DOSSIER : l'attaque surprise du Hamas contre Israel en Cisjordanie

[danielle49]

Qui souhaiterait accueillir une telle population aujourd'hui ? Macron probablement ?

[Once]

"La scénographie est très élaborée": Comment le Hamas met en scène les libérations d'otages pour servir sa propagande



"Le Hamas utilise la libération des otages pour présenter un visage d'humanité et dénoncer, par contraste, l'ennemi israélien.

C'est une scène qui se répète chaque soir à Gaza depuis vendredi dernier. Dans un lieu tenu secret, des hommes du Hamas remettent à la Croix-Rouge un groupe d'otages retenus dans l'enclave palestinienne depuis leur enlèvement en Israël, le 7 octobre.

À chaque libération, le même cérémonial: des hommes armés et encagoulés, le front ceint d'un bandeau vert, accompagnent les otages jusqu'aux véhicules du Comité international de la Croix-Rouge (CICR). Certains miliciens aident les otages les plus vulnérables, leur donnent la main voire les portent dans leur bras. Une fois les otages remis, le cortège de véhicules de la Croix-Rouge repart en direction de l'Égypte sous les vivats d'une foule de Palestiniens enthousiastes.

Tsahal dénonce une mise en scène "écœurante"

La mise en scène présente les preneurs d'otages du Hamas comme des geôliers bienveillants et suscite le malaise quand on connaît les atrocités commises le 7 octobre en Israël et les conditions de détention inhumaines dénoncées par les proches d'anciens otages.

"Le Hamas met soigneusement en scène les vidéos de retour de nos otages pour paraître humain, après avoir massacré près de 1.000 civils israéliens. Écœurant", s'est indigné sur X Jonathan Conricus, porte-parole de l'armée israélienne.

Le tout est filmé avec une production digne d'un plateau de télévision - caméras, projecteurs et même drones - puis diffusé sur les canaux de propagande du Hamas.

"La scénographie est très élaborée, on voit bien que tout ça n'est pas naturel", souligne auprès de BFMTV.com David Rigoulet-Roze, chercheur associé à l'Institut de relations internationales et stratégiques (Iris).

"Continuez de faire coucou"

Certaines scènes suscitent d'autant plus le malaise qu'elles montrent des otages dans une posture de gratitude vis-à-vis de leurs ravisseurs. Ainsi de Yocheved Lifschitz, une Israélienne de 85 ans libérée avant le début de la trêve. Avant d'être prise en charge par la Croix-Rouge, l'otage avait serré la main de son gardien en lui adressant un "shalom" ("paix" en hébreu).

Plus tard, celle qui était connue pour ses convictions pacifistes a expliqué à la presse avoir été "bien traitée" durant sa détention – une prise de parole très critiquée en Israël. Le quotidien Israel Hayom proche de la droite, cité par Le Figaro, a parlé d'une "victoire pour la propagande du Hamas".

Si David Rigoulet-Roze dit ne pas exclure "des cas de syndrome de Stockholm", les images de propagande du Hamas suggèrent selon lui que certains otages ont agi sous la contrainte au moment de leur libération.

Sur la plupart des vidéos de libération, on peut en effet voir les membres du Hamas et les otages se saluer de la main, comme pour se dire au revoir. Mais dans l'une d'elles, on entend un homme derrière la caméra dire aux otages: "keep waving", soit "continuez de faire coucou", en anglais.

Faire oublier les massacres du 7 octobre

Pour David Rigoulet-Roze, l'objectif de cette opération de communication est clair: "montrer que les terroristes du Hamas ne sont pas les monstres qu'on les accuse d'être".

Selon le spécialiste du Moyen-Orient, le message s'adresse "à la rue arabe" qui manifeste massivement son soutien au peuple palestinien. Alors que les images des bombardements sur Gaza tournent en boucle sur les télévisions arabes, "la scénographie du Hamas conforte le récit selon lequel Israël est le coupable".

À travers sa propagande, les combattants du Hamas entendent aussi "montrer aux Occidentaux qu'ils sont dans une logique de négociation" et que "si l'échange des otages s'arrêtait, à cause d'une reprise des combats par exemple, la faute en incomberait à Israël".

Sur le plan stratégique, enfin, montrer que le Hamas traite correctement les otages "favorise une prolongation de la trêve qui permet à l'organisation de se restructurer", ajoute le chercheur de l'Ifri.

L'image positive qu'entend renvoyer le Hamas tranche avec la communication du groupe islamiste, "habitué à une posture beaucoup plus martiale et agressive", souligne David-Rigoulet Roze.

