Quand l'offre est inférieure à la demande, on est bien obligé d'en importer et avec le changement climatique et les grosses périodes de sécheresse et de pluies diluviennes accompagnées de grêlons qui en découlent, il sera dur à nos chers paysans de produire plus que ce que l'on consomme.le chimple a écrit : ↑16 mai 2024 09:45Il faut nuancer , Pat ..Patchouli38 a écrit : ↑16 mai 2024 09:34
Les anglais, les américains, les arabes et les africains ont envoyé leurs gamins sauver la France de l'Allemagne en 1914-1918 et en 1940 et 1944. Et pourtant, rien ne les y obligeait. Ils avaient juste un mot dans la bouche : la solidarité. Possible qu'il y avait des intérêts là-derrière mais on sait très bien que la France n'aurait pas pu s'en tirer toute seule.
Ensuite, il n'a jamais été question d'envoyer nos gamins en Ukraine. Çà, se sont les discours à tout va des oppositions qui ne cherche qu'à faire l'amalgame, surtout celles qui ont une ligne pro-russe telle que l'extrême-droite. Néanmoins, la France doit se tenir prête et anticiper.
Il faut être vraiment naïf pour croire que V. Poutine ne s'arrêtera qu'à l'Ukraine.
Prendre l'Ukraine, c'est aussi mettre la main sur le grenier de l'Europe, une arme géopolitique redoutable. V. Poutine nous vendra son blé à prix d'or pendant qu'il l'offrira aux pays africains, ceci afin de les allier à la Russie, de prendre leurs minerais et retourner ces mêmes pays contre les pays européens. Il ne faut pas non plus négliger cela.
Du blé , en France , on est capable d'en produire , comme beaucoup, d'autres choses d'ailleurs , Macron fait bien planer l'éventualité d'envoyer des troupes !
En avons nous les moyens ?
Les autres pays européens sont ils près à nous suivre ??
Seuls les américains sont en mesure de calmer Poutine , certainement pas nous !
Robert Fico est mis en place par le peuple , dans un état souverain !
Qu'on arrête cette manie de s'ingérer dans les affaires d'autres pays et surtout qu'on commence à s'occuper de la chienlit dans le notre !
J'ai l'impression que Macron ne maitrise plus rien !
Si ce n'était pas si dramatique , l'affaire qui secoue la Nouvelle Calédonie la chienlit en France ,, ça ne devrait pas être la priorité au lieu d'aller chercher les poux aux slovaques ??
Qui plus est , renforce encore plus la montée en puissance du RN ??
Le premier ministre slovaque Robert Fico entre la vie et la mort après avoir été blessé
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Re: Le premier ministre slovaque Robert Fico entre la vie et la mort après avoir été blessé
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Re: Le premier ministre slovaque Robert Fico entre la vie et la mort après avoir été blessé
Tant que la France sera le premier exportateur de blé européen , on aura pas de souci à se faire !Patchouli38 a écrit : ↑16 mai 2024 10:17Quand l'offre est inférieure à la demande, on est bien obligé d'en importer et avec le changement climatique et les grosses périodes de sécheresse et de pluies diluviennes accompagnées de grêlons qui en découlent, il sera dur à nos chers paysans de produire plus que ce que l'on consomme.le chimple a écrit : ↑16 mai 2024 09:45
Il faut nuancer , Pat ..
Du blé , en France , on est capable d'en produire , comme beaucoup, d'autres choses d'ailleurs , Macron fait bien planer l'éventualité d'envoyer des troupes !
En avons nous les moyens ?
Les autres pays européens sont ils près à nous suivre ??
Seuls les américains sont en mesure de calmer Poutine , certainement pas nous !
Robert Fico est mis en place par le peuple , dans un état souverain !
Qu'on arrête cette manie de s'ingérer dans les affaires d'autres pays et surtout qu'on commence à s'occuper de la chienlit dans le notre !
J'ai l'impression que Macron ne maitrise plus rien !
Si ce n'était pas si dramatique , l'affaire qui secoue la Nouvelle Calédonie la chienlit en France ,, ça ne devrait pas être la priorité au lieu d'aller chercher les poux aux slovaques ??
Qui plus est , renforce encore plus la montée en puissance du RN ??
