"Je me demande souvent si je serai heureuse un jour"

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Patchouli38
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"Je me demande souvent si je serai heureuse un jour"

Message par Patchouli38 »

""Je me demande souvent si je serai heureuse un jour" : des femmes exilées racontent leurs parcours jusqu'en France"

Alors qu'elles fuient leur pays après avoir subi des abus ou de l'exploitation, les femmes migrantes continuent d'être exposées à des violences spécifiques liées à leur genre lors de leur trajet et dans leur pays d'arrivée.

Où sont leurs noms et leurs visages ? Les femmes représentent près de la moitié des personnes exilées dans le monde, selon le Réseau européen des migrations. Celles qui parviennent en Europe depuis l'Afrique ont parfois connu les prisons libyennes et ont, pour la plupart, été exposées à l'exploitation et aux violences sexuelles des hommes. Une fois dans leur pays d'arrivée, d'autres obstacles jalonnent leurs parcours. Elles doivent faire face à des démarches administratives longues pour espérer obtenir des papiers : en France, 29% des demandeurs d'asile ont obtenu une réponse positive en 2022. Elles doivent rechercher un logement, un emploi, se soigner et souvent s'occuper de leurs enfants.

Bien que ces difficultés soient partagées, la trajectoire de chaque femme est unique. Ce qui les caractérise, "ce n'est pas l'exceptionnalité de leur mouvement mais plutôt le fait qu'elles transgressent l'immobilité à laquelle elles ont été assignées", écrit la chercheuse Camille Schmoll dans Les Damnées de la mer (éd. La Découverte). Malgré leur vulnérabilité, leur expérience de la marge est aussi un endroit "de déploiement de nouvelles solidarités et de formes de lutte". Alors que le projet de loi immigration a été adopté par le Parlement, mardi 19 décembre, franceinfo a recueilli les témoignages de trois femmes exilées.

Maladho, 33 ans, Guinéenne : "Je me voyais mourir pendant la traversée"

Maladho a quitté la Guinée en 2018, après la mort de son mari. Elle a traversé la Méditerranée seule pour arriver en France, où elle a fait venir ses trois enfants. Tous sont en situation régulière. Après une formation en cuisine au sein de l'école du chef Thierry Marx, elle travaille pour la mairie de Villemomble (Seine-Saint-Denis) et habite un petit appartement fourni par une association.

"J'avais 28 ans quand mon mari est mort. Ma famille a voulu que je me remarie avec son grand frère, mais il avait déjà trois femmes et je ne l'aimais pas. Pour elle, je ne pouvais pas être seule avec mes trois enfants qui avaient à l'époque 1, 5 et 11 ans. Comme je refusais, mon beau-père nous a chassés de la maison. Il a pris tout ce que nous avions. Mais avant de partir, j'avais trouvé de l'argent que mon mari avait caché dans la maison.

Une amie m'a dit de venir chez elle à Dakar, au Sénégal. Je n'avais pas d'autre solution. Là-bas, c'était compliqué, il fallait que je trouve un travail, que les enfants aillent à l'école, que je leur trouve à manger. Un jour, un monsieur est venu me voir et m'a demandé où je logeais. J'ai compris qu'il connaissait ma famille. J'ai eu trop peur, alors je suis allée au Maroc où j'ai rejoint une connaissance, Fatou. J'ai fait le ménage et gardé le bébé d'une femme quelque temps.

Puis, Fatou m'a dit que j'étais belle, que je pourrais faire des soirées à Tanger et Marrakech avec elle. J'ai compris qu'elle voulait que je me prostitue. J'ai refusé et on a commencé à s'embrouiller. Son colocataire m'a dit qu'il pourrait me faire passer en bateau en Espagne. C'était un passeur. J'avais entendu dire que les gens qui traversaient la Méditerranée mouraient dans l'eau. Mais le passeur m'a montré des photos d'un gros ferry et m'a dit que tout irait bien. Il voulait que je le paye 2 800 euros, mais je n'avais que 850 euros sur moi. Il a pris mon passeport et m'a dit que je devrais lui envoyer le reste une fois en Europe. Je n'ai jamais retrouvé mon passeport.

Je suis allée à Nador [nord du Maroc], où j'ai retrouvé d'autres groupes de migrants qui attendaient dans la forêt. On a dû marcher des heures avant d'atteindre le lieu d'où nous devions partir.

