"Fonctionnaires d’Etat, nous n’obéirons pas"...
- Corvo
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"Fonctionnaires d’Etat, nous n’obéirons pas"...
...avant les législatives, des cadres de l'Education nationale assurent qu'ils n'appliqueront pas les éventuelles mesures du RN
Dans une pétition, des chefs d'établissements, inspecteurs pédagogiques, d'académie et généraux, disent craindre pour les valeurs de l'école en cas d'accession au pouvoir du parti d'extrême droite.
C'est une prise de position inédite de la part d'agents censés appliquer les mesures des différents gouvernements, quels qu'ils soient : des fonctionnaires affirment qu'ils refuseront d'obéir en cas d'arrivée au pouvoir du Rassemblement national à l'issue des élections législatives des 30 juin et 7 juillet prochains.
Dans une pétition, signée par 700 cadres de l'Education nationale (chefs d'établissements, inspecteurs pédagogiques, d'académie et généraux), ils dénoncent : "Parce que nous servons l’Etat, nous déclarons dès aujourd’hui qu’aucun d’entre nous n’appliquera de mesures qui contreviendraient aux valeurs de la République", peut-on notamment y lire.
"Refuser une idéologie qui va contre les valeurs de l'école"
Ces signataires ont pris position après avoir étudié de près le programme du Rassemblement national. Ils dénoncent ainsi le fait de pouvoir vérifier l'identité française des élèves, par exemple. L'école publique en France accueille tout le monde, rappellent-ils.
"Nous sommes dans une situation où le Rassemblement national n'est pas dans l'arc républicain. Sur un certain nombre de sujets, et l'on verra ce qui nous sera demandé, si nous considérons que c'est en contradiction avec les valeurs de la République telle que la liberté, l'égalité, la fraternité, la laïcité, et bien nous désobéirons !", précise Emmanuel Constant, principal d'un collège dans le Val-de-Marne et également élu socialiste en Seine-Saint-Denis, engagement qu'il assure avoir toujours mis à l'écart de son travail, jusqu'à présent.
Des mots forts, assumés par ces cadres, ces "serviteurs de l'Etat", rappellent-ils eux-mêmes, mais les signataires se basent sur le statut de la fonction publique. L'obligation d'obéissance hiérarchique peut cesser si l'ordre donné risque de compromettre gravement l'intérêt public. C’est sur ce fondement que se base également Antonello Lambertucci, inspecteur d’académie : "Le programme RN pour l’Éducation - au même titre que l’ensemble de l’idéologie d’extrême droite - est strictement incompatible avec nos valeurs, celles de la République, ainsi qu’avec l’intérêt public, de sorte que la désobéissance, dans ces conditions, n’est pas un droit mais un devoir, au termes mêmes du code de la fonction publique."
Alain-Philippe, principal adjoint en Seine-et-Marne, n'a pas d'engagement politique. Mais ce réserviste dans l'armée de terre l'assure : il n'a pas hésité à signer la pétition : "Je sais ce que c'est que l'engagement, je sais ce que c'est que la loyauté. Ce n'est pas de choisir ce qui nous plaît ou pas dans tel ou tel programme, c'est refuser une idéologie qui va contre les valeurs de l'école pour laquelle j'ai signé". Ce chef d'établissement n'exclut pas l'autre possibilité, en cas de victoire du RN aux législatives, de quitter l'Education nationale.
https://www.francetvinfo.fr/elections/f ... 17352.html
Dans une pétition, des chefs d'établissements, inspecteurs pédagogiques, d'académie et généraux, disent craindre pour les valeurs de l'école en cas d'accession au pouvoir du parti d'extrême droite.
C'est une prise de position inédite de la part d'agents censés appliquer les mesures des différents gouvernements, quels qu'ils soient : des fonctionnaires affirment qu'ils refuseront d'obéir en cas d'arrivée au pouvoir du Rassemblement national à l'issue des élections législatives des 30 juin et 7 juillet prochains.
Dans une pétition, signée par 700 cadres de l'Education nationale (chefs d'établissements, inspecteurs pédagogiques, d'académie et généraux), ils dénoncent : "Parce que nous servons l’Etat, nous déclarons dès aujourd’hui qu’aucun d’entre nous n’appliquera de mesures qui contreviendraient aux valeurs de la République", peut-on notamment y lire.
"Refuser une idéologie qui va contre les valeurs de l'école"
Ces signataires ont pris position après avoir étudié de près le programme du Rassemblement national. Ils dénoncent ainsi le fait de pouvoir vérifier l'identité française des élèves, par exemple. L'école publique en France accueille tout le monde, rappellent-ils.
