Cépajuste a écrit : ↑29 juillet 2024 18:13
Jospin a bénéficié d'une période de forte croissance mondiale, c'est ce qui lui a permis de réduire le déficit, mais il n'a pas mis en place une politique pérenne de réduction de la dette, d'ailleurs sitôt que la croissance a ralenti en 2002, les déficits ont repris.
En effet, il n'a rien mis en place de pérenne. D'un autre côté comment mettre en place quelque chose de pérenne sur ce sujet ? Le déficit c'est entrées - sorties. Jospin a choisi de faire en sorte que les sorties soient pas loin des entrées alors que les entrées étaient plus importantes que prévu. Ses successeurs ont choisi de dépenser le pognon (ou d'en faire rentrer moins). Ils auraient pu choisir de poursuivre la politique budgétaire de Jospin mais ne l'ont pas fait. C'est du choix politique, pas un problème financier.
Les successeurs de Jospin n'ont pas eu la chance d'avoir une forte croissance mondiale. C'est facile de réduire les déficits quand la conjoncture est favorable.
Comment mettre en place quelque chose de pérenne ? C'est ce qu'ont fait l'Allemagne et d'autres pays. Il faut instituer des règles budgétaires contraignantes.
Mesoke a écrit : ↑29 juillet 2024 18:58
Je n'ai pas extrait ce qui m'arrange. Ton texte est clair : du début des années 70 à 1973 le prix du pétrole a doublé mais sans autre précision sur l'effet de cette augmentation de prix. Après 1973 il y a eu baisse de croissance, chômage, etc. C'est écrit noir sur blanc dans le lien que tu as toi-même fourni.
ouvrez un sujet
je l'aurais fait mais j'ai constaté que pour mes sujet comme à l'assemblée il y a un cordon sanitaire de ceux x du cacaboudin RN
Cépajuste a écrit : ↑29 juillet 2024 19:01
Les successeurs de Jospin n'ont pas eu la chance d'avoir une forte croissance mondiale. C'est facile de réduire les déficits quand la conjoncture est favorable.
Comment mettre en place quelque chose de pérenne ? C'est ce qu'ont fait l'Allemagne et d'autres pays. Il faut instituer des règles budgétaires contraignantes.
La forte croissance mondiale n'a pas duré juste pile poil les 5 ans pendant lesquels Jospin était premier ministre. La croissance a retrouvé son taux "habituel" à la fin de la jospinerie (genre après la bulle internet de 2000), mais sans augmentation du déficit pour le dernier budget de Jospin.
Oui, il a bénéficié d'une conjoncture favorable pour mettre en place sa politique de contrôle du déficit et de réduction de la dette. Mais n'empêche qu'il avait une politique de contrôle du déficit et de réduction de la dette, le PS n'a pas profité de ces sous en plus pour les dépenser dans des aides sociales, comme le voulait Chirac (pour emmerder Jospin).
L'Allemagne a des règles budgétaires contraignantes, ou juste un consensus non écrit dans la gestion budgétaire du pays ?
Cépajuste a écrit : ↑29 juillet 2024 19:01
Les successeurs de Jospin n'ont pas eu la chance d'avoir une forte croissance mondiale. C'est facile de réduire les déficits quand la conjoncture est favorable.
Comment mettre en place quelque chose de pérenne ? C'est ce qu'ont fait l'Allemagne et d'autres pays. Il faut instituer des règles budgétaires contraignantes.
La forte croissance mondiale n'a pas duré juste pile poil les 5 ans pendant lesquels Jospin était premier ministre. La croissance a retrouvé son taux "habituel" à la fin de la jospinerie (genre après la bulle internet de 2000), mais sans augmentation du déficit pour le dernier budget de Jospin.
Oui, il a bénéficié d'une conjoncture favorable pour mettre en place sa politique de contrôle du déficit et de réduction de la dette. Mais n'empêche qu'il avait une politique de contrôle du déficit et de réduction de la dette, le PS n'a pas profité de ces sous en plus pour les dépenser dans des aides sociales, comme le voulait Chirac (pour emmerder Jospin).
L'Allemagne a des règles budgétaires contraignantes, ou juste un consensus non écrit dans la gestion budgétaire du pays ?
votre insistance hors sujet va faire verrouiller le sujet
peut être est ce votre but
C'est toi qui as embrayé sur le hors sujet de la loi sur la Banque de France. Depuis je ne fais que corriger les fausses informations que tu nous y déverses.
