La présidence Trump, second mandat mouvementé

Actualité hebdo, politique, économie, informations...
Répondre
Patchouli38
Posteur Titanesque
Posteur Titanesque
Messages : 9622
Enregistré le : 01 avril 2022 08:03

Re: La présidence Trump, second mandat mouvementé

Message par Patchouli38 »

Et un Ministère de plus en moins ! Aujourd'hui, c'est au tour du Ministère de l'Education. Les petits américains seront contents, ils auront des cours dignes des années 30, avec l'Histoire revisité ou l'on ne parlera plus des héros étrangers, ni des héroïnes, et ou sera effacé tout ce qui est contraire à l'idéologie trumpiste : la sexualité, l'environnement, le climat, etc. Ces chères petites têtes "blondes" deviendront ignares en la matière.

Les USA sont transformés en un Etat totalitaire absolu ou les pouvoirs seront recentrés vers un seul dirigeant : Donald Trump.

"Etats-Unis : Donald Trump « vole au secours des enfants américains » et enterre le ministère de l’Education
encore un•Donald Trump a officiellement lancé le démantèlement du ministère de l’Éducation, un projet applaudi par la droite conservatrice et les milieux évangéliques

C’est désormais officiel : Donald Trump a signé ce jeudi un décret ordonnant le démantèlement du ministère de l’Éducation, une décision applaudie par la droite conservatrice et les milieux évangéliques.

Cette suppression, qui doit encore être validée par le Congrès, marque un tournant idéologique majeur et alimente un vif débat sur l’avenir de l’enseignement public aux États-Unis.

« Trump vole au secours des enfants américains »

L’objectif affiché par le président américain est clair : réduire l’intervention fédérale dans l’éducation et donner plus de pouvoir aux États et aux collectivités locales. Pour Karoline Leavitt, porte-parole de la Maison-Blanche, ce décret est une victoire pour les citoyens : « Trump vole au secours des enfants américains », a-t-elle déclaré. Elle affirme que le ministère, créé en 1979, a englouti plus de 3.000 milliards de dollars sans pour autant améliorer les performances scolaires : « Ce ministère n’a jamais éduqué un seul enfant. Tout ce qu’il a fait, c’est voler l’argent des contribuables. »

Le ministère de l’Education ne peut pas être complètement démantelé sans l’adoption d’une loi nécessitant 60 votes au Sénat, où les républicains disposent actuellement de 53 sièges. Trump et ses alliés n’ont cependant pas attendu l’aval du Congrès pour entamer le démantèlement de plusieurs agences fédérales depuis le début de son second mandat. Ce décret s’inscrit aussi dans une politique plus large de réduction des dépenses publiques, une promesse phare de son mandat.

Un impact fort sur les élèves défavorisés et en situation de handicap

Aux États-Unis, l’éducation est décentralisée, chaque État et district scolaire local gérant ses propres programmes. Contrairement à la France, où l’Éducation nationale administre un système centralisé, le ministère fédéral de l’Éducation américain joue un rôle plus limité. Son action se concentre principalement sur le financement des établissements, l’attribution de bourses et l’aide aux élèves en situation de handicap.

La suppression de ce ministère ne signifie donc pas la fin du système éducatif fédéral, mais elle affaiblit les mécanismes de soutien aux écoles, notamment les plus vulnérables. Selon plusieurs médias, certaines aides comme les bourses étudiantes et les financements pour les établissements défavorisés devraient être maintenues. Toutefois, les opposants au décret alertent sur le risque d’un recul des protections et financements pour les élèves issus de milieux précaires ou ayant des besoins spécifiques, qui dépendent fortement des fonds fédéraux.

Un tollé chez les démocrates et les enseignants

Les réactions ont été immédiates du côté des démocr
ates, des syndicats d’enseignants et de nombreux parents qui dénoncent une attaque sans précédent contre l’enseignement public. « Encore des conneries ! Trump, vous ne pouvez pas supprimer ce ministère et vous le savez », a réagi la sénatrice démocrate Tina Smith sur X.

https://www.20minutes.fr/monde/etats-un ... -education

Donald Trump favorise les plus riches tout en défavorisant les plus pauvres. Ceux qui ont voté pour lui peuvent lui dire merci.
"La valeur ne dépend pas de la religion, mais de l'amour qui nous fait considérer l'autre comme un frère ou une sœur"
Sœur Emmanuelle
"Notre vraie nationalité est l'Humanité" Herbert Georges Wells
UBUROI
Dieu D'Interaldys
Dieu D'Interaldys
Messages : 20060
Enregistré le : 19 février 2017 21:40

