«Pour pousser à la délocalisation, c'est idéal» : Bernard Arnault étrille la surtaxe d'impôt sur les sociétés
- Mesoke
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Re: «Pour pousser à la délocalisation, c'est idéal» : Bernard Arnault étrille la surtaxe d'impôt sur les sociétés
Tu es sûr de ça ? Les actionnaires sont juste les propriétaires de l'entreprise, qui est gérée par le PDG et ses sbires, salariés. Les propriétaires peuvent donner des objectifs au PDG sur la conduite de l'entreprise, et virer le PDG s'il est trop peu performant pour remplir ces objectifs. Mais de là à l'attaquer en justice ...
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Re: «Pour pousser à la délocalisation, c'est idéal» : Bernard Arnault étrille la surtaxe d'impôt sur les sociétés
Que vient faire la morale la dedans ? Une entreprise doit se développer créer des emplois rémunérer ceux qui ont engagé des capitaux ,...et pas songer a la redistribution sociale.Mesoke a écrit : ↑29 janvier 2025 20:27Le problème du 2 c'est que c'est du chantage, et que ce sont les plus riches qui ont le pouvoir de faire chanter le peuple. Ce qui est totalement immoral. Bien sûr que pragmatiquement Arnault peut délocaliser pour gagner plus de thunes pour lui et les autres actionnaires (pas pour l'entreprise, qui se porte très bien en France). Mais moralement c'est abject.papibilou a écrit : ↑29 janvier 2025 19:34 2 sentiments:
1 Bernard Arnault peut accepter de payer plus vu sa fortune,
2 il a raison sur le fond. Entre développer une boîte en France ou la développer ailleurs, un PDG doit choisir le mieux pour l'entreprise et pour les actionnaires.,
Taxer plus ne ressemble toujours pas à une réduction des dépenses publiques.
Ce qu'il faudrait ce serait une taxe mondiale sur les bénéfices des multinationales, qu'il n'y ait plus de chantage à la délocalisation vers des cieux plus rémunérateurs. En attendant cette solution qui n'arrivera jamais on subira encore et toujours le chantage et l'égoïsme de ce genre de boulet.
Le chantage n'a rien à voir.
- le chimple
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Re: «Pour pousser à la délocalisation, c'est idéal» : Bernard Arnault étrille la surtaxe d'impôt sur les sociétés
Kabé a écrit : ↑29 janvier 2025 16:30 Voilà, un bel exemple de l'égoïsme des riches, grands patrons et/ou actionnaires : chaque année ils voient leurs revenus augmenter dans les doubles chiffres (en % ; dividendes, primes, bonus, augmentation de leurs salaires - pas ceux de leurs employés au smic), mais demander un petit effort en solidarité avec son pays... ? Niet, nada, niente !
Moi, moi, moi, et on s'en fout des autres qu'on exploite à fond pour s'enrichir soi-même un peu plus...
Et oui , c'est l'esprit français de gauche , l'esprit Hollande , la détestation du riche !
Il y a riche et riche !
Il y a celui qui boursicote , vit de ses rentes , qui lui peut être taxer mais je te souhaite bon courage pour attaquer la bourse mondiale !
Et il y a celui qui fait travailler des français et à en écouter les employés du sus nommé , il y en a pas beaucoup qui se plaignent , comme chez Dassault !
Et comme la législation le lui permet , il peut très bien délocaliser !
C'est ce qui s est passé quand l'autre tache de Hollande a voulu taxer à 75 % pour certains , délocalisation !
C'est ce qui est entrain de se passer,avec situation aggravante , l'augmentation des fermetures d'entreprises !
Hélas , les politicards qui décident de vie ou de morts des entreprises en ont rien à foutre , après moi le déluge !
Ils seront toujours casés et toucheront leur retraite !
Un petit effort ??
Le pays le plus taxé au monde ??
Mais pourquoi ??
Pour quel résultat , quelle solidarité et envers qui ??
Une étude fait état du fait qu'en cas de conflit , la France disposer de quelques jours de matériel , un général de gendarmerie le confirme et il sait de quoi il parle !
Que l'état comment par réduire son train de vie !
Aide à la Chine , à l'Algérie par exemple ,social à outrance , nombre d élus , administrations redondantes et inutiles !
...C'est curieux chez les marins , le besoin de faire des phrases ...
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Re: «Pour pousser à la délocalisation, c'est idéal» : Bernard Arnault étrille la surtaxe d'impôt sur les sociétés
Tu as lu ce que j'ai écrit ?
