Kara-Murza, qui se trouvait auparavant dans une autre colonie pénitentiaire à Omsk, a déclaré que le 26 janvier, il avait été convoqué, sans préavis, devant une « commission » en raison d'une « violation malveillante ». Selon Kara-Murza, la commission l'a accusé d'avoir refusé de se présenter à l'ordre de « se lever », qui, selon lui, ne lui a même pas été donné.
Vladimir Kara-Murza purge une peine de 25 ans de prison pour des accusations liées à ses déclarations contre la guerre en Ukraine.
C'est un proche de l'opposant à Vladimir Poutine, Boris Nemtsov, ce dernier ayant été assassiné en 2015 à quelques pas du Kremlin. Kara-Mourza a survécu à deux empoisonnements ; un en mai 2015 et un en février 2017. Ses soutiens suspectent le régime de Poutine.
Le 17 avril 2023, il est condamné par la justice russe à 25 ans de colonie pénitentiaire, notamment pour le chef d'accusation de « haute trahison », en raison de sa critique publique de l'invasion russe de l'Ukraine en 2022. Cette décision est critiquée par de nombreux diplomates et responsables, notamment occidentaux.
Son histoire familiale est lourde:
Vladimir Vladimirovitch Kara-Murza est né à Moscou le 7 septembre 1981. Il possède la nationalité russe et est également britannique par sa mère qui est de religion juive.
Il est le fils du journaliste et animateur de télévision russe Vladimir Alexeïevitch Kara-Mourza (en) (1959-2019), critique virulent de Leonid Brejnev et partisan des réformes sous Boris Eltsine. Ses grands-parents d'origine tatare ont été emprisonnés dans un camp du goulag. Deux de ses arrières grands-parents y sont morts. Son père était l'arrière-petit-fils du révolutionnaire letton Voldemārs Bisenieks (1884-1938) et l'arrière-petit-neveu du premier ambassadeur de Lettonie en Grande-Bretagne, Georgs Bisenieks (lv) (1885-1941), tous deux fusillés par le NKVD.
L'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe lui décerne en octobre 2022 le prix des droits de l'homme Václav-Havel46.
Le 17 avril 2023, Vladimir Kara-Mourza est condamné à 25 ans de colonie pénitentiaire notamment pour le chef d'accusation de « haute trahison », en raison de sa critique publique de l'invasion russe de l'Ukraine en 2022. Un tribunal de Moscou a jugé qu'il était coupable de haute trahison et d'autres délits tels que la diffusion de « fausses informations sur l'armée » et le travail pour une organisation « indésirable ». C'est la première condamnation pour trahison depuis la dislocation de l'URSS50.
Ayant été empoisonné à 2 reprises, il est gravement malade et Poutine se marre!
Avec l'aide de Wiki

Vladimir Kara-Mourza se recueille devant l'endroit où Boris Nemtsov a été assassiné, à côté du Kremlin à Moscou le 27 février 2021.