Re: La présidence Trump, second mandat mouvementé

Message par UBUROI »

Pierre30 a écrit : 20 mars 2025 14:36
Le leader s’enferme dans une bulle cognitive où il devient le seul arbitre de la réalité, comme l’illustrent les récentes déclarations impérialistes de Donald Trump sur le Canada, le Groenland ou le canal de Panama, totalement déconnectées des réalités diplomatiques.
RÔÔÔ ! Ça me fait penser à quelqu'un ;)
"Tu penses"? toi aussi tu sombres dans l'Hubris!
Si c'était vrai que tu sois doté de raison, tu nous aurais dit ce que "tu penses..." de cet article de La Vie. Or, que dalle, un bottage en touche un tantinet misérabilis.

Ces experts analysent les comportements "anormaux" de ce président. Ils decrivent des symptômes psychiatriques que seul l'examen neurologique du bonhomme pourrait confirmer. Un passage au scanner du malade s'impose.
Pour Musk, pas la peine, sa fille Vivian Jenna Wilson confirme que c'était bien su salut nazi!
La fille aînée d’Elon Musk affirme que son père a bien fait un « salut nazi »

Dans une entrevue accordée à Teen Vogue, Vivian Jenna Wilson a indiqué que ce qu’elle lisait dans les nouvelles à propos de son père, Elon Musk, était « vraiment malaisant [cringe] ».

Et en particulier, ce geste de son père lors de la cérémonie d’investiture de Donald Trump, le 20 janvier dernier. « Il faut appeler un salut nazi un salut nazi. Cette merde, c’était définitivement un salut nazi », souligne-t-elle.

La jeune femme trans de 20 ans a coupé tout lien avec son père en 2022, en prenant le nom de jeune fille de sa mère.

Elle a publiquement dénoncé son père l’été dernier, après qu’il eut affirmé qu’elle était « morte » à ses yeux et qu’elle n’était « pas une fille ». Elle a raconté qu’il avait été cruel avec elle pendant son enfance, car il la trouvait trop féminine.

Elon Musk mentionne souvent sa transition comme étant la raison de son combat contre le « virus woke ».
https://www.lapresse.ca/international/e ... t-nazi.php
Modifié en dernier par UBUROI le 21 mars 2025 13:07, modifié 1 fois.
UBUROI
Dieu D'Interaldys
Dieu D'Interaldys
Messages : 20060
Enregistré le : 19 février 2017 21:40

Re: La présidence Trump, second mandat mouvementé

Message par UBUROI »

La justice américaine à la botte!
Musk parlait de "terroristes" à propos des actes anti Tesla!
Sitôt dit, sitôt fait!!!
Le procureur général des États-Unis va porter plainte pour les dommages causés à Tesla, invoquant le « terrorisme intérieur »
Pam Bondi a déclaré que les trois accusés avaient causé une « destruction violente » de voitures Tesla et de bornes de recharge.
Pendant ce temps la "justice" américaine absout le président dans toutes ses affaires judiciaires.

Un air de néo stalinisme aux USA.
Patchouli38
Posteur Titanesque
Posteur Titanesque
Messages : 9622
Enregistré le : 01 avril 2022 08:03

Re: La présidence Trump, second mandat mouvementé

Message par Patchouli38 »

UBUROI a écrit : 21 mars 2025 10:38 La justice américaine à la botte!
Musk parlait de "terroristes" à propos des actes anti Tesla!
Sitôt dit, sitôt fait!!!
Le procureur général des États-Unis va porter plainte pour les dommages causés à Tesla, invoquant le « terrorisme intérieur »
Pam Bondi a déclaré que les trois accusés avaient causé une « destruction violente » de voitures Tesla et de bornes de recharge.
Pendant ce temps la "justice" américaine absout le président dans toutes ses affaires judiciaires.

