COP 28 : en France comme ailleurs, les partis populistes surfent sur l'écolo-scepticisme
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COP 28 : en France comme ailleurs, les partis populistes surfent sur l'écolo-scepticisme
"ÉDITO. COP 28 : en France comme ailleurs, les partis populistes surfent sur l'écolo-scepticisme pour soigner leur popularité
Si la réduction des énergies fossiles est une nécessité environnementale, elle suscite aussi une certaine forme d'hostilité auprès d'une part de l'électorat. Les partis populistes, opposés aux mesures climatiques contraignantes, tentent d'en tirer profit.
La Cop 28 s’est ouverte jeudi 30 novembre à Dubaï avec au menu un objectif : réduire notre dépendance aux énergies fossiles. Il y a urgence à s’en débarrasser, c’est une évidence environnementale tant elles émettent de gaz à effet de serre. C’est un défi technologique, économique, et même culturel au vu de notre dépendance jusque dans notre vie quotidienne. Or, en Europe au-delà, on observe en ce moment dans de nombreux pays développés, la progression d’un même sentiment d’écolo-scepticisme.
Une hostilité croissante à toute mesure contraignante visant à limiter le recours aux énergies fossiles, en particulier celles qui ciblent les carburants. Un mécontentement qui fait le bonheur des partis populistes. Ainsi, en Italie et aux Pays-Bas, l’extrême droite a gagné les élections sans avancer aucune proposition pour lutter contre le réchauffement climatique. En Allemagne, la coalition de gauche au pouvoir s’enfonce dans la crise depuis que le vice-chancelier écologiste Robert Habeck a fait adopter une loi qui impose aux nouvelles chaudières de fonctionner au moins aux deux tiers avec des énergies renouvelables. Sans oublier, plus loin de nous, la victoire de Javier Milei en Argentine ou le spectre du retour au pouvoir de Donald Trump aux États-Unis. ÉDITO.
Le mécontentement comme carburant
En France, le même phénomène est à l’œuvre. Il suffit d’observer la hausse de la cote de popularité de Marine Le Pen et celle des intentions de vote de la liste RN conduite par Jordan Bardella pour les européennes. Or, s’il y a un sujet sur lequel l’extrême droite ne propose rien, c’est la lutte contre le dérèglement climatique. Ou plutôt si, le RN ne propose que des mesures qui aggraveraient la situation et renforceraient notre dépendance aux énergies fossiles : le démontage des éoliennes, un moratoire sur les énergies renouvelables, une baisse massive des taxes sur l’essence, la suppression des ZFE, les zones à faible émission, ou encore la prolongation de la location passoires thermiques.
La marge de manœuvre du gouvernement est étroite. Le voilà coincé entre la démagogie de l’extrême droite, qui cherche par exemple à attiser le mécontentement des automobilistes, en particulier dans la France rurale et péri-urbaine où la voiture est encore largement indispensable, et l’impatience des militants environnementaux, surtout des générations les plus jeunes, qui réclament des mesures plus radicales. Dans ce contexte, on comprend que sortir des énergies fossiles, ce n’est pas seulement un défi pour nos modes de vie, c’est aussi une sacrée épreuve, une de plus, pour nos démocratie."
https://www.francetvinfo.fr/replay-radi ... 88070.html
Et oui, des français pensent que le gouvernement n'en fait pas assez en matière de transition écologique, mais quand on leur demande de faire des efforts, personne ne lève la main.
Si la réduction des énergies fossiles est une nécessité environnementale, elle suscite aussi une certaine forme d'hostilité auprès d'une part de l'électorat. Les partis populistes, opposés aux mesures climatiques contraignantes, tentent d'en tirer profit.
La Cop 28 s’est ouverte jeudi 30 novembre à Dubaï avec au menu un objectif : réduire notre dépendance aux énergies fossiles. Il y a urgence à s’en débarrasser, c’est une évidence environnementale tant elles émettent de gaz à effet de serre. C’est un défi technologique, économique, et même culturel au vu de notre dépendance jusque dans notre vie quotidienne. Or, en Europe au-delà, on observe en ce moment dans de nombreux pays développés, la progression d’un même sentiment d’écolo-scepticisme.
