Extrême droite : une armée au service de la bataille culturelle
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Extrême droite : une armée au service de la bataille culturelle
"Des identitaires aux « parents vigilants », des groupuscules aux partis politiques, les nationalistes de tout poil étendent leurs concepts et influence dans quasiment toutes les sphères de la société. Une diffusion des idées qui délie les langues et s’ancre dans les esprits.
Tous les acteurs de l’extrême droite mènent ensemble la même bataille culturelle. Des élus RN et Reconquête aux groupes identitaires, ils cherchent à faire entrer dans les esprits qu’un « enjeu civilisationnel » serait en train de se nouer. « Une vision de la société française qui oppose le « nous » à « eux » », résume le sociologue Samuel Bouron. Par des pressions, des événements médiatiques, des rassemblements ou des raids organisés, ils sont des centaines, voire des milliers de militants au service de la diffusion de cette idéologie.
Leur combat est désormais livré dans quasiment tous les secteurs de la société, aussi bien sur les plateaux télévisés, les réseaux sociaux, que dans les écoles, le monde de la culture et les syndicats, afin d’imposer leur agenda et leur vision du monde.
L’arrivée en séance publique de la loi Darmanin à l’Assemblée nationale, ce lundi 11 décembre, sur fond de diabolisation de l’immigration, intervient trois semaines après le meurtre du jeune Thomas Perotto à Crépol (Drôme), le 18 novembre. Un fait divers tragique que l’extrême droite est parvenue à placer au centre de l’actualité, en plus d’imposer son propre récit des événements. Celui de « racailles venues pour planter du Blanc », dixit Éric Zemmour, de « razzias » pour Marine Le Pen ou de « pogroms », selon la chroniqueuse de BFMTV Juliette Briens.
Une vision qui ne résiste pas à l’épreuve des faits : les éléments de l’enquête révélés par le Parisien, mercredi, ont démontré que « rien n’accrédite la thèse d’un raid prémédité ». Mais, sur CNews, Pascal Praud y voit un coup monté : « La réécriture est en marche : vous n’avez pas vu ce que vous avez vu. Le système va vous expliquer. »
Les groupuscules d’extrême droite, eux, défilent de plus en plus, jusqu’à préparer des expéditions punitives, comme à Lyon début novembre ou à Romans-sur-Isère, le 1er décembre, quand 80 néonazis ont déferlé dans le quartier de la Monnaie, avec les noms et adresses des suspects du drame de Crépol. Selon le Canard enchaîné, ces informations leur avaient été communiquées par des membres de la police ou des services de renseignements. Preuve que l’extrême droite tisse partout sa toile et étend ses réseaux.
École : les raids idéologiques de Parents vigilants
L’école est particulièrement ciblée depuis plus d’un an. Dès l’été 2022, Éric Zemmour monte le réseau Parents vigilants pour « combattre la détestation de la France » ou encore l’« idéologie LGBT » et « woke » qui seraient enseignées dans une éducation nationale « islamisée ». Des termes relayés par des tracts diffusés jusqu’au portail des établissements scolaires.
Le réseau revendique aujourd’hui plus de 20 000 membres lui permettant de repérer et relayer tout ce qui lui pose problème à l’école. Sur ses réseaux, massivement repris, Parents vigilants chasse les « livres de propagande immigrationniste et progressiste », les sorties scolaires ou rencontres « faites pour endoctriner », avec des associations, des réfugiés, des imams.
Jusqu’à intimider professeurs et élus, comme à Castelnaudary (Haute-Garonne), dans l’objectif de faire interdire une réunion d’information « sur les questions liées aux spécificités LGBTI + ». À Valenciennes (Pas-de-Calais), une enseignante a même reçu des menaces de mort pour un projet de rencontre entre ses élèves et des migrants. Le rectorat a alors annulé la sortie, Parents vigilants s’en est félicité.
« Les parents sont livrés à des campagnes politiques malsaines, constate quotidiennement Nageate Belahcen, ancienne présidente de la FCPE. Sur les groupes WhatsApp ou Facebook, de fausses informations, sur l’éducation à la sexualité par exemple, ou des messages désignant les familles étrangères comme responsables des maux de l’école, comme le manque de moyens, circulent beaucoup. Ce n’est pas toujours signé Parents vigilants, mais la démarche politique est claire. »
En outre, Nageate Belahcen dénonce un entrisme des Parents vigilants au sein des syndicats, alors qu’Éric Zemmour assure que le réseau a obtenu 3 500 sièges aux dernières élections de représentants des parents d’élèves. Avec le risque qu’il puisse influencer les projets pédagogiques des établissements.
Un entrisme qui inquiète des syndicats d’autres secteurs, alors que les votes en faveur de Marine Le Pen ont augmenté parmi les salariés syndiqués entre 2017 et 2022, pour atteindre au premier tour de la présidentielle, selon une étude de l’Ifop, respectivement 29 et 21 % chez les « sympathisants » FO et CGT. Autre exemple, à Perpignan (Pyrénées-Orientales), Bénédicte Vincent, secrétaire départementale de SUD collectivités locales, alerte régulièrement sur les « accointances entre la FO et le RN » qui « favorisent la politique d’extrême droite de la mairie ».
La culture ciblée
Dans la culture, historiquement visée, les pressions et attaques contre des œuvres qui déplaisent à l’extrême droite se multiplient. Avec les mêmes mécanismes que pour l’école : les représentants politiques du RN et de Reconquête s’insurgent, des militants harcèlent sur les réseaux sociaux et, parfois, certains vont jusqu’aux menaces ou à l’agression.
