Assurance-chômage : quelles sont les pistes de Gabriel Attal pour la prochaine réforme

[Patchouli38]

Ne vous inquiétez pas, je vis très bien avec mon époque, j'ai juste oublié un élément important : le lieu d'habitation.
2000 euros pour un parisien sera considéré comme une misère alors que cela considéré comme une richesse s'il habitait en Seine St-Denis. Ensuite, il faut considérer ses charges : un maison à payer, une pension alimentaire à verser, etc.
Mais vous ne verrez jamais un employeur qui acceptera de payer un salaire de 2000 euros/mois pour un poste de femme de ménage (exemple exagéré, je le sais).

Par ailleurs, il faut se rendre aussi compte d'une chose : certains postes ne trouvent pas preneur même avec un super salaire, simplement parce qu'il ne trouve pas d'employé qualifié. Et encore, même si ce dernier est formé sur place, pas sûr qu'il acceptera ce type de poste car il faudra toujours se lever à 5 heure du matin. Maintenant, il faut que le travail soit le moins fatiguant possible, au chaud et climatisé selon les saisons, avec des multiples avantages à côté tout en étant payé avec un salaire de ministre.

Après si tu veux vivre sur des clichés, tu trouves un exemple et tu en fais une généralité, c'est aussi simple que cela. Il est tout a fait logique qu'une certaine pénibilité soit compensée par une bonne QVT et une rémunération décente. Au contraire, je trouve que le travail est de plus en plus déshumanisé, normé, avec des managers de plus en plus toxiques et harceleurs.

Les jeunes ne se laissent plus faire dans les horaires à rallonge non payées et dans la QVT et ils ont bien raison! J'ai un neveu qui est parti a Munich en tant qu'ingénieur R et D après une expérience traumatisante en France, quasiment tout le monde débauche a l'heure même son chef! IL y a même des aménagements d'horaires pour les jeunes parents! CE qui est impensable en France l'est dans plusieurs pays européens, comme quoi c'est possible! Mais en FRance on se croit encore au 19eme siecle, il faut avoir conscience que le monde du travail en France c'est un monde d'arriérés

Je ne vis pas de clichés, il faut arrêter avec cela. Je travaille au service recrutement et mes collègues chargé·es de recrutement font des entretiens d'embauche presque tous les jours. Les premières choses demandées sont le salaire + les avantages alors que les deux sont bien spécifiés sur notre site emploi. C'est parfois à se demander s'ils lisent bien le contenu. Je ne parle pas des postes de Chercheurs qui sont un cas à part, mais bien des postes administratifs, informatique, etc.
Mes collègues en ont vu des cas, et ont même parfois, été menacées par téléphone.

J'ai l'impression que l'on n'est pas sur la même longueur d'ondes.

Qu'un métier pénible doit avoir une bonne QVT et une rémunération décente, OK également. Je n'ai rien contre cela, je n'ai jamais dit le contraire.
Mais même avec une rémunération décente, pensez-vous que des français accepteront de travailler sous la pluie, le vent, la chaleur ? Pourquoi trouve t-on majoritairement des personnes d'origine étrangère dans le BTP, les travaux saisonniers, etc ?

En France, le monde de l'ingénierie est vraiment terrible. Le beau-fils à ma belle-sœur travaillait à Paris et a eu un énorme burn-out. Il est revenu dans la région grenobloise et a retrouvé du travail dans sa branche. Aujourd'hui il est épanoui dans son travail.
Votre neveu a eu une expérience traumatisante et a trouvé son bonheur à Munich et je suis bien contente pour lui.

Je pense que les problèmes sont multiples, à tous les niveaux. Nos exemples personnels ne sont que des arbres qui cachent la forêt.

je suis absolument d'accord avec vous.

[papibilou]

Il faudrait peut-être cesser d'imaginer que les conditions de travail empirent. Non ce n'est pas plus dur aujourd'hui qu'hier et surement moins qu'avant hier.

[Mickey]

Il faudrait peut-être cesser d'imaginer que les conditions de travail empirent. Non ce n'est pas plus dur aujourd'hui qu'hier et surement moins qu'avant hier.

