«Dictateur sans élection» : Trump lance une deuxième salve de critiques contre Zelensky
- Corvo
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«Dictateur sans élection» : Trump lance une deuxième salve de critiques contre Zelensky
Et si finalement Trump était un agent Russe ?...
Repris au vol par son homologue ukrainien après avoir enchaîné les déclarations saugrenues à son encontre mardi 18 février, le président américain a repris ses invectives, mercredi 19 février.
Raidissement des relations entre Kyiv et Washington, épisode 2. Donald Trump a qualifié mercredi 19 février Volodymyr Zelensky de «dictateur sans élection». Une nouvelle accusation sans fondement qui fait suite aux reproches formulés la veille en conférence de presse, auxquels le leader ukrainien avait répondu. Le républicain y avait enchaîné les allégations, fausses ou infondées, sur l’impopularité de son homologue, un détournement des aides américaines et est même allé jusqu’à l’accuser d’être responsable de l’invasion russe.
Interrogé dans sa résidence de Mar-a-Lago en Floride, le milliardaire républicain avait tempêté contre Volodymyr Zelensky, qui avait eu l’outrecuidance de critiquer les discussions russo-américaines mardi en Arabie saoudite – sans la participation des Européens ni de Kyiv. «Je suis très déçu» de ces propos, a tancé Trump, avant de lancer : «Aujourd’hui j’ai entendu “oh nous n’étions pas invités”. Et bien, vous avez été là depuis trois ans. Vous auriez dû y mettre un terme il y a trois ans», a-t-il déclaré. Avant de lancer, à l’adresse du leader ukrainien : «Vous n’auriez jamais dû commencer» la guerre.
En Floride, revenant sur ces discussions de haut niveau entre responsables russes et américains, lors desquelles Washington et Moscou se sont entendus pour nommer des négociateurs sur la guerre, le président américain a jugé qu’elles avaient été «très bonnes» et il s’est dit «bien plus confiant» en la possibilité d’un accord pour mettre fin à la guerre. «La Russie veut faire quelque chose. Ils veulent mettre un terme à la barbarie sauvage», a assuré le milliardaire républicain. Interrogé par ailleurs sur une éventuelle rencontre avec Vladimir Poutine avant la fin du mois, Donald Trump a simplement hoché la tête et répondu : «Probablement».
Lors de sa conférence à Mar-a-Lago, le chef d’Etat américain a aussi reproché à l’Ukraine d’avoir détourné une partie des aides depuis le début du conflit. «Le président Zelensky m’a dit la semaine dernière qu’il ne savait pas où était la moitié de l’argent qu’on leur a donné», a-t-il soutenu, avant de critiquer l’absence d’élections en Ukraine depuis l’invasion russe. «Nous avons une situation où nous n’avons pas eu d’élections en Ukraine, où nous avons une loi martiale essentiellement et où le dirigeant de l’Ukraine – je suis désolé de le dire – mais il est à 4 % d’opinions favorables», a-t-il déclaré, dans un mensonge flagrant, le taux d’approbation de Zelensky se situant plutôt à 57% d’opinion positive selon un sondage réalisé ce jour.
Interrogé sur l’idée, qui émerge et divise des pays européens, d’envoyer des troupes européennes de maintien de la paix en Ukraine, Donald Trump semble la voir d’un bon œil : «S’ils veulent faire cela, c’est super. J’y suis totalement favorable.» Il a aussi confirmé que les Etats-Unis «n’ont pas à en envoyer là-bas, parce que, vous savez, nous sommes très loin».
Zelensky veut la «fin à la guerre» en 2025
Volodymyr Zelensky n’a pas tardé à réagir à ces attaques. En conférence de presse, il a estimé ce mercredi à la mi-journée que le président républicain, qu’il «respectait […] malheureusement beaucoup en tant que leader du peuple américain», vit désormais «dans un espace de désinformation» russe. Il a également accusé le président républicain d’aider Vladimir Poutine à sortir de son «isolement» international en acceptant des pourparlers bilatéraux à Ryad. Le président Ukrainien n’a pas manqué de rappelé sa volonté de mettre «fin à la guerre» avec la Russie en 2025 en demandant «des garanties de sécurité» de la part de ses alliés occidentaux.