Les chanteurs Bilal Hassani et Médine en font régulièrement les frais, au même titre que de nombreuses drag-queens, jusqu’à voir certaines de leurs représentations annulées sous la pression et les menaces. L’été dernier, à Avignon, des comédiennes de la pièce Carte noire nommée désir, qui traite de l’hypersexualisation des femmes noires, ont même subi des violences, tandis que le RN, dont la députée Caroline Colombier, s’est saisi du sujet à l’Assemblée. Depuis le 28 novembre, la pièce est rejouée à Paris, avec une sécurité renforcée, alors que sur les réseaux sociaux, les insultes et les menaces perdurent.
Idem pour l’actrice Camélia Jordana, qui a pris position contre les violences policières, une des thématiques du film de Mehdi Fikri, Avant que les flammes ne s’éteignent, visé par les identitaires depuis sa sortie, le 15 novembre. « Des commentaires de haine d’une violence inouïe », relate le distributeur, David Grumbach. Sur le site Allociné, un raid de militants a aussi fait chuter les notes du long-métrage. Et de fausses informations, selon lesquelles le film aurait reçu 900 000 euros de subvention publique (410 000 euros en réalité) circulent via des comptes locaux de Reconquête, de pseudo-spécialistes du cinéma, ou sur le plateau de Pascal Praud."
https://www.humanite.fr/politique/eric- ... culturelle
Tous les acteurs de l’extrême droite mènent ensemble la même bataille culturelle. Des élus RN et Reconquête aux groupes identitaires, ils cherchent à faire entrer dans les esprits qu’un « enjeu civilisationnel » serait en train de se nouer. « Une vision de la société française qui oppose le « nous » à « eux » », résume le sociologue Samuel Bouron. Par des pressions, des événements médiatiques, des rassemblements ou des raids organisés, ils sont des centaines, voire des milliers de militants au service de la diffusion de cette idéologie.
Leur combat est désormais livré dans quasiment tous les secteurs de la société, aussi bien sur les plateaux télévisés, les réseaux sociaux, que dans les écoles, le monde de la culture et les syndicats, afin d’imposer leur agenda et leur vision du monde.
L’arrivée en séance publique de la loi Darmanin à l’Assemblée nationale, ce lundi 11 décembre, sur fond de diabolisation de l’immigration, intervient trois semaines après le meurtre du jeune Thomas Perotto à Crépol (Drôme), le 18 novembre. Un fait divers tragique que l’extrême droite est parvenue à placer au centre de l’actualité, en plus d’imposer son propre récit des événements. Celui de « racailles venues pour planter du Blanc », dixit Éric Zemmour, de « razzias » pour Marine Le Pen ou de « pogroms », selon la chroniqueuse de BFMTV Juliette Briens.
Une vision qui ne résiste pas à l’épreuve des faits : les éléments de l’enquête révélés par le Parisien, mercredi, ont démontré que « rien n’accrédite la thèse d’un raid prémédité ». Mais, sur CNews, Pascal Praud y voit un coup monté : « La réécriture est en marche : vous n’avez pas vu ce que vous avez vu. Le système va vous expliquer. »
Les groupuscules d’extrême droite, eux, défilent de plus en plus, jusqu’à préparer des expéditions punitives, comme à Lyon début novembre ou à Romans-sur-Isère, le 1er décembre, quand 80 néonazis ont déferlé dans le quartier de la Monnaie, avec les noms et adresses des suspects du drame de Crépol. Selon le Canard enchaîné, ces informations leur avaient été communiquées par des membres de la police ou des services de renseignements. Preuve que l’extrême droite tisse partout sa toile et étend ses réseaux.
École : les raids idéologiques de Parents vigilants
L’école est particulièrement ciblée depuis plus d’un an. Dès l’été 2022, Éric Zemmour monte le réseau Parents vigilants pour « combattre la détestation de la France » ou encore l’« idéologie LGBT » et « woke » qui seraient enseignées dans une éducation nationale « islamisée ». Des termes relayés par des tracts diffusés jusqu’au portail des établissements scolaires.
Le réseau revendique aujourd’hui plus de 20 000 membres lui permettant de repérer et relayer tout ce qui lui pose problème à l’école. Sur ses réseaux, massivement repris, Parents vigilants chasse les « livres de propagande immigrationniste et progressiste », les sorties scolaires ou rencontres « faites pour endoctriner », avec des associations, des réfugiés, des imams.
Jusqu’à intimider professeurs et élus, comme à Castelnaudary (Haute-Garonne), dans l’objectif de faire interdire une réunion d’information « sur les questions liées aux spécificités LGBTI + ». À Valenciennes (Pas-de-Calais), une enseignante a même reçu des menaces de mort pour un projet de rencontre entre ses élèves et des migrants. Le rectorat a alors annulé la sortie, Parents vigilants s’en est félicité.
« Les parents sont livrés à des campagnes politiques malsaines, constate quotidiennement Nageate Belahcen, ancienne présidente de la FCPE. Sur les groupes WhatsApp ou Facebook, de fausses informations, sur l’éducation à la sexualité par exemple, ou des messages désignant les familles étrangères comme responsables des maux de l’école, comme le manque de moyens, circulent beaucoup. Ce n’est pas toujours signé Parents vigilants, mais la démarche politique est claire. »
En outre, Nageate Belahcen dénonce un entrisme des Parents vigilants au sein des syndicats, alors qu’Éric Zemmour assure que le réseau a obtenu 3 500 sièges aux dernières élections de représentants des parents d’élèves. Avec le risque qu’il puisse influencer les projets pédagogiques des établissements.
