Robert Badinter, ancien ministre de la Justice et artisan de l'abolition de la peine capitale est mort à l'âge de 95 ans
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Re: Robert Badinter, ancien ministre de la Justice et artisan de l'abolition de la peine capitale est mort à l'âge de 95
La peine de mort, lorsqu'elle existait en France avant 1981, était peu appliquée : dans la décennie qui a précédé son abolition, il n'y a eu que 6 exécutions. Il est donc vraisemblable que son impact sur les statistiques criminelles, sur le taux de récidive ou sur la surpopulation carcérale fut nul.
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Re: Robert Badinter, ancien ministre de la Justice et artisan de l'abolition de la peine capitale est mort à l'âge de 95
La peine de mort, telle qu'était appliquée en France avant son abolition, n'aurait pu concerner aujourd'hui qu'une poignée de détenus, qu'on peut pratiquement compter sur les doigts d'une seule main : des terroristes comme Abdeslam, qui se foutent de mourir, des tueurs d'enfants comme Lelandais qui n'auraient pas pour autant renoncé à leurs pulsions. Aucun ne sera jamais relâché dans la nature, et je n'ai pas d'exemple en tête de psychopathe de cet acabit qui ait eu l'opportunité de récidiver une fois interpellé. L'argument du risque pour la société ne tient donc pas. L'argument financier est tout aussi douteux, car dans un Etat de droit digne de ce nom on n'exécute pas les gens en 5 minutes avant d'avoir épuisé tous les recours -aux USA ça prend souvent plus de 20 ans, avec un coût considérable.jeandu53 a écrit : ↑09 février 2024 14:55Ben non. Comme je l'ai indiqué plus haut, les terroristes et les criminels endurcis, tant qu'ils restent en prison, représentent pour la société une menace, et une contrainte financière. Une menace, parce qu'ils risquent à tout moment de s'évader, de canarder d'autres détenus ou des matons, et parce qu'ils sont susceptibles de commanditer d'autres méfaits depuis leur cellule. Une contrainte financière parce qu'ils nécessitent, pour leur surveillance, beaucoup d'effectifs de policiers, de matons et de magistrats qui seraient peut-être plus utiles à faire autre chose.
Le coup du référendum, outre qu'il n'y a aucune certitude que les gens voteraient pour un rétablissement, résulte d'une incompréhension profonde des mécanismes de l'Etat de droit. On pourrait tout aussi bien faire voter les gens sur l'ouverture de camps pour parquer les musulmans, ou sur l'obligation de suivre des "thérapies" de réorientation sexuelle pour les homos, ça ne rendrait pas pour autant le résultat légitime au plan constitutionnel. C'est pour éviter ces dérives populacières qu'il existe des gardes-fous institutionnels. Les représentants de la Nation dotent l'Etat d'un cadre constitutionnel qui fixe les limites de ce qui est acceptable ou non dans une société donnée, cadre qui peut évidemment évoluer (la preuve en est), mais qui doit être suffisamment rigide pour ne pas être soumis aux caprices de l'opinion. C'est une règle de base de la représentation démocratique et de l'Etat de droit. Sans cela, c'est le règne de l'arbitraire.
Enfin, concernant l'aspect prétendument dissuasif de la peine de mort, il existe au moins un contre-exemple parfaitement évident : les Etats-Unis.
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Re: Robert Badinter, ancien ministre de la Justice et artisan de l'abolition de la peine capitale est mort à l'âge de 95
Rassurez vous il n'y aura jamais de référendum dans ce sens car la peine de mort est interdite aussi par l'UEKelenner a écrit : ↑09 février 2024 18:05La peine de mort, telle qu'était appliquée en France avant son abolition, n'aurait pu concerner aujourd'hui qu'une poignée de détenus, qu'on peut pratiquement compter sur les doigts d'une seule main : des terroristes comme Abdeslam, qui se foutent de mourir, des tueurs d'enfants comme Lelandais qui n'auraient pas pour autant renoncé à leurs pulsions. Aucun ne sera jamais relâché dans la nature, et je n'ai pas d'exemple en tête de psychopathe de cet acabit qui ait eu l'opportunité de récidiver une fois interpellé. L'argument du risque pour la société ne tient donc pas. L'argument financier est tout aussi douteux, car dans un Etat de droit digne de ce nom on n'exécute pas les gens en 5 minutes avant d'avoir épuisé tous les recours -aux USA ça prend souvent plus de 20 ans, avec un coût considérable.jeandu53 a écrit : ↑09 février 2024 14:55
Ben non. Comme je l'ai indiqué plus haut, les terroristes et les criminels endurcis, tant qu'ils restent en prison, représentent pour la société une menace, et une contrainte financière. Une menace, parce qu'ils risquent à tout moment de s'évader, de canarder d'autres détenus ou des matons, et parce qu'ils sont susceptibles de commanditer d'autres méfaits depuis leur cellule. Une contrainte financière parce qu'ils nécessitent, pour leur surveillance, beaucoup d'effectifs de policiers, de matons et de magistrats qui seraient peut-être plus utiles à faire autre chose.