Une hostilité croissante à toute mesure contraignante visant à limiter le recours aux énergies fossiles, en particulier celles qui ciblent les carburants. Un mécontentement qui fait le bonheur des partis populistes. Ainsi, en Italie et aux Pays-Bas, l’extrême droite a gagné les élections sans avancer aucune proposition pour lutter contre le réchauffement climatique. En Allemagne, la coalition de gauche au pouvoir s’enfonce dans la crise depuis que le vice-chancelier écologiste Robert Habeck a fait adopter une loi qui impose aux nouvelles chaudières de fonctionner au moins aux deux tiers avec des énergies renouvelables. Sans oublier, plus loin de nous, la victoire de Javier Milei en Argentine ou le spectre du retour au pouvoir de Donald Trump aux États-Unis. ÉDITO.
Le mécontentement comme carburant
En France, le même phénomène est à l’œuvre. Il suffit d’observer la hausse de la cote de popularité de Marine Le Pen et celle des intentions de vote de la liste RN conduite par Jordan Bardella pour les européennes. Or, s’il y a un sujet sur lequel l’extrême droite ne propose rien, c’est la lutte contre le dérèglement climatique. Ou plutôt si, le RN ne propose que des mesures qui aggraveraient la situation et renforceraient notre dépendance aux énergies fossiles : le démontage des éoliennes, un moratoire sur les énergies renouvelables, une baisse massive des taxes sur l’essence, la suppression des ZFE, les zones à faible émission, ou encore la prolongation de la location passoires thermiques.
La marge de manœuvre du gouvernement est étroite. Le voilà coincé entre la démagogie de l’extrême droite, qui cherche par exemple à attiser le mécontentement des automobilistes, en particulier dans la France rurale et péri-urbaine où la voiture est encore largement indispensable, et l’impatience des militants environnementaux, surtout des générations les plus jeunes, qui réclament des mesures plus radicales. Dans ce contexte, on comprend que sortir des énergies fossiles, ce n’est pas seulement un défi pour nos modes de vie, c’est aussi une sacrée épreuve, une de plus, pour nos démocratie."
https://www.francetvinfo.fr/replay-radi ... 88070.html
Et oui, des français pensent que le gouvernement n'en fait pas assez en matière de transition écologique, mais quand on leur demande de faire des efforts, personne ne lève la main.
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Re: COP 28 : en France comme ailleurs, les partis populistes surfent sur l'écolo-scepticisme
Quand on en sera à la COP33 on appellera un docteur et à la COP69 tous les participants feront un tête à queue ! 

- le chimple
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Re: COP 28 : en France comme ailleurs, les partis populistes surfent sur l'écolo-scepticisme
Il n'y a pas que les partis, populistes , Pat ....Patchouli38 a écrit : ↑01 décembre 2023 10:27 "ÉDITO. COP 28 : en France comme ailleurs, les partis populistes surfent sur l'écolo-scepticisme pour soigner leur popularité
Si la réduction des énergies fossiles est une nécessité environnementale, elle suscite aussi une certaine forme d'hostilité auprès d'une part de l'électorat. Les partis populistes, opposés aux mesures climatiques contraignantes, tentent d'en tirer profit.
La Cop 28 s’est ouverte jeudi 30 novembre à Dubaï avec au menu un objectif : réduire notre dépendance aux énergies fossiles. Il y a urgence à s’en débarrasser, c’est une évidence environnementale tant elles émettent de gaz à effet de serre. C’est un défi technologique, économique, et même culturel au vu de notre dépendance jusque dans notre vie quotidienne. Or, en Europe au-delà, on observe en ce moment dans de nombreux pays développés, la progression d’un même sentiment d’écolo-scepticisme.
Une hostilité croissante à toute mesure contraignante visant à limiter le recours aux énergies fossiles, en particulier celles qui ciblent les carburants. Un mécontentement qui fait le bonheur des partis populistes. Ainsi, en Italie et aux Pays-Bas, l’extrême droite a gagné les élections sans avancer aucune proposition pour lutter contre le réchauffement climatique. En Allemagne, la coalition de gauche au pouvoir s’enfonce dans la crise depuis que le vice-chancelier écologiste Robert Habeck a fait adopter une loi qui impose aux nouvelles chaudières de fonctionner au moins aux deux tiers avec des énergies renouvelables. Sans oublier, plus loin de nous, la victoire de Javier Milei en Argentine ou le spectre du retour au pouvoir de Donald Trump aux États-Unis. ÉDITO.