Les propos de Trump ont évidemment réjoui Moscou. «C’est un signal qu’il comprend notre position», a affirmé le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov, devant les députés russes, alors que Vladimir Poutine a évalué «positivement» les premières discussions entre Washington et le Kremlin. La France affiche pour sa part sa perplexité, par la voix de la porte-parole du gouvernement, Sophie Primas. A la sortie du Conseil des ministres, elle a fait savoir qu’Emmanuel Macron a évoqué ce mercredi matin à l’Elysée «la position des Etats-Unis au travers des propos divers et variés et souvent peu compréhensibles [exprimés] par le président Trump», dont «on cherche la cohérence dans le temps», a-t-elle souligné. Avant d’enchaîner : «Les déclarations d’hier sont dans cette lignée (..) Nous ne comprenons pas très bien la logique américaine».
En marge de l’effervescence diplomatique, les frappes russes se sont poursuivies ce mercredi en Ukraine, sur la ville d’Odessa : «14 écoles, 13 jardins d’enfants et une grande zone résidentielle (plus de 500 logements) sont maintenant sans électricité et sans chauffage», a déploré son maire Guennadiï Troukhanov. L’armée russe pilonne depuis trois ans l’infrastructure énergétique et civile ukrainienne, en plus de bombarder des villes et villages de l’Ukraine.
Mise à jour à 12h47, avec l’ajout des déclarations de Volodymyr Zelensky, Sergueï Lavrov et Sophie Primas, puis à 17h06 avec les dernières accusations de Donald Trump.
https://www.liberation.fr/international ... WDQOLICCQ/
Repris au vol par son homologue ukrainien après avoir enchaîné les déclarations saugrenues à son encontre mardi 18 février, le président américain a repris ses invectives, mercredi 19 février.
Raidissement des relations entre Kyiv et Washington, épisode 2. Donald Trump a qualifié mercredi 19 février Volodymyr Zelensky de «dictateur sans élection». Une nouvelle accusation sans fondement qui fait suite aux reproches formulés la veille en conférence de presse, auxquels le leader ukrainien avait répondu. Le républicain y avait enchaîné les allégations, fausses ou infondées, sur l’impopularité de son homologue, un détournement des aides américaines et est même allé jusqu’à l’accuser d’être responsable de l’invasion russe.
Interrogé dans sa résidence de Mar-a-Lago en Floride, le milliardaire républicain avait tempêté contre Volodymyr Zelensky, qui avait eu l’outrecuidance de critiquer les discussions russo-américaines mardi en Arabie saoudite – sans la participation des Européens ni de Kyiv. «Je suis très déçu» de ces propos, a tancé Trump, avant de lancer : «Aujourd’hui j’ai entendu “oh nous n’étions pas invités”. Et bien, vous avez été là depuis trois ans. Vous auriez dû y mettre un terme il y a trois ans», a-t-il déclaré. Avant de lancer, à l’adresse du leader ukrainien : «Vous n’auriez jamais dû commencer» la guerre.
En Floride, revenant sur ces discussions de haut niveau entre responsables russes et américains, lors desquelles Washington et Moscou se sont entendus pour nommer des négociateurs sur la guerre, le président américain a jugé qu’elles avaient été «très bonnes» et il s’est dit «bien plus confiant» en la possibilité d’un accord pour mettre fin à la guerre. «La Russie veut faire quelque chose. Ils veulent mettre un terme à la barbarie sauvage», a assuré le milliardaire républicain. Interrogé par ailleurs sur une éventuelle rencontre avec Vladimir Poutine avant la fin du mois, Donald Trump a simplement hoché la tête et répondu : «Probablement».
Lors de sa conférence à Mar-a-Lago, le chef d’Etat américain a aussi reproché à l’Ukraine d’avoir détourné une partie des aides depuis le début du conflit. «Le président Zelensky m’a dit la semaine dernière qu’il ne savait pas où était la moitié de l’argent qu’on leur a donné», a-t-il soutenu, avant de critiquer l’absence d’élections en Ukraine depuis l’invasion russe. «Nous avons une situation où nous n’avons pas eu d’élections en Ukraine, où nous avons une loi martiale essentiellement et où le dirigeant de l’Ukraine – je suis désolé de le dire – mais il est à 4 % d’opinions favorables», a-t-il déclaré, dans un mensonge flagrant, le taux d’approbation de Zelensky se situant plutôt à 57% d’opinion positive selon un sondage réalisé ce jour.
Interrogé sur l’idée, qui émerge et divise des pays européens, d’envoyer des troupes européennes de maintien de la paix en Ukraine, Donald Trump semble la voir d’un bon œil : «S’ils veulent faire cela, c’est super. J’y suis totalement favorable.» Il a aussi confirmé que les Etats-Unis «n’ont pas à en envoyer là-bas, parce que, vous savez, nous sommes très loin».