Le coup du référendum, outre qu'il n'y a aucune certitude que les gens voteraient pour un rétablissement, résulte d'une incompréhension profonde des mécanismes de l'Etat de droit. On pourrait tout aussi bien faire voter les gens sur l'ouverture de camps pour parquer les musulmans, ou sur l'obligation de suivre des "thérapies" de réorientation sexuelle pour les homos, ça ne rendrait pas pour autant le résultat légitime au plan constitutionnel. C'est pour éviter ces dérives populacières qu'il existe des gardes-fous institutionnels. Les représentants de la Nation dotent l'Etat d'un cadre constitutionnel qui fixe les limites de ce qui est acceptable ou non dans une société donnée, cadre qui peut évidemment évoluer (la preuve en est), mais qui doit être suffisamment rigide pour ne pas être soumis aux caprices de l'opinion. C'est une règle de base de la représentation démocratique et de l'Etat de droit. Sans cela, c'est le règne de l'arbitraire.
Enfin, concernant l'aspect prétendument dissuasif de la peine de mort, il existe au moins un contre-exemple parfaitement évident : les Etats-Unis.
Quoi que l'on pourrait la remettre comme en algérie où chaque peine de mort est systématiquement commuée en prison vie depuis 1993
https://fr.wikipedia.org/wiki/Peine_de_ ... g%C3%A9rie
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Re: Robert Badinter, ancien ministre de la Justice et artisan de l'abolition de la peine capitale est mort à l'âge de 95
Kelenner a écrit : ↑09 février 2024 18:05La peine de mort, telle qu'était appliquée en France avant son abolition, n'aurait pu concerner aujourd'hui qu'une poignée de détenus, qu'on peut pratiquement compter sur les doigts d'une seule main : des terroristes comme Abdeslam, qui se foutent de mourir, des tueurs d'enfants comme Lelandais qui n'auraient pas pour autant renoncé à leurs pulsions. Aucun ne sera jamais relâché dans la nature, et je n'ai pas d'exemple en tête de psychopathe de cet acabit qui ait eu l'opportunité de récidiver une fois interpellé. L'argument du risque pour la société ne tient donc pas. L'argument financier est tout aussi douteux, car dans un Etat de droit digne de ce nom on n'exécute pas les gens en 5 minutes avant d'avoir épuisé tous les recours -aux USA ça prend souvent plus de 20 ans, avec un coût considérable.jeandu53 a écrit : ↑09 février 2024 14:55
Ben non. Comme je l'ai indiqué plus haut, les terroristes et les criminels endurcis, tant qu'ils restent en prison, représentent pour la société une menace, et une contrainte financière. Une menace, parce qu'ils risquent à tout moment de s'évader, de canarder d'autres détenus ou des matons, et parce qu'ils sont susceptibles de commanditer d'autres méfaits depuis leur cellule. Une contrainte financière parce qu'ils nécessitent, pour leur surveillance, beaucoup d'effectifs de policiers, de matons et de magistrats qui seraient peut-être plus utiles à faire autre chose.
Le coup du référendum, outre qu'il n'y a aucune certitude que les gens voteraient pour un rétablissement, résulte d'une incompréhension profonde des mécanismes de l'Etat de droit. On pourrait tout aussi bien faire voter les gens sur l'ouverture de camps pour parquer les musulmans, ou sur l'obligation de suivre des "thérapies" de réorientation sexuelle pour les homos, ça ne rendrait pas pour autant le résultat légitime au plan constitutionnel. C'est pour éviter ces dérives populacières qu'il existe des gardes-fous institutionnels. Les représentants de la Nation dotent l'Etat d'un cadre constitutionnel qui fixe les limites de ce qui est acceptable ou non dans une société donnée, cadre qui peut évidemment évoluer (la preuve en est), mais qui doit être suffisamment rigide pour ne pas être soumis aux caprices de l'opinion. C'est une règle de base de la représentation démocratique et de l'Etat de droit. Sans cela, c'est le règne de l'arbitraire.
Enfin, concernant l'aspect prétendument dissuasif de la peine de mort, il existe au moins un contre-exemple parfaitement évident : les Etats-Unis.
