Des élèves d’un lycée privé juif à Paris se plaignent d’avoir injustement reçu des notes très basses au Grand oral.
Des élèves auraient été victimes de discrimination et d’antisémitisme. C’est ce que craignent des politiques et familles sur les réseaux sociaux, ce jeudi matin. Au lycée privé juif Yabné, dans le 13e arrondissement de Paris, 15 élèves de terminale auraient été saqués au Grand oral du bac 2024. Convoqués fin juin au lycée privé Charles-de-Foucauld dans 18e arrondissement pour passer leur dernière épreuve, ils ont eu la mauvaise surprise de découvrir leurs notes, qui oscillent toutes entre 4 et 8/20. Des résultats étonnants, alors que l’établissement sous contrat d’État fondé en 1948 est réputé pour son excellence, avec un taux de réussite de 100% et un taux de mentions de 92% en 2023. Une enquête administrative a été lancée par la ministre de l’Éducation nationale Nicole Belloubet.
Sur les 138 élèves de l’établissement à passer leur bac, 15 adolescents inscrits en spécialités mathématiques et physique-chimie ont été reçus par deux jurys différents au lycée privé Charles-de-Foucauld : 11 élèves dans un groupe, et 4 dans un autre, selon un communiqué de presse de l’école Yabné. Mais dès leur arrivée, l’atmosphère aurait été pesante. «Cette année, le lycée a été alerté par des parents d'élèves d'une attitude particulièrement agressive du jury lors du passage de leur enfant», indique la direction de l’école Yabné. Avant d’ajouter : «Une de nos enseignantes présente sur ce site m'a aussi fait part de discussions en salle des professeurs stigmatisant Yabné comme “école hors contrat”. Nos élèves ont des patronymes juifs et les fiches que présentent les élèves au jury sont tamponnées par Yabné».
Pour l’heure, personne ne sait si les membres des jurys enseignent au lycée Charles-de-Foucauld ou ailleurs. «Les professeurs des jurys du grand oral peuvent venir de partout : du public, du privé sous contrat et du privé hors contrat. C’est le service interacadémique des examens et concours (Siec) qui gère cela, pas les établissements», indique Marie-Amélie Marcq, directrice communication de l’Enseignement catholique.
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ESt ce encore possible de la part d’enseignants ??
Affaire a suivre.