"Nous sommes dans une situation où le Rassemblement national n'est pas dans l'arc républicain. Sur un certain nombre de sujets, et l'on verra ce qui nous sera demandé, si nous considérons que c'est en contradiction avec les valeurs de la République telle que la liberté, l'égalité, la fraternité, la laïcité, et bien nous désobéirons !", précise Emmanuel Constant, principal d'un collège dans le Val-de-Marne et également élu socialiste en Seine-Saint-Denis, engagement qu'il assure avoir toujours mis à l'écart de son travail, jusqu'à présent.
Des mots forts, assumés par ces cadres, ces "serviteurs de l'Etat", rappellent-ils eux-mêmes, mais les signataires se basent sur le statut de la fonction publique. L'obligation d'obéissance hiérarchique peut cesser si l'ordre donné risque de compromettre gravement l'intérêt public. C’est sur ce fondement que se base également Antonello Lambertucci, inspecteur d’académie : "Le programme RN pour l’Éducation - au même titre que l’ensemble de l’idéologie d’extrême droite - est strictement incompatible avec nos valeurs, celles de la République, ainsi qu’avec l’intérêt public, de sorte que la désobéissance, dans ces conditions, n’est pas un droit mais un devoir, au termes mêmes du code de la fonction publique."
Alain-Philippe, principal adjoint en Seine-et-Marne, n'a pas d'engagement politique. Mais ce réserviste dans l'armée de terre l'assure : il n'a pas hésité à signer la pétition : "Je sais ce que c'est que l'engagement, je sais ce que c'est que la loyauté. Ce n'est pas de choisir ce qui nous plaît ou pas dans tel ou tel programme, c'est refuser une idéologie qui va contre les valeurs de l'école pour laquelle j'ai signé". Ce chef d'établissement n'exclut pas l'autre possibilité, en cas de victoire du RN aux législatives, de quitter l'Education nationale.
https://www.francetvinfo.fr/elections/f ... 17352.html
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Re: "Fonctionnaires d’Etat, nous n’obéirons pas"...
Un ministre avait dit soit en ferme sa gueule , soit on démissionneCorvo a écrit : ↑22 juin 2024 08:13 ...avant les législatives, des cadres de l'Education nationale assurent qu'ils n'appliqueront pas les éventuelles mesures du RN
Dans une pétition, des chefs d'établissements, inspecteurs pédagogiques, d'académie et généraux, disent craindre pour les valeurs de l'école en cas d'accession au pouvoir du parti d'extrême droite.
C'est une prise de position inédite de la part d'agents censés appliquer les mesures des différents gouvernements, quels qu'ils soient : des fonctionnaires affirment qu'ils refuseront d'obéir en cas d'arrivée au pouvoir du Rassemblement national à l'issue des élections législatives des 30 juin et 7 juillet prochains.
Dans une pétition, signée par 700 cadres de l'Education nationale (chefs d'établissements, inspecteurs pédagogiques, d'académie et généraux), ils dénoncent : "Parce que nous servons l’Etat, nous déclarons dès aujourd’hui qu’aucun d’entre nous n’appliquera de mesures qui contreviendraient aux valeurs de la République", peut-on notamment y lire.
"Refuser une idéologie qui va contre les valeurs de l'école"
Ces signataires ont pris position après avoir étudié de près le programme du Rassemblement national. Ils dénoncent ainsi le fait de pouvoir vérifier l'identité française des élèves, par exemple. L'école publique en France accueille tout le monde, rappellent-ils.
"Nous sommes dans une situation où le Rassemblement national n'est pas dans l'arc républicain. Sur un certain nombre de sujets, et l'on verra ce qui nous sera demandé, si nous considérons que c'est en contradiction avec les valeurs de la République telle que la liberté, l'égalité, la fraternité, la laïcité, et bien nous désobéirons !", précise Emmanuel Constant, principal d'un collège dans le Val-de-Marne et également élu socialiste en Seine-Saint-Denis, engagement qu'il assure avoir toujours mis à l'écart de son travail, jusqu'à présent.
Des mots forts, assumés par ces cadres, ces "serviteurs de l'Etat", rappellent-ils eux-mêmes, mais les signataires se basent sur le statut de la fonction publique. L'obligation d'obéissance hiérarchique peut cesser si l'ordre donné risque de compromettre gravement l'intérêt public. C’est sur ce fondement que se base également Antonello Lambertucci, inspecteur d’académie : "Le programme RN pour l’Éducation - au même titre que l’ensemble de l’idéologie d’extrême droite - est strictement incompatible avec nos valeurs, celles de la République, ainsi qu’avec l’intérêt public, de sorte que la désobéissance, dans ces conditions, n’est pas un droit mais un devoir, au termes mêmes du code de la fonction publique."