Effectivement je suis d'accord à 100 % avec tous les mots de ce post. La peine de mort ne fait que rajouter de l'horreur à l'horreur et ne sert pratiquement à rien si ce n'est à risquer l'irréparable d'une erreur judiciaire toujours possible.
Quant aux référendums je sais qu'il y a des garde-fous qui empêche qu'un référendum puisse viser une minorité, pour la peine de mort je ne sais pas trop, ou alors peut être au niveau de l'U.E. mais autant avant l'abolition dans les années 80 une majorité de citoyens aurait voté contre l'abolition, autant je pense qu'aujourd'hui les mentalités ont changé et la peine de mort serait rejetée.
Je me demande comment un pays démocratique comme les Etats Unis peut encore supporter toute l'horreur de ces exécutions minables.
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Re: Robert Badinter, ancien ministre de la Justice et artisan de l'abolition de la peine capitale est mort à l'âge de 95
l'abolution de la peine de mort est une loi.
on ne peut donc en ôter le sens principal.
vu que l'on ne peut pas "mourir à moitié" un amendement me semble un peu compliqué.
on ne peut donc en ôter le sens principal.
vu que l'on ne peut pas "mourir à moitié" un amendement me semble un peu compliqué.

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Re: Robert Badinter, ancien ministre de la Justice et artisan de l'abolition de la peine capitale est mort à l'âge de 95
Moi j'ai apprécié Badinter ...
je suis évidemment pour supprimer les assassins d'innocents ..
Mais je suis contre la peine de mort en fonction avant sa suppression...
JE COMPREND ..que le père d'une victime puisse être cruel envers l'assassin ..(c'est mon cas)
Mais pas de le façon dont ça se passait ...

je suis évidemment pour supprimer les assassins d'innocents ..
Mais je suis contre la peine de mort en fonction avant sa suppression...
JE COMPREND ..que le père d'une victime puisse être cruel envers l'assassin ..(c'est mon cas)
Mais pas de le façon dont ça se passait ...

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Re: Robert Badinter, ancien ministre de la Justice et artisan de l'abolition de la peine capitale est mort à l'âge de 95
Contre le politiquement correct ou contre le politiquement humaniste ?...jeandu53 a écrit : ↑09 février 2024 13:52Le problème, c'est que les terroristes et les criminels endurcis (chefs de gangs narcotrafiquants, assassins, islamistes, tueurs en série, etc.), tant qu'ils restent en prison, représentent pour la société une menace, et une contrainte financière. Une menace, parce qu'ils risquent à tout moment de s'évader, de canarder d'autres détenus ou des matons, et parce qu'ils sont susceptibles de commanditer d'autres méfaits depuis leur cellule. Une contrainte financière parce qu'ils nécessitent, pour leur surveillance, beaucoup d'effectifs de policiers, de matons et de magistrats qui seraient peut-être plus utiles à faire autre chose.Mesoke a écrit : ↑09 février 2024 13:10
D'une part parce que ça ne fait pas diminuer le crime.
D'autre part parce que là tu nous parles de quelques coupables sûr et certain, mais avec la peine de mort on a tué et on tue des innocents. Avec un emprisonnement on peut relâcher un innocent si l’innocence est prouvée plus tard.
Et parce que certaines personnes peuvent changer et devenir autre chose que des pourritures qui ont commis des actes horribles.
Je suis peut-être vieux jeu, mais je considère que le premier devoir de l’État est le maintien de l'ordre et la protection des honnêtes gens contre les terroristes et les criminels. Je considère qu'en matière de justice, l’État n'a pas le droit à l'erreur et doit faire du zéro défaut. A ce titre, ces fous dangereux doivent être mis hors d'état de nuire, donc exécutés.
Vos insultes n'y changeront rien : Bardella a évidemment raison.Corvo a écrit : ↑09 février 2024 13:42 Différence entre un humaniste et un parfait abruti "président" d'un parti réactionnaire.
La majorité accuse Jordan Bardella de raviver le spectre de la peine de mort en France
S’il s’est dit « contre le retour de la peine de mort », le patron du RN a pourtant pointé sa suppression comme un facteur d’affaiblissement des peines pénales en France.
Le problème, c'est qu'au RN, ils n'assument pas vraiment, ils restent ambigus : officiellement, ils ne demandent plus le rétablissement de la peine de mort.
Non. Je suis conscient d'aller contre le politiquement correct dominant, mais tant pis, j'assume.
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Re: Robert Badinter, ancien ministre de la Justice et artisan de l'abolition de la peine capitale est mort à l'âge de 95
Sauf que vous oubliez quelque chose d'importantUBUROI a écrit : ↑09 février 2024 13:04 La mort n'a jamais empêché le crime.