Mets toi à la page le vieux, aujourd'hui ce n'est plus le coup de grisou dans la mine qui mine le salarié, mais le harcèlement psychologique au nom du sacro saint libéralisme, qui te permet de démultiplier ta fortune sans rien branler.
Le burn out, ne se détecte pas avec un canari.

[sofasurfer]

Après si tu veux vivre sur des clichés, tu trouves un exemple et tu en fais une généralité, c'est aussi simple que cela. Il est tout a fait logique qu'une certaine pénibilité soit compensée par une bonne QVT et une rémunération décente. Au contraire, je trouve que le travail est de plus en plus déshumanisé, normé, avec des managers de plus en plus toxiques et harceleurs.

Les jeunes ne se laissent plus faire dans les horaires à rallonge non payées et dans la QVT et ils ont bien raison! J'ai un neveu qui est parti a Munich en tant qu'ingénieur R et D après une expérience traumatisante en France, quasiment tout le monde débauche a l'heure même son chef! IL y a même des aménagements d'horaires pour les jeunes parents! CE qui est impensable en France l'est dans plusieurs pays européens, comme quoi c'est possible! Mais en FRance on se croit encore au 19eme siecle, il faut avoir conscience que le monde du travail en France c'est un monde d'arriérés

Je ne vis pas de clichés, il faut arrêter avec cela. Je travaille au service recrutement et mes collègues chargé·es de recrutement font des entretiens d'embauche presque tous les jours. Les premières choses demandées sont le salaire + les avantages alors que les deux sont bien spécifiés sur notre site emploi. C'est parfois à se demander s'ils lisent bien le contenu. Je ne parle pas des postes de Chercheurs qui sont un cas à part, mais bien des postes administratifs, informatique, etc.
Mes collègues en ont vu des cas, et ont même parfois, été menacées par téléphone.

J'ai l'impression que l'on n'est pas sur la même longueur d'ondes.

Qu'un métier pénible doit avoir une bonne QVT et une rémunération décente, OK également. Je n'ai rien contre cela, je n'ai jamais dit le contraire.
Mais même avec une rémunération décente, pensez-vous que des français accepteront de travailler sous la pluie, le vent, la chaleur ? Pourquoi trouve t-on majoritairement des personnes d'origine étrangère dans le BTP, les travaux saisonniers, etc ?

En France, le monde de l'ingénierie est vraiment terrible. Le beau-fils à ma belle-sœur travaillait à Paris et a eu un énorme burn-out. Il est revenu dans la région grenobloise et a retrouvé du travail dans sa branche. Aujourd'hui il est épanoui dans son travail.
Votre neveu a eu une expérience traumatisante et a trouvé son bonheur à Munich et je suis bien contente pour lui.

Je pense que les problèmes sont multiples, à tous les niveaux. Nos exemples personnels ne sont que des arbres qui cachent la forêt.

je suis absolument d'accord avec vous.

Les secteurs en tensions embauchent beaucoup d'immigrés car les employeurs préfèrent embaucher des personnes ayant peu de prétentions plutôt que d''augmenter les salaires, ni plus ni moins. Nombre de Français seraient ravis de bosser sous le vent la pluie la chaleur le froid pour 4000 balles par mois...

[papibilou]

Les secteurs en tensions embauchent beaucoup d'immigrés car les employeurs préfèrent embaucher des personnes ayant peu de prétentions plutôt que d''augmenter les salaires, ni plus ni moins. Nombre de Français seraient ravis de bosser sous le vent la pluie la chaleur le froid pour 4000 balles par mois...

Dénonciation juste. Il suffit de voir les accords entre le secteur de l'hôtellerie restauration et la Tunisie pour comprendre qu'il est plus avantageux d'avoir un tunisien au smic qu'un français à 1,5 smic.
A ce propos je dénonce une fois de plus les accords européens permettant de faire appel à des travailleurs de l'Europe de l'est qui certes sont payés à peu près normalement (mais souvent surexploités), mais dont les charges sont payées au pays d'origine permettant de ce fait un dumping salarial inadmissible.
Il faut absolument que les charges sociales soient équivalentes. Si les charges sociales payées au pays d'origine sont, c'est le plus souvent le cas, inférieures à celles de la France, la différence doit être versée par l'employeur au budget social français qui lui doit payer le chômage de ceux qui ne sont pas employés.