Un air de néo stalinisme aux USA.
On a un peu près les mêmes en France et en Europe. Cela demande une justice intraitable envers les délinquants, mais quand elle-même se comporte en délinquante, elle crie à la victimisation dès que la Justice sanctionne. Je parle bien sûr de l'extrême-droite.
"La valeur ne dépend pas de la religion, mais de l'amour qui nous fait considérer l'autre comme un frère ou une sœur"
Sœur Emmanuelle
"Notre vraie nationalité est l'Humanité" Herbert Georges Wells
Avatar du membre
Corvo
Rang beau gosse d'Interaldys
Messages : 27992
Enregistré le : 31 décembre 2018 07:01

Re: La présidence Trump, second mandat mouvementé

Message par Corvo »

Punition divine ?... :siffle:

Karma
Tesla rappelle tous ses Cybertruck à cause d’un risque de chute de carrosserie

Le constructeur américain, propriété d’Elon Musk, rappelle l’ensemble de ces véhicules produits depuis novembre 2023 à cause de panneaux de carrosserie qui risquent de tomber.

Pour Tesla, les emmerdes volent en escadrilles. Après la baisse de ses ventes, la chute de son action en Bourse, ou l’impact des droits de douane de Trump sur sa production, l’entreprise d’Elon Musk, spécialiste des véhicules électriques, va procéder au rappel de plus de 46 000 pick-up Cybertruck. Selon l’Agence américaine de sécurité routière (NHTSA), ce modèle est conçu avec des panneaux de carrosserie qui risquent de tomber à cause d’une défaillance de la colle utilisée.

«Le renfort, un habillage extérieur composé de panneaux d’acier inoxydable, peut se décoller et se détacher du véhicule», explique l’organisme ce jeudi 20 mars, précisant que le groupe va remplacer gratuitement les équipements défectueux. 46 096 clients sont concernés par ce rappel. Il s’agit de l’intégralité des Cybertruck fabriqués depuis le lancement de la production commerciale, en novembre 2023. Le constructeur a été alerté d’un problème potentiel le 7 janvier.

Après enquête, il a conclu que l’adhésif utilisé pour fixer cette carapace d’acier inoxydable était susceptible d’être fragilisé par des éléments environnementaux extérieurs. Il va être remplacé par un adhésif moins sensible, renforcé par un colombage soudé sur la partie interne des panneaux d’acier et riveté à la structure du véhicule.

Si des panneaux se détachent pendant que le véhicule circule, «cela peut représenter un danger sur la route pour les automobilistes se trouvant derrière et accroître le risque de blessures ou d’accident», relève la NHTSA. Un panneau partiellement détaché peut également produire un bruit détectable dans l’habitacle, poursuit-elle. Au 14 mars, Tesla avait reçu 151 demandes de couverture de garantie liées à ce problème, mais n’avait connaissance d’aucun accident, décès ou blessures causés par ce décollement.

Le nouveau procédé doit être intégré à la chaîne d’assemblage autour du 21 mars, et tous les véhicules produits mais non encore livrés vont être réajustés avant d’être remis à leurs propriétaires, ajoute la NHTSA. Le Cybertruck a déjà fait l’objet de plusieurs rappels. L’un d’entre eux, en juin 2024, concernait l’habillage de la benne de transport de marchandises, mal fixée, qui risquait de se détacher. En novembre 2024, avait été signalé un défaut d’une pièce mécanique pouvant causer une perte de puissance pour les roues.

Mise à jour à 21h06 : avec le fait que ce sont tous les Cybertruck qui sont rappelés

https://www.liberation.fr/economie/tran ... MY6S3TBKQ/
Avatar du membre
Kabé
Posteur Diamant
Posteur Diamant
Messages : 755
Enregistré le : 06 décembre 2024 15:44
Localisation : ici

Re: La présidence Trump, second mandat mouvementé

Message par Kabé »

Plus inquiétant, peut-être, ces rumeurs :
Donald Trump a démenti une information du New York Times selon laquelle son proche allié, le milliardaire Elon Musk, devait être informé vendredi par le Pentagone du plan de l'armée américaine en cas de guerre avec la Chine.

« La Chine ne sera même pas mentionnée ou discutée », a déclaré M. Trump dans un message sur Truth Social jeudi à propos de la réunion du Pentagone.

Le chef du Pentagone, Pete Hegseth, a déclaré dans un message sur X que la réunion porterait sur « l'innovation, l'efficacité et une production plus intelligente ».

Un fonctionnaire américain, s'exprimant sous le couvert de l'anonymat, a déclaré que les hauts responsables militaires américains du Pentagone participeraient à la réunion d'information organisée à l'intention de M. Musk et qu'il s'agirait d'un tour d'horizon sur un certain nombre de sujets différents, dont la Chine.

