Pauline Arrighi : "Chez les adolescents qui se croient trans, il y a souvent un trouble psychique"

[Saturne]

Non, on ne devient ni trans ni homosexuel par effet de mode. C'est un câblage différent du cerveau. Par contre la médiatisation de l'acceptation de ces différences permet aux jeunes de les vivre au grand jour au lieu de se planquer honteusement.

Le problème de cette discussion est que l'on confond une sexualité avec une pathologie psychiatrique. Autant les jeunes homos qu'ils soient garçons ou filles peuvent effectivement vivre mieux leur sexualité au grand jour et c'est très bien ainsi (encore qu'ils sont encore souvent confrontés à une incompréhension familiale). Ce 'câblage différent du cerveau' ne concerne pas une des 3 sexualités (hétéro, homo, bi) mais une pathologie relevant des affections de longue durée ALD31 qui nécessite pour être pris en charge par la sécurité sociale trois certificats médicaux: celui d'un psychiatre, d'un endocrinologue et selon le sexe de la personne d'un urologue ou d'un gynécologue. La transidentité, la dysphorie de genre ne sont en aucun cas des sexualités ! Quand il s'agit d'adulte, aucun problème, mais quand il s'agit d'adolescents, il est normal qu'on soit prudent avant de déclencher les traitements endocriniens de blocage pubertaire etc ... J'en reviens au titre du topic 'les adolescents qui se croient', il n'est pas écrit 'qui sont'.

[Saturne]

Vous allez faire quoi la chasse aux trans? Les enfermer? Les torturer?

Les vrais trans, les traiter au mieux quand c'est possible (et parfois ça ne l'est pas et ça peut se terminer mal). On parle ici des adolescents qui 'se croient' trans (et qui le sont peut-être). On peut émettre des doutes ou dire qu'il faut être prudent avant d'apposer sur le front d'un ado l'étiquette de trans sans qu'on veuille leur donner la chance, les enfermer ou les 'torturer' (!!!) ...

[Mesoke]

Le problème de cette discussion est que l'on confond une sexualité avec une pathologie psychiatrique. Autant les jeunes homos qu'ils soient garçons ou filles peuvent effectivement vivre mieux leur sexualité au grand jour et c'est très bien ainsi (encore qu'ils sont encore souvent confrontés à une incompréhension familiale). Ce 'câblage différent du cerveau' ne concerne pas une des 3 sexualités (hétéro, homo, bi) mais une pathologie relevant des affections de longue durée ALD31 qui nécessite pour être pris en charge par la sécurité sociale trois certificats médicaux: celui d'un psychiatre, d'un endocrinologue et selon le sexe de la personne d'un urologue ou d'un gynécologue. La transidentité, la dysphorie de genre ne sont en aucun cas des sexualités ! Quand il s'agit d'adulte, aucun problème, mais quand il s'agit d'adolescents, il est normal qu'on soit prudent avant de déclencher les traitements endocriniens de blocage pubertaire etc ... J'en reviens au titre du topic 'les adolescents qui se croient', il n'est pas écrit 'qui sont'.

Non, la transidentité n'est pas une pathologie psychiatrique, c'est une différence de câblage du cerveau, comme l'autisme ou l'homosexualité. On a tous des cerveaux câblés un peu différemment, et pour certain ce câblage couplé avec une certaine expérience de vie peut aboutir à une différence de sexualité ou d'identité de genre. Ce qui entre dans l'ALD c'est uniquement le parcours de soin permettant un changement de genre biologique, genre traitement hormonal ou chirurgical, et le suivi qui va avec. Pas la "guérison psychiatrique de la transidentité".

Il y a déjà des garde-fous pour ces traitements chez les ados, notamment des tests psychologique pour justement réduire la frontière entre croyance et savoir. Et très peu regrettent leur décision.

[Saturne]

Non, la transidentité n'est pas une pathologie psychiatrique, c'est une différence de câblage du cerveau, comme l'autisme ou l'homosexualité. On a tous des cerveaux câblés un peu différemment, et pour certain ce câblage couplé avec une certaine expérience de vie peut aboutir à une différence de sexualité ou d'identité de genre. Ce qui entre dans l'ALD c'est uniquement le parcours de soin permettant un changement de genre biologique, genre traitement hormonal ou chirurgical, et le suivi qui va avec. Pas la "guérison psychiatrique de la transidentité".

Il y a déjà des garde-fous pour ces traitements chez les ados, notamment des tests psychologique pour justement réduire la frontière entre croyance et savoir. Et très peu regrettent leur décision.