Un entrisme qui inquiète des syndicats d’autres secteurs, alors que les votes en faveur de Marine Le Pen ont augmenté parmi les salariés syndiqués entre 2017 et 2022, pour atteindre au premier tour de la présidentielle, selon une étude de l’Ifop, respectivement 29 et 21 % chez les « sympathisants » FO et CGT. Autre exemple, à Perpignan (Pyrénées-Orientales), Bénédicte Vincent, secrétaire départementale de SUD collectivités locales, alerte régulièrement sur les « accointances entre la FO et le RN » qui « favorisent la politique d’extrême droite de la mairie ».
La culture ciblée
Dans la culture, historiquement visée, les pressions et attaques contre des œuvres qui déplaisent à l’extrême droite se multiplient. Avec les mêmes mécanismes que pour l’école : les représentants politiques du RN et de Reconquête s’insurgent, des militants harcèlent sur les réseaux sociaux et, parfois, certains vont jusqu’aux menaces ou à l’agression.
Les chanteurs Bilal Hassani et Médine en font régulièrement les frais, au même titre que de nombreuses drag-queens, jusqu’à voir certaines de leurs représentations annulées sous la pression et les menaces. L’été dernier, à Avignon, des comédiennes de la pièce Carte noire nommée désir, qui traite de l’hypersexualisation des femmes noires, ont même subi des violences, tandis que le RN, dont la députée Caroline Colombier, s’est saisi du sujet à l’Assemblée. Depuis le 28 novembre, la pièce est rejouée à Paris, avec une sécurité renforcée, alors que sur les réseaux sociaux, les insultes et les menaces perdurent.
Idem pour l’actrice Camélia Jordana, qui a pris position contre les violences policières, une des thématiques du film de Mehdi Fikri, Avant que les flammes ne s’éteignent, visé par les identitaires depuis sa sortie, le 15 novembre. « Des commentaires de haine d’une violence inouïe », relate le distributeur, David Grumbach. Sur le site Allociné, un raid de militants a aussi fait chuter les notes du long-métrage. Et de fausses informations, selon lesquelles le film aurait reçu 900 000 euros de subvention publique (410 000 euros en réalité) circulent via des comptes locaux de Reconquête, de pseudo-spécialistes du cinéma, ou sur le plateau de Pascal Praud."
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Re: Extrême droite : une armée au service de la bataille culturelle
Tien madame Patchouli et encore et toujours un sujet à charge avec propagande contre "l'extrême droite". Comme c'est original!!
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Re: Extrême droite : une armée au service de la bataille culturelle
Patchouli
Leur combat est désormais livré dans quasiment tous les secteurs de la société, aussi bien sur les plateaux télévisés, les réseaux sociaux, que dans les écoles, le monde de la culture et les syndicats, afin d’imposer leur agenda et leur vision du monde.
Hé oui les gens ouvrent les yeux et comme moi ..voient de plus en plus de femmes déguisées en fantôme ..
C'est pour ça qu'il y a autant de personnes qui se tournent vers ses partis ...
Leur combat est désormais livré dans quasiment tous les secteurs de la société, aussi bien sur les plateaux télévisés, les réseaux sociaux, que dans les écoles, le monde de la culture et les syndicats, afin d’imposer leur agenda et leur vision du monde.
Hé oui les gens ouvrent les yeux et comme moi ..voient de plus en plus de femmes déguisées en fantôme ..
C'est pour ça qu'il y a autant de personnes qui se tournent vers ses partis ...

Modifié en dernier par Fonck1 le 08 décembre 2023 08:21, modifié 4 fois.
Raison : quote corrigées, merci de prévisualiser avant de poster
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La tolérance c'est quand on connait des cons- et qu'on ne dit pas les noms
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Re: Extrême droite : une armée au service de la bataille culturelle
Ce film est juste une grosse daube qui il est vrai a touché un max de subventions.Patchouli38 a écrit : ↑07 décembre 2023 18:47 Idem pour l’actrice Camélia Jordana, qui a pris position contre les violences policières, une des thématiques du film de Mehdi Fikri, Avant que les flammes ne s’éteignent, visé par les identitaires depuis sa sortie, le 15 novembre. « Des commentaires de haine d’une violence inouïe », relate le distributeur, David Grumbach. Sur le site Allociné, un raid de militants a aussi fait chuter les notes du long-métrage. Et de fausses informations, selon lesquelles le film aurait reçu 900 000 euros de subvention publique (410 000 euros en réalité) circulent via des comptes locaux de Reconquête, de pseudo-spécialistes du cinéma, ou sur le plateau de Pascal Praud."
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Re: Extrême droite : une armée au service de la bataille culturelle
Tu l'as vu du coup ? Tu peux nous le résumer ?
Et détailler le max de subventions, histoire qu'on puisse se rendre s'il en a touché plus que ce qu'il aurait dû ou plus que la moyenne des films du même genre.
Et détailler le max de subventions, histoire qu'on puisse se rendre s'il en a touché plus que ce qu'il aurait dû ou plus que la moyenne des films du même genre.
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Re: Extrême droite : une armée au service de la bataille culturelle
Propagande de l'extrême-droite ? Oseriez-vous prétendre que Parents Vigilants n'ont jamais menacé les enseignants, que Bilal Hassani n'a jamais été intimidé, que les drag-queen n'ont jamais été attaquées ?gare au gorille a écrit : ↑07 décembre 2023 18:55 Tien madame Patchouli et encore et toujours un sujet à charge avec propagande contre "l'extrême droite". Comme c'est original!!