Le mécontentement comme carburant
En France, le même phénomène est à l’œuvre. Il suffit d’observer la hausse de la cote de popularité de Marine Le Pen et celle des intentions de vote de la liste RN conduite par Jordan Bardella pour les européennes. Or, s’il y a un sujet sur lequel l’extrême droite ne propose rien, c’est la lutte contre le dérèglement climatique. Ou plutôt si, le RN ne propose que des mesures qui aggraveraient la situation et renforceraient notre dépendance aux énergies fossiles : le démontage des éoliennes, un moratoire sur les énergies renouvelables, une baisse massive des taxes sur l’essence, la suppression des ZFE, les zones à faible émission, ou encore la prolongation de la location passoires thermiques.
La marge de manœuvre du gouvernement est étroite. Le voilà coincé entre la démagogie de l’extrême droite, qui cherche par exemple à attiser le mécontentement des automobilistes, en particulier dans la France rurale et péri-urbaine où la voiture est encore largement indispensable, et l’impatience des militants environnementaux, surtout des générations les plus jeunes, qui réclament des mesures plus radicales. Dans ce contexte, on comprend que sortir des énergies fossiles, ce n’est pas seulement un défi pour nos modes de vie, c’est aussi une sacrée épreuve, une de plus, pour nos démocratie."
https://www.francetvinfo.fr/replay-radi ... 88070.html
Et oui, des français pensent que le gouvernement n'en fait pas assez en matière de transition écologique, mais quand on leur demande de faire des efforts, personne ne lève la main.


Quand on s'aperçoit que cette réunion fantoche se déroule dans un pays qui pollue le plus au monde , qui a une empreinte carbone la plus élevée ..
Et ou atterrissent les grands de ce monde en jet privé avec toute leur cour !!!
Ce serait risible , non ???
...C'est curieux chez les marins , le besoin de faire des phrases ...
- Mesoke
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Re: COP 28 : en France comme ailleurs, les partis populistes surfent sur l'écolo-scepticisme
Ca c'est un très très mauvais argument.
C'est plus rentable niveau économies de pollution de sillonner la planète en jet privé pour prêcher la bonne parole partout dans le monde et à chaque étape faire prendre conscience du problème à des centaines de milliers de gens pour qu'ils baissent un peu leur niveau de pollution, que de rester chez soi et de n'avoir aucun impact massif.
C'est plus rentable niveau économies de pollution de sillonner la planète en jet privé pour prêcher la bonne parole partout dans le monde et à chaque étape faire prendre conscience du problème à des centaines de milliers de gens pour qu'ils baissent un peu leur niveau de pollution, que de rester chez soi et de n'avoir aucun impact massif.
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Re: COP 28 : en France comme ailleurs, les partis populistes surfent sur l'écolo-scepticisme
Le RN, notamment, surfe à fond sur l'écolo-scepticisme :
https://www.ouest-france.fr/politique/r ... b136c133c6
Le climat change, nous le savons. Les matières premières se raréfient en coûtent de plus en plus cher. Dans ces conditions, se déplacer coûtera de plus en plus cher à l'avenir. Se chauffer coûtera de plus en plus cher à l'avenir. Se nourrir coûtera de plus en plus cher à l'avenir. Le fait est que la transition écologique va coûter cher. Nous allons devoir changer nos comportements, et cela nous coûtera cher. Il ne faut pas mentir aux Français en leur faisant croire le contraire.
Le RN surfe sur les ressentiments en tenant un discours du genre "avec nous, rien ne changera, vous pourrez continuer à vivre comme avant". Le RN exploite une posture climatosceptique, mais c'est irresponsable, parce que nous ne pourrons pas continuer à vivre comme avant. Nous devrons changer, de gré ou de force.
https://www.ouest-france.fr/politique/r ... b136c133c6
Le climat change, nous le savons. Les matières premières se raréfient en coûtent de plus en plus cher. Dans ces conditions, se déplacer coûtera de plus en plus cher à l'avenir. Se chauffer coûtera de plus en plus cher à l'avenir. Se nourrir coûtera de plus en plus cher à l'avenir. Le fait est que la transition écologique va coûter cher. Nous allons devoir changer nos comportements, et cela nous coûtera cher. Il ne faut pas mentir aux Français en leur faisant croire le contraire.
