Mais cultivez-vous, svp !Mesoke a écrit : ↑16 juin 2024 21:46On fait toujours appel à des travailleurs étrangers malgré le chômage actuel. Ca n'est donc pas un argument valable.vivarais a écrit : ↑16 juin 2024 19:19 arrêtez les élucubrations svp
Du temps de Pompidou et jusqu'en 1981 et encore quelques années après on faisait appel à de la main d'œuvre étrangère car il n'y avait pas assez de demandeurs d'emploi
on pouvait quitter un emploi parce que pour le lendemain on en avait trouvé un mieux payé
J'ai vécu cette époque mais surement pas vous
dans les mines de fer de lorraine on manquait de main d'œuvre et on allait recruter directement en Turquie
Voilà pourquoi aujourd'hui en Moselle tout comme en Allemagne nous avons une forte population de français de descendance turque
dans d'autres régions c'était des personnes du Maghreb
une main d'œuvre venant des pays de l'et était impossible à cause du rideau de fer soviétique
Même avec le plein emploi il y aura toujours un % de chômeurs très faible mais pas de longue durée
Comme il y avait de grands travaux car à cette époque il n'y avait pas de recours de pseudo écolo pour les empêcher les gens étaient embauchés pour la durée du chantier
c'était le temps de ce que l'on appelle les trente glorieuse
Et les trente glorieuses se sont terminées pendant la période que j'évoque justement, au niveau du tournant libéral de la France.
Arrêtez d'écrive vos énormités !
La fin des trente glorieuses c'est les deux chocs pétroliers, celui de 1973 puis celui de 1979. Rien à voir avec vos délires sur un "tournant libéral".
Les chocs pétroliers
Au début des années 70, les pays industrialisés qui viennent de connaître près de trois décennies de forte croissance (« Les Trente Glorieuses ») sont largement dépendant du pétrole. Les deux tiers de l’énergie consommée en Europe sont importés, principalement du Moyen-Orient. Les pays pétroliers prennent alors conscience qu’ils sont en position de force. Entre 1970 et 1973, le prix de ce qui devient l’ « or noir » double. Mais ce n’est qu’un début.
Fin 1973, à la suite de la guerre du Kippour entre Israël et ses voisins arabes, les pays du Golfe décident, en guise de rétorsion contre les pays alliés à l’État hébreu, de réduire leur production. L’Arabie Saoudite, qui fournissait à elle seule 21% de la production mondiale de brut, va encore plus loin en imposant un embargo de ses exportations vers les États-Unis notamment. C’est la panique et le prix du baril flambe. En quelques semaines, il sera multiplié par quatre, passant de 4 à 16 dollars. Les économies occidentales ne peuvent pas faire face. La croissance s’effondre et le chômage augmente.
Bis repetita et coup de grâce en 1979. La chute du Shah d’Iran et la révolution islamique dans ce pays, alors important producteur de pétrole, engendre un nouveau doublement du prix du baril, de 20 à 40 dollars. C’est le second choc pétrolier.
Depuis, la France, pays où l’on « a pas de pétrole, mais on a des idées », est moins dépendante de cette source d’énergie avec notamment le développement de l’énergie nucléaire. Et par ailleurs l’ensemble des pays industrialisés a appris à produire plus avec moins de pétrole, ce qui les rend moins sensibles à l’augmentation de son prix.
https://www.economie.gouv.fr/facileco/chocs-petroliers#