La 'différence de câblage du cerveau', c'est un terme vraiment peu médical ... On peut aussi jouer sur les mots en disant que la dysphorie de genre n'est pas une maladie car c'est une 'différence' mais que si elle est admise en ALD, c'est uniquement ''pour le parcours de soins' ... La guérison psychiatrique n'existe pas en médecine, on parle de contrôle, de stabilisation etc ... Encore une fois, la transidentité n'a rien à voir avec une sexualité.
Si la transidentité n'était pas un trouble de la personnalité, elle ne serait pas connue par tous les psychiatres et la plupart des médecins. Et avoir un trouble de la personnalité, comme toutes les affections médicales, en aucun cas c'est une honte. Mais en faire un déni du genre 'non, non, cette femme est maintenant un homme, car c'est ce qu'elle voulait', c'est politiquement correct mais c'est surtout tricher avec la biologie. Ceci dit, je ne nie pas l'existence des transgenres, ni leurs problèmes ni leurs souffrances. Mais le 'câblage du cerveau' n'explique pas tout ! L'autisme relève de la médecine car c'est une pathologie de mieux en mieux connue, pas l'homosexualité. La ou les sexualités ne sont pas des pathologies.
"Il y a déjà des garde-fous pour ces traitements chez les ados, notamment des tests psychologique pour justement réduire la frontière entre croyance et savoir. Et très peu regrettent leur décision." Je l'espère ! Car une fois que le mal est fait (par les hormones voire les chirurgies de réassignation), le mal est fait. Et dans les pays (RU, USA, Canada) qui ont un nombre important de patients ayant effectué une transition mtf ou ftm, certains ou certaines demandent maintenant de faire un retour en arrière ...

[Fonck1]

Vous allez faire quoi la chasse aux trans? Les enfermer? Les torturer?

Les vrais trans, les traiter au mieux quand c'est possible (et parfois ça ne l'est pas et ça peut se terminer mal). On parle ici des adolescents qui 'se croient' trans (et qui le sont peut-être). On peut émettre des doutes ou dire qu'il faut être prudent avant d'apposer sur le front d'un ado l'étiquette de trans sans qu'on veuille leur donner la chance, les enfermer ou les 'torturer' (!!!) ...

et alors, vous allez faire quoi, les empêcher de croire?
vous savez ce que c'est une société où on empêche de croire? une dictature.
laissez donc chacun décider de ce qu'il veut pour son cul comme il l'entend.

[Saturne]

et alors, vous allez faire quoi, les empêcher de croire?
vous savez ce que c'est une société où on empêche de croire? une dictature.
laissez donc chacun décider de ce qu'il veut pour son cul comme il l'entend.

Mais pourquoi parlez-vous toujours de cul ? On voit bien que vous ne connaissez rien à la transidentité pour dire que cette particularité n'étant qu'une sexualité, ça ne nous regarde pas. Qui parle de vouloir empêcher de croire ? On conseille simplement d'être très prudent avec les adolescents sur ce sujet, c'est tout.

[mic43121]

On remet ça sur le tapis . ..alors que c'est devenu une normalité ...
Homo :lesbo ..les gens s'en foutent sauf les curés
Ils font ce qu'ils veulent de leurs culs ...

[Mesoke]

La 'différence de câblage du cerveau', c'est un terme vraiment peu médical ... On peut aussi jouer sur les mots en disant que la dysphorie de genre n'est pas une maladie car c'est une 'différence' mais que si elle est admise en ALD, c'est uniquement ''pour le parcours de soins' ... La guérison psychiatrique n'existe pas en médecine, on parle de contrôle, de stabilisation etc ... Encore une fois, la transidentité n'a rien à voir avec une sexualité.
Si la transidentité n'était pas un trouble de la personnalité, elle ne serait pas connue par tous les psychiatres et la plupart des médecins. Et avoir un trouble de a personnalité, comme toutes les affections médicales, en aucun cas c'est une honte. Mais en faire un déni du genre 'non, non, cette femme est maintenant un homme, car c'est ce qu'elle voulait', c'est politiquement correct mais c'est surtout tricher avec la biologie. Ceci dit, je ne nie pas l'existence des transgenres, ni leurs problèmes ni leurs souffrances. Mais le 'câblage du cerveau' n'explique pas tout ! L'autisme relève de la médecine car c'est une pathologie de mieux en mieux connue, pas l'homosexualité. La ou les sexualités ne sont pas des pathologies.
"Il y a déjà des garde-fous pour ces traitements chez les ados, notamment des tests psychologique pour justement réduire la frontière entre croyance et savoir. Et très peu regrettent leur décision." Je l'espère car une fois que le mal est fait (par les hormones voire les chirurgies de réassignation), le mal est fait. Et dans les pays (RU, USA, Canada) qui ont un nombre important de patients ayant effectué une transition mtf ou ftm, certains ou certaines demandent maintenant de faire un retour en arrière ...

L'autisme est connu par les médecins et les psychiatres, et ça n'est pas un trouble de la personnalité. Pas plus que la transidentité, qui n'est d'ailleurs a priori pas dans la liste des troubles de la personnalité du DSM5. Et l'autisme ne relève pas de la médecine, ça ne se soigne pas, c'est juste un développement différent du cerveau, un câblage différent.

Et non, les personnes trans ne veulent pas changer de genre. Elles se sentent d'un autre genre. Ca n'est pas un choix, c'est leur cerveau qui est câblé comme ça (terme peu médical, mais beaucoup plus compréhensible), qui s'est développé comme ça.

En France il existe moults gardes-fous pour éviter que des ados (ou des adultes) ne fassent une transition médicale qu'ils regretteraient.

[Mesoke]

On remet ça sur le tapis . ..alors que c'est devenu une normalité ...
Homo :lesbo ..les gens s'en foutent sauf les curés
Ils font ce qu'ils veulent de leurs culs ...

On ne parle ni d'homos, ni de cul, mais de dysphorie de genre.