Alain-Philippe, principal adjoint en Seine-et-Marne, n'a pas d'engagement politique. Mais ce réserviste dans l'armée de terre l'assure : il n'a pas hésité à signer la pétition : "Je sais ce que c'est que l'engagement, je sais ce que c'est que la loyauté. Ce n'est pas de choisir ce qui nous plaît ou pas dans tel ou tel programme, c'est refuser une idéologie qui va contre les valeurs de l'école pour laquelle j'ai signé". Ce chef d'établissement n'exclut pas l'autre possibilité, en cas de victoire du RN aux législatives, de quitter l'Education nationale.
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mais cela va plus loin , ce sera la faute professionnelle et même si on est fonctionnaire
mais comme toujours beaucoup ouvrent leur gueule mais font la carpette au moment venu
mais je suis tout sidéré par tous ceux qui veulent imposer leur manière de penser aux autres en faisant des actions
où est la démocratie lorsque l'on refuse le choix majoritaire
Est ce que vous même vous accepteriez que l'on vous impose vos idées
de tels actes ont un effet négatif
écoutez l'avis dans ce sens des politologues
Si on veut à tout prix que le RN arrive au pouvoir on ne ferait pas mieux
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Re: "Fonctionnaires d’Etat, nous n’obéirons pas"...
le RN continuera donc de fracturer la société.
les fonctionnaires ne sont pas remplaçables, en tous cas en claquant des doigts.
le nouvel "ordre" est plus très loin.
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Re: "Fonctionnaires d’Etat, nous n’obéirons pas"...
les fonctionnaires peuvent simplement être déplacés pour qu'ils prennent conscience de leur obligation de réserve
j'ai été toujours contre un licenciement qui pénalise non l'individu mais sa famille
Lorsque j'étais en activité j'ai réussi à convaincre les ressources humaines de cela
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Re: "Fonctionnaires d’Etat, nous n’obéirons pas"...
C'est justement parce que je veux pas que le RN m'impose ses idées que je ne voterai jamais pour lui. Si le RN dirige le pays en refusant d'obéir ces fonctionnaires savent parfaitement ce qu'ils encourent.vivarais a écrit : ↑22 juin 2024 08:41Un ministre avait dit soit en ferme sa gueule , soit on démissionneCorvo a écrit : ↑22 juin 2024 08:13 ...avant les législatives, des cadres de l'Education nationale assurent qu'ils n'appliqueront pas les éventuelles mesures du RN
Dans une pétition, des chefs d'établissements, inspecteurs pédagogiques, d'académie et généraux, disent craindre pour les valeurs de l'école en cas d'accession au pouvoir du parti d'extrême droite.
C'est une prise de position inédite de la part d'agents censés appliquer les mesures des différents gouvernements, quels qu'ils soient : des fonctionnaires affirment qu'ils refuseront d'obéir en cas d'arrivée au pouvoir du Rassemblement national à l'issue des élections législatives des 30 juin et 7 juillet prochains.
Dans une pétition, signée par 700 cadres de l'Education nationale (chefs d'établissements, inspecteurs pédagogiques, d'académie et généraux), ils dénoncent : "Parce que nous servons l’Etat, nous déclarons dès aujourd’hui qu’aucun d’entre nous n’appliquera de mesures qui contreviendraient aux valeurs de la République", peut-on notamment y lire.
"Refuser une idéologie qui va contre les valeurs de l'école"
Ces signataires ont pris position après avoir étudié de près le programme du Rassemblement national. Ils dénoncent ainsi le fait de pouvoir vérifier l'identité française des élèves, par exemple. L'école publique en France accueille tout le monde, rappellent-ils.
"Nous sommes dans une situation où le Rassemblement national n'est pas dans l'arc républicain. Sur un certain nombre de sujets, et l'on verra ce qui nous sera demandé, si nous considérons que c'est en contradiction avec les valeurs de la République telle que la liberté, l'égalité, la fraternité, la laïcité, et bien nous désobéirons !", précise Emmanuel Constant, principal d'un collège dans le Val-de-Marne et également élu socialiste en Seine-Saint-Denis, engagement qu'il assure avoir toujours mis à l'écart de son travail, jusqu'à présent.
Des mots forts, assumés par ces cadres, ces "serviteurs de l'Etat", rappellent-ils eux-mêmes, mais les signataires se basent sur le statut de la fonction publique. L'obligation d'obéissance hiérarchique peut cesser si l'ordre donné risque de compromettre gravement l'intérêt public. C’est sur ce fondement que se base également Antonello Lambertucci, inspecteur d’académie : "Le programme RN pour l’Éducation - au même titre que l’ensemble de l’idéologie d’extrême droite - est strictement incompatible avec nos valeurs, celles de la République, ainsi qu’avec l’intérêt public, de sorte que la désobéissance, dans ces conditions, n’est pas un droit mais un devoir, au termes mêmes du code de la fonction publique."