Pour vous, tout ce qui attaque l'extrême-droite n'est que propagande, mensonge, à la solde du gouvernement, etc., etc.
Les faits parlent d'eux-mêmes, vous avez la mémoire sélective. Mais bon, c'est une habitude de l'extrême-droite de travestir la vérité et de se poser sans cesse en victime. Cela marche chez certains mais pas chez moi.
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Re: Extrême droite : une armée au service de la bataille culturelle
Patchouli38 a écrit : ↑07 décembre 2023 21:23Propagande de l'extrême-droite ? Oseriez-vous prétendre que Parents Vigilants n'ont jamais menacé les enseignants, que Bilal Hassani n'a jamais été intimidé, que les drag-queen n'ont jamais été attaquées ?gare au gorille a écrit : ↑07 décembre 2023 18:55 Tien madame Patchouli et encore et toujours un sujet à charge avec propagande contre "l'extrême droite". Comme c'est original!!
Pour vous, tout ce qui attaque l'extrême-droite n'est que propagande, mensonge, à la solde du gouvernement, etc., etc.
Les faits parlent d'eux-mêmes, vous avez la mémoire sélective. Mais bon, c'est une habitude de l'extrême-droite de travestir la vérité et de se poser sans cesse en victime. Cela marche chez certains mais pas chez moi.
Tout dépend ce que vous mettez dans "l'extrême droite" !! Faire un lien entre le RN ou Reconquête et quelques connards qui s'en prennent à Bilal Hassani n'a aucun sens. Sauf pour une personne sectaire incapable de faire la différence entre une formation politique respectueuse de la démocratie, et quelques tarés que l'on retrouve dans toutes les causes, les pires comme les meilleures.
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Re: Extrême droite : une armée au service de la bataille culturelle
la vérité te dérange? ce n'est pas à sens unique les informations.gare au gorille a écrit : ↑07 décembre 2023 18:55 Tien madame Patchouli et encore et toujours un sujet à charge avec propagande contre "l'extrême droite". Comme c'est original!!
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Re: Extrême droite : une armée au service de la bataille culturelle
Alors déjà le collectif "parents vigilants " est essentiellement constituées de familles de confession musulmane et donc de personnes issues de l'immigration récente.Patchouli38 a écrit : ↑07 décembre 2023 18:47 "Des identitaires aux « parents vigilants », des groupuscules aux partis politiques, les nationalistes de tout poil étendent leurs concepts et influence dans quasiment toutes les sphères de la société. Une diffusion des idées qui délie les langues et s’ancre dans les esprits.
Tous les acteurs de l’extrême droite mènent ensemble la même bataille culturelle. Des élus RN et Reconquête aux groupes identitaires, ils cherchent à faire entrer dans les esprits qu’un « enjeu civilisationnel » serait en train de se nouer. « Une vision de la société française qui oppose le « nous » à « eux » », résume le sociologue Samuel Bouron. Par des pressions, des événements médiatiques, des rassemblements ou des raids organisés, ils sont des centaines, voire des milliers de militants au service de la diffusion de cette idéologie.
Leur combat est désormais livré dans quasiment tous les secteurs de la société, aussi bien sur les plateaux télévisés, les réseaux sociaux, que dans les écoles, le monde de la culture et les syndicats, afin d’imposer leur agenda et leur vision du monde.
L’arrivée en séance publique de la loi Darmanin à l’Assemblée nationale, ce lundi 11 décembre, sur fond de diabolisation de l’immigration, intervient trois semaines après le meurtre du jeune Thomas Perotto à Crépol (Drôme), le 18 novembre. Un fait divers tragique que l’extrême droite est parvenue à placer au centre de l’actualité, en plus d’imposer son propre récit des événements. Celui de « racailles venues pour planter du Blanc », dixit Éric Zemmour, de « razzias » pour Marine Le Pen ou de « pogroms », selon la chroniqueuse de BFMTV Juliette Briens.
Une vision qui ne résiste pas à l’épreuve des faits : les éléments de l’enquête révélés par le Parisien, mercredi, ont démontré que « rien n’accrédite la thèse d’un raid prémédité ». Mais, sur CNews, Pascal Praud y voit un coup monté : « La réécriture est en marche : vous n’avez pas vu ce que vous avez vu. Le système va vous expliquer. »
Les groupuscules d’extrême droite, eux, défilent de plus en plus, jusqu’à préparer des expéditions punitives, comme à Lyon début novembre ou à Romans-sur-Isère, le 1er décembre, quand 80 néonazis ont déferlé dans le quartier de la Monnaie, avec les noms et adresses des suspects du drame de Crépol. Selon le Canard enchaîné, ces informations leur avaient été communiquées par des membres de la police ou des services de renseignements. Preuve que l’extrême droite tisse partout sa toile et étend ses réseaux.
École : les raids idéologiques de Parents vigilants
L’école est particulièrement ciblée depuis plus d’un an. Dès l’été 2022, Éric Zemmour monte le réseau Parents vigilants pour « combattre la détestation de la France » ou encore l’« idéologie LGBT » et « woke » qui seraient enseignées dans une éducation nationale « islamisée ». Des termes relayés par des tracts diffusés jusqu’au portail des établissements scolaires.
