévues vendredi dans un village voisin de Crépol. A Chalon, où vit sa famille, quelques bougies ont été placées à l’entrée de la mairie. Chaque mot déposé spontanément est conservé pour être remis aux proches de Thomas. Une collaboratrice du maire sourit tristement : «
On ne peut pas réparer mais on ne peut qu’être là pour aider, pour soutenir.»
(1) Le prénom a été modifié.
Mise à jour à 19 h 57 avec davantage d’éléments de notre reporter.
https://www.liberation.fr/societe/march ... U3GI4BQVQ/