Alain-Philippe, principal adjoint en Seine-et-Marne, n'a pas d'engagement politique. Mais ce réserviste dans l'armée de terre l'assure : il n'a pas hésité à signer la pétition : "Je sais ce que c'est que l'engagement, je sais ce que c'est que la loyauté. Ce n'est pas de choisir ce qui nous plaît ou pas dans tel ou tel programme, c'est refuser une idéologie qui va contre les valeurs de l'école pour laquelle j'ai signé". Ce chef d'établissement n'exclut pas l'autre possibilité, en cas de victoire du RN aux législatives, de quitter l'Education nationale.
https://www.francetvinfo.fr/elections/f ... 17352.html
mais cela va plus loin , ce sera la faute professionnelle et même si on est fonctionnaire
mais comme toujours beaucoup ouvrent leur gueule mais font la carpette au moment venu
mais je suis tout sidéré par tous ceux qui veulent imposer leur manière de penser aux autres en faisant des actions
où est la démocratie lorsque l'on refuse le choix majoritaire
Est ce que vous même vous accepteriez que l'on vous impose vos idées
de tels actes ont un effet négatif
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Re: "Fonctionnaires d’Etat, nous n’obéirons pas"...
l'obligation de réserve n'est pas l'obligation de résilience.vivarais a écrit : ↑22 juin 2024 09:29les fonctionnaires peuvent simplement être déplacés pour qu'ils prennent conscience de leur obligation de réserve
j'ai été toujours contre un licenciement qui pénalise non l'individu mais sa famille
Lorsque j'étais en activité j'ai réussi à convaincre les ressources humaines de cela
comme pour les militaires, un ordre de son supérieur contraire aux valeurs fondamentales du pays peut ne pas être exécuté.
cette "note" était sur le site de l'état auparavant, qu'il a enlevé récemment.
heureusement, j'en ai un exemplaire dans mon bureau, affiché.
Dans quel cas le fonctionnaire doit-il désobéir ? Le fonctionnaire est soumis à un strict devoir d'obéissance hiérarchique. Il ne peut s'opposer à l'ordre reçu que si celui-ci est à la fois manifestement illégal et de nature à compromettre gravement un intérêt public.
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Re: "Fonctionnaires d’Etat, nous n’obéirons pas"...
Dans le privé aussi il y a le droit de retrait mais il doit être motivé par un risque autrement il devient une faute professionnelleFonck1 a écrit : ↑22 juin 2024 09:33l'obligation de réserve n'est pas l'obligation de résilience.vivarais a écrit : ↑22 juin 2024 09:29
les fonctionnaires peuvent simplement être déplacés pour qu'ils prennent conscience de leur obligation de réserve
j'ai été toujours contre un licenciement qui pénalise non l'individu mais sa famille
Lorsque j'étais en activité j'ai réussi à convaincre les ressources humaines de cela
comme pour les militaires, un ordre de son supérieur contraire aux valeurs fondamentales du pays peut ne pas être exécuté.
cette "note" était sur le site de l'état auparavant, qu'il a enlevé récemment.
heureusement, j'en ai un exemplaire dans mon bureau, affiché.
Dans quel cas le fonctionnaire doit-il désobéir ? Le fonctionnaire est soumis à un strict devoir d'obéissance hiérarchique. Il ne peut s'opposer à l'ordre reçu que si celui-ci est à la fois manifestement illégal et de nature à compromettre gravement un intérêt public.
Et des opinions personnelles ne sont pas un risque
Réfléchir avant d'agir est un signe de sagesse qui évite bien des maux
Se méfier de dires des représentants du personnel qui eux bénéficient d'immunités du fait de leur mandat
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Re: "Fonctionnaires d’Etat, nous n’obéirons pas"...
Les valeurs de l'école sont :
La liberté de l'enseignement
La gratuité
La neutralité
La laïcité
L'obligation scolaire
Je ne vois pas dans ces valeurs celles qu'un RN vainqueur de législatives pourrait être amené à transgresser.
La liberté de l'enseignement
La gratuité
La neutralité
La laïcité
L'obligation scolaire
Je ne vois pas dans ces valeurs celles qu'un RN vainqueur de législatives pourrait être amené à transgresser.
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Re: "Fonctionnaires d’Etat, nous n’obéirons pas"...
laissons vivarais et ses "expériences personnelles" de haute volée pour nous concentrer sur cet extrait
Le RN ce n'est pas Pétain, mais préparons nous au pire en 2024 ou en 2027.