Selon le rapport du New York Times, le briefing comprendrait 20 à 30 diapositives décrivant la manière dont les États-Unis se battraient dans un conflit avec la Chine. Le journal a cité deux fonctionnaires américains qu'il n'a pas identifiés.
UBUROI
Dieu D'Interaldys
Dieu D'Interaldys
Messages : 20060
Enregistré le : 19 février 2017 21:40

Re: La présidence Trump, second mandat mouvementé

Message par UBUROI »

J'ai sous la main un article détaillé du NY Times, Publié le 20 mars 2025
Mis à jour le 21 mars 2025 à 8 h 53 HE
qui montre les relations d'affaires entre les entreprises de Musk et le Pentagone. Pour les inconditionnels de la lutte contre les "conflits d'intérêts" made in USA

https://www.nytimes.com/2025/03/20/us/p ... -plan.html
Le Pentagone organise une réunion d'information pour Elon Musk sur une éventuelle guerre avec la Chine
Cet accès constituerait une extension majeure du rôle gouvernemental d’Elon Musk et mettrait en évidence ses conflits d’intérêts.

Le Pentagone devait informer vendredi Elon Musk du plan de l'armée américaine pour toute guerre qui pourrait éclater avec la Chine, ont déclaré jeudi deux responsables américains.

Un autre responsable a déclaré que la réunion d'information serait axée sur la Chine, sans fournir de détails supplémentaires. Un quatrième responsable a confirmé la présence de M. Musk au Pentagone vendredi, sans toutefois fournir de précisions.

Quelques heures après la publication de l'information par le New York Times, les responsables du Pentagone et le président Trump ont nié que la réunion porterait sur des projets militaires impliquant la Chine. « La Chine ne sera même pas mentionnée ni abordée », a déclaré M. Trump dans un message publié tard dans la soirée sur les réseaux sociaux.

On ignore si la réunion d'information de M. Musk aura lieu comme prévu initialement. Cependant, donner à M. Musk accès à certains des secrets militaires les mieux gardés du pays constituerait une extension considérable de son rôle déjà important de conseiller de M. Trump et de chef de file de ses efforts visant à réduire les dépenses et à purger le gouvernement des personnes et des politiques auxquelles ils s'opposent.

Cela soulèverait également des questions cruciales sur les conflits d'intérêts de M. Musk, qui évolue au sein de l'administration fédérale tout en continuant à diriger des entreprises qui sont d'importants sous-traitants du gouvernement. En l'occurrence, M. Musk, milliardaire et PDG de SpaceX et de Tesla, est un fournisseur majeur du Pentagone et possède d'importants intérêts financiers en Chine.

Les plans de guerre du Pentagone, connus dans le jargon militaire sous le nom de plans O ou plans opérationnels, comptent parmi les secrets les mieux gardés de l'armée. Si un pays étranger apprenait comment les États-Unis prévoyaient de mener une guerre contre lui, il pourrait renforcer ses défenses et remédier à ses faiblesses, réduisant ainsi considérablement les chances de réussite de ces plans.

Le briefing top secret concernant le plan de guerre contre la Chine comporte environ 20 à 30 diapositives qui exposent la manière dont les États-Unis mèneraient un tel conflit. Il couvre le plan, en commençant par les indications et les avertissements concernant une menace chinoise, puis les différentes options concernant les cibles chinoises à frapper et leur échéance, qui seraient présentées à M. Trump pour décision, selon des responsables au courant du plan.

Un porte-parole de la Maison-Blanche n'a pas répondu à un courriel sollicitant des commentaires sur l'objet de la visite, ses modalités, la connaissance éventuelle de M. Trump et la possibilité que cette visite soulève des questions de conflits d'intérêts. La Maison-Blanche n'a pas précisé si M. Trump avait signé une décharge de responsabilité pour conflit d'intérêts au nom de M. Musk.

Le porte-parole en chef du Pentagone, Sean Parnell, n'a initialement pas répondu à un courriel similaire sollicitant des précisions sur les raisons pour lesquelles M. Musk devait être informé du projet de guerre avec la Chine. Peu après la publication de cet article par le Times jeudi soir, M. Parnell a fait une brève déclaration : « Le ministère de la Défense est ravi d'accueillir Elon Musk au Pentagone vendredi. Il a été invité par le secrétaire Hegseth et est simplement en visite. »

Environ une heure plus tard, M. Parnell a publié un message sur son compte X : « Ceci est 100 % une fausse nouvelle. Tout simplement, effrontément et méchamment erroné. Elon Musk est un patriote. Nous sommes fiers de l'avoir au Pentagone. »

Le secrétaire à la Défense Pete Hegseth a également commenté l'affaire X jeudi soir : « Il ne s'agit PAS d'une réunion sur les "plans de guerre top secrets de la Chine". Il s'agit d'une réunion informelle sur l'innovation, l'efficacité et une production plus intelligente. Ça va être formidable ! »

Environ 30 minutes après cette publication sur les réseaux sociaux, le Wall Street Journal a confirmé que M. Musk devait être informé des plans de guerre pour la Chine.