Le grand humaniste qui a vu son père enlevé par Gestapo, ces salauds, a tenté d'arracher d'autres salauds de la guillotine, car la peine de mort ne servait à rien, si ce n'est réconforter les sottes gens.
https://www.ouest-france.fr/politique/r ... c1231c2fdcEn 2017, à Villepinte, il citait encore à des détenus attentifs cette phrase de Victor Hugo : Il est un droit qu’aucune loi ne peut entamer, qu’aucune sentence ne peut retrancher, le droit de devenir meilleur.
Si l'on a supprimé la peine de mort pour les coupables
Mais l'a t on supprimé pour les innocents
Si l'on prend PATI , BERTRAND . charlie ; ; le bataclan etc
est ce que la peine de mort a été supprimée pour eux
Et en ce moment il y a des gens qui n'ont pas eu peur d'appliquer la peine de mort car ils savaient que pour eux elle était abolie
Et donc ils n'ont pas eu peur de l'appliquer à d'autres
c'est aussi le cas de l'assassin de thomas qui sait qu'à li on ne l'appliquera pas
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Re: Robert Badinter, ancien ministre de la Justice et artisan de l'abolition de la peine capitale est mort à l'âge de 95
La peine de mort est abolie
Cette interdiction est consitutionnelle
Pour les humanistes, et comme disait V Hugoe, le pire des criminels peut s'amender en prison.
L'Etat de droit doit être ferme et organisé pour limiter les victimes...de potentiels criminels
La prison elle même ne peut être un cachot immonde: il ne peut y avaoir une autre peine que la privation de liberté. Nous sommes condamnés pour nos condtions carcérales
Enfin, la peine de mort dans les pays qui la pratiquent assassinent les opposants, les homosexuels (voir le Yemen), les jeunes afghans etc...
Nous ne pouvons défendre la peine de mort car tout état devenu illibéral pourrait la détourner si elle était en vigueur, comme avant 1981.
L' "opinion publique "est con par nature.
Cette interdiction est consitutionnelle
Pour les humanistes, et comme disait V Hugoe, le pire des criminels peut s'amender en prison.
L'Etat de droit doit être ferme et organisé pour limiter les victimes...de potentiels criminels
La prison elle même ne peut être un cachot immonde: il ne peut y avaoir une autre peine que la privation de liberté. Nous sommes condamnés pour nos condtions carcérales
Enfin, la peine de mort dans les pays qui la pratiquent assassinent les opposants, les homosexuels (voir le Yemen), les jeunes afghans etc...
Nous ne pouvons défendre la peine de mort car tout état devenu illibéral pourrait la détourner si elle était en vigueur, comme avant 1981.
L' "opinion publique "est con par nature.
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Re: Robert Badinter, ancien ministre de la Justice et artisan de l'abolition de la peine capitale est mort à l'âge de 95
Le crime est une pratique humaine, individuelle: on appelle le déviant LE criminelvivarais a écrit : ↑09 février 2024 20:18Sauf que vous oubliez quelque chose d'importantUBUROI a écrit : ↑09 février 2024 13:04 La mort n'a jamais empêché le crime.
Le grand humaniste qui a vu son père enlevé par Gestapo, ces salauds, a tenté d'arracher d'autres salauds de la guillotine, car la peine de mort ne servait à rien, si ce n'est réconforter les sottes gens.
https://www.ouest-france.fr/politique/r ... c1231c2fdc
Si l'on a supprimé la peine de mort pour les coupables
Mais l'a t on supprimé pour les innocents
Si l'on prend PATI , BERTRAND . charlie ; ; le bataclan etc
est ce que la peine de mort a été supprimée pour eux
Et en ce moment il y a des gens qui n'ont pas eu peur d'appliquer la peine de mort car ils savaient que pour eux elle était abolie
Et donc ils n'ont pas eu peur de l'appliquer à d'autres
c'est aussi le cas de l'assassin de thomas qui sait qu'à li on ne l'appliquera pas
Mais un ETAT de DROIT ne peut être criminel. Il doit défendre un ordre oublic sur tout son territoire, empêcher les crimes d'être commis par des individus, mais un ETAT de peut s'arroger le droit de tuer un condamné. C'est une preuve de faiblesse. Et cette menace de la "peine de mort" n'a jamais empêché un crime, voire, pire, elle peut même provoquer ce crime pour QQun qui y serait conduit pour échapper aux FDO, par exemple.
La peine de mort brandie par un Etat n'est pas dissuasive.