Le RN surfe sur les ressentiments en tenant un discours du genre "avec nous, rien ne changera, vous pourrez continuer à vivre comme avant". Le RN exploite une posture climatosceptique, mais c'est irresponsable, parce que nous ne pourrons pas continuer à vivre comme avant. Nous devrons changer, de gré ou de force.
- le chimple
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Re: COP 28 : en France comme ailleurs, les partis populistes surfent sur l'écolo-scepticisme
Quand je travaillaisMesoke a écrit : ↑01 décembre 2023 12:17 Ca c'est un très très mauvais argument.
C'est plus rentable niveau économies de pollution de sillonner la planète en jet privé pour prêcher la bonne parole partout dans le monde et à chaque étape faire prendre conscience du problème à des centaines de milliers de gens pour qu'ils baissent un peu leur niveau de pollution, que de rester chez soi et de n'avoir aucun impact massif.

""Par définition la réunion à distance permet de réunir plusieurs personnes, présentes dans plusieurs lieux différents, dans une salle virtuelle pour échanger et collaborer. La démocratisation du télétravail accentue la nécessité de s'organiser pour faciliter et optimiser ce type de réunion."
On gagnait du temps , de l'argent et réduisait l'empreinte carbone avant l'heure !
Et le travail était fait !
Combien de jet avec toute la pollution qui va avec serait économisé ??
Autre chose , quel résultat suite aux autres Cop ???
Aussi bien les US , la Chine , les pays producteurs de pétroles , l'Inde etc , ils en ont rien à foutre de la pollution en fait !
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Re: COP 28 : en France comme ailleurs, les partis populistes surfent sur l'écolo-scepticisme
le RN, qui attise le mécontentement des automobilistes ? Et ? Au départ, ce sont les automobilistes qui sont mécontents
et qui pour certains voteront maintenant RN !
Excusez moi, mais les écolos qui me disent de ne plus aller en ville en voiture, et qui vont en vacances en avion, ça va bien .
Et a coté de ça leur sommet Cop 28 au pays des mini stations de ski dans les centres commerciaux .
Donc on se fout du monde, et par dessus le marché quand on proteste on est populiste et climatosceptique !!
je vais vous dire moi, je vais voter a droite parce que ras le bol de l'insécurité et de l'accueil des migrants ..mais peut être que
la droite LR pourrait suffire :mais si jamais ils ne proposent rien de plus par ailleurs pour stopper cette écologie des bobos, c'est
RN direct et sans état d'ame,c'est juste pas négociable en fait,parce que comme plein de gens je suis en colère contre cela .
On ne touche pas à ma voiture, ma moto, à mon passé, qu'ils fassent du vélo dans leurs villes je ne veux pas d'une dictature pastèque .
et qui pour certains voteront maintenant RN !
Excusez moi, mais les écolos qui me disent de ne plus aller en ville en voiture, et qui vont en vacances en avion, ça va bien .
Et a coté de ça leur sommet Cop 28 au pays des mini stations de ski dans les centres commerciaux .
Donc on se fout du monde, et par dessus le marché quand on proteste on est populiste et climatosceptique !!
je vais vous dire moi, je vais voter a droite parce que ras le bol de l'insécurité et de l'accueil des migrants ..mais peut être que
la droite LR pourrait suffire :mais si jamais ils ne proposent rien de plus par ailleurs pour stopper cette écologie des bobos, c'est
RN direct et sans état d'ame,c'est juste pas négociable en fait,parce que comme plein de gens je suis en colère contre cela .
On ne touche pas à ma voiture, ma moto, à mon passé, qu'ils fassent du vélo dans leurs villes je ne veux pas d'une dictature pastèque .
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Re: COP 28 : en France comme ailleurs, les partis populistes surfent sur l'écolo-scepticisme
Sauf qu'un certain parti que vous dites populiste ne parle pas de tout celaPatchouli38 a écrit : ↑01 décembre 2023 10:27 "ÉDITO. COP 28 : en France comme ailleurs, les partis populistes surfent sur l'écolo-scepticisme pour soigner leur popularité
Si la réduction des énergies fossiles est une nécessité environnementale, elle suscite aussi une certaine forme d'hostilité auprès d'une part de l'électorat. Les partis populistes, opposés aux mesures climatiques contraignantes, tentent d'en tirer profit.