Dans son propre message sur les réseaux sociaux vendredi matin, M. Musk a déclaré qu'il attendait avec impatience « les poursuites contre ceux du Pentagone qui divulguent des informations fausses et malveillantes au NYT ».

Quel que soit l'objet de la réunion, sa planification reflète le double rôle extraordinaire joué par M. Musk, qui est à la fois l'homme le plus riche du monde et qui s'est vu conférer de larges pouvoirs par M. Trump.

M. Musk dispose d’une habilitation de sécurité et M. Hegseth peut déterminer qui a besoin d’être informé du plan.

M. Hegseth, l'amiral Christopher W. Grady, président par intérim du Comité des chefs d'état-major interarmées, et l'amiral Samuel J. Paparo, chef du commandement indo-pacifique de l'armée, devaient présenter à M. Musk des détails sur le plan américain visant à contrer la Chine en cas de conflit militaire entre les deux pays, ont indiqué les responsables.

La réunion devait se tenir non pas dans le bureau de M. Hegseth — où une discussion informelle sur l'innovation aurait probablement lieu — mais dans le Tank, une salle de conférence sécurisée du Pentagone, généralement utilisée pour les réunions de haut niveau des membres des chefs d'état-major interarmées, de leur état-major supérieur et des commandants de combat en visite.

Les plans opérationnels pour des imprévus majeurs, comme une guerre avec la Chine, sont extrêmement difficiles à comprendre pour ceux qui ne possèdent pas une vaste expérience en planification militaire. Leur caractère technique explique pourquoi les présidents se voient généralement présenter les grandes lignes d'un plan, plutôt que les détails des documents. Le nombre de détails que M. Musk souhaitait ou s'attendait à entendre était incertain.

M. Hegseth a reçu une partie du briefing sur le plan de guerre contre la Chine la semaine dernière et une autre partie mercredi, selon des responsables au courant du plan.

On ignore ce qui a motivé M. Musk à fournir un briefing aussi sensible. Il ne fait pas partie de la chaîne de commandement militaire et n'est pas non plus un conseiller officiel de M. Trump sur les questions militaires impliquant la Chine.

Mais il existe une raison possible pour laquelle M. Musk aurait eu besoin de connaître certains aspects du plan de guerre. Si M. Musk et son équipe de spécialistes de la réduction des coûts du Département de l'efficacité gouvernementale (DOGE) souhaitent réduire le budget du Pentagone de manière responsable, ils doivent peut-être savoir quels systèmes d'armes le Pentagone prévoit d'utiliser en cas de conflit avec la Chine.

Prenons l'exemple des porte-avions. Réduire le nombre de futurs porte-avions permettrait d'économiser des milliards de dollars, argent qui pourrait être investi dans des drones ou d'autres armements. Mais si la stratégie de guerre américaine repose sur une utilisation innovante des porte-avions, susceptible de surprendre la Chine, la mise en sommeil des navires existants ou l'arrêt de la production des futurs navires pourrait compromettre ce plan.

La planification d'une guerre avec la Chine a dominé la réflexion du Pentagone pendant des décennies, bien avant qu'une éventuelle confrontation avec Pékin ne devienne une évidence au Capitole. Les États-Unis ont constitué leurs forces aériennes, navales et spatiales – et plus récemment encore leurs marines et leur armée de terre – en prévision d'une éventuelle lutte contre la Chine.

Les critiques ont affirmé que l'armée avait trop investi dans des systèmes coûteux comme les avions de chasse ou les porte-avions, et trop peu dans les drones de moyenne portée et les défenses côtières. Mais pour que M. Musk puisse évaluer comment réorienter les dépenses du Pentagone, il voudrait savoir ce que l'armée compte utiliser et à quelles fins.

M. Musk a déjà appelé le Pentagone à cesser d'acheter certains articles coûteux comme les avions de combat F-35 , fabriqués par l'un de ses concurrents dans le domaine du lancement spatial, Lockheed Martin, dans le cadre d'un programme qui coûte au Pentagone plus de 12 milliards de dollars par an.