Pragmatiquement du point de vue d'une multinationale le pognon reversé aux actionnaires est tout ce qui importe, c'est la seule variable prise en compte comme résultat. L'optimiser est donc le but des actionnaires qui missionnent le PDG pour le faire. Et ce par tous les moyens, chantage à la délocalisation compris.
Mais ça c'est uniquement du point de vue de l'entreprise, du moins de ses propriétaires et dirigeants.
D'un point de vue extérieur un chantage à la délocalisation est immoral. D'un point de vue extérieur, quand on sait qu'il y a plus de thunes dans des marchés financiers mondiaux fictifs que dans l'économie réelle, c'est totalement immoral de valider ce genre de chantage qui fait pression sur des gouvernements afin que la multinationale paye moins de taxe qu'elle ne devrait, et ce histoire d'enrichir des gens qui n'ont pas grand besoin de ces sous et qui ne les utiliseront pas pour faire tourner notre économie.
- Yaroslav
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Re: «Pour pousser à la délocalisation, c'est idéal» : Bernard Arnault étrille la surtaxe d'impôt sur les sociétés
Cette logique est plus complexe qu'il n'y paraît.LeGrandNoir a écrit : ↑29 janvier 2025 20:35C'est même une obligation légale. L'entreprise est un objet social qui doit délivrer les meilleurs résultats possibles aux actionnaires, et si un groupe d'actionnaires peut prouver que la direction de la boite ne fait pas du mieux possible ce groupe est fondé à demander l'éviction des dirigeants et à ester en justice contre eux.papibilou a écrit : ↑29 janvier 2025 19:34 2 sentiments:
1 Bernard Arnault peut accepter de payer plus vu sa fortune,
2 il a raison sur le fond. Entre développer une boîte en France ou la développer ailleurs, un PDG doit choisir le mieux pour l'entreprise et pour les actionnaires.,
Taxer plus ne ressemble toujours pas à une réduction des dépenses publiques.
De prime abord, on peut se dire que l'entreprise doit se comporter comme un rapace, prendre un maximum de risques pour faire des économies sur les conditions de travail, sur le paiement des fournisseurs, sur le respect de la réglementation, sur la qualité des produits, tout ça pour dégager toujours plus de bénéfices, jusqu'au jour où arrive le retour du bâton, où un scandale éclate, où un certain nombre de consommateurs finissent par comprendre qu'ils achètent chez des profiteurs sans foi ni loi.
D'où l'importance cruciale de la responsabilisation des consommateurs, donc de choisir ce qu'on achète sur la base de critères complémentaires au prix : la qualité du produit sur le moyen / long terme, le fabriqué en France ou en Europe, la composition ingrédients / matière, les conditions de travail des salariés, l'empreinte carbone, etc. Mais malgré tout, le prix domine tout ça, dans une certaine mesure...
Les entreprises jouent donc un jeu d'équilibriste pour éviter le scandale et tirer un maximum sur la corde sans toutefois qu'elle ne cède.
Sans être un grand spécialiste des marchés, il semble que Boeing et Stellantis soient des exemples d'entreprises qui ont trop tiré sur la corde justement, au détriment de la qualité, et qui en paient lourdement le prix quelques années plus tard.
Modifié en dernier par Yaroslav le 29 janvier 2025 22:13, modifié 3 fois.
«Il n'y a rien de plus terrible qu'un pouvoir illimité dans les mains d'un être borné.» Vassyl Symonenko (1935-1963)
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Re: «Pour pousser à la délocalisation, c'est idéal» : Bernard Arnault étrille la surtaxe d'impôt sur les sociétés
Cela prouve bien que ceux qui dirigent le monde, ce sont bien les grand possédants qui d'une façon ou d'une autres ont les politiciens à leurs bottes, et les manipulent comme des marionnettes.
Je ne sais pas si Dieu existe, mais s'il existe, j'espère qu'il a une bonne excuse!
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Re: «Pour pousser à la délocalisation, c'est idéal» : Bernard Arnault étrille la surtaxe d'impôt sur les sociétés
Apparemment non !
Puise qu'à la demande de la gooooche la plus conne du monde , l'état s'apprête à augmenter les impôts des grandes entreprises !
Et Bernard Arnault , vu qu'il a le droit de le faire , s'apprête à délocaliser !
Les futurs chômeurs iront demander des explications aux politicards socialos et LFIstes , ainsi qu'à la CGT !
Peut être qu'ils daigneront leur donner une soupe chaude ??
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Re: «Pour pousser à la délocalisation, c'est idéal» : Bernard Arnault étrille la surtaxe d'impôt sur les sociétés
Responsabilité du dirigeantMesoke a écrit : ↑29 janvier 2025 20:40 Tu es sûr de ça ? Les actionnaires sont juste les propriétaires de l'entreprise, qui est gérée par le PDG et ses sbires, salariés. Les propriétaires peuvent donner des objectifs au PDG sur la conduite de l'entreprise, et virer le PDG s'il est trop peu performant pour remplir ces objectifs. Mais de là à l'attaquer en justice ...