L'Egypre importe du blé français ..
Par contre l'Anses interdit le produit qui sert à conserver le blé à exporter , ce qui paralyse l'exportation ..
Pour ce qui concerne le blé ukrainien , c'est pour participer à l'effort de guerre , en particulier , moins pour combler des déficits français .
Ce qui est louable mais au détriment de qui ??
...C'est curieux chez les marins , le besoin de faire des phrases ...
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Re: Le premier ministre slovaque Robert Fico entre la vie et la mort après avoir été blessé
Un bien beau personnage.
Qui est Robert Fico, le Premier ministre slovaque "entre la vie et la mort" après avoir été blessé par balles ?
Revenu au pouvoir en octobre 2023 en Slovaquie, cet homme politique de 59 ans avait déjà dirigé le gouvernement de son pays entre 2006 et 2010, puis de 2012 à 2018. Ancien communiste devenu social-démocrate, il a pris un virage nationaliste et populiste.
Ses jours sont en danger. Le Premier ministre slovaque, Robert Fico, a été victime d'une "tentative d'assassinat", mercredi 15 mai, a annoncé le gouvernement. Le dirigeant de 59 ans a été touché par balle "plusieurs fois" après une réunion politique à Handlova, dans le centre du pays, et a été transporté par hélicoptère vers un hôpital. L'homme fait partie du paysage politique slovaque depuis plus de trente ans.
Né en 1964 dans une famille de la classe ouvrière, cet amateur de voitures de course et de bodybuilding entame sa carrière au sein du Parti communiste en 1989, juste avant que la Révolution de velours ne balaie le régime de l'ancienne Tchécoslovaquie, rappelle le Guardian. Dix ans plus tard, il quitte le Parti de la gauche démocratique (SDL), héritier politique du parti communiste, pour fonder le Smer-social-démocratie (Smer-SD).
Premier ministre à trois reprises
Il ne faut que sept ans au mouvement, devenu populiste et nationaliste, pour remporter une victoire écrasante aux législatives, en 2006. Deux ans après l'adhésion de la Slovaquie à l'Union européenne, Robert Fico se retrouve catapulté au poste de Premier ministre. Il bâtit alors une coalition avec le Parti national slovaque (SNS), mouvement d'extrême droite, partageant sa rhétorique anti-réfugiés et ses penchants populistes. Il tire parti de la crise financière mondiale de 2008 et 2009 pour renforcer sa popularité, refusant d'imposer des mesures d'austérité dans son pays.
Renvoyé dans l'opposition en 2010, Robert Fico retrouve le pouvoir deux ans plus tard, après la chute d'une coalition de centre droit sur fond d'allégations de corruption. Malgré une déconvenue en 2014, lorsque ses ambitions présidentielles sont douchées par la victoire du novice en politique Andrej Kiska, il reste à la tête du gouvernement jusqu'en 2018.
Il est alors poussé à la démission par une vague de manifestations née après le meurtre du journaliste Jan Kuciak et de sa fiancée. Ce reporter s'apprêtait à révéler des informations compromettantes contre le gouvernement slovaque, accusé d'être corrompu et lié à la mafia italienne. Robert Fico réussit toutefois à conserver son siège au Parlement, avant de retrouver le pouvoir en octobre 2023, après la victoire de son parti aux législatives.
Anti-immigration et contre le mariage pour tous
Ce troisième mandat de Robert Fico est scruté de près par les Vingt-Sept, soulignent Les Echos. Cet avocat de profession, parlant couramment l'anglais, s'est forgé une réputation à Strasbourg et Bruxelles en tant que représentant de son pays auprès de la Cour européenne des droits de l'homme, de 1994 à 2000. Proche du Premier ministre hongrois eurosceptique Viktor Orban, il s'en prend aussi ouvertement à l'UE.
Comme son homologue hongrois, Robert Fico défend une politique anti-immigration, n'hésitant pas à se livrer à des déclarations xénophobes. Lors de la campagne pour les dernières législatives, il a ainsi affirmé que "même Dieu ne sait pas qui, parmi les migrants, est un terroriste ou qui est porteur d'une maladie infectieuse". Au cours de la crise migratoire de 2015, il avait déjà adopté une position dure à l'égard des migrants, refusant de "donner naissance à une communauté musulmane distincte en Slovaquie" et critiquant le programme de quotas de l'UE visant à répartir les réfugiés entre les différents Etats-membres.