Pourtant, les vastes intérêts commerciaux de M. Musk font de tout accès aux secrets stratégiques de la Chine un problème sérieux aux yeux des experts en éthique. Des responsables ont déclaré que les révisions des plans de guerre contre la Chine visaient à améliorer les plans de défense contre les attaques spatiales. La Chine a développé une série d'armes capables d'attaquer les satellites américains.

Les constellations de satellites Starlink en orbite basse de M. Musk, qui fournissent des services de données et de communication depuis l'espace, sont considérées comme plus résilientes que les satellites traditionnels. Mais il pourrait être intéressé de savoir si les États-Unis pourraient défendre leurs satellites en cas de guerre contre la Chine.

Participer à une réunion d’information classifiée sur la menace chinoise avec certains des plus hauts responsables du Pentagone et de l’armée américaine serait une opportunité extrêmement précieuse pour tout entrepreneur de la défense cherchant à vendre des services à l’armée.

M. Musk pourrait avoir un aperçu des nouveaux outils dont le Pentagone pourrait avoir besoin et que SpaceX, dont il reste le directeur général, pourrait vendre.

Les entrepreneurs travaillant sur des projets pertinents du Pentagone ont généralement accès à certains documents de planification de guerre, mais seulement une fois les plans approuvés, a déclaré Todd Harrison, chercheur principal à l'American Enterprise Institute, où il se concentre sur la stratégie de défense. Les dirigeants ont rarement, voire jamais, un accès exclusif aux hauts responsables du Pentagone pour un briefing aussi sensible, a ajouté M. Harrison.

« Musk à une réunion d'information sur la planification de la guerre ? » a-t-il demandé. « Accorder un accès privilégié au PDG d'une entreprise de défense pourrait constituer un motif de contestation d'un contrat et constituerait un véritable conflit d'intérêts. »

SpaceX, la société de M. Musk, reçoit déjà des milliards de dollars du Pentagone et des agences fédérales de renseignement pour aider les États-Unis à construire de nouveaux réseaux de satellites militaires afin de faire face aux menaces militaires croissantes de la Chine. SpaceX lance la plupart de ces satellites militaires pour le Pentagone à bord de ses fusées Falcon 9, qui décollent depuis des pas de tir que SpaceX a installés sur des bases militaires en Floride et en Californie.

L'entreprise a reçu séparément des centaines de millions de dollars du Pentagone, qui s'appuie désormais largement sur le réseau de communication par satellite Starlink de SpaceX pour permettre au personnel militaire de transmettre des données dans le monde entier.

En 2024, SpaceX a obtenu environ 1,6 milliard de dollars de contrats de l'armée de l'air. Ce montant n'inclut pas les dépenses confidentielles du National Reconnaissance Office (NRO), qui a confié à SpaceX la construction d'une nouvelle constellation de satellites en orbite basse pour espionner la Chine, la Russie et d'autres menaces.

M. Trump a déjà proposé que les États-Unis construisent un nouveau système que l'armée appelle Golden Dome , un système de défense antimissile spatial qui rappelle ce que le président Ronald Reagan a tenté de mettre en place. (Le système Star Wars que M. Reagan avait en tête n'a jamais été pleinement développé.)

Les menaces perçues de missiles chinois — qu’il s’agisse d’armes nucléaires, de missiles hypersoniques ou de missiles de croisière — sont un facteur majeur qui a conduit M. Trump à signer récemment un décret ordonnant au Pentagone de commencer les travaux sur le Golden Dome.

La réunion d'information du Pentagone pourrait permettre à Elon Musk de mieux comprendre les nouveaux outils dont le Pentagone pourrait avoir besoin et que SpaceX, dont il est toujours le directeur général, pourrait commercialiser.Crédit...Callaghan O'Hare pour le New York Times
Selon les responsables du Pentagone, le simple fait de commencer à planifier et à construire les premiers composants du système coûtera des dizaines de milliards de dollars et créera très probablement de grandes opportunités commerciales pour SpaceX, qui fournit déjà des lancements de fusées, des structures de satellites et des systèmes de communication de données spatiales, qui seront tous nécessaires pour Golden Dome.

Par ailleurs, M. Musk a fait l'objet d'une enquête de l'inspecteur général du Pentagone sur des questions concernant son respect de son habilitation de sécurité top secret.