"Un monsieur tabassait les gens fatigués, surtout les hommes. Des femmes m'ont raconté que la nuit, elles avaient été violées."
Maladho

En arrivant près de la mer, on a réalisé que le bateau n'était pas un ferry, mais un petit Zodiac. Personne ne voulait monter, on avait trop peur. Mais les gardes nous menaçaient avec des couteaux, disaient qu'ils allaient nous violer. On devait être plus de 50 dans le bateau. Il y avait une Camerounaise avec un bébé de 2 mois. Je leur ai dit que je préférais mourir à terre, pour qu'on puisse au moins retrouver mon corps. Ils m'ont jetée dans le bateau.

Pendant la traversée, l'eau a commencé à monter. Elle ne s'arrêtait pas. Il pleuvait, il y avait du vent. On se noyait, je me voyais mourir. On pleurait tous et on priait. Un homme a dit qu'on devrait jeter les enfants dans l'eau pour s'alléger et puis qu'après ça serait le tour des femmes. Certains étaient pour, d'autres contre. Les gens étaient désespérés, se bagarraient. Ils jetaient tout, sacs, téléphones. Un bateau est finalement venu nous sauver. On a débarqué à Almeria, en Espagne. Je suis restée un mois l'hôpital. Quand je suis sortie, je ne parlais pas la langue. Quelqu'un m'a dit d'aller en France. J'ai pris le train et je suis arrivée gare de Lyon, à Paris."

https://www.francetvinfo.fr/monde/europ ... 45770.html

Quand on donne la parole aux migrants, on se rend compte que l'on est loin du discours de l'extrême-droite cherchant à nous faire croire que les migrants sont tous des profiteurs d'aides sociales.
"La valeur ne dépend pas de la religion, mais de l'amour qui nous fait considérer l'autre comme un frère ou une sœur"
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Re: "Je me demande souvent si je serai heureuse un jour"

Message par vivarais »

Patchouli38 a écrit : 20 décembre 2023 09:17 ""Je me demande souvent si je serai heureuse un jour" : des femmes exilées racontent leurs parcours jusqu'en France"

Alors qu'elles fuient leur pays après avoir subi des abus ou de l'exploitation, les femmes migrantes continuent d'être exposées à des violences spécifiques liées à leur genre lors de leur trajet et dans leur pays d'arrivée.

Où sont leurs noms et leurs visages ? Les femmes représentent près de la moitié des personnes exilées dans le monde, selon le Réseau européen des migrations. Celles qui parviennent en Europe depuis l'Afrique ont parfois connu les prisons libyennes et ont, pour la plupart, été exposées à l'exploitation et aux violences sexuelles des hommes. Une fois dans leur pays d'arrivée, d'autres obstacles jalonnent leurs parcours. Elles doivent faire face à des démarches administratives longues pour espérer obtenir des papiers : en France, 29% des demandeurs d'asile ont obtenu une réponse positive en 2022. Elles doivent rechercher un logement, un emploi, se soigner et souvent s'occuper de leurs enfants.

Bien que ces difficultés soient partagées, la trajectoire de chaque femme est unique. Ce qui les caractérise, "ce n'est pas l'exceptionnalité de leur mouvement mais plutôt le fait qu'elles transgressent l'immobilité à laquelle elles ont été assignées", écrit la chercheuse Camille Schmoll dans Les Damnées de la mer (éd. La Découverte). Malgré leur vulnérabilité, leur expérience de la marge est aussi un endroit "de déploiement de nouvelles solidarités et de formes de lutte". Alors que le projet de loi immigration a été adopté par le Parlement, mardi 19 décembre, franceinfo a recueilli les témoignages de trois femmes exilées.

Maladho, 33 ans, Guinéenne : "Je me voyais mourir pendant la traversée"

Maladho a quitté la Guinée en 2018, après la mort de son mari. Elle a traversé la Méditerranée seule pour arriver en France, où elle a fait venir ses trois enfants. Tous sont en situation régulière. Après une formation en cuisine au sein de l'école du chef Thierry Marx, elle travaille pour la mairie de Villemomble (Seine-Saint-Denis) et habite un petit appartement fourni par une association.

"J'avais 28 ans quand mon mari est mort. Ma famille a voulu que je me remarie avec son grand frère, mais il avait déjà trois femmes et je ne l'aimais pas. Pour elle, je ne pouvais pas être seule avec mes trois enfants qui avaient à l'époque 1, 5 et 11 ans. Comme je refusais, mon beau-père nous a chassés de la maison. Il a pris tout ce que nous avions. Mais avant de partir, j'avais trouvé de l'argent que mon mari avait caché dans la maison.