Il faut tout vous expliquer, misère. Je suis administrateur d'une boite à l'étranger, je suis très prudent sur ces sujets, un administrateur est lui-même potentiellement justiciable au pénal et au civil.Responsabilité civile du dirigeant (selon BPIFrance pour la France)
Quand est-il responsable ?
La responsabilité civile du dirigeant sera engagée s'il est prouvé qu'il a commis une faute, source pour l'entreprise ou les tiers, d'un préjudice réparable.
Si plusieurs dirigeants ont participé à l'infraction, leur responsabilité solidaire sera engagée. Le tribunal déterminera la part contributive de chacun dans la réparation du dommage.
Qui peut engager sa responsabilité ?
L'action en responsabilité civile peut être engagée :
par un associé ou un tiers ayant subi personnellement un dommage (action individuelle),
ou lorsqu'il s'agit de réparer un préjudice subi par la société (action sociale ut singuli) :
- un associé agissant individuellement,
- le nouveau dirigeant,
- en cours de mandat du dirigeant actuel, par des associés représentant au moins 10 % du capital (5 % dans les sociétés de capitaux comme les SAS ou SA),
- des créanciers dans le cadre d'une procédure collective.
Selon un arrêt de la Cour de cassation en date du 9 novembre 2022, en cas de conflit d’intérêts entre la société et son dirigeant (action sociale par les associés alors que le dirigeant actuel est toujours en place), la désignation d’un mandataire ad hoc est obligatoire pour que la société soit valablement représentée. Dans le cas où sa désignation n’aurait pas été requise par l’une des parties à l’instance, le tribunal devra le désigner d’office.
A l'égard des tiers à la société, la responsabilité civile pour faute du dirigeant ne peut être engagée que si sa faute est séparable de ses fonctions et qu'elle peut lui être imputée personnellement. En pratique, elle doit être commise intentionnellement et d'une gravité particulière. Par exemple :
- le fait pour le dirigeant d'autoriser un salarié à utiliser un véhicule de la société dépourvu d'assurance. Si le salarié entre en collision avec un autre véhicule et blesse son utilisateur, le dirigeant peut être condamné personnellement,
- le fait pour un gérant de SARL exerçant dans le domaine du BTP de ne pas souscrire d’assurance décennale.
- Tribunaux compétents : tribunal judiciaire ou de commerce.
Pour quelles infractions ?
Infractions aux dispositions législatives ou réglementaires applicables à l'entreprise
Il s'agira par exemple de l'inobservation des formalités de constitution ou des prescriptions relatives à la présentation des comptes sociaux.
Violation des statuts
Le dirigeant n'a pas respecté une clause des statuts l'obligeant par exemple à obtenir l'accord préalable des associés pour tout emprunt dépassant un certain montant.
Fautes de gestion
La notion de faute de gestion n'est pas définie par la loi. Elle est précisée par la jurisprudence. C'est une notion très vaste ; elle peut aller de la simple imprudence aux manœuvres frauduleuses.
Depuis la loi du 9 décembre 2016 qui encadre la définition de la faute de gestion, la simple négligence dans la gestion de la société n'est plus qualifiée de faute de gestion.
Une faute de gestion ayant contribué à l'insuffisance d'actif peut entraîner la condamnation du dirigeant à payer tout ou partie des dettes de l'entreprise : il s'agit de l'action en comblement du passif social. Mais, le tribunal de commerce peut étendre une procédure collective touchant l'entreprise à son dirigeant, dans le cas où celui-ci a confondu son patrimoine avec celui de la société ou si la société qu'il dirige est fictive.
Est considéré comme une faute de gestion, le fait pour un dirigeant de n'avoir pas tenté d'obtenir des associés une augmentation du capital en numéraire, celle-ci s'avérant nécessaire à la survie de la société.
(Arrêt de la Cour de cassation 12 juillet 2016, n° 14-23310)
Un dirigeant d'une société dont les résultats étaient lourdement déficitaires, a été condamné à combler une partie du passif de son entreprise, au motif qu'il s'était octroyé une rémunération excessive et qu'il avait par ailleurs usé des biens de la société pour favoriser une autre entreprise qu'il dirigeait.
(Arrêt de la Cour de cassation du 28 juin 2017 n°14-29936)
Infractions aux obligations fiscales
En principe, le dirigeant ne répond pas personnellement des impôts dus par la société.