Le réseau revendique aujourd’hui plus de 20 000 membres lui permettant de repérer et relayer tout ce qui lui pose problème à l’école. Sur ses réseaux, massivement repris, Parents vigilants chasse les « livres de propagande immigrationniste et progressiste », les sorties scolaires ou rencontres « faites pour endoctriner », avec des associations, des réfugiés, des imams.
Jusqu’à intimider professeurs et élus, comme à Castelnaudary (Haute-Garonne), dans l’objectif de faire interdire une réunion d’information « sur les questions liées aux spécificités LGBTI + ». À Valenciennes (Pas-de-Calais), une enseignante a même reçu des menaces de mort pour un projet de rencontre entre ses élèves et des migrants. Le rectorat a alors annulé la sortie, Parents vigilants s’en est félicité.
« Les parents sont livrés à des campagnes politiques malsaines, constate quotidiennement Nageate Belahcen, ancienne présidente de la FCPE. Sur les groupes WhatsApp ou Facebook, de fausses informations, sur l’éducation à la sexualité par exemple, ou des messages désignant les familles étrangères comme responsables des maux de l’école, comme le manque de moyens, circulent beaucoup. Ce n’est pas toujours signé Parents vigilants, mais la démarche politique est claire. »
En outre, Nageate Belahcen dénonce un entrisme des Parents vigilants au sein des syndicats, alors qu’Éric Zemmour assure que le réseau a obtenu 3 500 sièges aux dernières élections de représentants des parents d’élèves. Avec le risque qu’il puisse influencer les projets pédagogiques des établissements.
Un entrisme qui inquiète des syndicats d’autres secteurs, alors que les votes en faveur de Marine Le Pen ont augmenté parmi les salariés syndiqués entre 2017 et 2022, pour atteindre au premier tour de la présidentielle, selon une étude de l’Ifop, respectivement 29 et 21 % chez les « sympathisants » FO et CGT. Autre exemple, à Perpignan (Pyrénées-Orientales), Bénédicte Vincent, secrétaire départementale de SUD collectivités locales, alerte régulièrement sur les « accointances entre la FO et le RN » qui « favorisent la politique d’extrême droite de la mairie ».
La culture ciblée
Dans la culture, historiquement visée, les pressions et attaques contre des œuvres qui déplaisent à l’extrême droite se multiplient. Avec les mêmes mécanismes que pour l’école : les représentants politiques du RN et de Reconquête s’insurgent, des militants harcèlent sur les réseaux sociaux et, parfois, certains vont jusqu’aux menaces ou à l’agression.
Les chanteurs Bilal Hassani et Médine en font régulièrement les frais, au même titre que de nombreuses drag-queens, jusqu’à voir certaines de leurs représentations annulées sous la pression et les menaces. L’été dernier, à Avignon, des comédiennes de la pièce Carte noire nommée désir, qui traite de l’hypersexualisation des femmes noires, ont même subi des violences, tandis que le RN, dont la députée Caroline Colombier, s’est saisi du sujet à l’Assemblée. Depuis le 28 novembre, la pièce est rejouée à Paris, avec une sécurité renforcée, alors que sur les réseaux sociaux, les insultes et les menaces perdurent.
Idem pour l’actrice Camélia Jordana, qui a pris position contre les violences policières, une des thématiques du film de Mehdi Fikri, Avant que les flammes ne s’éteignent, visé par les identitaires depuis sa sortie, le 15 novembre. « Des commentaires de haine d’une violence inouïe », relate le distributeur, David Grumbach. Sur le site Allociné, un raid de militants a aussi fait chuter les notes du long-métrage. Et de fausses informations, selon lesquelles le film aurait reçu 900 000 euros de subvention publique (410 000 euros en réalité) circulent via des comptes locaux de Reconquête, de pseudo-spécialistes du cinéma, ou sur le plateau de Pascal Praud."
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Alors quand c'est confondu avec l'extrême droite, ca fait doucement rigoler et ca montre le sérieux de la personne qui a écrit ce torchon.
Inutile donc d'aller plus loin que les premiers mots, on sait d'avance que l'on va trouver pour la suite un amalgame idéologique digne des plus grandes heures de la Pravda...
L’ouverture d'esprit n'est pas une fracture du crâne
Pierre Desproges
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Re: Extrême droite : une armée au service de la bataille culturelle
pourquoi veux tu qu'ils apprenne quelque chose? ça pourrait le choquer !
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Re: Extrême droite : une armée au service de la bataille culturelle
ce sujet "parents vigilants " a été ouvertPatchouli38 a écrit : ↑07 décembre 2023 18:47 "Des identitaires aux « parents vigilants », des groupuscules aux partis politiques, les nationalistes de tout poil étendent leurs concepts et influence dans quasiment toutes les sphères de la société. Une diffusion des idées qui délie les langues et s’ancre dans les esprits.
Tous les acteurs de l’extrême droite mènent ensemble la même bataille culturelle. Des élus RN et Reconquête aux groupes identitaires, ils cherchent à faire entrer dans les esprits qu’un « enjeu civilisationnel » serait en train de se nouer. « Une vision de la société française qui oppose le « nous » à « eux » », résume le sociologue Samuel Bouron. Par des pressions, des événements médiatiques, des rassemblements ou des raids organisés, ils sont des centaines, voire des milliers de militants au service de la diffusion de cette idéologie.
Leur combat est désormais livré dans quasiment tous les secteurs de la société, aussi bien sur les plateaux télévisés, les réseaux sociaux, que dans les écoles, le monde de la culture et les syndicats, afin d’imposer leur agenda et leur vision du monde.