Plus récemment, Robert Fico s'en est également pris à la communauté LGBT+. Il a notamment critiqué le mariage pour tous et déclaré que l'adoption par les couples de même sexe était une "perversion", rapporte le Guardian.
Prorusse et opposé au soutien à l'Ukraine
Robert Fico est aussi connu pour ses positions prorusses. Le chef du gouvernement slovaque a récemment assuré que "la guerre en Ukraine a commencé en 2014, lorsque des fascistes ukrainiens ont tué des victimes civiles de nationalité russe", reprenant à son compte la rhétorique du Kremlin. Il a aussi affirmé qu'il n'autoriserait pas l'arrestation de Vladimir Poutine, pourtant sous le coup d'un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale, si le président russe se rendait un jour en Slovaquie.
Depuis le début de la guerre en Ukraine, Bratislava, membre de l'UE et de l'Otan, a fourni une aide militaire substantielle à Kiev. Mais, avant même sa réélection, Robert Fico s'était engagé à ne plus livrer "une seule balle" à l'Ukraine une fois au pouvoir. Une promesse rapidement suivie d'effets. A l'automne, le nouvel exécutif a ainsi bloqué une livraison d'armes décidée par le précédent gouvernement, d'un montant de 40,3 millions d'euros.
Robert Fico a aussi été accusé de menacer l'Etat de droit, avec des réformes telles que le remplacement de l'audiovisuel public – laissant craindre une mainmise politique sur le service public de l'information – ou la suppression du parquet spécial, chargé des grosses affaires de corruption et du crime organisé – et dont les investigations visent plusieurs responsables du parti de Robert Fico.
https://www.francetvinfo.fr/monde/europ ... 45981.html
Qui est Robert Fico, le Premier ministre slovaque "entre la vie et la mort" après avoir été blessé par balles ?
Revenu au pouvoir en octobre 2023 en Slovaquie, cet homme politique de 59 ans avait déjà dirigé le gouvernement de son pays entre 2006 et 2010, puis de 2012 à 2018. Ancien communiste devenu social-démocrate, il a pris un virage nationaliste et populiste.
Ses jours sont en danger. Le Premier ministre slovaque, Robert Fico, a été victime d'une "tentative d'assassinat", mercredi 15 mai, a annoncé le gouvernement. Le dirigeant de 59 ans a été touché par balle "plusieurs fois" après une réunion politique à Handlova, dans le centre du pays, et a été transporté par hélicoptère vers un hôpital. L'homme fait partie du paysage politique slovaque depuis plus de trente ans.
Né en 1964 dans une famille de la classe ouvrière, cet amateur de voitures de course et de bodybuilding entame sa carrière au sein du Parti communiste en 1989, juste avant que la Révolution de velours ne balaie le régime de l'ancienne Tchécoslovaquie, rappelle le Guardian. Dix ans plus tard, il quitte le Parti de la gauche démocratique (SDL), héritier politique du parti communiste, pour fonder le Smer-social-démocratie (Smer-SD).
Premier ministre à trois reprises
Il ne faut que sept ans au mouvement, devenu populiste et nationaliste, pour remporter une victoire écrasante aux législatives, en 2006. Deux ans après l'adhésion de la Slovaquie à l'Union européenne, Robert Fico se retrouve catapulté au poste de Premier ministre. Il bâtit alors une coalition avec le Parti national slovaque (SNS), mouvement d'extrême droite, partageant sa rhétorique anti-réfugiés et ses penchants populistes. Il tire parti de la crise financière mondiale de 2008 et 2009 pour renforcer sa popularité, refusant d'imposer des mesures d'austérité dans son pays.
Renvoyé dans l'opposition en 2010, Robert Fico retrouve le pouvoir deux ans plus tard, après la chute d'une coalition de centre droit sur fond d'allégations de corruption. Malgré une déconvenue en 2014, lorsque ses ambitions présidentielles sont douchées par la victoire du novice en politique Andrej Kiska, il reste à la tête du gouvernement jusqu'en 2018.