Les enquêtes ont débuté l'année dernière après que certains employés de SpaceX se sont plaints auprès des agences gouvernementales selon lesquelles M. Musk et d'autres personnes chez SpaceX ne signalaient pas correctement les contacts ou les conversations avec des dirigeants étrangers.

Les responsables de l'armée de l'air, avant la fin de l'administration Biden, ont lancé leur propre examen, après que les démocrates du Sénat ont posé des questions sur M. Musk et affirmé qu'il ne respectait pas les exigences d'habilitation de sécurité.

L'armée de l'air avait en effet rejeté une demande de M. Musk pour un niveau d'habilitation de sécurité encore plus élevé, connu sous le nom de Special Access Program, réservé aux programmes classifiés extrêmement sensibles, invoquant des risques de sécurité potentiels associés au milliardaire.

En fait, SpaceX est devenu si précieux pour le Pentagone que le gouvernement chinois a déclaré qu’il considérait l’entreprise comme une extension de l’armée américaine.

« La militarisation de Starlink et son impact sur la stabilité stratégique mondiale » était le titre d'une publication publiée l'année dernière par l'Université nationale de technologie de défense de Chine, selon une traduction du document préparée par le Centre d'études stratégiques et internationales.

M. Musk et Tesla, l'entreprise de véhicules électriques qu'il contrôle, dépendent fortement de la Chine, qui abrite l'une des usines phares du constructeur automobile à Shanghai. Inaugurée en 2019, cette usine ultramoderne a été construite avec une autorisation spéciale du gouvernement chinois et représente désormais plus de la moitié des livraisons mondiales de Tesla. L'année dernière, l'entreprise a déclaré dans ses documents financiers avoir conclu un accord de prêt de 2,8 milliards de dollars avec des prêteurs chinois pour ses dépenses de production.

En public, M. Musk a évité de critiquer Pékin et a affiché sa volonté de collaborer avec le Parti communiste chinois. En 2022, il a écrit une chronique pour le magazine de l'Administration chinoise du cyberespace, l'agence de censure du pays, vantant ses entreprises et leurs missions d'amélioration de l'humanité.

La même année, le milliardaire déclarait au Financial Times que la Chine devrait obtenir un certain contrôle sur Taïwan en créant une « zone administrative spéciale raisonnablement acceptable pour Taïwan », une affirmation qui suscita la colère des responsables politiques de l'île indépendante. Dans cette même interview, il notait également que Pékin cherchait à obtenir l'assurance qu'il ne vendrait pas Starlink en Chine.

L’année suivante, lors d’une conférence technologique , M. Musk a qualifié l’île démocratique de « partie intégrante de la Chine qui n’en fait arbitrairement pas partie », et a comparé la situation entre Taïwan et la Chine à celle d’Hawaï et des États-Unis.

Sur X, la plateforme sociale dont il est propriétaire, M. Musk vante depuis longtemps la Chine. Il a affirmé que le pays était « de loin » le leader mondial des véhicules électriques et de l'énergie solaire, et a salué son programme spatial, le qualifiant de « bien plus avancé qu'on ne le pense ». Il a encouragé davantage de visiteurs à visiter le pays et a ouvertement évoqué une alliance « inévitable » entre la Russie et la Chine.
UBUROI
Dieu D'Interaldys
Dieu D'Interaldys
Messages : 20060
Enregistré le : 19 février 2017 21:40

Re: La présidence Trump, second mandat mouvementé

Message par UBUROI »

Et pour nourrir de plus en plus, de jour en jour, mon aversion pour cette Amérique Musko-trumpienne, une autre facette de la néo stalinisation des USA:
Les républicains de la Chambre des représentants veulent destituer des juges. Voici comment la procédure se déroulerait.
Les juges fédéraux ont rarement été démis de leurs fonctions, et seulement pour des faits criminels. Mais les républicains de la Chambre des représentants intensifient leurs efforts pour les évincer de leurs fonctions en raison de décisions défavorables au président Trump.


20 mars 2025
Le président Trump , Elon Musk et une poignée de républicains à la Chambre des représentants ont intensifié leurs appels à la destitution des juges fédéraux ayant rendu des décisions défavorables à l'administration Trump. Mais franchir une telle étape, malgré une décision de justice, ouvrirait une nouvelle voie dans la relation entre les pouvoirs législatif et judiciaire, et serait condamné comme une violation de la séparation des pouvoirs.

Aucun juge fédéral n'a été mis en accusation uniquement en raison de l'issue d'une affaire. Cependant, la Chambre dispose de larges pouvoirs pour agir contre les juges fédéraux.