La Cop 28 s’est ouverte jeudi 30 novembre à Dubaï avec au menu un objectif : réduire notre dépendance aux énergies fossiles. Il y a urgence à s’en débarrasser, c’est une évidence environnementale tant elles émettent de gaz à effet de serre. C’est un défi technologique, économique, et même culturel au vu de notre dépendance jusque dans notre vie quotidienne. Or, en Europe au-delà, on observe en ce moment dans de nombreux pays développés, la progression d’un même sentiment d’écolo-scepticisme.
Une hostilité croissante à toute mesure contraignante visant à limiter le recours aux énergies fossiles, en particulier celles qui ciblent les carburants. Un mécontentement qui fait le bonheur des partis populistes. Ainsi, en Italie et aux Pays-Bas, l’extrême droite a gagné les élections sans avancer aucune proposition pour lutter contre le réchauffement climatique. En Allemagne, la coalition de gauche au pouvoir s’enfonce dans la crise depuis que le vice-chancelier écologiste Robert Habeck a fait adopter une loi qui impose aux nouvelles chaudières de fonctionner au moins aux deux tiers avec des énergies renouvelables. Sans oublier, plus loin de nous, la victoire de Javier Milei en Argentine ou le spectre du retour au pouvoir de Donald Trump aux États-Unis. ÉDITO.
Le mécontentement comme carburant
En France, le même phénomène est à l’œuvre. Il suffit d’observer la hausse de la cote de popularité de Marine Le Pen et celle des intentions de vote de la liste RN conduite par Jordan Bardella pour les européennes. Or, s’il y a un sujet sur lequel l’extrême droite ne propose rien, c’est la lutte contre le dérèglement climatique. Ou plutôt si, le RN ne propose que des mesures qui aggraveraient la situation et renforceraient notre dépendance aux énergies fossiles : le démontage des éoliennes, un moratoire sur les énergies renouvelables, une baisse massive des taxes sur l’essence, la suppression des ZFE, les zones à faible émission, ou encore la prolongation de la location passoires thermiques.
La marge de manœuvre du gouvernement est étroite. Le voilà coincé entre la démagogie de l’extrême droite, qui cherche par exemple à attiser le mécontentement des automobilistes, en particulier dans la France rurale et péri-urbaine où la voiture est encore largement indispensable, et l’impatience des militants environnementaux, surtout des générations les plus jeunes, qui réclament des mesures plus radicales. Dans ce contexte, on comprend que sortir des énergies fossiles, ce n’est pas seulement un défi pour nos modes de vie, c’est aussi une sacrée épreuve, une de plus, pour nos démocratie."
https://www.francetvinfo.fr/replay-radi ... 88070.html
Et oui, des français pensent que le gouvernement n'en fait pas assez en matière de transition écologique, mais quand on leur demande de faire des efforts, personne ne lève la main.
N'est ce pas ce que vous reprochez au RN justement de ne pas en parler
car cela n' a pas de solution au niveau local d'un pays
Si le RN parle du nucléaire ce n'est pas par écologie mais par rapport économique et indépendance énergétique
la démagogie et que l'on peut se passer des seules énergies aujourd'hui pérennes , le nucléaire ou le fossile
Le RN lui a choisi celle qui est la plus économique et offrant le moins dépendance énergétique
le cœur d''un réacteur pouvant être plusieurs fois reconfiguré tous les 18 mois sans changer le combustible
Qu'il n'émette pas de GES est simplement un plus
lorsque l'on ne peut soit même changer les choses on s'y adapte
Moi cette année je vais tenter d'ombrer mon potager par des plantes potagères grimpantes
Je me sers le moins possible de ma voiture pour participer à l'effort collectif , mais ce n'est pas ce qui va empêcher de trop pleuvoir ou la canicule
Alors je cherche des solutions pour m'adapter
Et non etre contre les solutions permettant une adaptation comme les réserves d'eau
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Re: COP 28 : en France comme ailleurs, les partis populistes surfent sur l'écolo-scepticisme
Toujours salace .danielle49 a écrit : ↑01 décembre 2023 11:40 Quand on en sera à la COP33 on appellera un docteur et à la COP69 tous les participants feront un tête à queue !![]()
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« Ainsi s'éteint la liberté, sous une pluie d'applaudissements. » Star Wars, épisode III
"nul bien sans peine".....