Selon le chercheur, le mouvement islamiste pourrait avoir reçu des conseils de l'étranger. "Peut-être de la part de l'Iran, proche du Hamas et rôdé aux échanges d'otages, ou du Qatar, qui maîtrise parfaitement le soft power".

https://www.bfmtv.com/international/moy ... 00355.html

[mic43121]

Et pendant ce temps pour empêcher le cessez le feu à Gaza des islamises musulmans tuent froidement des civils...

[mic43121]

La guerre a repris en Israel ...Déja une vingtaine de morts depuis ce matin .

[Victor]

La guerre a repris en Israel ...Déja une vingtaine de morts depuis ce matin .

Cette reprise de la guerre est une bonne nouvelle.
Tant que le hamas, ne sera pas complètement détruit, il n'y aura pas de paix possible.

[danielle49]

Tout à fait, cette reprise des combats de Tsahal contre le Hamas est une bonne nouvelle, il ne faut plus que cela s'arrête. Israël doit poursuivre jusqu'à l'extermination totale et définitive de tous les barbares islamiques ! Delenda Gaza ! Mitzvah Israël !

[da capo]

Les faits sont têtus :
L'Europe a acueilli 1,5 millions d'Ukrainiens depuis 02/2022
Lors des évènements récents, combien les pays arabes voisins de la palestine ont-ils accueilli de Gazaouis ? Aucun.

Des pays qui n'ont rien à voir avec le conflit israèlo-palestinien, comme la Syrie, le Qatar et l'Iran, t'es sérieux, là ?
Fais ta guerre contre Israèl derrière ton écran, mais évite stp d'envoyer sans arrêt du raciste d'extrême-drouâte à tout contradicteur, c'est fatigant.

Moi aussi je trouve que Kelenner a un jugement trop sévère avec Israël.
Mais bon je trouve que vous da capo vous avez très régulièrement des positions trop anti-arabes. Et vous n'êtes pas le seul.
Vu la population du forum et les résultats des présidentielles de 2022 Kelenner a au moins le mérite de rééquilibrer un peu le débat.

Parce-que bon quand on dit voilà : le terrorisme islamiste dans le monde depuis 1979 : 210000 victimes.

Mais par contre, la guerre en Irak débutée en 2003 entre 500000 et 1 million de victimes.
Guerre de Libye au moins 30000 victimes.
Dans le conflit israélo-palestinien on estime que 80% des victimes sont arabes, plus de 20000 depuis l'an 2000.
Alors bon certes le fait de compter le nombre de morts n'est pas le seul argument, je ne suis pas Jimmy pour parler de la subjectivité de l'ethnocentrisme pour renvoyer dos à dos les Etats-Unis avec l'Iran et l'état d'Israël avec le Hamas. Non.
Mais quand même, le plus lourd tribu de ces guerres entres pays arabes et pays occidentaux est largement côté arabe. Et il s'agit très majoritairement de civils. Il est quand même juste de le faire remarquer je trouve.

Je n'ai rien contre les Arabes ou l'Islam en général, mais contre l'islamisme. Il est regrettable que nombre de mes compatriotes, par ignorance ou mauvaise foi, veuillent faire taire cette critique par une forme de terrorisme intellectuel consistant à la reléguer systématiquement dans les idées d'extrême-droite ou philosémites. Ce soupçon adressé régulièrement à des gens comme Sifaoui, Kepel, Bergeaud-Blakler, Bestandji et tant d'autres est d'un grotesque achevé.

Je suis également conscient du fait que tu rappelles : les victimes des conflits au proche et moyen Orient ainsi que du terrorisme qu'ils induisent sont majoritairement civiles et à de rares exceptions près des Arabes musulmans.
Par ailleurs, je m'étonne de l'émotion causée en Occident par le nombre relativement restreint de victimes sur ce tout petit territoire, au regard de l'indifférence générale face aux 370 mille victimes de la guerre au Yémen, aux 400 mille de la guerre civile syrienne etc..

Bref, je déplore un parti-pris palestinien très répandu en Occident que je crois issu de schémas simplistes du genre oppresseur-opprimé ou méchant puissant-gentil faible, souvent portés par des gens peu curieux d'histoire, qui distribuent les rôles respectifs des victimes et des coupables sur la base de ces critères et en toute circonstance.