Une amie m'a dit de venir chez elle à Dakar, au Sénégal. Je n'avais pas d'autre solution. Là-bas, c'était compliqué, il fallait que je trouve un travail, que les enfants aillent à l'école, que je leur trouve à manger. Un jour, un monsieur est venu me voir et m'a demandé où je logeais. J'ai compris qu'il connaissait ma famille. J'ai eu trop peur, alors je suis allée au Maroc où j'ai rejoint une connaissance, Fatou. J'ai fait le ménage et gardé le bébé d'une femme quelque temps.

Puis, Fatou m'a dit que j'étais belle, que je pourrais faire des soirées à Tanger et Marrakech avec elle. J'ai compris qu'elle voulait que je me prostitue. J'ai refusé et on a commencé à s'embrouiller. Son colocataire m'a dit qu'il pourrait me faire passer en bateau en Espagne. C'était un passeur. J'avais entendu dire que les gens qui traversaient la Méditerranée mouraient dans l'eau. Mais le passeur m'a montré des photos d'un gros ferry et m'a dit que tout irait bien. Il voulait que je le paye 2 800 euros, mais je n'avais que 850 euros sur moi. Il a pris mon passeport et m'a dit que je devrais lui envoyer le reste une fois en Europe. Je n'ai jamais retrouvé mon passeport.

Je suis allée à Nador [nord du Maroc], où j'ai retrouvé d'autres groupes de migrants qui attendaient dans la forêt. On a dû marcher des heures avant d'atteindre le lieu d'où nous devions partir.

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En arrivant près de la mer, on a réalisé que le bateau n'était pas un ferry, mais un petit Zodiac. Personne ne voulait monter, on avait trop peur. Mais les gardes nous menaçaient avec des couteaux, disaient qu'ils allaient nous violer. On devait être plus de 50 dans le bateau. Il y avait une Camerounaise avec un bébé de 2 mois. Je leur ai dit que je préférais mourir à terre, pour qu'on puisse au moins retrouver mon corps. Ils m'ont jetée dans le bateau.

Pendant la traversée, l'eau a commencé à monter. Elle ne s'arrêtait pas. Il pleuvait, il y avait du vent. On se noyait, je me voyais mourir. On pleurait tous et on priait. Un homme a dit qu'on devrait jeter les enfants dans l'eau pour s'alléger et puis qu'après ça serait le tour des femmes. Certains étaient pour, d'autres contre. Les gens étaient désespérés, se bagarraient. Ils jetaient tout, sacs, téléphones. Un bateau est finalement venu nous sauver. On a débarqué à Almeria, en Espagne. Je suis restée un mois l'hôpital. Quand je suis sortie, je ne parlais pas la langue. Quelqu'un m'a dit d'aller en France. J'ai pris le train et je suis arrivée gare de Lyon, à Paris."

https://www.francetvinfo.fr/monde/europ ... 45770.html

Quand on donne la parole aux migrants, on se rend compte que l'on est loin du discours de l'extrême-droite cherchant à nous faire croire que les migrants sont tous des profiteurs d'aides sociales.
En quoi l'extrême droite est responsable de ce qui se produit lors de leur périple migratoire
Et que la seule perspective c'est les marchands de sommeil ou une tente queshua le long du cal saint martin qu'ils en seront chassés avec les JO
Les vrais coupables ne sont ils pas ce qui leur font croire que la France c'est le pays de cocagne alors que ce sera pire que chez eux
Et encore plus demain avec le rabotage de la loi chevenement sur l'accueil des étrangers
les v coupables c'est vous car vous savez sciemment qu'elle sera leur vie de misère en France ou ailleurs dans l'UE
Et que bientôt ce sera le cas à 98% d'avoir fait tout cela pour rien
Est ce que la loi sur l'immigration sera à effet rétroactive ou pas pour les diverses aides sociales dont le droit vient d'être modifié
Plus d'aide sociale en arrivant et pour 5 ans
j'espère que votre pensionde retraite est conséquente pour faire ce que jusquà aujourd'hui vous éxigez des français
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Re: "Je me demande souvent si je serai heureuse un jour"

Message par vivarais »

le seul vrai bonheur et pour être heureux c'est de ne pas croire que le soleil brille plus ailleurs
je connait beaucoup de belges et d'allemands qui ont cru que le soleil était plus beau dans le sud et après quelques années sont revenus
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Re: "Je me demande souvent si je serai heureuse un jour"

Message par Fonck1 »

vivarais a écrit : 20 décembre 2023 09:53
Patchouli38 a écrit : 20 décembre 2023 09:17 ""Je me demande souvent si je serai heureuse un jour" : des femmes exilées racontent leurs parcours jusqu'en France"

Alors qu'elles fuient leur pays après avoir subi des abus ou de l'exploitation, les femmes migrantes continuent d'être exposées à des violences spécifiques liées à leur genre lors de leur trajet et dans leur pays d'arrivée.