Au delà de l'negagement de ces fonctionnaires engagés, regradons ce que les droites radicales ont instillé ces dernières années. Un extrait d'article de la presse libre indépendante, quoi de meilleur! [url]https://www.liberation.fr/internat ... YNUBFYVY4/[/url]
Oui, un devoir de désobéir! Face à Pétain des fonctionnaires sont entrés en "résistance". On connait le plus célèbre d'entre eux.C’est sur ce fondement que se base également Antonello Lambertucci, inspecteur d’académie : "Le programme RN pour l’Éducation - au même titre que l’ensemble de l’idéologie d’extrême droite - est strictement incompatible avec nos valeurs, celles de la République, ainsi qu’avec l’intérêt public, de sorte que la désobéissance, dans ces conditions, n’est pas un droit mais un devoir, au termes mêmes du code de la fonction publique."
Le RN ce n'est pas Pétain, mais préparons nous au pire en 2024 ou en 2027.
Au delà de l'negagement de ces fonctionnaires engagés, regradons ce que les droites radicales ont instillé ces dernières années. Un extrait d'article de la presse libre indépendante, quoi de meilleur! [url]https://www.liberation.fr/internat ... YNUBFYVY4/[/url]
On ne dira pas dans ce forum qu'on ne savit pas!...C’est, en Suède, une proposition de loi visant à obliger les fonctionnaires, comme les enseignants ou les soignants, à dénoncer à la police les personnes sans papiers avec lesquelles ils sont en contact. C’est, en Italie, l’élection au suffrage universel du Premier ministre, la «mère de toutes les réformes» lancée par la cheffe du gouvernement, Giorgia Meloni, et dénoncée par l’opposition comme une dérive dangereuse pour le pluralisme démocratique. C’est encore, en Hongrie, un texte en vigueur criminalisant le financement étranger des partis et des ONG, une manière de museler les acteurs de la société civile et les derniers médias critiques du pouvoir, comme en Russie.
Voilà les dernières mesures emblématiques en discussion ou adoptées ces derniers mois en Europe par les extrêmes droites – qu’elles dirigent seules, comme en Hongrie, dans une coalition où elles sont majoritaires, comme en Italie et aux Pays-Bas, ou en forces d’appoint d’une coalition, comme en Suède, en Finlande ou en Croatie. Au-delà de ces réformes spectaculaires, partie émergée de l’iceberg, qui s’attaquent aux immigrés, à la défense de l’environnement, au droit à l’avortement ou à l’indépendance des médias, ces forces populistes et eurosceptiques grignotent lentement et à bas bruit la démocratie, sapant le travail des institutions, mettant au pas les fonctionnaires. Comme un funeste présage de ce qui pourrait advenir en France si le Rassemblement national obtenait le 7 juillet, à l’issue des élections législatives, une majorité à l’Assemblée nationale.
La montée irrépressible de ces formations, décortiquée depuis plusieurs décennies par les chercheurs en sciences politiques et sociales, est avant tout liée «à des enjeux structurels autour des questions liées à l’immigration, à l’identité, à l’évolution multiculturelle des sociétés contemporaines», rappelle Gilles Ivaldi, chargé de recherche au CNRS et spécialiste des partis de droite radicale et du phénomène populiste en Europe. «Ces enjeux deviennent particulièrement saillants dans les périodes de crise et d’incertitude, souligne-t-il. On sait que l’insécurité économique se traduit par des attitudes de repli identitaire et de rejet des élites, qui nourrissent en retour le vote d’extrême droite. Or, depuis 2008, ces crises se sont succédé : financière, migratoire, sanitaire, géopolitique, climatique. Chacune de ces crises a généré de l’inquiétude, de la colère et du ressentiment. C’est sur ce terreau que prospèrent les partis comme le RN en France.»
«Colonisation de tout l’appareil d’Etat»
«Maigre consolation», selon les mots de l’historien britannique Timothy Garton Ash dans une tribune parue le 10 juin dans le Guardian, ces partis ont fini, dans certains pays, par quitter le pouvoir et rejoindre l’opposition. C’est le cas en Pologne depuis décembre, où la Coalition civique (centre) dirigée par Donald Tusk a supplanté les ultraconservateurs du PiS. Cette alternance signifie, certes, que des garde-fous démocratiques fonctionnent encore. Mais ces formations laissent derrière elles des mesures difficiles à déconstruire, justement du fait de l’affaiblissement des contre-pouvoirs, des médias aux juges en passant par les ONG. Leur emprise s’explique, selon Gilles Ivaldi, par «la colonisation de tout l’appareil d’Etat, la mise en place de fonctionnaires, de relais de sympathisants du parti à tous les échelons et postes clés» pendant leurs années au gouvernement. «Tout cela crée un système qu’il faut ensuite détricoter et c’est compliqué, pour ne pas donner en plus le sentiment d’une chasse aux sorcières.»