Cette subjectivité a intégré notre langage et l'on parle par ex. de réfugiés s'agissant de personnes vivant au même endroit depuis 1948, ou bien on décrit la bande de Gaza comme un ''camp de concentration à ciel ouvert'' où sévirait une misère insupportable.
Un territoire qui je le rappelle, est arrosé par 700 milliards de $ de subventions/an pour 2 millions d'habitants, soit 350 mille $ par pers et dont les membres du Hamas n'ont eu visiblement aucune difficulté à franchir les frontières.

[Kelenner]

Moi aussi je trouve que Kelenner a un jugement trop sévère avec Israël.
Mais bon je trouve que vous da capo vous avez très régulièrement des positions trop anti-arabes. Et vous n'êtes pas le seul.
Vu la population du forum et les résultats des présidentielles de 2022 Kelenner a au moins le mérite de rééquilibrer un peu le débat.

Parce-que bon quand on dit voilà : le terrorisme islamiste dans le monde depuis 1979 : 210000 victimes.

Mais par contre, la guerre en Irak débutée en 2003 entre 500000 et 1 million de victimes.
Guerre de Libye au moins 30000 victimes.
Dans le conflit israélo-palestinien on estime que 80% des victimes sont arabes, plus de 20000 depuis l'an 2000.
Alors bon certes le fait de compter le nombre de morts n'est pas le seul argument, je ne suis pas Jimmy pour parler de la subjectivité de l'ethnocentrisme pour renvoyer dos à dos les Etats-Unis avec l'Iran et l'état d'Israël avec le Hamas. Non.
Mais quand même, le plus lourd tribu de ces guerres entres pays arabes et pays occidentaux est largement côté arabe. Et il s'agit très majoritairement de civils. Il est quand même juste de le faire remarquer je trouve.

Je n'ai rien contre les Arabes ou l'Islam en général, mais contre l'islamisme. Il est regrettable que nombre de mes compatriotes, par ignorance ou mauvaise foi, veuillent faire taire cette critique par une forme de terrorisme intellectuel consistant à la reléguer systématiquement dans les idées d'extrême-droite ou philosémites. Ce soupçon adressé régulièrement à des gens comme Sifaoui, Kepel, Bergeaud-Blakler, Bestandji et tant d'autres est d'un grotesque achevé.

Je suis également conscient du fait que tu rappelles : les victimes des conflits au proche et moyen Orient ainsi que du terrorisme qu'ils induisent sont majoritairement civiles et à de rares exceptions près des Arabes musulmans.
Par ailleurs, je m'étonne de l'émotion causée en Occident par le nombre relativement restreint de victimes sur ce tout petit territoire, au regard de l'indifférence générale face aux 370 mille victimes de la guerre au Yémen, aux 400 mille de la guerre civile syrienne etc..

Bref, je déplore un parti-pris palestinien très répandu en Occident que je crois issu de schémas simplistes du genre oppresseur-opprimé ou méchant puissant-gentil faible, souvent portés par des gens peu curieux d'histoire, qui distribuent les rôles respectifs des victimes et des coupables sur la base de ces critères et en toute circonstance.

Cette subjectivité a intégré notre langage et l'on parle par ex. de réfugiés s'agissant de personnes vivant au même endroit depuis 1948, ou bien on décrit la bande de Gaza comme un ''camp de concentration à ciel ouvert'' où sévirait une misère insupportable.
Un territoire qui je le rappelle, est arrosé par 700 milliards de $ de subventions/an pour 2 millions d'habitants, soit 350 mille $ par pers et dont les membres du Hamas n'ont eu visiblement aucune difficulté à franchir les frontières.

700 MILLIARDS ?!?

Franchement change de source d’information, ça devient gênant là.

[da capo]

OOps oui, c'est le montant total des aides et invest cumulés depuis l'évacuation de la bande de Gaza par les Israéliens en 2005. Encore des réfugiés lol.
J'ai entendu ce chiffre sur FI.

[vivarais]

Le hamas a rompu la trêve
Le malheur pour les palestiniens va reprendre

[da capo]

Le hamas a rompu la trêve
Le malheur pour les palestiniens va reprendre

Si c'est pour le malheur des Palestiniens du Hamas, no problemo.

Pendant c'temps-là, les dirigeants du Hamas vivent peinards en Turquie, au Liban ou au Qatar dans leurs somptueuses villas bien gardées.

Et aucune menace dans le ciel.

[Kelenner]

Moi aussi je trouve que Kelenner a un jugement trop sévère avec Israël.
Mais bon je trouve que vous da capo vous avez très régulièrement des positions trop anti-arabes. Et vous n'êtes pas le seul.
Vu la population du forum et les résultats des présidentielles de 2022 Kelenner a au moins le mérite de rééquilibrer un peu le débat.