Je différencie fermement l'ETAT DE DROIT, dur mais pur, à l'individu qui peut être Henry ou l'Abbé Pierre, le monstre ou le Saint
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Re: Robert Badinter, ancien ministre de la Justice et artisan de l'abolition de la peine capitale est mort à l'âge de 95
L'abolition de la peine de mort s'est inscrite ans une volonté de diminution de toutes les peines et c'est ainsi qu'on s'est retrouvé avec un Nahel encouragé par la mansuétude des juges à ne rien respecter.
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Re: Robert Badinter, ancien ministre de la Justice et artisan de l'abolition de la peine capitale est mort à l'âge de 95
Tu t' exprimes malCalamity Jane a écrit : ↑09 février 2024 20:40 L'abolition de la peine de mort s'est inscrite ans une volonté de diminution de toutes les peines et c'est ainsi qu'on s'est retrouvé avec un Nahel encouragé par la mansuétude des juges à ne rien respecter.
La réalité c'est plutpot ça:...ans une volonté de diminution de toutes les peines
En somme, plutôt que de punir (mal) et de réparer (victimes) ne devrait on pas "prévenir et guérir"! Vaste débat de société qui nous engage tous, les Marcel et Ginette compris, et pas seulement crier son "Macron, il est pas bon!"...Si pour les crimes, les peines prononcées représentent 45 % de l’encouru, pour les délits l’écart est massif : les peines prononcées ne représentent en moyenne que 8 % de l’encouru, 4 % si on ne prend que la partie ferme. Certains interprètent cela comme un laxisme des juges. Mais si les juges prononçaient 50 % des peines encourues, la France aurait un taux d’incarcération supérieur à celui des États-Unis et le budget de la pénitentiaire serait plus important que celui de l’armée.
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Re: Robert Badinter, ancien ministre de la Justice et artisan de l'abolition de la peine capitale est mort à l'âge de 95
Je m'aperçois quand même que la peine de mort existe encore.
Quand on localise les auteurs des attentats du Bataclan, on n'essaye surtout pas d'épargner leurs vies. Et c'est très bien ainsi.
Quand Mohammed Merah est cerné, il n'est pas question d'autre chose que l'éliminer et c'est très bien ainsi.
Quand Hollande, qui rend un hommage appuyé à Badinter aujourd'hui, décide de faire éliminer physiquement certains chefs terroristes en Afrique ( 3 je crois), il ne fait pas de cadeau, et c'est très bien ainsi.
Quand, il y a 2 jours un terroriste prend des civils en otage dans un train, les Suisses n'hésitent pas, et c'est très bien ainsi.
Quand on localise les auteurs des attentats du Bataclan, on n'essaye surtout pas d'épargner leurs vies. Et c'est très bien ainsi.
Quand Mohammed Merah est cerné, il n'est pas question d'autre chose que l'éliminer et c'est très bien ainsi.
Quand Hollande, qui rend un hommage appuyé à Badinter aujourd'hui, décide de faire éliminer physiquement certains chefs terroristes en Afrique ( 3 je crois), il ne fait pas de cadeau, et c'est très bien ainsi.
Quand, il y a 2 jours un terroriste prend des civils en otage dans un train, les Suisses n'hésitent pas, et c'est très bien ainsi.
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Re: Robert Badinter, ancien ministre de la Justice et artisan de l'abolition de la peine capitale est mort à l'âge de 95
Sauf que ça n'a rien à voir. Les types en question étaient en pleine action, en train de tuer des gens. Dans ces circonstances, la priorité c'est de sauver des vies, et si pour cela il faut abattre des terroristes, il n'y a pas débat.
La peine de mort est une mesure judiciaire envers des gens qui ne représentent plus une menace directe pour la société, car emprisonnés.
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Re: Robert Badinter, ancien ministre de la Justice et artisan de l'abolition de la peine capitale est mort à l'âge de 95
Ne pas confondre peine de mort (jugement)et élimination dans l’objectif d’épargner des viespapibilou a écrit : ↑09 février 2024 21:54 Je m'aperçois quand même que la peine de mort existe encore.
Quand on localise les auteurs des attentats du Bataclan, on n'essaye surtout pas d'épargner leurs vies. Et c'est très bien ainsi.
Quand Mohammed Merah est cerné, il n'est pas question d'autre chose que l'éliminer et c'est très bien ainsi.
Quand Hollande, qui rend un hommage appuyé à Badinter aujourd'hui, décide de faire éliminer physiquement certains chefs terroristes en Afrique ( 3 je crois), il ne fait pas de cadeau, et c'est très bien ainsi.
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