Où sont leurs noms et leurs visages ? Les femmes représentent près de la moitié des personnes exilées dans le monde, selon le Réseau européen des migrations. Celles qui parviennent en Europe depuis l'Afrique ont parfois connu les prisons libyennes et ont, pour la plupart, été exposées à l'exploitation et aux violences sexuelles des hommes. Une fois dans leur pays d'arrivée, d'autres obstacles jalonnent leurs parcours. Elles doivent faire face à des démarches administratives longues pour espérer obtenir des papiers : en France, 29% des demandeurs d'asile ont obtenu une réponse positive en 2022. Elles doivent rechercher un logement, un emploi, se soigner et souvent s'occuper de leurs enfants.

Bien que ces difficultés soient partagées, la trajectoire de chaque femme est unique. Ce qui les caractérise, "ce n'est pas l'exceptionnalité de leur mouvement mais plutôt le fait qu'elles transgressent l'immobilité à laquelle elles ont été assignées", écrit la chercheuse Camille Schmoll dans Les Damnées de la mer (éd. La Découverte). Malgré leur vulnérabilité, leur expérience de la marge est aussi un endroit "de déploiement de nouvelles solidarités et de formes de lutte". Alors que le projet de loi immigration a été adopté par le Parlement, mardi 19 décembre, franceinfo a recueilli les témoignages de trois femmes exilées.

Maladho, 33 ans, Guinéenne : "Je me voyais mourir pendant la traversée"

Maladho a quitté la Guinée en 2018, après la mort de son mari. Elle a traversé la Méditerranée seule pour arriver en France, où elle a fait venir ses trois enfants. Tous sont en situation régulière. Après une formation en cuisine au sein de l'école du chef Thierry Marx, elle travaille pour la mairie de Villemomble (Seine-Saint-Denis) et habite un petit appartement fourni par une association.

"J'avais 28 ans quand mon mari est mort. Ma famille a voulu que je me remarie avec son grand frère, mais il avait déjà trois femmes et je ne l'aimais pas. Pour elle, je ne pouvais pas être seule avec mes trois enfants qui avaient à l'époque 1, 5 et 11 ans. Comme je refusais, mon beau-père nous a chassés de la maison. Il a pris tout ce que nous avions. Mais avant de partir, j'avais trouvé de l'argent que mon mari avait caché dans la maison.

Une amie m'a dit de venir chez elle à Dakar, au Sénégal. Je n'avais pas d'autre solution. Là-bas, c'était compliqué, il fallait que je trouve un travail, que les enfants aillent à l'école, que je leur trouve à manger. Un jour, un monsieur est venu me voir et m'a demandé où je logeais. J'ai compris qu'il connaissait ma famille. J'ai eu trop peur, alors je suis allée au Maroc où j'ai rejoint une connaissance, Fatou. J'ai fait le ménage et gardé le bébé d'une femme quelque temps.

Puis, Fatou m'a dit que j'étais belle, que je pourrais faire des soirées à Tanger et Marrakech avec elle. J'ai compris qu'elle voulait que je me prostitue. J'ai refusé et on a commencé à s'embrouiller. Son colocataire m'a dit qu'il pourrait me faire passer en bateau en Espagne. C'était un passeur. J'avais entendu dire que les gens qui traversaient la Méditerranée mouraient dans l'eau. Mais le passeur m'a montré des photos d'un gros ferry et m'a dit que tout irait bien. Il voulait que je le paye 2 800 euros, mais je n'avais que 850 euros sur moi. Il a pris mon passeport et m'a dit que je devrais lui envoyer le reste une fois en Europe. Je n'ai jamais retrouvé mon passeport.

Je suis allée à Nador [nord du Maroc], où j'ai retrouvé d'autres groupes de migrants qui attendaient dans la forêt. On a dû marcher des heures avant d'atteindre le lieu d'où nous devions partir.

"Un monsieur tabassait les gens fatigués, surtout les hommes. Des femmes m'ont raconté que la nuit, elles avaient été violées."
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%
En arrivant près de la mer, on a réalisé que le bateau n'était pas un ferry, mais un petit Zodiac. Personne ne voulait monter, on avait trop peur. Mais les gardes nous menaçaient avec des couteaux, disaient qu'ils allaient nous violer. On devait être plus de 50 dans le bateau. Il y avait une Camerounaise avec un bébé de 2 mois. Je leur ai dit que je préférais mourir à terre, pour qu'on puisse au moins retrouver mon corps. Ils m'ont jetée dans le bateau.