Il est alors poussé à la démission par une vague de manifestations née après le meurtre du journaliste Jan Kuciak et de sa fiancée. Ce reporter s'apprêtait à révéler des informations compromettantes contre le gouvernement slovaque, accusé d'être corrompu et lié à la mafia italienne. Robert Fico réussit toutefois à conserver son siège au Parlement, avant de retrouver le pouvoir en octobre 2023, après la victoire de son parti aux législatives.
Anti-immigration et contre le mariage pour tous
Ce troisième mandat de Robert Fico est scruté de près par les Vingt-Sept, soulignent Les Echos. Cet avocat de profession, parlant couramment l'anglais, s'est forgé une réputation à Strasbourg et Bruxelles en tant que représentant de son pays auprès de la Cour européenne des droits de l'homme, de 1994 à 2000. Proche du Premier ministre hongrois eurosceptique Viktor Orban, il s'en prend aussi ouvertement à l'UE.
Comme son homologue hongrois, Robert Fico défend une politique anti-immigration, n'hésitant pas à se livrer à des déclarations xénophobes. Lors de la campagne pour les dernières législatives, il a ainsi affirmé que "même Dieu ne sait pas qui, parmi les migrants, est un terroriste ou qui est porteur d'une maladie infectieuse". Au cours de la crise migratoire de 2015, il avait déjà adopté une position dure à l'égard des migrants, refusant de "donner naissance à une communauté musulmane distincte en Slovaquie" et critiquant le programme de quotas de l'UE visant à répartir les réfugiés entre les différents Etats-membres.
Plus récemment, Robert Fico s'en est également pris à la communauté LGBT+. Il a notamment critiqué le mariage pour tous et déclaré que l'adoption par les couples de même sexe était une "perversion", rapporte le Guardian.
Prorusse et opposé au soutien à l'Ukraine
Robert Fico est aussi connu pour ses positions prorusses. Le chef du gouvernement slovaque a récemment assuré que "la guerre en Ukraine a commencé en 2014, lorsque des fascistes ukrainiens ont tué des victimes civiles de nationalité russe", reprenant à son compte la rhétorique du Kremlin. Il a aussi affirmé qu'il n'autoriserait pas l'arrestation de Vladimir Poutine, pourtant sous le coup d'un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale, si le président russe se rendait un jour en Slovaquie.
Depuis le début de la guerre en Ukraine, Bratislava, membre de l'UE et de l'Otan, a fourni une aide militaire substantielle à Kiev. Mais, avant même sa réélection, Robert Fico s'était engagé à ne plus livrer "une seule balle" à l'Ukraine une fois au pouvoir. Une promesse rapidement suivie d'effets. A l'automne, le nouvel exécutif a ainsi bloqué une livraison d'armes décidée par le précédent gouvernement, d'un montant de 40,3 millions d'euros.
Robert Fico a aussi été accusé de menacer l'Etat de droit, avec des réformes telles que le remplacement de l'audiovisuel public – laissant craindre une mainmise politique sur le service public de l'information – ou la suppression du parquet spécial, chargé des grosses affaires de corruption et du crime organisé – et dont les investigations visent plusieurs responsables du parti de Robert Fico.
https://www.francetvinfo.fr/monde/europ ... 45981.html
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Re: Le premier ministre slovaque Robert Fico entre la vie et la mort après avoir été blessé
Raté, dommage! Les journalistes anti corruption, eux, non!
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Re: Le premier ministre slovaque Robert Fico entre la vie et la mort après avoir été blessé
c'etait de l'humour, mais bon.sofasurfer a écrit : ↑16 mai 2024 09:45idem que pur Ubu, justifier l'assassinat d'un chef d'état démocratique, c'est vouloir aboutir à une situation de guerre...
je suis pour que l'on interdise le radicalisme politique, alors ça m'en touche une sans faire bouger l'autre.
Un "poutine bis" en europe, on en a pas besoin.
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Re: Le premier ministre slovaque Robert Fico entre la vie et la mort après avoir été blessé
Les élections en Slovaquie...c'est du bidon

Et ne me dites pas que les Russes sont à la manoeuvre, ni la mafia italienne! Ce serait calomniehttps://www.lemonde.fr/international/ar ... _3210.html
Lutte contre la désinformation : les élections en Slovaquie, premier test raté de la politique européenne
Entré en vigueur en août, le Digital Services Act, dispositif censé lutter contre la désinformation dans l’UE en forçant les réseaux sociaux à mieux réguler les contenus, n’a pas pu empêcher la propagation d’informations mensongères ou malveillantes durant la campagne.