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Re: COP 28 : en France comme ailleurs, les partis populistes surfent sur l'écolo-scepticisme
Il me fait marrer votre lienPatchouli38 a écrit : ↑01 décembre 2023 10:27 "ÉDITO. COP 28 : en France comme ailleurs, les partis populistes surfent sur l'écolo-scepticisme pour soigner leur popularité
Si la réduction des énergies fossiles est une nécessité environnementale, elle suscite aussi une certaine forme d'hostilité auprès d'une part de l'électorat. Les partis populistes, opposés aux mesures climatiques contraignantes, tentent d'en tirer profit.
La Cop 28 s’est ouverte jeudi 30 novembre à Dubaï avec au menu un objectif : réduire notre dépendance aux énergies fossiles. Il y a urgence à s’en débarrasser, c’est une évidence environnementale tant elles émettent de gaz à effet de serre. C’est un défi technologique, économique, et même culturel au vu de notre dépendance jusque dans notre vie quotidienne. Or, en Europe au-delà, on observe en ce moment dans de nombreux pays développés, la progression d’un même sentiment d’écolo-scepticisme.
Une hostilité croissante à toute mesure contraignante visant à limiter le recours aux énergies fossiles, en particulier celles qui ciblent les carburants. Un mécontentement qui fait le bonheur des partis populistes. Ainsi, en Italie et aux Pays-Bas, l’extrême droite a gagné les élections sans avancer aucune proposition pour lutter contre le réchauffement climatique. En Allemagne, la coalition de gauche au pouvoir s’enfonce dans la crise depuis que le vice-chancelier écologiste Robert Habeck a fait adopter une loi qui impose aux nouvelles chaudières de fonctionner au moins aux deux tiers avec des énergies renouvelables. Sans oublier, plus loin de nous, la victoire de Javier Milei en Argentine ou le spectre du retour au pouvoir de Donald Trump aux États-Unis. ÉDITO.
Le mécontentement comme carburant
En France, le même phénomène est à l’œuvre. Il suffit d’observer la hausse de la cote de popularité de Marine Le Pen et celle des intentions de vote de la liste RN conduite par Jordan Bardella pour les européennes. Or, s’il y a un sujet sur lequel l’extrême droite ne propose rien, c’est la lutte contre le dérèglement climatique. Ou plutôt si, le RN ne propose que des mesures qui aggraveraient la situation et renforceraient notre dépendance aux énergies fossiles : le démontage des éoliennes, un moratoire sur les énergies renouvelables, une baisse massive des taxes sur l’essence, la suppression des ZFE, les zones à faible émission, ou encore la prolongation de la location passoires thermiques.
La marge de manœuvre du gouvernement est étroite. Le voilà coincé entre la démagogie de l’extrême droite, qui cherche par exemple à attiser le mécontentement des automobilistes, en particulier dans la France rurale et péri-urbaine où la voiture est encore largement indispensable, et l’impatience des militants environnementaux, surtout des générations les plus jeunes, qui réclament des mesures plus radicales. Dans ce contexte, on comprend que sortir des énergies fossiles, ce n’est pas seulement un défi pour nos modes de vie, c’est aussi une sacrée épreuve, une de plus, pour nos démocratie."
https://www.francetvinfo.fr/replay-radi ... 88070.html
Et oui, des français pensent que le gouvernement n'en fait pas assez en matière de transition écologique, mais quand on leur demande de faire des efforts, personne ne lève la main.
