lire la suite:TÉMOIGNAGE - Cette enseignante normalienne reproche à l’institution sa lâcheté par peur des représailles.
Catherine Weill a dédié une partie de sa vie aux zones d’éducation prioritaire. D’abord en enseignant dans des établissements difficiles du sud de la France puis à Paris. Désormais en alertant sur l’insécurité et l’impunité qui mettent en danger notre système scolaire. Un combat qu’elle mène depuis 2019, année au cours de laquelle elle a été violemment agressée entre les quatre murs d’une salle de classe d’un lycée parisien.
Diplômée de l’ENS Cachan et agrégée de mathématiques, Catherine Weill était alors professeur au lycée Louis Armand, dans le 15 arrondissement de Paris. Un établissement polyvalent qui accueille essentiellement des bacs technologiques et professionnels. C’est auprès de cette dernière catégorie qu’elle enseigne. «Je suis arrivée en octobre pour remplacer une collègue qui avait démissionné au bout de 2 semaines», se souvient l’enseignante. Pour cause, les conditions d’enseignement y sont particulièrement compliquées. Mais Catherine Weill ne désespère pas : «J’avais eu de beaux succès dans mes établissements précédents. Des collégiens de ZEP qui sont devenus médecins, avocats, étudiants au Canada. J’ai toujours imposé des règles comme le fait de bien se tenir, de retirer sa casquette ou de lever le doigt pour prendre la parole. J’avais confiance en moi et en cette méthode», poursuit-elle.
Un de mes collègues avait peur de dire aux élèves d'enlever leur capuche par peur des représailles
Catherine Weill, ancienne professeur de maths........
https://etudiant.lefigaro.fr/article/ly ... -20240406/
Je retrouve une certaine vérité sur les "cadres" de l'enseignement...jusqu'au ministère .
Avec une montée (coté profs) des "incivilités" a chaque événement : guerre Israel/palestine, guerre(s) contre l'Irak (sadam Hussein)....tours effondrées de New York ...