Loi de Brandolini et compagnie ...
Et tu peux cesser ton hors sujet du coup si tu n'as plus rien d'utile à dire dessus, tu vas finir par faire fermer ce sujet. Sans doute est-ce ton but, pour qu'on n'aille plus y lire les âneries que tu as sorties ?
Je ne sais pas trop si je serai raccord avec cette discussion que je n'ai fait que suivre très imparfaitement et à laquelle je ne comprends pas grand chose; mais à toutes fins utiles je me souviens de la lecture de cet excellent petit livre.
Une lecture qui m'avait marqué :
"La dette publique, une affaire rentable : à qui profite le système ?"
À qui profite le système ?
« II faut réduire la dette ! ». On crie a la faillite ! Tel un père qui demande instamment à ses enfants d'aller ranger leur chambre, notre gouvernement nous dit : « Assez de cette gabegie ! Il est temps de devenir sérieux, remettez vos prétentions sociales au tiroir, l'heure est au travail et aux économies ».
Ce qu'on ne nous dit pas, c'est qu'il y a une quarantaine d'années, l'Etat français n'était pas endetté, à l'instar de la plupart des autres nations, d'ailleurs. En moins de quarante ans nous avons accumulé une dette colossale qui avoisine les 1200 milliards d'euros ! Pourquoi ? S'est-il produit quelque chose qui a fait que l'on ait soudain besoin de recourir à l'emprunt, alors qu'auparavant on se suffisait à nous-mêmes ? Et si tel est le cas, qui en bénéficie vraiment ? Qui émet la monnaie ?
André-Jacques Holbecq et Philippe Derudder nous disent les vraies raisons de la dette et dénoncent les mécanismes destructeurs scrupuleusement occultés. Vulgarisateurs de la « chose économique », leur but est de permettre aux citoyens de « savoir », afin qu'ils ne se laissent pas impressionner par les épouvantails que l'on agite sous leur nez. Afin de comprendre surtout que nous avons tout pour relever l'immense défi humain et écologique de notre temps et que la dette et l'argent ne sont que « vrais-faux » problèmes."
Mesoke a écrit : ↑29 juillet 2024 19:21
La forte croissance mondiale n'a pas duré juste pile poil les 5 ans pendant lesquels Jospin était premier ministre. La croissance a retrouvé son taux "habituel" à la fin de la jospinerie (genre après la bulle internet de 2000), mais sans augmentation du déficit pour le dernier budget de Jospin.
Jospin a eu 3 années exceptionnelles : 1998, 1999 et 2000 avec des taux de croissance supérieurs à 3 %. À partir de 2001, la croissance a baissé à 2 %, et en 2002 à 1 %. Le déficit public a chuté sous la barre des 3 % jusqu'en 2001, puis il est remonté à plus de 3 % en 2002. Il y a donc bien une corrélation entre la croissance du PIB et la réduction des déficits. Il n'y a pas eu de miracle Jospin, juste une conjoncture favorable.
Mesoke a écrit : ↑29 juillet 2024 19:21
L'Allemagne a des règles budgétaires contraignantes, ou juste un consensus non écrit dans la gestion budgétaire du pays ?
L'Allemagne a mis la règle d'or dans sa constitution depuis 1949, et l'a complétée en 2009 avec une loi constitutionnelle de « frein à l'endettement. »
Si on prend tes chiffres on voit qu'il y a eu 3 années de grosse croissance supérieure à 3%, mais 4 années de déficit inférieur à 3%. Du coup il se pourrait qu'on ait eu une année de faible déficit malgré une croissance normale. Ce qui ne se peut que si le gouvernement a décidé de freiner les déficits. Pour 2002 il y a eu changement de gouvernement en cours d'année.
Concernant l'Allemagne, ok, mais est-ce que ces mesures sont contraignantes ? Que risque un gouvernement qui y contreviendrait ? Parce qu'on a beau parler de la bonne gestion économique de ce pays, mais jusqu'en 2007 leur taux d'endettement était le même que celui, tant décrié, de la France. Donc soit on n'était pas si mal, soit les allemands n'ont pas respecté leur règle d'or (ce qui semble être le cas).