Parce-que bon quand on dit voilà : le terrorisme islamiste dans le monde depuis 1979 : 210000 victimes.

Mais par contre, la guerre en Irak débutée en 2003 entre 500000 et 1 million de victimes.
Guerre de Libye au moins 30000 victimes.
Dans le conflit israélo-palestinien on estime que 80% des victimes sont arabes, plus de 20000 depuis l'an 2000.
Alors bon certes le fait de compter le nombre de morts n'est pas le seul argument, je ne suis pas Jimmy pour parler de la subjectivité de l'ethnocentrisme pour renvoyer dos à dos les Etats-Unis avec l'Iran et l'état d'Israël avec le Hamas. Non.
Mais quand même, le plus lourd tribu de ces guerres entres pays arabes et pays occidentaux est largement côté arabe. Et il s'agit très majoritairement de civils. Il est quand même juste de le faire remarquer je trouve.

Je n'ai rien contre les Arabes ou l'Islam en général, mais contre l'islamisme. Il est regrettable que nombre de mes compatriotes, par ignorance ou mauvaise foi, veuillent faire taire cette critique par une forme de terrorisme intellectuel consistant à la reléguer systématiquement dans les idées d'extrême-droite ou philosémites. Ce soupçon adressé régulièrement à des gens comme Sifaoui, Kepel, Bergeaud-Blakler, Bestandji et tant d'autres est d'un grotesque achevé.

Je suis également conscient du fait que tu rappelles : les victimes des conflits au proche et moyen Orient ainsi que du terrorisme qu'ils induisent sont majoritairement civiles et à de rares exceptions près des Arabes musulmans.
Par ailleurs, je m'étonne de l'émotion causée en Occident par le nombre relativement restreint de victimes sur ce tout petit territoire, au regard de l'indifférence générale face aux 370 mille victimes de la guerre au Yémen, aux 400 mille de la guerre civile syrienne etc..

Bref, je déplore un parti-pris palestinien très répandu en Occident que je crois issu de schémas simplistes du genre oppresseur-opprimé ou méchant puissant-gentil faible, souvent portés par des gens peu curieux d'histoire, qui distribuent les rôles respectifs des victimes et des coupables sur la base de ces critères et en toute circonstance.

Cette subjectivité a intégré notre langage et l'on parle par ex. de réfugiés s'agissant de personnes vivant au même endroit depuis 1948, ou bien on décrit la bande de Gaza comme un ''camp de concentration à ciel ouvert'' où sévirait une misère insupportable.
Un territoire qui je le rappelle, est arrosé par 700 milliards de $ de subventions/an pour 2 millions d'habitants, soit 350 mille $ par pers et dont les membres du Hamas n'ont eu visiblement aucune difficulté à franchir les frontières.

Bref, pour en revenir à cela, je crois effectivement qu'il y a effectivement une sympathie plus répandue pour la cause palestinienne que pour la soutien à Israël dans la population générale, mais je conteste le reste de l'analyse. Deux raisons majeures à cela, et tout à fait recevables à mon sens :

-premièrement, le conflit est profondément inéquitable, puisqu'il oppose d'un côté un Etat colonial, riche, soutenu de façon inconditionnel par les américains et (plus mollement, c'est vrai) par la majorité des pays occidentaux; à un non-Etat très pauvre, ne disposant pas d'armée, de structures stables, écrasé par son voisin, et soutenu quasiment par personne. Il est donc logique, dans un tel schéma, d'avoir un a priori favorable au camp le plus faible, même si les causes profondes du conflit sont excessivement complexes, et qu'on peut aisément trouver des torts aux deux parties.

-deuxièmement, et c'est sans doute le point essentiel, si on peut considérer que la ligne traditionnelle de la diplomatie française, relativement constante depuis De Gaulle à l'exception du n'importe quoi sarkozyste, est plutôt raisonnable et équilibrée (solution à deux Etats, reconnaissance du droit d'Israël à exister en contrepartie de la création d'un véritable Etat palestinien), bien que sans doute trop complaisante à l'égard d'Israël; le traitement médiatique du conflit est hystériquement pro-israélien à un point totalement délirant et sans rapport avec l'opinion dominante. Grossièrement, seuls des juifs, de préférence ultra-sionistes, ont le droit de s'exprimer sur le sujet à la télé et dans les médias français. Le point de vue palestinien est totalement ignoré, le moindre début de contestation de la politique israélienne, même dans ses aspects les plus abjects, est impossible et automatiquement assimilé à de l'antisémitisme et/ou à un soutien aux terroristes palestiniens, sans la moindre possibilité de nuance. C'est d'autant plus choquant qu'en Israël même, le débat semble beaucoup plus ouvert, puisque Netanyahou n'y est plus soutenu que par une infime minorité de la population, alors qu'en France toute critique de sa politique et de ses crimes innombrables est interdite.