Retirés des affaires, ces partis d’extrême droite incarnent désormais à eux seuls l’opposition, les droites modérées étant balayées au passage, comme aux Etats-Unis, au Brésil, en Pologne ou au Royaume-Uni, où le Labour devrait succéder lors des élections du 4 juillet à quatorze années de conservatisme qui a viré au dur, marqué au fer rouge par le Brexit. «Ces droites radicalisées qui s’engagent sur la pente illibérale ne semblent plus vraiment capables de revenir en arrière», abonde Gilles Ivaldi.
Leurs idées et leurs mesures nauséabondes en ont également décomplexé plus d’un, créant une fracture béante au sein des populations, avec des liens et un dialogue difficiles à retisser entre deux camps diamétralement opposés. Jusqu’à faire revivre, parfois, les heures les plus sombres de l’histoire en Europe. «L’arrivée au pouvoir de Meloni a complètement désinhibé les groupuscules fascistes, comme on l’a vu fin avril avec plusieurs centaines de militants faisant le salut romain en pleine rue, confirme Marc Lazar. Meloni répond “ce n’est pas nous”, mais jamais elle ne condamne. Il existe pourtant au sein de son parti des nostalgiques du fascisme, comme le président du Sénat, Ignazio La Russa, qui possède un buste de Benito Mussolini chez lui.» Dans la nuit du 9 au 10 juin, à Paris, quatre militants d’ultradroite, dont Gabriel Loustau, fils d’un ancien du GUD proche de Marine Le Pen, ont agressé un passant en hurlant des insultes homophobes et transphobes. Comme un funeste présage.
- Yaroslav
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Re: "Fonctionnaires d’Etat, nous n’obéirons pas"...
Moi j'ai une certaine admiration pour ces fonctionnaires, parce que oui, ils risquent évidemment la faute professionnelle et ils devront l'assumer.
Mais c'est tellement plus facile pour un fonctionnaire et pour un professionnel en général de se dire que la personne qu'on a en face de soi ne mérite absolument pas qu'on lui fasse ce que les obligations professionnelles imposent, mais rien à foutre, il faut penser à sa carrière...
Durant l'occupation, on a glorifié ce qu'on a appelé les résistants et on a méprisé les collabos. Les résistants sont ceux qui ont fait passer leur conscience et qui ont fondamentalement agi pour le bien des autres avant de penser à leur gueule, en prenant des risques. Les collabos ont fait tout l'inverse. Alors, "toutes proportions gardées", il ne s'agit pas de comparer les 2 périodes et il n'y a aucun risque de génocide en France quel que soit le résultat des élections dans 2 semaines, mais le principe général reste à peu près le même, soit on privilégie sa gueule, soit on pense aux conséquences sur les autres. De manière générale, mon estime va plutôt pour la seconde catégorie.
Mais c'est tellement plus facile pour un fonctionnaire et pour un professionnel en général de se dire que la personne qu'on a en face de soi ne mérite absolument pas qu'on lui fasse ce que les obligations professionnelles imposent, mais rien à foutre, il faut penser à sa carrière...
Durant l'occupation, on a glorifié ce qu'on a appelé les résistants et on a méprisé les collabos. Les résistants sont ceux qui ont fait passer leur conscience et qui ont fondamentalement agi pour le bien des autres avant de penser à leur gueule, en prenant des risques. Les collabos ont fait tout l'inverse. Alors, "toutes proportions gardées", il ne s'agit pas de comparer les 2 périodes et il n'y a aucun risque de génocide en France quel que soit le résultat des élections dans 2 semaines, mais le principe général reste à peu près le même, soit on privilégie sa gueule, soit on pense aux conséquences sur les autres. De manière générale, mon estime va plutôt pour la seconde catégorie.
«Il n'y a rien de plus terrible qu'un pouvoir illimité dans les mains d'un être borné.» Vassyl Symonenko (1935-1963)
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Re: "Fonctionnaires d’Etat, nous n’obéirons pas"...
Un vrai bon petit Français, papy! faut aller plus loin dans ta réflecion et oser dépasser ton minimum syndica et citoyen de béni oui oui nien propret. Pour ta gouverne lis donc cet exemple ce petit bréviaire de l'Ecole Républicaine rédigé par la Ville de Belfort, "patrie" de Chevènement. Voilà QQ chose de plus complet qui ne s'arrête pas "pas plus loin que le bout de son nez " de Papi-milou! Ce bréviaire commence comme Papy mais va plus loin et montre les cibles possibles d'un RN aux manettes:
https://www.territoire-de-belfort.gouv. ... sanctions.
Des liens hypertextes sont dans la version numérisue du lien.
Dans ce bréviaire de la bien pensance républicaine appliquée à l'Ecole, on comprend parfaitement ce qui va "heurter" les petits Papon que le RN mettra aux postes clés de l'EN!Education Nationale : valeurs et engagements
Le système d'enseignement français est fondé sur de grands principes, certains inspirés de la Révolution de 1789, de lois votées entre 1881 et 1889 et sous les IVe et Ve Républiques ainsi que de la Constitution du 4 octobre 1958 : "l'organisation de l'enseignement public obligatoire gratuit et laïque à tous les degrés est un devoir de l'État".