L’arrivée en séance publique de la loi Darmanin à l’Assemblée nationale, ce lundi 11 décembre, sur fond de diabolisation de l’immigration, intervient trois semaines après le meurtre du jeune Thomas Perotto à Crépol (Drôme), le 18 novembre. Un fait divers tragique que l’extrême droite est parvenue à placer au centre de l’actualité, en plus d’imposer son propre récit des événements. Celui de « racailles venues pour planter du Blanc », dixit Éric Zemmour, de « razzias » pour Marine Le Pen ou de « pogroms », selon la chroniqueuse de BFMTV Juliette Briens.
Une vision qui ne résiste pas à l’épreuve des faits : les éléments de l’enquête révélés par le Parisien, mercredi, ont démontré que « rien n’accrédite la thèse d’un raid prémédité ». Mais, sur CNews, Pascal Praud y voit un coup monté : « La réécriture est en marche : vous n’avez pas vu ce que vous avez vu. Le système va vous expliquer. »
Les groupuscules d’extrême droite, eux, défilent de plus en plus, jusqu’à préparer des expéditions punitives, comme à Lyon début novembre ou à Romans-sur-Isère, le 1er décembre, quand 80 néonazis ont déferlé dans le quartier de la Monnaie, avec les noms et adresses des suspects du drame de Crépol. Selon le Canard enchaîné, ces informations leur avaient été communiquées par des membres de la police ou des services de renseignements. Preuve que l’extrême droite tisse partout sa toile et étend ses réseaux.
École : les raids idéologiques de Parents vigilants
L’école est particulièrement ciblée depuis plus d’un an. Dès l’été 2022, Éric Zemmour monte le réseau Parents vigilants pour « combattre la détestation de la France » ou encore l’« idéologie LGBT » et « woke » qui seraient enseignées dans une éducation nationale « islamisée ». Des termes relayés par des tracts diffusés jusqu’au portail des établissements scolaires.
Le réseau revendique aujourd’hui plus de 20 000 membres lui permettant de repérer et relayer tout ce qui lui pose problème à l’école. Sur ses réseaux, massivement repris, Parents vigilants chasse les « livres de propagande immigrationniste et progressiste », les sorties scolaires ou rencontres « faites pour endoctriner », avec des associations, des réfugiés, des imams.
Jusqu’à intimider professeurs et élus, comme à Castelnaudary (Haute-Garonne), dans l’objectif de faire interdire une réunion d’information « sur les questions liées aux spécificités LGBTI + ». À Valenciennes (Pas-de-Calais), une enseignante a même reçu des menaces de mort pour un projet de rencontre entre ses élèves et des migrants. Le rectorat a alors annulé la sortie, Parents vigilants s’en est félicité.
« Les parents sont livrés à des campagnes politiques malsaines, constate quotidiennement Nageate Belahcen, ancienne présidente de la FCPE. Sur les groupes WhatsApp ou Facebook, de fausses informations, sur l’éducation à la sexualité par exemple, ou des messages désignant les familles étrangères comme responsables des maux de l’école, comme le manque de moyens, circulent beaucoup. Ce n’est pas toujours signé Parents vigilants, mais la démarche politique est claire. »
En outre, Nageate Belahcen dénonce un entrisme des Parents vigilants au sein des syndicats, alors qu’Éric Zemmour assure que le réseau a obtenu 3 500 sièges aux dernières élections de représentants des parents d’élèves. Avec le risque qu’il puisse influencer les projets pédagogiques des établissements.
Un entrisme qui inquiète des syndicats d’autres secteurs, alors que les votes en faveur de Marine Le Pen ont augmenté parmi les salariés syndiqués entre 2017 et 2022, pour atteindre au premier tour de la présidentielle, selon une étude de l’Ifop, respectivement 29 et 21 % chez les « sympathisants » FO et CGT. Autre exemple, à Perpignan (Pyrénées-Orientales), Bénédicte Vincent, secrétaire départementale de SUD collectivités locales, alerte régulièrement sur les « accointances entre la FO et le RN » qui « favorisent la politique d’extrême droite de la mairie ».
La culture ciblée
Dans la culture, historiquement visée, les pressions et attaques contre des œuvres qui déplaisent à l’extrême droite se multiplient. Avec les mêmes mécanismes que pour l’école : les représentants politiques du RN et de Reconquête s’insurgent, des militants harcèlent sur les réseaux sociaux et, parfois, certains vont jusqu’aux menaces ou à l’agression.
Les chanteurs Bilal Hassani et Médine en font régulièrement les frais, au même titre que de nombreuses drag-queens, jusqu’à voir certaines de leurs représentations annulées sous la pression et les menaces. L’été dernier, à Avignon, des comédiennes de la pièce Carte noire nommée désir, qui traite de l’hypersexualisation des femmes noires, ont même subi des violences, tandis que le RN, dont la députée Caroline Colombier, s’est saisi du sujet à l’Assemblée. Depuis le 28 novembre, la pièce est rejouée à Paris, avec une sécurité renforcée, alors que sur les réseaux sociaux, les insultes et les menaces perdurent.