Sauf si leur paiement a été rendu impossible par "ses manœuvres frauduleuses ou par ses inobservations graves et répétées des obligations fiscales".
Ex. : minoration des déclarations de TVA, défaut de paiement des taxes pendant une longue période.
Infractions aux obligations sociales
Si la société ne paye pas les cotisations de sécurité sociale, le dirigeant peut être condamné à verser des pénalités (éventuellement des dommages et intérêts pour le préjudice qu'il a pu causer à la caisse de sécurité sociale). Mais il n'a pas, en principe, à verser le montant des cotisations et des majorations de retard dont le paiement n'incombe qu'à la société.
Infractions aux règles de concurrence
L'associé d'une SARL peut exercer une activité concurrente de celle de la société sans informer celle-ci mais il doit s'abstenir de commettre des actes de concurrence déloyale. En revanche, l'obligation de loyauté et de fidélité qui pèse sur lui en sa qualité de gérant lui interdit de négocier, en qualité de gérant d'une autre société, un marché dans le même domaine.
“Dieu se rit des hommes qui se plaignent des conséquences alors qu'ils en chérissent les causes." Jacques-Bénigne Bossuet.
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Re: «Pour pousser à la délocalisation, c'est idéal» : Bernard Arnault étrille la surtaxe d'impôt sur les sociétés
Ça ne colle pas vraiment avec ce que vous sous-entendiez un peu avant...LeGrandNoir a écrit : ↑29 janvier 2025 22:09Responsabilité du dirigeantMesoke a écrit : ↑29 janvier 2025 20:40 Tu es sûr de ça ? Les actionnaires sont juste les propriétaires de l'entreprise, qui est gérée par le PDG et ses sbires, salariés. Les propriétaires peuvent donner des objectifs au PDG sur la conduite de l'entreprise, et virer le PDG s'il est trop peu performant pour remplir ces objectifs. Mais de là à l'attaquer en justice ...
Il faut tout vous expliquer, misère. Je suis administrateur d'une boite à l'étranger, je suis très prudent sur ces sujets, un administrateur est lui-même potentiellement justiciable au pénal et au civil.Responsabilité civile du dirigeant (selon BPIFrance pour la France)
Quand est-il responsable ?
La responsabilité civile du dirigeant sera engagée s'il est prouvé qu'il a commis une faute, source pour l'entreprise ou les tiers, d'un préjudice réparable.
Si plusieurs dirigeants ont participé à l'infraction, leur responsabilité solidaire sera engagée. Le tribunal déterminera la part contributive de chacun dans la réparation du dommage.
Qui peut engager sa responsabilité ?
L'action en responsabilité civile peut être engagée :
par un associé ou un tiers ayant subi personnellement un dommage (action individuelle),
ou lorsqu'il s'agit de réparer un préjudice subi par la société (action sociale ut singuli) :
- un associé agissant individuellement,
- le nouveau dirigeant,
- en cours de mandat du dirigeant actuel, par des associés représentant au moins 10 % du capital (5 % dans les sociétés de capitaux comme les SAS ou SA),
- des créanciers dans le cadre d'une procédure collective.
Selon un arrêt de la Cour de cassation en date du 9 novembre 2022, en cas de conflit d’intérêts entre la société et son dirigeant (action sociale par les associés alors que le dirigeant actuel est toujours en place), la désignation d’un mandataire ad hoc est obligatoire pour que la société soit valablement représentée. Dans le cas où sa désignation n’aurait pas été requise par l’une des parties à l’instance, le tribunal devra le désigner d’office.
A l'égard des tiers à la société, la responsabilité civile pour faute du dirigeant ne peut être engagée que si sa faute est séparable de ses fonctions et qu'elle peut lui être imputée personnellement. En pratique, elle doit être commise intentionnellement et d'une gravité particulière. Par exemple :
- le fait pour le dirigeant d'autoriser un salarié à utiliser un véhicule de la société dépourvu d'assurance. Si le salarié entre en collision avec un autre véhicule et blesse son utilisateur, le dirigeant peut être condamné personnellement,
- le fait pour un gérant de SARL exerçant dans le domaine du BTP de ne pas souscrire d’assurance décennale.
- Tribunaux compétents : tribunal judiciaire ou de commerce.
Pour quelles infractions ?
Infractions aux dispositions législatives ou réglementaires applicables à l'entreprise
Il s'agira par exemple de l'inobservation des formalités de constitution ou des prescriptions relatives à la présentation des comptes sociaux.
Violation des statuts
Le dirigeant n'a pas respecté une clause des statuts l'obligeant par exemple à obtenir l'accord préalable des associés pour tout emprunt dépassant un certain montant.