La liberté de l'enseignement
La gratuité
La neutralité
La laïcité
L'obligation scolaire
Les valeurs de la République à l'école
Sans l’éducation, la transmission des valeurs de la République ne peut être assurée.
L'École y contribue et se mobilise aux côtés de ses partenaires pour les valeurs de la République.
Transmission des valeurs républicaines, laïcité, citoyenneté, culture de l’engagement et lutte contre toutes les formes de discrimination sont au centre de cette mobilisation.
Cette transmission passe par l’application stricte du règlement intérieur de l’établissement et par l’usage de la hiérarchie des sanctions.
Les valeurs de la République, des repères essentiels
L’amélioration du climat scolaire passe par la transmission des valeurs de la République, qui fondent la cohésion nationale.
Selon les termes même de la Constitution de la Ve République : "La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale." Cette République a une langue, le français, un drapeau tricolore, un hymne national La Marseillaise, une devise : "Liberté, Égalité, Fraternité", un principe : "Le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple."
Il est important d’expliquer en quoi concourir au bien commun nécessite d’inscrire sa liberté dans le cadre de la loi.
La laïcité est l’une des valeurs essentielles de la République. Elle est un principe protecteur des élèves. Le droit de penser et de croire librement pour chaque élève nécessite de prémunir les écoles, les collèges et les lycées de toute emprise politique, religieuse ou idéologique.
Dans le cadre des mesures issues de la loi pour une École de la confiance, le ministère met à disposition des écoles, collèges et lycées, une affiche représentant les drapeaux français et européen, la devise de la République et l’hymne national afin que chaque classe puisse en disposer et l’afficher.
Affiche Marseillaise (format A2)
Exposition "Le livre géant de la Laïcité" https://www.territoire-de-belfort.gouv. ... la-Laicite
Un effort de formation et de développement des ressources pédagogiques
Un plan exceptionnel de formation aux valeurs de la République et à la laïcité a été lancé et a permis de former 300 000 enseignants. Il continue à se déployer.
Un portail du Réseau Canopé a été mis en ligne, donnant accès à un corpus de ressources sur les valeurs de la République, produites avec le concours de personnalités qualifiées, d’experts, d’intellectuels et de chercheurs dont les travaux ne font l’objet d’aucune contestation. Ces ressources, destinées à l’ensemble de la communauté éducative, ont vocation à préciser un certain nombre de termes en y apportant un double éclairage : philosophique et historique. Chaque notion se compose d’une définition accompagnée de vidéos de contextualisation ainsi que d’un texte d’approfondissement sur les thèmes, notamment, de la laïcité, de l’égalité entre les filles et les garçons, de l’éducation contre le racisme et l’antisémitisme, du développement de l’esprit critique, de la fraternité, de la prévention de la radicalisation.
Des actions éducatives nombreuses
Les associations partenaires
Les relations avec les associations partenaires de l’éducation nationale ont été renforcées suite aux signatures de conventions visant à renforcer les actions d’éducation à la citoyenneté, de lutte contre les discriminations, de travail autour des enjeux de la mémoire.
Les actions éducatives
La transmission des valeurs de la République passe par des actions éducatives :
- expliquer et donner du sens au règlement intérieur de l’école ou de l’établissement
- enseigner le pluralisme des opinions et des convictions
- développer la complexité de la pensée par la maîtrise des savoirs fondamentaux, la culture, et notamment la lecture des grands textes
- prévenir les discriminations : racisme, antisémitisme, sexisme, homophobie, etc.
- prévenir le harcèlement
De nouveaux concours nationaux ont vu le jour :
- la Flamme de l’égalité sur la mémoire de l’esclavage
- Découvrons notre constitution sur le fonctionnement de nos institutions
- Le concours national de la résistance et de la déportation (CNRD) a été rénové et les actions éducatives dans le champ de la mémoire et de la connaissance de notre histoire française et européenne ont été renforcées.
La Réserve citoyenne
La Réserve citoyenne de l’Éducation nationale, désormais reconnue par la loi, compte aujourd’hui 6 000 membres sur l’ensemble du territoire national. Leurs interventions sont de plus en plus plébiscitées par les acteurs de l’éducation et les enseignants.
Des cérémonies républicaines
Des rites de passage ont été établis avec, en particulier, l’instauration des cérémonies républicaines de remise du diplôme national du brevet (DNB). La date du 9 décembre, jour anniversaire de la séparation des Églises et de l’État, est désormais une Journée de la laïcité à l’École de la République.