Idem pour l’actrice Camélia Jordana, qui a pris position contre les violences policières, une des thématiques du film de Mehdi Fikri, Avant que les flammes ne s’éteignent, visé par les identitaires depuis sa sortie, le 15 novembre. « Des commentaires de haine d’une violence inouïe », relate le distributeur, David Grumbach. Sur le site Allociné, un raid de militants a aussi fait chuter les notes du long-métrage. Et de fausses informations, selon lesquelles le film aurait reçu 900 000 euros de subvention publique (410 000 euros en réalité) circulent via des comptes locaux de Reconquête, de pseudo-spécialistes du cinéma, ou sur le plateau de Pascal Praud."
https://www.humanite.fr/politique/eric- ... culturelle
pas la peine de les multiplier
ou alors il suffit de s'y référer et de faire des copié collé de ses interventions
discussions-politique-actualite-debats/ ... 1058538678
La seule chose que j''aurais à ajouter c'est que 80 % des parents qui sont vigilants au devenir de leurs enfants approuvent les propositions d'ATTAL
pour les autres conneries
est ce que vanter l'hypersexualité des femmes noires doit faire partie du programme scolaire
et pourquoi pas tout ce qui est abordé dans cette chanson
https://www.bing.com/videos/riverview/r ... ORM=VRDGAR
C'est en se dispersant dans de telles conneries que le niveau scolaire est aussi lamentable en france
Heureusement enfin nous avons un nouveau ministre de l'EN qui va recentrer cela sur l'essentiel qui était et qui doit revenir
Français /mathématique
Et non bourrer l'esprit des enfants avec des conneries qui ne sont pas de leur Age
Les gens comme vous sont prêts à sacrifier l'avenir des enfants sur l'autel de leur idéologie politiques
Heureusement que 80 % des français garent encore la tête sur leurs épaules
Modifié en dernier par vivarais le 08 décembre 2023 08:46, modifié 1 fois.
- Mesoke
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Re: Extrême droite : une armée au service de la bataille culturelle
Ce sujet ne parle pas que des parents vigilants, mais de tous les groupuscules qui propagent l'idéologie de l'extrême droite à l'aide de violence, de harcèlement, de menaces. Dont les parents vigilants, mais pas que.
- Fonck1
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Re: Extrême droite : une armée au service de la bataille culturelle
ça démontre une fois de plus votre niveau d’information et la pertinence de vos réponses.vivarais a écrit : ↑08 décembre 2023 08:28ce sujet "parents vigilants " a été ouvertPatchouli38 a écrit : ↑07 décembre 2023 18:47 "Des identitaires aux « parents vigilants », des groupuscules aux partis politiques, les nationalistes de tout poil étendent leurs concepts et influence dans quasiment toutes les sphères de la société. Une diffusion des idées qui délie les langues et s’ancre dans les esprits.
Tous les acteurs de l’extrême droite mènent ensemble la même bataille culturelle. Des élus RN et Reconquête aux groupes identitaires, ils cherchent à faire entrer dans les esprits qu’un « enjeu civilisationnel » serait en train de se nouer. « Une vision de la société française qui oppose le « nous » à « eux » », résume le sociologue Samuel Bouron. Par des pressions, des événements médiatiques, des rassemblements ou des raids organisés, ils sont des centaines, voire des milliers de militants au service de la diffusion de cette idéologie.
Leur combat est désormais livré dans quasiment tous les secteurs de la société, aussi bien sur les plateaux télévisés, les réseaux sociaux, que dans les écoles, le monde de la culture et les syndicats, afin d’imposer leur agenda et leur vision du monde.
L’arrivée en séance publique de la loi Darmanin à l’Assemblée nationale, ce lundi 11 décembre, sur fond de diabolisation de l’immigration, intervient trois semaines après le meurtre du jeune Thomas Perotto à Crépol (Drôme), le 18 novembre. Un fait divers tragique que l’extrême droite est parvenue à placer au centre de l’actualité, en plus d’imposer son propre récit des événements. Celui de « racailles venues pour planter du Blanc », dixit Éric Zemmour, de « razzias » pour Marine Le Pen ou de « pogroms », selon la chroniqueuse de BFMTV Juliette Briens.
Une vision qui ne résiste pas à l’épreuve des faits : les éléments de l’enquête révélés par le Parisien, mercredi, ont démontré que « rien n’accrédite la thèse d’un raid prémédité ». Mais, sur CNews, Pascal Praud y voit un coup monté : « La réécriture est en marche : vous n’avez pas vu ce que vous avez vu. Le système va vous expliquer. »
Les groupuscules d’extrême droite, eux, défilent de plus en plus, jusqu’à préparer des expéditions punitives, comme à Lyon début novembre ou à Romans-sur-Isère, le 1er décembre, quand 80 néonazis ont déferlé dans le quartier de la Monnaie, avec les noms et adresses des suspects du drame de Crépol. Selon le Canard enchaîné, ces informations leur avaient été communiquées par des membres de la police ou des services de renseignements. Preuve que l’extrême droite tisse partout sa toile et étend ses réseaux.
École : les raids idéologiques de Parents vigilants
L’école est particulièrement ciblée depuis plus d’un an. Dès l’été 2022, Éric Zemmour monte le réseau Parents vigilants pour « combattre la détestation de la France » ou encore l’« idéologie LGBT » et « woke » qui seraient enseignées dans une éducation nationale « islamisée ». Des termes relayés par des tracts diffusés jusqu’au portail des établissements scolaires.
Le réseau revendique aujourd’hui plus de 20 000 membres lui permettant de repérer et relayer tout ce qui lui pose problème à l’école. Sur ses réseaux, massivement repris, Parents vigilants chasse les « livres de propagande immigrationniste et progressiste », les sorties scolaires ou rencontres « faites pour endoctriner », avec des associations, des réfugiés, des imams.