Par Jean-Baptiste Chastand (Vienne, correspondant régional) et Damien Leloup
Publié le 04 octobre 2023 à 10h30, modifié le 05 octobre 2023 à 14h57
Temps deLecture 4 min.
A moins de quarante-huit heures de l’ouverture des bureaux de vote en Slovaquie, où se sont tenues, samedi 30 septembre, les élections législatives, l’enregistrement était explosif. On y entend le chef de file du parti centriste et pro-européen Slovaquie progressiste, Michal Simecka, converser avec une célèbre journaliste d’investigation de la façon dont « le vote rom » va être « manipulé » pour favoriser sa candidature. Diffusé abondamment sur les réseaux sociaux, cet enregistrement était faux, utilisant des voix générées par intelligence artificielle, mais de nombreux utilisateurs y ont cru.
La vidéo a été retirée par Facebook et TikTok quelques heures après avoir été mise en ligne, mais elle a été partagée plusieurs milliers de fois. « Il était très difficile de démentir cet enregistrement, car on n’avait pas le droit d’écrire quoi que ce soit sur la campagne », explique Filip Struharik, rédacteur en chef et spécialiste de la désinformation pour le site Dennik N. Selon lui, « c’est la première fois qu’on a eu affaire à des deep fakes avec une telle audience en Slovaquie ».
La campagne a débouché sur la victoire du national-populiste prorusse Robert Fico et de son parti, Smer, avec 23 % des voix. Même si rien n’indique qu’il soit derrière les faux enregistrements qui ont visé ses adversaires pro-européens, cet adepte des théories du complot a profité des innombrables messages de désinformation aux connotations prorusses, anti-immigrés ou anti-LGBT qui ont déferlé sur l’Internet slovaque. La commissaire européenne aux valeurs et à la transparence, la Tchèque Vera Jourova, a même parlé après le scrutin de « vague de désinformation sans précédent (…) provenant de l’extrême droite, mais aussi de sources pro-Kremlin ».
Proies faciles pour les spécialistes de la désinformation
Entré en vigueur en août, son Digital Services Act (DSA) avait pourtant pour objectif de lutter contre la désinformation dans l’Union européenne (UE) en forçant les réseaux sociaux à mieux réguler les contenus. Les élections slovaques avaient été érigées en premier « test ».
Avec un taux de confiance dans les théories du complot parmi les plus élevés en Europe, les 5,5 millions de Slovaques ont en effet été identifiés depuis longtemps comme des proies faciles pour les spécialistes de la désinformation. Selon un sondage du cercle de réflexion Globsec, 52 % d’entre eux estimaient en 2018 qu’il « existe des sociétés secrètes qui contrôlent l’évolution des événements dans le monde et tentent de créer un ordre mondial totalitaire ».
Mais si le DSA prévoit des sanctions sévères – jusqu’à 6 % du chiffre d’affaires mondial pour les très grandes plates-formes qui manqueraient à leurs obligations de modération et de transparence –, le texte ne résout pas tout. Face à des acteurs malveillants motivés et parfois bien financés, même une modération rapide et efficace ne suffit pas. Par ailleurs, le texte ne s’applique qu’aux plates-formes comptant plus de 45 millions d’utilisateurs dans l’UE – et ne concerne donc pas la messagerie Telegram, important diffuseur de désinformation, où n’existe quasiment aucune modération.
Pour avoir une idée de l’impact de ces théories sur les élections slovaques, il suffit de regarder le profil de certains des députés élus grâce au vote préférentiel qui permet aux électeurs de « remonter » des noms sur les listes pour lesquelles ils votent. Maire jusqu’ici peu connu d’un village de 2 500 habitants, Rudolf Huliak a, par exemple, réussi à se glisser en troisième position sur la liste du parti nationaliste SNS. Il s’est fait connaître sur Facebook, où il affirme sans l’étayer à ses 50 000 abonnés que les ours sont « une arme biologique envoyée par Bruxelles » pour détruire les campagnes, ou que la Slovaquie s’apprête à décréter la mobilisation militaire.