Pendant la traversée, l'eau a commencé à monter. Elle ne s'arrêtait pas. Il pleuvait, il y avait du vent. On se noyait, je me voyais mourir. On pleurait tous et on priait. Un homme a dit qu'on devrait jeter les enfants dans l'eau pour s'alléger et puis qu'après ça serait le tour des femmes. Certains étaient pour, d'autres contre. Les gens étaient désespérés, se bagarraient. Ils jetaient tout, sacs, téléphones. Un bateau est finalement venu nous sauver. On a débarqué à Almeria, en Espagne. Je suis restée un mois l'hôpital. Quand je suis sortie, je ne parlais pas la langue. Quelqu'un m'a dit d'aller en France. J'ai pris le train et je suis arrivée gare de Lyon, à Paris."

https://www.francetvinfo.fr/monde/europ ... 45770.html

Quand on donne la parole aux migrants, on se rend compte que l'on est loin du discours de l'extrême-droite cherchant à nous faire croire que les migrants sont tous des profiteurs d'aides sociales.
En quoi l'extrême droite est responsable de ce qui se produit lors de leur périple migratoire
Et que la seule perspective c'est les marchands de sommeil ou une tente queshua le long du cal saint martin qu'ils en seront chassés avec les JO
Les vrais coupables ne sont ils pas ce qui leur font croire que la France c'est le pays de cocagne alors que ce sera pire que chez eux
Et encore plus demain avec le rabotage de la loi chevenement sur l'accueil des étrangers
les v coupables c'est vous car vous savez sciemment qu'elle sera leur vie de misère en France ou ailleurs dans l'UE
Et que bientôt ce sera le cas à 98% d'avoir fait tout cela pour rien
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Re: "Je me demande souvent si je serai heureuse un jour"

Message par Mesoke »

vivarais a écrit : 20 décembre 2023 09:53 En quoi l'extrême droite est responsable de ce qui se produit lors de leur périple migratoire
Et que la seule perspective c'est les marchands de sommeil ou une tente queshua le long du cal saint martin qu'ils en seront chassés avec les JO
Les vrais coupables ne sont ils pas ce qui leur font croire que la France c'est le pays de cocagne alors que ce sera pire que chez eux
Et encore plus demain avec le rabotage de la loi chevenement sur l'accueil des étrangers
les v coupables c'est vous car vous savez sciemment qu'elle sera leur vie de misère en France ou ailleurs dans l'UE
Et que bientôt ce sera le cas à 98% d'avoir fait tout cela pour rien
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Tu n'as pas lu correctement. Il n'est pas que l'extrême droite était responsable des déboires lors de la migration, mais qu'il était responsable de la croyance comme quoi les migrants sont tous des profiteurs qui viennent en France pour toucher des aides sociales.

Et là la madame elle n'est pas venue en France en pensant que ça serait un pays de cocagne, elle a juste fui le remariage forcé, la prostitution, les menaces, les dangers pour finir en France un peu par hasard, au gré d'évènements traumatisants, et en ayant perdu toutes ses thunes et son passeport.
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Re: "Je me demande souvent si je serai heureuse un jour"

Message par vivarais »

Fonck1 a écrit : 20 décembre 2023 10:12
vivarais a écrit : 20 décembre 2023 09:53

En quoi l'extrême droite est responsable de ce qui se produit lors de leur périple migratoire
Et que la seule perspective c'est les marchands de sommeil ou une tente queshua le long du cal saint martin qu'ils en seront chassés avec les JO
Les vrais coupables ne sont ils pas ce qui leur font croire que la France c'est le pays de cocagne alors que ce sera pire que chez eux
Et encore plus demain avec le rabotage de la loi chevenement sur l'accueil des étrangers
les v coupables c'est vous car vous savez sciemment qu'elle sera leur vie de misère en France ou ailleurs dans l'UE
Et que bientôt ce sera le cas à 98% d'avoir fait tout cela pour rien
Est ce que la loi sur l'immigration sera à effet rétroactive ou pas pour les diverses aides sociales dont le droit vient d'être modifié
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j'espère que votre pension de retraite est conséquente pour faire ce que jusquà aujourd'hui vous éxigez des français
vous irez dire ça aux esclaves modernes qui bossent dans les caves de paris pour faire des bouchées asiatiques au porc ou aux crevettes.
Otez moi d'un doute ces esclavagistes sont ils des négriers d'extrêmes droite
L'imam qui a été expulsé via la Belgique ne faisait il pas du lot de ces esclavagistes exploitant ses propres frères
Dans la sphère macroniste ôtez nous d'un doute ,est qu'une personne n'a pas du donner sa démission par qu'elle était marchand de sommeil
Et c'est ces même marchands de sommeil qui captent un grande partie des aides qu'on leur octroie
Pourquoi occultez vous toutes les affaires qui émergent de cet esclavage par les gens de la même origine en leur confisquant les passeports
Pourquoi travestir la réalité
https://www.lefigaro.fr/actualite-franc ... e-20231017
Ils exploitent les migrants mais aussi les français en tirant les salaires vers le bas
il y a 50 ans le contxste aurait booster la gauche ; mais ils sont font les pourvoyeurs
Alors le contexte profite au RN car les seuls qui peuvent se défendre en votant c'est les français
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Re: "Je me demande souvent si je serai heureuse un jour"