Fautes de gestion
La notion de faute de gestion n'est pas définie par la loi. Elle est précisée par la jurisprudence. C'est une notion très vaste ; elle peut aller de la simple imprudence aux manœuvres frauduleuses.
Depuis la loi du 9 décembre 2016 qui encadre la définition de la faute de gestion, la simple négligence dans la gestion de la société n'est plus qualifiée de faute de gestion.
Une faute de gestion ayant contribué à l'insuffisance d'actif peut entraîner la condamnation du dirigeant à payer tout ou partie des dettes de l'entreprise : il s'agit de l'action en comblement du passif social. Mais, le tribunal de commerce peut étendre une procédure collective touchant l'entreprise à son dirigeant, dans le cas où celui-ci a confondu son patrimoine avec celui de la société ou si la société qu'il dirige est fictive.
Est considéré comme une faute de gestion, le fait pour un dirigeant de n'avoir pas tenté d'obtenir des associés une augmentation du capital en numéraire, celle-ci s'avérant nécessaire à la survie de la société.
(Arrêt de la Cour de cassation 12 juillet 2016, n° 14-23310)
Un dirigeant d'une société dont les résultats étaient lourdement déficitaires, a été condamné à combler une partie du passif de son entreprise, au motif qu'il s'était octroyé une rémunération excessive et qu'il avait par ailleurs usé des biens de la société pour favoriser une autre entreprise qu'il dirigeait.
(Arrêt de la Cour de cassation du 28 juin 2017 n°14-29936)
Infractions aux obligations fiscales
En principe, le dirigeant ne répond pas personnellement des impôts dus par la société.
Sauf si leur paiement a été rendu impossible par "ses manœuvres frauduleuses ou par ses inobservations graves et répétées des obligations fiscales".
Ex. : minoration des déclarations de TVA, défaut de paiement des taxes pendant une longue période.
Infractions aux obligations sociales
Si la société ne paye pas les cotisations de sécurité sociale, le dirigeant peut être condamné à verser des pénalités (éventuellement des dommages et intérêts pour le préjudice qu'il a pu causer à la caisse de sécurité sociale). Mais il n'a pas, en principe, à verser le montant des cotisations et des majorations de retard dont le paiement n'incombe qu'à la société.
Infractions aux règles de concurrence
L'associé d'une SARL peut exercer une activité concurrente de celle de la société sans informer celle-ci mais il doit s'abstenir de commettre des actes de concurrence déloyale. En revanche, l'obligation de loyauté et de fidélité qui pèse sur lui en sa qualité de gérant lui interdit de négocier, en qualité de gérant d'une autre société, un marché dans le même domaine.
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Re: «Pour pousser à la délocalisation, c'est idéal» : Bernard Arnault étrille la surtaxe d'impôt sur les sociétés
Ca ne colle même absolument pas avec ce qui était affirmé plus haut, à savoir que des actionnaires peuvent assigner en justice une direction qui "n'aurait pas fait du mieux possible".
Le long texte cité, sans doute en entier en croyant qu'on n'allait pas le lire et que le mille feuille argumentatif serait suffisant, parle au mieux d'assignations en justice pour des dirigeants qui ont entrainé un lourd déficit dans leur boite par leur mauvaise gestion ou par le trop gros salaire qu'ils se sont octroyé. Et encore, ça parle de dirigeant dont la condamnation est le remboursement de la dette.
Donc rien à voir avec des actionnaires qui pourraient assigner en justice des dirigeants au seul motif qu'ils trouveraient que ceux-ci n'ont pas fait de leur mieux.
Un bon gros foutage de gueule, et sur un ton désagréable en plus ... Peut mieux faire.
Le long texte cité, sans doute en entier en croyant qu'on n'allait pas le lire et que le mille feuille argumentatif serait suffisant, parle au mieux d'assignations en justice pour des dirigeants qui ont entrainé un lourd déficit dans leur boite par leur mauvaise gestion ou par le trop gros salaire qu'ils se sont octroyé. Et encore, ça parle de dirigeant dont la condamnation est le remboursement de la dette.
Donc rien à voir avec des actionnaires qui pourraient assigner en justice des dirigeants au seul motif qu'ils trouveraient que ceux-ci n'ont pas fait de leur mieux.
Un bon gros foutage de gueule, et sur un ton désagréable en plus ... Peut mieux faire.
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Re: «Pour pousser à la délocalisation, c'est idéal» : Bernard Arnault étrille la surtaxe d'impôt sur les sociétés
Parfait, vous venez d'attester que vous ne savez pas lire.