« Ces derniers mois, il était devenu la septième personnalité politique la plus populaire de Slovaquie sur Facebook », observe Filip Struharik, habitué à suivre ces carrières politiques fulgurantes propulsées aux « fake news ». Le plus connu de ces désinformateurs est le vice-président du Smer, Lubos Blaha, devenu la personnalité politique slovaque la plus suivie sur Facebook après avoir diffusé de nombreuses fausses informations sur les vaccins contre le Covid-19 ou qualifié sans aucune preuve la présidente pro-européenne Zuzana Caputova d’« agente américaine ». Banni du réseau social en 2022, ce proche de M. Fico a trouvé refuge sur Telegram, où il partage ses contenus prorusses avec près de 50 000 abonnés, qui sont ensuite automatiquement republiés sur Facebook ou YouTube par des sous-comptes.
Liberté de désinformer sans limites
En Slovaquie comme ailleurs en Europe, Facebook a certes missionné l’Agence France-Presse pour taguer les fausses informations circulant sur son service, mais seuls deux journalistes sont chargés de la totalité des contenus produits dans le pays, et Meta ne réduit pas la visibilité des messages de candidats aux élections identifiés comme faux ou trompeurs, comme l’entreprise le fait pour les messages d’internautes lambda. « Sans compter que les algorithmes et les utilisateurs des réseaux sociaux préfèrent les contenus nationalistes ou qui propagent les peurs. Et qu’il est très difficile de faire quelque chose contre cela », déplore M. Struharik.
Lire l’enquête : Article réservé à nos abonnés « Doppelgänger » : autopsie de l’opération de désinformation russe
Après le début de la guerre en Ukraine, les autorités slovaques ont pris une mesure radicale en fermant quelques sites de désinformation prorusse, comme Hlavne Spravy, dont un des contributeurs avait été filmé en train d’accepter de l’argent d’un diplomate de l’ambassade russe à Bratislava en échange de ses services. Mais, après six mois, le site a pu rouvrir, la majorité sortante n’ayant pas réussi à faire adopter une législation permettant de fermer définitivement un site de désinformation, en raison de ses divisions sur les risques de censure.
« En Slovaquie, la liberté de parole et d’expression ne fonctionne que si l’on dit ce que l’on veut entendre », avait dénoncé M. Fico en 2022, plaidant en creux pour une liberté de désinformer sans limites. « Les médias alternatifs sont bâillonnés », estimait-il. Malgré l’échec du DSA lors de la campagne précédant les élections slovaques, Mme Jourova a dit pourtant, dimanche, continuer à croire qu’il « se mettra en place, d’une manière ou d’une autre, pour les élections européennes [de juin 2024] ».
Correctif le 5 octobre à 10 h 15 : précision sur les règles de fonctionnement du fact-checking sur Facebook.

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Re: Le premier ministre slovaque Robert Fico entre la vie et la mort après avoir été blessé
Il ne faut pas rire de ce qui s'est passé, pour le moment l'extrême droite européenne demeure sous narcose, mais si ce genre d'attentats venaient à se multiplier son réveil risque d'être brutal.
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Re: Le premier ministre slovaque Robert Fico entre la vie et la mort après avoir été blessé
t'es sérieux? leurs chiens de chasses déambulent dans la rue avec de l'arabe à casser, partout en europe.
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Re: Le premier ministre slovaque Robert Fico entre la vie et la mort après avoir été blessé
OK donc selon toi un pays de l'Union Européenne serait en réalité une quasi dictature car les électeurs ont choisi librement une voie qui ne te convient pas? La on nage dans le délire le plus sordide...UBUROI a écrit : ↑16 mai 2024 11:44 Les élections en Slovaquie...c'est du bidon
Et ne me dites pas que les Russes sont à la manoeuvre, ni la mafia italienne! Ce serait calomniehttps://www.lemonde.fr/international/ar ... _3210.html
Lutte contre la désinformation : les élections en Slovaquie, premier test raté de la politique européenne
Entré en vigueur en août, le Digital Services Act, dispositif censé lutter contre la désinformation dans l’UE en forçant les réseaux sociaux à mieux réguler les contenus, n’a pas pu empêcher la propagation d’informations mensongères ou malveillantes durant la campagne.