Zelensky veut la «fin à la guerre» en 2025
Volodymyr Zelensky n’a pas tardé à réagir à ces attaques. En conférence de presse, il a estimé ce mercredi à la mi-journée que le président républicain, qu’il «respectait […] malheureusement beaucoup en tant que leader du peuple américain», vit désormais «dans un espace de désinformation» russe. Il a également accusé le président républicain d’aider Vladimir Poutine à sortir de son «isolement» international en acceptant des pourparlers bilatéraux à Ryad. Le président Ukrainien n’a pas manqué de rappelé sa volonté de mettre «fin à la guerre» avec la Russie en 2025 en demandant «des garanties de sécurité» de la part de ses alliés occidentaux.
Les propos de Trump ont évidemment réjoui Moscou. «C’est un signal qu’il comprend notre position», a affirmé le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov, devant les députés russes, alors que Vladimir Poutine a évalué «positivement» les premières discussions entre Washington et le Kremlin. La France affiche pour sa part sa perplexité, par la voix de la porte-parole du gouvernement, Sophie Primas. A la sortie du Conseil des ministres, elle a fait savoir qu’Emmanuel Macron a évoqué ce mercredi matin à l’Elysée «la position des Etats-Unis au travers des propos divers et variés et souvent peu compréhensibles [exprimés] par le président Trump», dont «on cherche la cohérence dans le temps», a-t-elle souligné. Avant d’enchaîner : «Les déclarations d’hier sont dans cette lignée (..) Nous ne comprenons pas très bien la logique américaine».
En marge de l’effervescence diplomatique, les frappes russes se sont poursuivies ce mercredi en Ukraine, sur la ville d’Odessa : «14 écoles, 13 jardins d’enfants et une grande zone résidentielle (plus de 500 logements) sont maintenant sans électricité et sans chauffage», a déploré son maire Guennadiï Troukhanov. L’armée russe pilonne depuis trois ans l’infrastructure énergétique et civile ukrainienne, en plus de bombarder des villes et villages de l’Ukraine.
Mise à jour à 12h47, avec l’ajout des déclarations de Volodymyr Zelensky, Sergueï Lavrov et Sophie Primas, puis à 17h06 avec les dernières accusations de Donald Trump.
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Re: «Dictateur sans élection» : Trump lance une deuxième salve de critiques contre Zelensky
Dire à Zelensky : " vous n'auriez jamais du commencer la guerre est plutôt scandaleux, mais Trump n'est pas à une outrance près. A moins qu'il ne fasse référence à la guerre larvée qui a fait pas mal de morts entre 2014 et 2022 dans le Donbass.
Mais même dans ce cas c'est oublier que les milices pro russe étaient lourdement armées par Moscou.
Mais même dans ce cas c'est oublier que les milices pro russe étaient lourdement armées par Moscou.
- Corvo
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Re: «Dictateur sans élection» : Trump lance une deuxième salve de critiques contre Zelensky
Des, qu'ils aient ou non voté pour lui, millions de citoyens Américains doivent aujourd'hui avoir honte de leur vendu de président.
- Mickey
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Re: «Dictateur sans élection» : Trump lance une deuxième salve de critiques contre Zelensky
Trump a raison, on ne discute pas avec un loser. Des élections en Ukraine auront lieu après le cessez-le-feu et Zelensky va perdre.
Donc attendons pour discuter avec le prochain président.
Donc attendons pour discuter avec le prochain président.
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Re: «Dictateur sans élection» : Trump lance une deuxième salve de critiques contre Zelensky
C'est curieux : on n'entend pas beaucoup la grande gueule de Mélenchon s'exprimer sur la question. Ni Marine Le Pen d'ailleurs. Pas très difficile d'imaginer pourquoi.
Les extrémistes de droite comme de gauche sont fascinés par les "mâles dominants".
Euh... Je rectifie aussitôt : "mâle dominant" peut-être pour Poutine ( et encore : ce type est un trouillard, faut voir sa garde rapprochée ! ).Beaucoup moins concernant Trump qui - dans l'affaire ukrainienne- n'est en fait que la femelle de Poutine. Pour ne pas dire, plus vulgairement, sa p.....