Un dirigeant d'une société dont les résultats étaient lourdement déficitaires, a été condamné à combler une partie du passif de son entreprise, au motif qu'il s'était octroyé une rémunération excessive et qu'il avait par ailleurs usé des biens de la société pour favoriser une autre entreprise qu'il dirigeait.
Violation des statuts
Le dirigeant n'a pas respecté une clause des statuts l'obligeant par exemple à obtenir l'accord préalable des associés pour tout emprunt dépassant un certain montant.
Etc ...Une faute de gestion ayant contribué à l'insuffisance d'actif peut entraîner la condamnation du dirigeant à payer tout ou partie des dettes de l'entreprise : il s'agit de l'action en comblement du passif social. Mais, le tribunal de commerce peut étendre une procédure collective touchant l'entreprise à son dirigeant, dans le cas où celui-ci a confondu son patrimoine avec celui de la société ou si la société qu'il dirige est fictive.
Est considéré comme une faute de gestion, le fait pour un dirigeant de n'avoir pas tenté d'obtenir des associés une augmentation du capital en numéraire, celle-ci s'avérant nécessaire à la survie de la société.
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Re: «Pour pousser à la délocalisation, c'est idéal» : Bernard Arnault étrille la surtaxe d'impôt sur les sociétés
C'est exactement ce que j'ai écrit non ? Tu nous parles de gens qui ont fauté en se versant un trop gros salaire qui a entrainé un endettement de l'entreprise, qui n'ont pas respecté les statuts de l'entreprise ou qui ont mal géré l'entreprise ou piqué dans la caisse entrainant un endettement.
AUCUN de ces exemples ne montre que des actionnaires (dont il n'est même pas question) peuvent attenter une procédure judiciaire contre une direction au seul motif que celle-ci "ne fait pas du mieux possible". Tes exemples parlent de fraude, d'endettement, pas de ne pas faire du mieux possible pour maximiser les dividendes aux actionnaires.
Donc si justement, je sais lire, tout est écrit noir sur jaune bizarre dans tes citations. Donc soit tu essayes de nous enfumer, soit tu ne comprends pas des écrits qui semblent pourtant correspondre au métier que tu effectues.
Et le tout son un ton désagréable, comme d'hab'.
AUCUN de ces exemples ne montre que des actionnaires (dont il n'est même pas question) peuvent attenter une procédure judiciaire contre une direction au seul motif que celle-ci "ne fait pas du mieux possible". Tes exemples parlent de fraude, d'endettement, pas de ne pas faire du mieux possible pour maximiser les dividendes aux actionnaires.
Donc si justement, je sais lire, tout est écrit noir sur jaune bizarre dans tes citations. Donc soit tu essayes de nous enfumer, soit tu ne comprends pas des écrits qui semblent pourtant correspondre au métier que tu effectues.
Et le tout son un ton désagréable, comme d'hab'.
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Re: «Pour pousser à la délocalisation, c'est idéal» : Bernard Arnault étrille la surtaxe d'impôt sur les sociétés
Bah oui , la commission mixte paritaire sur PLF et PLFSS 2025 de ce jour , c’est le rouquin sudaf Trusk qui en a fixé la date .Mais bon........Mesoke a écrit : ↑29 janvier 2025 19:23 Ca aurait pu s'entendre si ce mec, habituellement discret comme tu le dis toi-même, n'avait pas sorti ce discours direct à son retour de la cérémonie d'investiture de Trump à laquelle il était invité aux premières loges, lui, et où il a sans doute parlé avec son pote Trump.
Ca pue juste une nouvelle fois l'ingérence étrangère dans les affaires européennes.

- Corvo
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Re: «Pour pousser à la délocalisation, c'est idéal» : Bernard Arnault étrille la surtaxe d'impôt sur les sociétés
Sortez vos mouchoirs...
Problème de riches
Surtaxe des entreprises : Bernard Arnault chouine, «chacun doit prendre sa part» rétorque le gouvernement
La porte-parole du gouvernement, Sophie Primas, et le ministre de la Fonction publique, Laurent Marchangeli, ont envoyé sur les roses ce mercredi 29 janvier le patron de LVHM, qui s'était plaint la veille de la future «taxe made in France» qui, selon lui, «pousse à la délocalisation» aux Etats-Unis.
La porte-parole du gouvernement n’a pas eu peur de marcher sur les coquilles d’œufs éparpillées par Bernard Arnault qui a endossé mardi 28 janvier le rôle de Calimero. Si elle a dit ce mercredi 29 janvier «comprendre la colère» du PDG de LVMH au sujet des hausses d’impôts à venir sur les grandes entreprises, Sophie Primas a toutefois asséné que «chacun doit prendre part aux efforts», compte tenu de «la condition budgétaire dans laquelle nous nous trouvons».