Par Jean-Baptiste Chastand (Vienne, correspondant régional) et Damien Leloup
Publié le 04 octobre 2023 à 10h30, modifié le 05 octobre 2023 à 14h57
Temps deLecture 4 min.
A moins de quarante-huit heures de l’ouverture des bureaux de vote en Slovaquie, où se sont tenues, samedi 30 septembre, les élections législatives, l’enregistrement était explosif. On y entend le chef de file du parti centriste et pro-européen Slovaquie progressiste, Michal Simecka, converser avec une célèbre journaliste d’investigation de la façon dont « le vote rom » va être « manipulé » pour favoriser sa candidature. Diffusé abondamment sur les réseaux sociaux, cet enregistrement était faux, utilisant des voix générées par intelligence artificielle, mais de nombreux utilisateurs y ont cru.
La vidéo a été retirée par Facebook et TikTok quelques heures après avoir été mise en ligne, mais elle a été partagée plusieurs milliers de fois. « Il était très difficile de démentir cet enregistrement, car on n’avait pas le droit d’écrire quoi que ce soit sur la campagne », explique Filip Struharik, rédacteur en chef et spécialiste de la désinformation pour le site Dennik N. Selon lui, « c’est la première fois qu’on a eu affaire à des deep fakes avec une telle audience en Slovaquie ».
La campagne a débouché sur la victoire du national-populiste prorusse Robert Fico et de son parti, Smer, avec 23 % des voix. Même si rien n’indique qu’il soit derrière les faux enregistrements qui ont visé ses adversaires pro-européens, cet adepte des théories du complot a profité des innombrables messages de désinformation aux connotations prorusses, anti-immigrés ou anti-LGBT qui ont déferlé sur l’Internet slovaque. La commissaire européenne aux valeurs et à la transparence, la Tchèque Vera Jourova, a même parlé après le scrutin de « vague de désinformation sans précédent (…) provenant de l’extrême droite, mais aussi de sources pro-Kremlin ».
Proies faciles pour les spécialistes de la désinformation
Entré en vigueur en août, son Digital Services Act (DSA) avait pourtant pour objectif de lutter contre la désinformation dans l’Union européenne (UE) en forçant les réseaux sociaux à mieux réguler les contenus. Les élections slovaques avaient été érigées en premier « test ».
Avec un taux de confiance dans les théories du complot parmi les plus élevés en Europe, les 5,5 millions de Slovaques ont en effet été identifiés depuis longtemps comme des proies faciles pour les spécialistes de la désinformation. Selon un sondage du cercle de réflexion Globsec, 52 % d’entre eux estimaient en 2018 qu’il « existe des sociétés secrètes qui contrôlent l’évolution des événements dans le monde et tentent de créer un ordre mondial totalitaire ».
Mais si le DSA prévoit des sanctions sévères – jusqu’à 6 % du chiffre d’affaires mondial pour les très grandes plates-formes qui manqueraient à leurs obligations de modération et de transparence –, le texte ne résout pas tout. Face à des acteurs malveillants motivés et parfois bien financés, même une modération rapide et efficace ne suffit pas. Par ailleurs, le texte ne s’applique qu’aux plates-formes comptant plus de 45 millions d’utilisateurs dans l’UE – et ne concerne donc pas la messagerie Telegram, important diffuseur de désinformation, où n’existe quasiment aucune modération.
Pour avoir une idée de l’impact de ces théories sur les élections slovaques, il suffit de regarder le profil de certains des députés élus grâce au vote préférentiel qui permet aux électeurs de « remonter » des noms sur les listes pour lesquelles ils votent. Maire jusqu’ici peu connu d’un village de 2 500 habitants, Rudolf Huliak a, par exemple, réussi à se glisser en troisième position sur la liste du parti nationaliste SNS. Il s’est fait connaître sur Facebook, où il affirme sans l’étayer à ses 50 000 abonnés que les ours sont « une arme biologique envoyée par Bruxelles » pour détruire les campagnes, ou que la Slovaquie s’apprête à décréter la mobilisation militaire.