Message par vivarais »

Fonck1 a écrit : 20 décembre 2023 10:12
vivarais a écrit : 20 décembre 2023 09:53

En quoi l'extrême droite est responsable de ce qui se produit lors de leur périple migratoire
Et que la seule perspective c'est les marchands de sommeil ou une tente queshua le long du cal saint martin qu'ils en seront chassés avec les JO
Les vrais coupables ne sont ils pas ce qui leur font croire que la France c'est le pays de cocagne alors que ce sera pire que chez eux
Et encore plus demain avec le rabotage de la loi chevenement sur l'accueil des étrangers
les v coupables c'est vous car vous savez sciemment qu'elle sera leur vie de misère en France ou ailleurs dans l'UE
Et que bientôt ce sera le cas à 98% d'avoir fait tout cela pour rien
Est ce que la loi sur l'immigration sera à effet rétroactive ou pas pour les diverses aides sociales dont le droit vient d'être modifié
Plus d'aide sociale en arrivant et pour 5 ans
j'espère que votre pension de retraite est conséquente pour faire ce que jusquà aujourd'hui vous éxigez des français
vous irez dire ça aux esclaves modernes qui bossent dans les caves de paris pour faire des bouchées asiatiques au porc ou aux crevettes.
Otez moi d'un doute ces esclavagistes sont ils des négriers d'extrêmes droite
L'imam qui a été expulsé via la Belgique ne faisait il pas du lot de ces esclavagistes exploitant ses propres frères
Dans la sphère macronistes ôtez nous d'un doute ,est qu'une personne n'a pas du donner sa démission par qu'elle était marchand de sommeil
Et c'est ces même marchands de sommeil qui captent un grande partie des aides qu'on leur octroie
Pourquoi occultez vous toutes les affaires qui émergent de cet esclavage par les gens de la même origine en leur confisquant les passeports
Pourquoi travestir la réalité
https://www.lefigaro.fr/actualite-franc ... e-20231017
Ils exploitent les migrants mais aussi les français en tirant les salaires vers le bas
il y a 50 ans le contexte aurait booster la gauche ; mais ils sont font les pourvoyeurs
Alors le contexte profite au RN car les seuls qui peuvent se défendre en votant c'est les français
Leur enfer est pavé de vos bonnes intentions
Dans l'esclavagisme il y a toute une chaine les pourvoyeurs (les passeurs) les achemineurs (ONG) et les exploiteurs (le système ripoux)
et aussi les appâteurs qui leur font croire que l'on doit obligatoirement les accueillir et les incitent à venir
A chacun de reconnaitre s'il fait partie de cette chaine
Où de faire partie comme dans le temps des lutteurs contre le commerce triangulaire

encore une image d'épinal
pour faire des bouchées asiatiques au porc ou aux crevettes.
aujourd'hui tout cela est automatisé industriellement comme pour les kebabs
Cela était du temps que quelques restos dit chinois mais plus des chaines de restaurants du même type qui pour casser cette mauvaise image v
ouvrent aux reporteurs les chaines de production
https://www.lesechos.fr/start-up/deals/ ... ue-1786218
Vous croyez que les nems que vous achetez en grandes surfaces sont produites dans des caves :mdr3:
Aujourd'hui localement ils ont importé la technicité coréenne
https://www.bing.com/videos/riverview/r ... ORM=VRDGAR
il y a eu des morts dans la restauration VEGAN ou QUICK ou pizza
avez vous des exemples avec celle de chaines asiatiques
cessez vos diffamations racistes parce que là en ciblant uniquement les asiatiques c'est du racisme
Et une fois de plus je défends ceux que vous clouez au pilori
Si vous allez dans un pays asiatiquee où il y a de la restauration de rue , les règles d'hygiène alimentaire sont autres qu'en afrique
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Re: "Je me demande souvent si je serai heureuse un jour"

Message par Fonck1 »

vivarais a écrit : 20 décembre 2023 09:57 le seul vrai bonheur et pour être heureux c'est de ne pas croire que le soleil brille plus ailleurs
je connait beaucoup de belges et d'allemands qui ont cru que le soleil était plus beau dans le sud et après quelques années sont revenus
oui oui...allez dire cela à quelqu'un qui vient d’Éthiopie ou de somalie et on en reparle? (c'est d'ailleurs bien le sujet et l'exemple prit, contrairement à votre habituelle manière d'amenuiser les peines des autres.