Le vrai courageux dans cette séquence impitoyable c'est Zelensky. Et tous les Ukrainiens qui se battent avec lui pour leur dignité et leur survie. Mais pas seulement pour la leur en fait. Tôt ou tard, d'une manière ou d'une autre, que nous le voulions ou pas, nous serons aussi concernés.
Parce que la Russie de Poutine ne nous veut que du mal.
Les extrémistes de droite comme de gauche sont fascinés par les "mâles dominants".
Euh... Je rectifie aussitôt : "mâle dominant" peut-être pour Poutine ( et encore : ce type est un trouillard, faut voir sa garde rapprochée ! ).Beaucoup moins concernant Trump qui - dans l'affaire ukrainienne- n'est en fait que la femelle de Poutine. Pour ne pas dire, plus vulgairement, sa p.....
Le vrai courageux dans cette séquence impitoyable c'est Zelensky. Et tous les Ukrainiens qui se battent avec lui pour leur dignité et leur survie. Mais pas seulement pour la leur en fait. Tôt ou tard, d'une manière ou d'une autre, que nous le voulions ou pas, nous serons aussi concernés.
Parce que la Russie de Poutine ne nous veut que du mal.
- mic43121
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Re: «Dictateur sans élection» : Trump lance une deuxième salve de critiques contre Zelensky
Once a écrit : ↑19 février 2025 19:35 C'est curieux : on n'entend pas beaucoup la grande gueule de Mélenchon s'exprimer sur la question. Ni Marine Le Pen d'ailleurs. Pas très difficile d'imaginer pourquoi.
Les extrémistes de droite comme de gauche sont fascinés par les "mâles dominants".
Euh... Je rectifie aussitôt : "mâle dominant" peut-être pour Poutine ( et encore : ce type est un trouillard, faut voir sa garde rapprochée ! ).Beaucoup moins concernant Trump qui - dans l'affaire ukrainienne- n'est en fait que la femelle de Poutine. Pour ne pas dire, plus vulgairement, sa p.....
Le vrai courageux dans cette séquence impitoyable c'est Zelensky. Et tous les Ukrainiens qui se battent avec lui pour leur dignité et leur survie. Mais pas seulement pour la leur en fait. Tôt ou tard, d'une manière ou d'une autre, que nous le voulions ou pas, nous serons aussi concernés.
Parce que la Russie de Poutine ne nous veut que du mal.
je mets ma langue au Chat
je vois que tu aimes ces deux personnages ..
Mais lequel tu préfères ...pour passer une nuit agréable


La tolérance c'est quand on connait des cons- et qu'on ne dit pas les noms
- mic43121
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Re: «Dictateur sans élection» : Trump lance une deuxième salve de critiques contre Zelensky
Mais non ..Ils ont voté pour le roi des cons ..donc ils sont aussi cons que lui ..

IlS vont le vénérer


Pour la plus grande joie de tous ceux qui l'admirent

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Re: «Dictateur sans élection» : Trump lance une deuxième salve de critiques contre Zelensky
Si un certain Thomas n'avait pas raté sa cible, c'est lui qui aurait mérité le Prix Nobel de la Paix. Une deuxième tentative a échoué. La troisième sera peut-être la bonne...
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- Posteur Titanesque
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Re: «Dictateur sans élection» : Trump lance une deuxième salve de critiques contre Zelensky
Pour passer une nuit agréable ? J'ai mon petit pot au feu pépère à la maison.
Mais - que cela reste bien sûr entre nous- il m'arrive quand même parfois de rêver à un sacré tour en "Ferrari" à 340 km/h !

Je

Modifié en dernier par Once le 19 février 2025 20:24, modifié 2 fois.
- sofasurfer
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Re: «Dictateur sans élection» : Trump lance une deuxième salve de critiques contre Zelensky
En effet, si on veut comprendre cette guerre, il faut la commencer en 2014. Après, Zelensky a été élu avec l'argent des USA pour sa promotion de campagne, à coups de milliards, parce qu'il est pro occidental. Et oui il a trop penché du coté des USA , il aurait du rester pro européen, ca lui aurait évité d'être aujourd'hui en porte a faux. VZ va très bientôt sauter pour un président plus pro Trump...papibilou a écrit : ↑19 février 2025 19:11 Dire à Zelensky : " vous n'auriez jamais du commencer la guerre est plutôt scandaleux, mais Trump n'est pas à une outrance près. A moins qu'il ne fasse référence à la guerre larvée qui a fait pas mal de morts entre 2014 et 2022 dans le Donbass.