« Ces derniers mois, il était devenu la septième personnalité politique la plus populaire de Slovaquie sur Facebook », observe Filip Struharik, habitué à suivre ces carrières politiques fulgurantes propulsées aux « fake news ». Le plus connu de ces désinformateurs est le vice-président du Smer, Lubos Blaha, devenu la personnalité politique slovaque la plus suivie sur Facebook après avoir diffusé de nombreuses fausses informations sur les vaccins contre le Covid-19 ou qualifié sans aucune preuve la présidente pro-européenne Zuzana Caputova d’« agente américaine ». Banni du réseau social en 2022, ce proche de M. Fico a trouvé refuge sur Telegram, où il partage ses contenus prorusses avec près de 50 000 abonnés, qui sont ensuite automatiquement republiés sur Facebook ou YouTube par des sous-comptes.
Liberté de désinformer sans limites
En Slovaquie comme ailleurs en Europe, Facebook a certes missionné l’Agence France-Presse pour taguer les fausses informations circulant sur son service, mais seuls deux journalistes sont chargés de la totalité des contenus produits dans le pays, et Meta ne réduit pas la visibilité des messages de candidats aux élections identifiés comme faux ou trompeurs, comme l’entreprise le fait pour les messages d’internautes lambda. « Sans compter que les algorithmes et les utilisateurs des réseaux sociaux préfèrent les contenus nationalistes ou qui propagent les peurs. Et qu’il est très difficile de faire quelque chose contre cela », déplore M. Struharik.
Lire l’enquête : Article réservé à nos abonnés « Doppelgänger » : autopsie de l’opération de désinformation russe
Après le début de la guerre en Ukraine, les autorités slovaques ont pris une mesure radicale en fermant quelques sites de désinformation prorusse, comme Hlavne Spravy, dont un des contributeurs avait été filmé en train d’accepter de l’argent d’un diplomate de l’ambassade russe à Bratislava en échange de ses services. Mais, après six mois, le site a pu rouvrir, la majorité sortante n’ayant pas réussi à faire adopter une législation permettant de fermer définitivement un site de désinformation, en raison de ses divisions sur les risques de censure.
« En Slovaquie, la liberté de parole et d’expression ne fonctionne que si l’on dit ce que l’on veut entendre », avait dénoncé M. Fico en 2022, plaidant en creux pour une liberté de désinformer sans limites. « Les médias alternatifs sont bâillonnés », estimait-il. Malgré l’échec du DSA lors de la campagne précédant les élections slovaques, Mme Jourova a dit pourtant, dimanche, continuer à croire qu’il « se mettra en place, d’une manière ou d’une autre, pour les élections européennes [de juin 2024] ».
Correctif le 5 octobre à 10 h 15 : précision sur les règles de fonctionnement du fact-checking sur Facebook.![]()
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Pierre Desproges
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Re: Le premier ministre slovaque Robert Fico entre la vie et la mort après avoir été blessé
1er avis positif sur la candidature à l'UE le 15/7/97...l’instabilité politique et l’insuffisance démocratique ont freiné le processus. Elle n'y est entrée qu'en 2004. Mais la Hongrie, c'est pas mieux, ma poule! Et ces pays aussi peuplés que 8 départements français nous emmerdent bien, nous les 400 millions de démocrates non alignés sur Poutine!sofasurfer a écrit : ↑16 mai 2024 17:09OK donc selon toi un pays de l'Union Européenne serait en réalité une quasi dictature car les électeurs ont choisi librement une voie qui ne te convient pas? La on nage dans le délire le plus sordide...
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Re: Le premier ministre slovaque Robert Fico entre la vie et la mort après avoir été blessé
Tu n'as pas bien lu l'article. Il dit justement que les électeurs n'ont pas réellement choisi librement leur candidat vu qu'ils ont largement été manipulés. Tu ne te rends pas compte du niveau de propagande qu'on atteint avec les réseaux sociaux, surtout à l'ère des deepfakes et des IA génératives.sofasurfer a écrit : ↑16 mai 2024 17:09 OK donc selon toi un pays de l'Union Européenne serait en réalité une quasi dictature car les électeurs ont choisi librement une voie qui ne te convient pas? La on nage dans le délire le plus sordide...