S'agissant de la subjectivité langagière, il me semble qu'elle est plutôt inverse. Les crimes (abominables, sans aucun doute) du Hamas sont généralement associés au nazisme ou aux pires comparaisons possibles, sans aucune contextualisation; ceux des israéliens sont systématiquement minimisés ou niés. Un épisode particulièrement significatif a été l'emprisonnement de Gilad Shalit par le Hamas il y a quelques années. Pendant des mois, on nous a bassinés avec cette histoire en nous parlant d'un "otage", alors qu'il s'agissait d'un SOLDAT d'une armée en guerre, et donc d'un simple prisonnier de guerre, comme Israël en détient des milliers dont certains n'ont rien fait de plus que de jeter des cailloux, parfois sans procès et durant des années. Rien que cela démontre qu'on cherche à nous faire admettre l'idée que la légitimité de la violence, de la coercition et de la terreur ne peut s'appliquer qu'à UN SEUL camp, et que l'autre n'a aucun droit à riposter, combattre ou se défendre.

[Kelenner]

Moi aussi je trouve que Kelenner a un jugement trop sévère avec Israël.
Mais bon je trouve que vous da capo vous avez très régulièrement des positions trop anti-arabes. Et vous n'êtes pas le seul.
Vu la population du forum et les résultats des présidentielles de 2022 Kelenner a au moins le mérite de rééquilibrer un peu le débat.

Parce-que bon quand on dit voilà : le terrorisme islamiste dans le monde depuis 1979 : 210000 victimes.

Mais par contre, la guerre en Irak débutée en 2003 entre 500000 et 1 million de victimes.
Guerre de Libye au moins 30000 victimes.
Dans le conflit israélo-palestinien on estime que 80% des victimes sont arabes, plus de 20000 depuis l'an 2000.
Alors bon certes le fait de compter le nombre de morts n'est pas le seul argument, je ne suis pas Jimmy pour parler de la subjectivité de l'ethnocentrisme pour renvoyer dos à dos les Etats-Unis avec l'Iran et l'état d'Israël avec le Hamas. Non.
Mais quand même, le plus lourd tribu de ces guerres entres pays arabes et pays occidentaux est largement côté arabe. Et il s'agit très majoritairement de civils. Il est quand même juste de le faire remarquer je trouve.

Je n'ai rien contre les Arabes ou l'Islam en général, mais contre l'islamisme. Il est regrettable que nombre de mes compatriotes, par ignorance ou mauvaise foi, veuillent faire taire cette critique par une forme de terrorisme intellectuel consistant à la reléguer systématiquement dans les idées d'extrême-droite ou philosémites. Ce soupçon adressé régulièrement à des gens comme Sifaoui, Kepel, Bergeaud-Blakler, Bestandji et tant d'autres est d'un grotesque achevé.

Je suis également conscient du fait que tu rappelles : les victimes des conflits au proche et moyen Orient ainsi que du terrorisme qu'ils induisent sont majoritairement civiles et à de rares exceptions près des Arabes musulmans.
Par ailleurs, je m'étonne de l'émotion causée en Occident par le nombre relativement restreint de victimes sur ce tout petit territoire, au regard de l'indifférence générale face aux 370 mille victimes de la guerre au Yémen, aux 400 mille de la guerre civile syrienne etc..

Bref, je déplore un parti-pris palestinien très répandu en Occident que je crois issu de schémas simplistes du genre oppresseur-opprimé ou méchant puissant-gentil faible, souvent portés par des gens peu curieux d'histoire, qui distribuent les rôles respectifs des victimes et des coupables sur la base de ces critères et en toute circonstance.

Cette subjectivité a intégré notre langage et l'on parle par ex. de réfugiés s'agissant de personnes vivant au même endroit depuis 1948, ou bien on décrit la bande de Gaza comme un ''camp de concentration à ciel ouvert'' où sévirait une misère insupportable.
Un territoire qui je le rappelle, est arrosé par 700 milliards de $ de subventions/an pour 2 millions d'habitants, soit 350 mille $ par pers et dont les membres du Hamas n'ont eu visiblement aucune difficulté à franchir les frontières.