Jusqu’à intimider professeurs et élus, comme à Castelnaudary (Haute-Garonne), dans l’objectif de faire interdire une réunion d’information « sur les questions liées aux spécificités LGBTI + ». À Valenciennes (Pas-de-Calais), une enseignante a même reçu des menaces de mort pour un projet de rencontre entre ses élèves et des migrants. Le rectorat a alors annulé la sortie, Parents vigilants s’en est félicité.
« Les parents sont livrés à des campagnes politiques malsaines, constate quotidiennement Nageate Belahcen, ancienne présidente de la FCPE. Sur les groupes WhatsApp ou Facebook, de fausses informations, sur l’éducation à la sexualité par exemple, ou des messages désignant les familles étrangères comme responsables des maux de l’école, comme le manque de moyens, circulent beaucoup. Ce n’est pas toujours signé Parents vigilants, mais la démarche politique est claire. »
En outre, Nageate Belahcen dénonce un entrisme des Parents vigilants au sein des syndicats, alors qu’Éric Zemmour assure que le réseau a obtenu 3 500 sièges aux dernières élections de représentants des parents d’élèves. Avec le risque qu’il puisse influencer les projets pédagogiques des établissements.
Un entrisme qui inquiète des syndicats d’autres secteurs, alors que les votes en faveur de Marine Le Pen ont augmenté parmi les salariés syndiqués entre 2017 et 2022, pour atteindre au premier tour de la présidentielle, selon une étude de l’Ifop, respectivement 29 et 21 % chez les « sympathisants » FO et CGT. Autre exemple, à Perpignan (Pyrénées-Orientales), Bénédicte Vincent, secrétaire départementale de SUD collectivités locales, alerte régulièrement sur les « accointances entre la FO et le RN » qui « favorisent la politique d’extrême droite de la mairie ».
La culture ciblée
Dans la culture, historiquement visée, les pressions et attaques contre des œuvres qui déplaisent à l’extrême droite se multiplient. Avec les mêmes mécanismes que pour l’école : les représentants politiques du RN et de Reconquête s’insurgent, des militants harcèlent sur les réseaux sociaux et, parfois, certains vont jusqu’aux menaces ou à l’agression.
Les chanteurs Bilal Hassani et Médine en font régulièrement les frais, au même titre que de nombreuses drag-queens, jusqu’à voir certaines de leurs représentations annulées sous la pression et les menaces. L’été dernier, à Avignon, des comédiennes de la pièce Carte noire nommée désir, qui traite de l’hypersexualisation des femmes noires, ont même subi des violences, tandis que le RN, dont la députée Caroline Colombier, s’est saisi du sujet à l’Assemblée. Depuis le 28 novembre, la pièce est rejouée à Paris, avec une sécurité renforcée, alors que sur les réseaux sociaux, les insultes et les menaces perdurent.
Idem pour l’actrice Camélia Jordana, qui a pris position contre les violences policières, une des thématiques du film de Mehdi Fikri, Avant que les flammes ne s’éteignent, visé par les identitaires depuis sa sortie, le 15 novembre. « Des commentaires de haine d’une violence inouïe », relate le distributeur, David Grumbach. Sur le site Allociné, un raid de militants a aussi fait chuter les notes du long-métrage. Et de fausses informations, selon lesquelles le film aurait reçu 900 000 euros de subvention publique (410 000 euros en réalité) circulent via des comptes locaux de Reconquête, de pseudo-spécialistes du cinéma, ou sur le plateau de Pascal Praud."
https://www.humanite.fr/politique/eric- ... culturelle
pas la peine de les multiplier
ou alors il suffit de s'y référer et de faire des copié collé de ses interventionc
si on résume, nous ne lisez aucune sujet, et vous copier collez vos réponses.
sacré niveau de réfléxion, ça va un peu avec le niveau politique probablement.
à faire des copier / coller, faite au moins l'effort de corriger vos fautes d'orthographe.
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Re: Extrême droite : une armée au service de la bataille culturelle
Vous avez la lecture sélectives
"Des identitaires aux « parents vigilants », des groupuscules aux partis politiques, les nationalistes de tout poil étendent leurs concepts et influence dans quasiment toutes les sphères de la société
mais pour ester dans le texte vous meme êtes vous que durant le programme scolaire on aborde " l'hypersexualité des femmes noires "
est ce la bonne image que l'on donne de la femme noire
Moi pour avoir vécu en afrique ,l'image que j'en ai c'est que la femme noire est hyper travailleuse
de même qu'en religion (habits sacerdotaux) pour donner l'instruction scolaire on ait besoin de se déguiser en drag veen
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Re: Extrême droite : une armée au service de la bataille culturelle
Vous avez raison pour les fautes d'orthographeFonck1 a écrit : ↑08 décembre 2023 08:36ça démontre une fois de plus votre niveau d’information et la pertinence de vos réponses.
si on résume, nous ne lisez aucune sujet, et vous copier collez vos réponses.
sacré niveau de réfléxion, ça va un peu avec le niveau politique probablement.
à faire des copier / coller, faite au moins l'effort de corriger vos fautes d'orthographe.
Mais je ne suis pas le seul à devoir
Regardez ce que j'ai surligné
Et où sont passées les majuscules en début de phrases
Avant de vous référer à ma paille ; intéressez vous plutôt à votre poutre
Notre différence c'est que moi je n'ai pas besoin de faux fuyants pour prouver les choses
Je crois que l'incompétence grammaticale a changé de camp