Mais même dans ce cas c'est oublier que les milices pro russe étaient lourdement armées par Moscou.
L’ouverture d'esprit n'est pas une fracture du crâne
Pierre Desproges
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Re: «Dictateur sans élection» : Trump lance une deuxième salve de critiques contre Zelensky
En regardant la route défiler c'est possible ...
Mais tu ne seras pas au volant

Modifié en dernier par mic43121 le 19 février 2025 20:49, modifié 1 fois.
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Re: «Dictateur sans élection» : Trump lance une deuxième salve de critiques contre Zelensky
En plus de toute l'opposition interne qu'il a dû affronter, Poutine au pouvoir depuis plus de 20 ans, a, lui au moins, été normalement élu et réélu. C'est vrai qu'il peut donner une sacrée leçon de démocratie électorale à Zelensky.sofasurfer a écrit : ↑19 février 2025 20:20En effet, si on veut comprendre cette guerre, il faut la commencer en 2014. Après, Zelensky a été élu avec l'argent des USA pour sa promotion de campagne, à coups de milliards, parce qu'il est pro occidental. Et oui il a trop penché du coté des USA , il aurait du rester pro européen, ca lui aurait évité d'être aujourd'hui en porte a faux. VZ va très bientôt sauter pour un président plus pro Trump...papibilou a écrit : ↑19 février 2025 19:11 Dire à Zelensky : " vous n'auriez jamais du commencer la guerre est plutôt scandaleux, mais Trump n'est pas à une outrance près. A moins qu'il ne fasse référence à la guerre larvée qui a fait pas mal de morts entre 2014 et 2022 dans le Donbass.
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Re: «Dictateur sans élection» : Trump lance une deuxième salve de critiques contre Zelensky
On a ici une nouvelle preuve flagrante que Trump ment comme un arracheur de dent.
Et on en aura probablement tous les jours.
Il a déclaré que Zelensky était à 4% de popularité dans son pays, chiffre introuvable nulle part, les derniers sondages sérieux lui donnant plutôt 57% d'opinion favorable.
https://www.tf1info.fr/international/ve ... 51720.html
On se doutait que ça arriverait mais Trump va maintenant directement chercher ses arguments chez les Russes.
Et bien entendu les collabos français sont là pour relayer et applaudir.
«Il n'y a rien de plus terrible qu'un pouvoir illimité dans les mains d'un être borné.» Vassyl Symonenko (1935-1963)
- Yaroslav
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Re: «Dictateur sans élection» : Trump lance une deuxième salve de critiques contre Zelensky
Que ce soit 2014 ou 2022, "l'argument" ne tient pas debout, puisque dès 2014 les Russes étaient à la manœuvre.sofasurfer a écrit : ↑19 février 2025 20:20En effet, si on veut comprendre cette guerre, il faut la commencer en 2014. Après, Zelensky a été élu avec l'argent des USA pour sa promotion de campagne, à coups de milliards, parce qu'il est pro occidental. Et oui il a trop penché du coté des USA , il aurait du rester pro européen, ca lui aurait évité d'être aujourd'hui en porte a faux. VZ va très bientôt sauter pour un président plus pro Trump...papibilou a écrit : ↑19 février 2025 19:11 Dire à Zelensky : " vous n'auriez jamais du commencer la guerre est plutôt scandaleux, mais Trump n'est pas à une outrance près. A moins qu'il ne fasse référence à la guerre larvée qui a fait pas mal de morts entre 2014 et 2022 dans le Donbass.
Mais même dans ce cas c'est oublier que les milices pro russe étaient lourdement armées par Moscou.
Et depuis sa campagne électorale de 2019 jusqu'à la déclaration de guerre, Zelensky était au contraire plutôt conciliant avec les Russes et pro-Russes, bien plus que ne l'était son prédécesseur Porochenko qu'il a battu à la présidentielle.
«Il n'y a rien de plus terrible qu'un pouvoir illimité dans les mains d'un être borné.» Vassyl Symonenko (1935-1963)
- Cépajuste
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Re: «Dictateur sans élection» : Trump lance une deuxième salve de critiques contre Zelensky
Trump considère que le dictateur est Zelensky et non Poutine, et que l'Ukraine est à l'origine du conflit avec la Russie, pas l'inverse. Avec ce discours et en tenant compte de cette grille d'analyse totalement aberrante, comment croire qu'un plan de paix présenté par Trump pourrait être considéré comme acceptable ?