Peu avant la réponse de la porte-parole du gouvernement lors de son compte rendu du Conseil des ministres, le ministre de la Fonction publique, Laurent Marcangeli, avait déjà souligné sur RTL ce mercredi matin «l’effort temporaire à réaliser dans le cadre de ce budget», un «mal nécessaire» selon lui.
La porte-parole du gouvernement de François Bayrou avait cependant pris le soin de rappeler dans son compte-rendu du conseil des ministres mercredi qu’elle appartenait à «un gouvernement pro-entreprise» qui a prévu que cette surtaxe serait «temporaire», pour un an seulement.
«Une mauvaise énergie se diffuse»
Le gouvernement Bayrou envisage d’appliquer dans le budget 2025 une surtaxe d’impôt sur les sociétés visant les grandes entreprises dont le chiffre d’affaires dépasse un milliard d’euros, pour les faire participer à l’effort de redressement des comptes publics. Elle pourrait rapporter au total 8 milliards d’euros, et devrait prendre fin dès l’année prochaine.
Cette «taxe made in France», comme il l’appelle, fait néanmoins se dresser les cheveux sur la tête du cinquième homme le plus riche du monde, dont Forbes estime la fortune à 168 milliards d’euros. Lors de la présentation des résultats annuels de son entreprise mardi soir, Bernard Arnault a parlé de cette mesure comme une «douche froide», regrettant qu’en France, «on parle toujours d’augmenter les impôts, les taxes sur la réussite et après on s’étonne de la mauvaise énergie qui se diffuse et des délocalisations». Une menace à peine voilée de déménagement de ses activités hors de l’Hexagone.
Lui qui dit «revenir des Etats-Unis» aurait d’ailleurs ressenti dans le pays du nouveau président Donald Trump «un vent d’optimisme». Le même zéphyr qui caresse la nuque des nombreux milliardaires chouchoutés par le chef d’Etat républicain.
https://www.liberation.fr/politique/sur ... NXUH6RERM/

Problème de riches
Surtaxe des entreprises : Bernard Arnault chouine, «chacun doit prendre sa part» rétorque le gouvernement
La porte-parole du gouvernement, Sophie Primas, et le ministre de la Fonction publique, Laurent Marchangeli, ont envoyé sur les roses ce mercredi 29 janvier le patron de LVHM, qui s'était plaint la veille de la future «taxe made in France» qui, selon lui, «pousse à la délocalisation» aux Etats-Unis.
La porte-parole du gouvernement n’a pas eu peur de marcher sur les coquilles d’œufs éparpillées par Bernard Arnault qui a endossé mardi 28 janvier le rôle de Calimero. Si elle a dit ce mercredi 29 janvier «comprendre la colère» du PDG de LVMH au sujet des hausses d’impôts à venir sur les grandes entreprises, Sophie Primas a toutefois asséné que «chacun doit prendre part aux efforts», compte tenu de «la condition budgétaire dans laquelle nous nous trouvons».
Peu avant la réponse de la porte-parole du gouvernement lors de son compte rendu du Conseil des ministres, le ministre de la Fonction publique, Laurent Marcangeli, avait déjà souligné sur RTL ce mercredi matin «l’effort temporaire à réaliser dans le cadre de ce budget», un «mal nécessaire» selon lui.
La porte-parole du gouvernement de François Bayrou avait cependant pris le soin de rappeler dans son compte-rendu du conseil des ministres mercredi qu’elle appartenait à «un gouvernement pro-entreprise» qui a prévu que cette surtaxe serait «temporaire», pour un an seulement.
«Une mauvaise énergie se diffuse»
Le gouvernement Bayrou envisage d’appliquer dans le budget 2025 une surtaxe d’impôt sur les sociétés visant les grandes entreprises dont le chiffre d’affaires dépasse un milliard d’euros, pour les faire participer à l’effort de redressement des comptes publics. Elle pourrait rapporter au total 8 milliards d’euros, et devrait prendre fin dès l’année prochaine.
Cette «taxe made in France», comme il l’appelle, fait néanmoins se dresser les cheveux sur la tête du cinquième homme le plus riche du monde, dont Forbes estime la fortune à 168 milliards d’euros. Lors de la présentation des résultats annuels de son entreprise mardi soir, Bernard Arnault a parlé de cette mesure comme une «douche froide», regrettant qu’en France, «on parle toujours d’augmenter les impôts, les taxes sur la réussite et après on s’étonne de la mauvaise énergie qui se diffuse et des délocalisations». Une menace à peine voilée de déménagement de ses activités hors de l’Hexagone.