Avant de vouloir enlever la voiture aux gens , il faut leur donner une solution alternative
Et vous avez vous ou les partis non populistes des solutions alternatives à proposer
La femme qui doit accoucher est que la maternité est à 100 bornes parce que celle à 10 bornes a été fermée comment fait elle
Un exemple parmi des milliers
Même ans un parti populiste tout le monde râlerait s'il avait 2 brins d'intelligence
il y a plus de 10 ans le baril de pétrole était monté à 150 $ et le carburant à 1 € le litre
le Pétrole a baissé à 50 $ mais le carburant est à 1 €
le pétrole est remonté à 90 $ et le carburant à 2 €
qui peut expliquer pourquoi à 150 $ il était à 1 € et à 90 $ il est aujourd'hui il est à 2 €
Pas besoin d'un parti populiste pour comprendre que ce qui dirigent le monde dont ceux qui nous gouvernent nous prennent pour des cons
Et que des cons viennent nous dire "mais non c'est les partis populistes qui vous le font croire "
Patchouli , on n'a pas besoin de vous pour savoir réellement ce qu'il en est
Ceux qui prennent les peuples pour des cons ce n'est pas les partis populistes mais les dirigeants qui les spolient
Ceux qu'un jour symboliquement par les urnes il faudra pendre à la lanterne
Vous croyez avec ce genre de balivernes empêcher les gens de voter comme ils le pensent
- Victor
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Re: COP 28 : en France comme ailleurs, les partis populistes surfent sur l'écolo-scepticisme
Les partis populistes ont un électorat populaire.
Il est évident par exemple que l'électorat Macron est globalement un électorat de classes sociales supérieures ou moyennes supérieures.
Alors que l'électorat MLP est un électorat de classes sociales plus basses, plus "populaires", pas vraiment bobos-écolos.
La voiture électrique c'est très cher pour cet électorat populaire, tout comme la pompe à chaleur ou les isolations extérieures, etc.
Ce que souhaite cet électorat populaire, c'est un diesel pas cher .. d'où le discours écolo-scepticisme des partis populistes.
En fait ces partis populistes ne font que caresser leur électorat dans le sens du poil.
Il est évident par exemple que l'électorat Macron est globalement un électorat de classes sociales supérieures ou moyennes supérieures.
Alors que l'électorat MLP est un électorat de classes sociales plus basses, plus "populaires", pas vraiment bobos-écolos.
La voiture électrique c'est très cher pour cet électorat populaire, tout comme la pompe à chaleur ou les isolations extérieures, etc.
Ce que souhaite cet électorat populaire, c'est un diesel pas cher .. d'où le discours écolo-scepticisme des partis populistes.
En fait ces partis populistes ne font que caresser leur électorat dans le sens du poil.
En politique, ce qu'il y a de plus difficile à apprécier et à comprendre c'est ce qui se passe sous nos yeux.
Alexis de Tocqueville
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Re: COP 28 : en France comme ailleurs, les partis populistes surfent sur l'écolo-scepticisme
Victor a écrit : ↑01 décembre 2023 21:54 Les partis populistes ont un électorat populaire.
Il est évident par exemple que l'électorat Macron est globalement un électorat de classes sociales supérieures ou moyennes supérieures.
Alors que l'électorat MLP est un électorat de classes sociales plus basses, plus "populaires", pas vraiment bobos-écolos.
La voiture électrique c'est très cher pour cet électorat populaire, tout comme la pompe à chaleur ou les isolations extérieures, etc.
Ce que souhaite cet électorat populaire, c'est un diesel pas cher .. d'où le discours écolo-scepticisme des partis populistes.
En fait ces partis populistes ne font que caresser leur électorat dans le sens du poil.
Boff, l'électorat de Macron est surtout un électorat de retraités et de quelques bourges alors que celui du RN est celui des gens actifs en prise directe avec les réalités de la vie. Après le parti populiste c'est toujours le parti d'en face mais dans les faits chacun caresse son propre électorat.
* il pleut doucement sur la ville *
* Et le poète soul engueulait l' Univers *
(Rimbaud)
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Re: COP 28 : en France comme ailleurs, les partis populistes surfent sur l'écolo-scepticisme
Le prix du carburant à un moment donné ne dépend pas du prix du baril au même moment, mais peut être un peu décalé ou amorti, et le prix du pétrole brut n'est qu'une partie du prix total du litre d'essence. Les raffineurs peuvent avoir du stock de pétrole brut acheté pas cher, laisser passer le pic de prix puis racheter à moins cher ensuite. Ou au contraire être à cours de stock et acheter à prix fort faute d'offre sur le marché local. Et la demande en sortie de raffinerie peut être plus ou moins importante par rapport à la production, ce qui joue sur le prix de vente.vivarais a écrit : ↑01 décembre 2023 17:18 Même ans un parti populiste tout le monde râlerait s'il avait 2 brins d'intelligence
il y a plus de 10 ans le baril de pétrole était monté à 150 $ et le carburant à 1 € le litre
le Pétrole a baissé à 50 $ mais le carburant est à 1 €
le pétrole est remonté à 90 $ et le carburant à 2 €
qui peut expliquer pourquoi à 150 $ il était à 1 € et à 90 $ il est aujourd'hui il est à 2 €
Pas besoin d'un parti populiste pour comprendre que ce qui dirigent le monde dont ceux qui nous gouvernent nous prennent pour des cons
Sans compter que les revendeurs ajustent leur marge pour se faire des thunes ou pour attirer le chaland suivant les périodes.