Bref, pour en revenir à cela, je crois effectivement qu'il y a effectivement une sympathie plus répandue pour la cause palestinienne que pour la soutien à Israël dans la population générale, mais je conteste le reste de l'analyse. Deux raisons majeures à cela, et tout à fait recevables à mon sens :

-premièrement, le conflit est profondément inéquitable, puisqu'il oppose d'un côté un Etat colonial, riche, soutenu de façon inconditionnel par les américains et (plus mollement, c'est vrai) par la majorité des pays occidentaux; à un non-Etat très pauvre, ne disposant pas d'armée, de structures stables, écrasé par son voisin, et soutenu quasiment par personne. Il est donc logique, dans un tel schéma, d'avoir un a priori favorable au camp le plus faible, même si les causes profondes du conflit sont excessivement complexes, et qu'on peut aisément trouver des torts aux deux parties.

-deuxièmement, et c'est sans doute le point essentiel, si on peut considérer que la ligne traditionnelle de la diplomatie française, relativement constante depuis De Gaulle à l'exception du n'importe quoi sarkozyste, est plutôt raisonnable et équilibrée (solution à deux Etats, reconnaissance du droit d'Israël à exister en contrepartie de la création d'un véritable Etat palestinien), bien que sans doute trop complaisante à l'égard d'Israël; le traitement médiatique du conflit est hystériquement pro-israélien à un point totalement délirant et sans rapport avec l'opinion dominante. Grossièrement, seuls des juifs, de préférence ultra-sionistes, ont le droit de s'exprimer sur le sujet à la télé et dans les médias français. Le point de vue palestinien est totalement ignoré, le moindre début de contestation de la politique israélienne, même dans ses aspects les plus abjects, est impossible et automatiquement assimilé à de l'antisémitisme et/ou à un soutien aux terroristes palestiniens, sans la moindre possibilité de nuance. C'est d'autant plus choquant qu'en Israël même, le débat semble beaucoup plus ouvert, puisque Netanyahou n'y est plus soutenu que par une infime minorité de la population, alors qu'en France toute critique de sa politique et de ses crimes innombrables est interdite.

S'agissant de la subjectivité langagière, il me semble qu'elle est plutôt inverse. Les crimes (abominables, sans aucun doute) du Hamas sont généralement associés au nazisme ou aux pires comparaisons possibles, sans aucune contextualisation; ceux des israéliens sont systématiquement minimisés ou niés. Un épisode particulièrement significatif a été l'emprisonnement de Gilad Shalit par le Hamas il y a quelques années. Pendant des mois, on nous a bassinés avec cette histoire en nous parlant d'un "otage", alors qu'il s'agissait d'un SOLDAT d'une armée en guerre, et donc d'un simple prisonnier de guerre, comme Israël en détient des milliers dont certains n'ont rien fait de plus que de jeter des cailloux, parfois sans procès et durant des années. Rien que cela démontre qu'on cherche à nous faire admettre l'idée que la légitimité de la violence, de la coercition et de la terreur ne peut s'appliquer qu'à UN SEUL camp, et que l'autre n'a aucun droit à riposter, combattre ou se défendre.

[scorpion3917]

Tout à fait, cette reprise des combats de Tsahal contre le Hamas est une bonne nouvelle, il ne faut plus que cela s'arrête. Israël doit poursuivre jusqu'à l'extermination totale et définitive de tous les barbares islamiques ! Delenda Gaza ! Mitzvah Israël !

Sauf que hélas j ai l impression que ce sont surtout des civils, femmes et enfants qui trinquent bien plus que le hamas....

[UBUROI]

Tout à fait, cette reprise des combats de Tsahal contre le Hamas est une bonne nouvelle, il ne faut plus que cela s'arrête. Israël doit poursuivre jusqu'à l'extermination totale et définitive de tous les barbares islamiques ! Delenda Gaza ! Mitzvah Israël !

Sauf que hélas j ai l impression que ce sont surtout des civils, femmes et enfants qui trinquent bien plus que le hamas....

Faut il est sot ou accroc à son siège... éjectable vers les tribunaux pour corruption...pour penser éradiquer le Hamas, en tant qu'idéologie!
Ben oui, Netamiaou fabrique une armée de milliers de résistants palestiniens pour les 20 ans à venir!

Seul le départ de ce zozo et de l'extrême droite israélienne et une paix avec 2 états sont la solution.