Lui qui dit «revenir des Etats-Unis» aurait d’ailleurs ressenti dans le pays du nouveau président Donald Trump «un vent d’optimisme». Le même zéphyr qui caresse la nuque des nombreux milliardaires chouchoutés par le chef d’Etat républicain.
https://www.liberation.fr/politique/sur ... NXUH6RERM/
- le chimple
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Re: «Pour pousser à la délocalisation, c'est idéal» : Bernard Arnault étrille la surtaxe d'impôt sur les sociétés
Les futurs licenciés de LVMH et autres entreprises saignées à blanc , pourront toujours aller quêter un peu de pain auprès de Sophie Primas et des autres membres du gouvernement .Corvo a écrit : ↑30 janvier 2025 07:03 Sortez vos mouchoirs...![]()
Problème de riches
Surtaxe des entreprises : Bernard Arnault chouine, «chacun doit prendre sa part» rétorque le gouvernement
La porte-parole du gouvernement, Sophie Primas, et le ministre de la Fonction publique, Laurent Marchangeli, ont envoyé sur les roses ce mercredi 29 janvier le patron de LVHM, qui s'était plaint la veille de la future «taxe made in France» qui, selon lui, «pousse à la délocalisation» aux Etats-Unis.
La porte-parole du gouvernement n’a pas eu peur de marcher sur les coquilles d’œufs éparpillées par Bernard Arnault qui a endossé mardi 28 janvier le rôle de Calimero. Si elle a dit ce mercredi 29 janvier «comprendre la colère» du PDG de LVMH au sujet des hausses d’impôts à venir sur les grandes entreprises, Sophie Primas a toutefois asséné que «chacun doit prendre part aux efforts», compte tenu de «la condition budgétaire dans laquelle nous nous trouvons».
Peu avant la réponse de la porte-parole du gouvernement lors de son compte rendu du Conseil des ministres, le ministre de la Fonction publique, Laurent Marcangeli, avait déjà souligné sur RTL ce mercredi matin «l’effort temporaire à réaliser dans le cadre de ce budget», un «mal nécessaire» selon lui.
La porte-parole du gouvernement de François Bayrou avait cependant pris le soin de rappeler dans son compte-rendu du conseil des ministres mercredi qu’elle appartenait à «un gouvernement pro-entreprise» qui a prévu que cette surtaxe serait «temporaire», pour un an seulement.
«Une mauvaise énergie se diffuse»
Le gouvernement Bayrou envisage d’appliquer dans le budget 2025 une surtaxe d’impôt sur les sociétés visant les grandes entreprises dont le chiffre d’affaires dépasse un milliard d’euros, pour les faire participer à l’effort de redressement des comptes publics. Elle pourrait rapporter au total 8 milliards d’euros, et devrait prendre fin dès l’année prochaine.
Cette «taxe made in France», comme il l’appelle, fait néanmoins se dresser les cheveux sur la tête du cinquième homme le plus riche du monde, dont Forbes estime la fortune à 168 milliards d’euros. Lors de la présentation des résultats annuels de son entreprise mardi soir, Bernard Arnault a parlé de cette mesure comme une «douche froide», regrettant qu’en France, «on parle toujours d’augmenter les impôts, les taxes sur la réussite et après on s’étonne de la mauvaise énergie qui se diffuse et des délocalisations». Une menace à peine voilée de déménagement de ses activités hors de l’Hexagone.
Lui qui dit «revenir des Etats-Unis» aurait d’ailleurs ressenti dans le pays du nouveau président Donald Trump «un vent d’optimisme». Le même zéphyr qui caresse la nuque des nombreux milliardaires chouchoutés par le chef d’Etat républicain.
https://www.liberation.fr/politique/sur ... NXUH6RERM/
La notion de temporaire e, chez les politicards se transforme toujours en "définitif " .
Les politicards n'ont jamais été des employeurs .. sauf en matière de fonctionnaires dédiés !
je commencerai à les prendre au sérieux et peut être critiquer les patrons quand les politiques décideront de faire des efforts eux mêmes !
Nombre , salaire , privilège , utilisation du denier public !
Ce qui est entrain d'arriver , ce sont de plus en plus d'entreprises qui jettent l'éponge , réduisent le nombre d'employés , délocalisent .
De plus , une des activités la plus importante en France , le bâtiment , chute inexorablement avec son lot de faillite et de licenciement !
https://www.latribune.fr/entreprises-fi ... 14173.html
Et je ne parle même pas de son domaine , l'agriculture qui est entrain de sombrer !
L'état réduit les dépenses et les effectifs là ou il faudrait pas les réduire : enseignement , hôpitaux !
Jamais dans l'administration redondante et inutile !
...C'est curieux chez les marins , le besoin de faire des phrases ...