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Re: "Je me demande souvent si je serai heureuse un jour"

Message par Patchouli38 »

Fonck1 a écrit : 20 décembre 2023 11:32
vivarais a écrit : 20 décembre 2023 09:57 le seul vrai bonheur et pour être heureux c'est de ne pas croire que le soleil brille plus ailleurs
je connait beaucoup de belges et d'allemands qui ont cru que le soleil était plus beau dans le sud et après quelques années sont revenus
oui oui...allez dire cela à quelqu'un qui vient d’Éthiopie ou de somalie et on en reparle? (c'est d'ailleurs bien le sujet et l'exemple prit, contrairement à votre habituelle manière d'amenuiser les peines des autres.


Je conseillerai plutôt à Vivarais de quitter son confort allemand pour aller vivre en Somalie. Il n'y resterait même pas une journée.
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Re: "Je me demande souvent si je serai heureuse un jour"

Message par papibilou »

Patchouli38 a écrit : 20 décembre 2023 09:17
Quand on donne la parole aux migrants, on se rend compte que l'on est loin du discours de l'extrême-droite cherchant à nous faire croire que les migrants sont tous des profiteurs d'aides sociales.
Une hirondelle ne fait pas le printemps et un témoignage invérifiable ne faiit pas une généralité.
Même si cette personne a dit la vérité sur l'horreur de son périple ( et je veux bien la croire), nous ne pouvons accueillir toute la misère du monde. Le monde arabe c'est 13,3 millions de km2 soit 3 fois l'Europe et près de 10% des terres émergées. C'est assez vaste pour accueillir tous les migrants illégaux qui viennent chez nous.. Et la mafia des passeurs continue à profiter de la situation.
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Re: "Je me demande souvent si je serai heureuse un jour"

Message par Patchouli38 »

papibilou a écrit : 20 décembre 2023 12:42
Patchouli38 a écrit : 20 décembre 2023 09:17
Quand on donne la parole aux migrants, on se rend compte que l'on est loin du discours de l'extrême-droite cherchant à nous faire croire que les migrants sont tous des profiteurs d'aides sociales.
Une hirondelle ne fait pas le printemps et un témoignage invérifiable ne faiit pas une généralité.
Même si cette personne a dit la vérité sur l'horreur de son périple ( et je veux bien la croire), nous ne pouvons accueillir toute la misère du monde. Le monde arabe c'est 13,3 millions de km2 soit 3 fois l'Europe et près de 10% des terres émergées. C'est assez vaste pour accueillir tous les migrants illégaux qui viennent chez nous.. Et la mafia des passeurs continue à profiter de la situation.

Je ne dis pas le contraire mais cela casse l'image véhiculé par l'extrême-droite : des profiteurs d'aides sociales à tout va. Je ne vois pas pourquoi on devrai croire les yeux fermés l'extrême-droite qui n'en est plus à un mensonge près, que des migrants aux parcours douloureux.

Oui, la mafia des passeurs profite de la misère humaine pour s'enrichir et il faut développer la lutte contre ces groupuscules.

Et quand on voit qu'en 2019, le RN a voté contre toutes les mesures de lutte contre l'immigration (et pour la criminalisation des ONG et des sauvetages en mer, donc cela revient à mettre des milliers de femmes, d'enfants et d'hommes en danger de mort au milieu de la mer), cela démontre l'hypocrisie total de ce parti.

https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/ar ... migrations
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Re: "Je me demande souvent si je serai heureuse un jour"

Message par gare au gorille »

Patchouli38 a écrit : 20 décembre 2023 12:35
Fonck1 a écrit : 20 décembre 2023 11:32

oui oui...allez dire cela à quelqu'un qui vient d’Éthiopie ou de somalie et on en reparle? (c'est d'ailleurs bien le sujet et l'exemple prit, contrairement à votre habituelle manière d'amenuiser les peines des autres.


Je conseillerai plutôt à Vivarais de quitter son confort allemand pour aller vivre en Somalie. Il n'y resterait même pas une journée.