Des points d’appui pour la mise en œuvre du parcours citoyen
Avec l’éducation aux médias et à l’information (EMI), incorporée aux nouveaux programmes de la scolarité obligatoire, l’enseignement moral et civique (EMC) constitue un des enseignements au centre du parcours citoyen de l’élève.
Pour que le parcours citoyen de chaque élève prenne corps et soit lisible pour tous (l’élève en premier lieu, sa famille, les personnels de l’éducation nationale, les partenaires), un outil de suivi régulièrement renseigné compile les projets et actions à dimension morale et citoyenne dans lesquels il s’est engagé : Folios. Cet outil n’est pas un outil d’évaluation des acquis, mais de valorisation du parcours accompli, au sein duquel l’élève rassemble les éléments de son parcours citoyen. Il a également la possibilité d’y intégrer ses compétences extrascolaires.
Parce que la place croissante de l’information dans la société rend indispensable l’éducation de tous les élèves à la lecture et à l’analyse des médias d’information, la Semaine de la presse et des médias dans l’école a été renforcée et de nouvelles ressources mises à disposition, à l’instar de la plateforme LireLactu.fr offrant un accès gratuit dans les collèges et les lycées à des titres de presse nationale et internationale.
La Semaine d’éducation et d’actions contre le racisme et l’antisémitisme est pérennisée autour de la journée internationale du 21 mars. Un réseau de référents dans l’enseignement supérieur et la recherche a été mis en œuvre et continue de se déployer.
Lutte contre le racisme et l'antisémitisme : une priorité pour l'École de la République
La lutte contre le racisme et l'antisémitisme est une priorité de l'école. Elle s'inscrit pleinement dans la dynamique de l'action gouvernementale présentée dans le plan national de lutte contre le racisme et l'antisémitisme (2018-2020).
Ouvre tes grands yeux bleus- je suppose

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Re: "Fonctionnaires d’Etat, nous n’obéirons pas"...
personne ne vous le demande , même pas le RNCorvo a écrit : ↑22 juin 2024 09:30C'est justement parce que je veux pas que le RN m'impose ses idées que je ne voterai jamais pour lui. Si le RN dirige le pays en refusant d'obéir ces fonctionnaires savent parfaitement ce qu'ils encourent.vivarais a écrit : ↑22 juin 2024 08:41
Un ministre avait dit soit en ferme sa gueule , soit on démissionne
mais cela va plus loin , ce sera la faute professionnelle et même si on est fonctionnaire
mais comme toujours beaucoup ouvrent leur gueule mais font la carpette au moment venu
mais je suis tout sidéré par tous ceux qui veulent imposer leur manière de penser aux autres en faisant des actions
où est la démocratie lorsque l'on refuse le choix majoritaire
Est ce que vous même vous accepteriez que l'on vous impose vos idées
de tels actes ont un effet négatif
écoutez l'avis dans ce sens des politologues
Si on veut à tout prix que le RN arrive au pouvoir on ne ferait pas mieux
Les fonctionnaires tout comme les personnes du privé encourent les même risques quel que soit le régime qui gouverne
le général du chef des armées a bien été limogé pour cela sous la gouvernance macron
Réfléchissez avant d'avancer des conneries
tout salarié fonctionnaire ou autre doit effectuer le travail pour lequel il reçoit un salaire en faisant abstraction de ses idées politiques , religieuses ou autres
jamais rien n'a été imposé aux gens dans le monde du travail en dehors de ce qui est prévu dans le code du travail ou de la fonction publique
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/te ... 2024-04-17
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/te ... 2022-01-01
votre employeur n'en a rien a faire de vos opinions , il vous paie pour le travail qu'il vous demande
vous avez un droit de retrait que dans le cadre des 2 codes que je vous ai cité
- mic43121
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Re: "Fonctionnaires d’Etat, nous n’obéirons pas"...
Et si ils avaient l'idée de changer le système de mutation des profs ....
pour faire économiser de l'argent et lutter contre la pollution ....
![Dan.San :]](https://www.forum-actualite.com/debats/images/smilies/8.gif)
La tolérance c'est quand on connait des cons- et qu'on ne dit pas les noms
- mic43121
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Re: "Fonctionnaires d’Etat, nous n’obéirons pas"...
Deux fois la même ..


Modifié en dernier par mic43121 le 22 juin 2024 12:22, modifié 1 fois.
La tolérance c'est quand on connait des cons- et qu'on ne dit pas les noms
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- Dieu D'Interaldys
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Re: "Fonctionnaires d’Etat, nous n’obéirons pas"...
Bon après faute d’avoir vu les T54 soviétiques au petit matin du 11 mai 1981 place de la république on peut ptete y voir les T14 le 8 juillet 2024 ,qui sait
Zinquietez pas les gens , les zimpots , les bien plus’puissants que d’autres , les pas assez de ceci ou les trop de cela c’est transpartisans

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