Dans nos réservoirs on met de l'essence raffinée et vendu par des grosses entreprises capitalistes, souvent multinationales, on ne met pas du pétrole brut acheté au marché du coin à un petit producteur local au prix du baril.
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Re: COP 28 : en France comme ailleurs, les partis populistes surfent sur l'écolo-scepticisme
Si je comprends votre "argument" (entre parenthèse vu la "puissance" de l'argument) il suffirait en France d'avoir le vote des retraités et de quelques "bourges" pour être élu et même réélu à la présidence de la république !?!gare au gorille a écrit : ↑01 décembre 2023 22:28Boff, l'électorat de Macron est surtout un électorat de retraités et de quelques bourges.Victor a écrit : ↑01 décembre 2023 21:54 Les partis populistes ont un électorat populaire.
Il est évident par exemple que l'électorat Macron est globalement un électorat de classes sociales supérieures ou moyennes supérieures.
Alors que l'électorat MLP est un électorat de classes sociales plus basses, plus "populaires", pas vraiment bobos-écolos.
La voiture électrique c'est très cher pour cet électorat populaire, tout comme la pompe à chaleur ou les isolations extérieures, etc.
Ce que souhaite cet électorat populaire, c'est un diesel pas cher .. d'où le discours écolo-scepticisme des partis populistes.
En fait ces partis populistes ne font que caresser leur électorat dans le sens du poil.
Je comprends mieux tous les échecs électoraux de MLP !
En politique, ce qu'il y a de plus difficile à apprécier et à comprendre c'est ce qui se passe sous nos yeux.
Alexis de Tocqueville
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Re: COP 28 : en France comme ailleurs, les partis populistes surfent sur l'écolo-scepticisme
MDR !Mesoke a écrit : ↑01 décembre 2023 22:32Le prix du carburant à un moment donné ne dépend pas du prix du baril au même moment, mais peut être un peu décalé ou amorti, et le prix du pétrole brut n'est qu'une partie du prix total du litre d'essence. Les raffineurs peuvent avoir du stock de pétrole brut acheté pas cher, laisser passer le pic de prix puis racheter à moins cher ensuite. Ou au contraire être à cours de stock et acheter à prix fort faute d'offre sur le marché local. Et la demande en sortie de raffinerie peut être plus ou moins importante par rapport à la production, ce qui joue sur le prix de vente.vivarais a écrit : ↑01 décembre 2023 17:18 Même ans un parti populiste tout le monde râlerait s'il avait 2 brins d'intelligence
il y a plus de 10 ans le baril de pétrole était monté à 150 $ et le carburant à 1 € le litre
le Pétrole a baissé à 50 $ mais le carburant est à 1 €
le pétrole est remonté à 90 $ et le carburant à 2 €
qui peut expliquer pourquoi à 150 $ il était à 1 € et à 90 $ il est aujourd'hui il est à 2 €
Pas besoin d'un parti populiste pour comprendre que ce qui dirigent le monde dont ceux qui nous gouvernent nous prennent pour des cons
Sans compter que les revendeurs ajustent leur marge pour se faire des thunes ou pour attirer le chaland suivant les périodes.
Dans nos réservoirs on met de l'essence raffinée et vendu par des grosses entreprises capitalistes, souvent multinationales, on ne met pas du pétrole brut acheté au marché du coin à un petit producteur local au prix du baril.

Mesoke imagine qu'une PME peut acheter du pétrole brut et avoir les moyens de le raffiner dans des micro-raffineries ..
Et oh réveillez-vous Mesoke !
Raffiner du pétrole ce n'est pas comme brasser de la bière !
Les raffineries de pétrole "artisanale", ce n'est pas possible !
En politique, ce qu'il y a de plus difficile à apprécier et à comprendre c'est ce qui se passe sous nos yeux.
Alexis de Tocqueville
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