Et vous proposez quoi ? Qu'on continue à encourager tous les Ethiopiens et tous les Somaliens à quitter leur pays pour venir vivre en France.
Au point ou on en est, aves tous nos milliards de dettes on peut continuer à servir de guichet social à tous les malheureux de la planète et la misère ne manque pas dans ce monde. Nous compatissons tous au sort des Maliens et de Ethiopiens, il ne faut pas oublier les femmes Afghanes, l'Algérie et la Tunisie ou c'est pas drôle tous les jours. Par contre je me demande quand la France ne sera plus qu'une succursale de l'Afrique et que la vie y sera devenue aussi pourrie que chez eux, je me demande qui acceptera de recevoir les exilés français en quête d'une vie meilleure.
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Re: "Je me demande souvent si je serai heureuse un jour"

Message par Mesoke »

papibilou a écrit : 20 décembre 2023 12:42 Une hirondelle ne fait pas le printemps et un témoignage invérifiable ne faiit pas une généralité.
Même si cette personne a dit la vérité sur l'horreur de son périple ( et je veux bien la croire), nous ne pouvons accueillir toute la misère du monde. Le monde arabe c'est 13,3 millions de km2 soit 3 fois l'Europe et près de 10% des terres émergées. C'est assez vaste pour accueillir tous les migrants illégaux qui viennent chez nous.. Et la mafia des passeurs continue à profiter de la situation.
Le monde arabe c'est aussi des camps de réfugiés parmi les plus grands du monde. Et de l'immigration. Dans nombre de pays arabes, les arabes sont une infime minorité de la population.

Par ailleurs si tu as lu le témoignage, la madame est passée par le monde arabe, où elle souhaitait vivre, mais qu'elle a quitté à cause d'une proposition de prostitution. Il y a aussi des migrants chez les arabes. Et aussi du racisme anti-migrant chez les arabes, même au Maghreb.

Et non, on ne peut pas stocker des migrants dans ces déserts. Déjà qu'y fait vivre une population autochtone c'est du grand nawak, alors s'y débarrasser de migrants ...
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Re: "Je me demande souvent si je serai heureuse un jour"

Message par Mesoke »

gare au gorille a écrit : 20 décembre 2023 13:11 Et vous proposez quoi ? Qu'on continue à encourager tous les Ethiopiens et tous les Somaliens à quitter leur pays pour venir vivre en France.
Au point ou on en est, aves tous nos milliards de dettes on peut continuer à servir de guichet social à tous les malheureux de la planète et la misère ne manque pas dans ce monde. Nous compatissons tous au sort des Maliens et de Ethiopiens, il ne faut pas oublier les femmes Afghanes, l'Algérie et la Tunisie ou c'est pas drôle tous les jours. Par contre je me demande quand la France ne sera plus qu'une succursale de l'Afrique et que la vie y sera devenue aussi pourrie que chez eux, je me demande qui acceptera de recevoir les exilés français en quête d'une vie meilleure.
C'est juste un témoignage montrant que les migrants ne sont pas, ou au moins pas tous, de gros profiteurs qui migrent chez nous le sourire aux lèvres pour piquer nos sous via de confortables aides sociales, ni tous des islamistes venus pour tuer des blancs.

Alors oui, certes, c'est plus difficile d'être contre l'immigration quand on humanise ces gens. C'est pourquoi il faut se baser sur des faits, des stats, établir des règles applicables quel que soit le contexte et arrêter de traiter ce sujet sur un mode émotionnel.
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Re: "Je me demande souvent si je serai heureuse un jour"

Message par Fonck1 »

gare au gorille a écrit : 20 décembre 2023 13:11
Patchouli38 a écrit : 20 décembre 2023 12:35


Je conseillerai plutôt à Vivarais de quitter son confort allemand pour aller vivre en Somalie. Il n'y resterait même pas une journée.


Et vous proposez quoi ? Qu'on continue à encourager tous les Ethiopiens et tous les Somaliens à quitter leur pays pour venir vivre en France.
Au point ou on en est, aves tous nos milliards de dettes on peut continuer à servir de guichet social à tous les malheureux de la planète et la misère ne manque pas dans ce monde. Nous compatissons tous au sort des Maliens et de Ethiopiens, il ne faut pas oublier les femmes Afghanes, l'Algérie et la Tunisie ou c'est pas drôle tous les jours. Par contre je me demande quand la France ne sera plus qu'une succursale de l'Afrique et que la vie y sera devenue aussi pourrie que chez eux, je me demande qui acceptera de recevoir les exilés français en quête d'une vie meilleure.
moi, je demande et propose rien, je regarde juste les images et je trouve que le monde devrait avoir honte.
et les gens comme toi encore plus.
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