Face aux exigences de M. Trump, les républicains de la Chambre des représentants pourraient faire pression sur la commission judiciaire pour qu'elle étudie au moins cette possibilité. Mais les démocrates et certains républicains s'y opposeront certainement. Et même si la Chambre réunissait la majorité nécessaire pour destituer un juge, il serait hautement improbable de convaincre les 67 sénateurs requis de condamner et de révoquer un juge suite à une décision.

Voici comment fonctionne le processus et comment la politique de la question pourrait évoluer.

Quel pouvoir la Chambre a-t-elle pour destituer un juge fédéral ?
La Constitution stipule que les « fonctionnaires civils » des États-Unis peuvent être destitués pour « trahison, corruption ou autres crimes et délits graves », pour lesquels certains juges fédéraux ont déjà été démis de leurs fonctions.

Mais c'est la clause plus subjective sur les crimes et délits graves que les partisans de la destitution invoquent comme base pour tenter de destituer James E. Boasberg, un juge vétéran du district de Columbia qui a temporairement bloqué le plan de M. Trump pour les déportations en vertu d'une loi de guerre du XVIIIe siècle rarement invoquée.

Après que M. Trump a réclamé la destitution du juge Boasberg, le représentant Brandon Gill, républicain d'extrême droite du Texas, en début de mandat, a déposé une demande de destitution. M. Gill a déclaré que le juge avait utilisé sa position « à des fins politiques tout en interférant avec les prérogatives constitutionnelles du président et l'application de l'État de droit ».

Trois autres juges fédéraux ont également fait l'objet d'actes de destitution déposés contre eux par des républicains de la Chambre.

Quelles seraient les prochaines étapes à la Chambre ?
La commission judiciaire devra décider si les actes de destitution méritent d'être examinés par la commission. Le représentant Jim Jordan, républicain de l'Ohio qui dirige la commission, n'a pas rejeté l'idée d'audiences de destitution lors d'une récente intervention sur CNN, affirmant que « toutes les options sont envisageables » avec le juge Boasberg.

M. Jordan a déclaré que le panel commencerait par convoquer des audiences afin d'examiner l'ampleur de la résistance judiciaire aux actions de M. Trump depuis son arrivée au pouvoir. La destitution d'un juge fédéral nécessite traditionnellement une enquête approfondie et une audition avec de nombreux témoins. La destitution d'un juge serait décidée par un vote majoritaire à la Chambre des représentants.

Le Sénat serait-il tenu d’agir si la Chambre des représentants destituait un juge ?
Oui, le Sénat devrait se prononcer sur les actes de destitution d'une manière ou d'une autre. Il pourrait tout simplement les rejeter, ce qui susciterait probablement la colère de la Maison Blanche et des conservateurs de la Chambre.

Contrairement aux procédures de destitution présidentielle, pour lesquelles le Sénat au complet mène un procès, les législateurs peuvent constituer une commission plus restreinte pour mener la procédure et formuler une recommandation à l'assemblée plénière. Une condamnation nécessiterait 67 voix, soit les deux tiers du Sénat.

Les républicains ne détenant que 53 sièges au Sénat, il serait difficile de condamner un juge pour ce que les démocrates considéreraient comme un litige juridique et un abus de la procédure de destitution.

Quel est l’avis du Sénat sur la volonté de destitution d’un juge ?
Les sénateurs républicains de haut rang se sont montrés beaucoup moins enthousiastes que leurs homologues de la Chambre à l’idée de lancer des procédures de destitution suite à des décisions judiciaires.

Deux républicains de haut rang siégeant au Comité judiciaire du Sénat, Lindsey Graham de Caroline du Sud et John Cornyn du Texas, ont récemment déclaré au New York Times, lors d'interviews, qu'ils étaient opposés à cette idée et ont déclaré que les appels étaient le moyen approprié de contester les décisions judiciaires.

Le sénateur Charles E. Grassley, républicain de l'Iowa qui dirige le comité, est resté silencieux sur la question, mais a déclaré dimanche sur les réseaux sociaux que le comité allait « agir ». On ne sait pas exactement de quelles mesures il parlait.

Le sénateur Mike Lee, républicain de l'Utah et autre membre du comité, a approuvé la possibilité d'une destitution.

Mais comme une condamnation est peu probable, les dirigeants républicains du Sénat ne seraient pas disposés à consacrer beaucoup de temps à cette question, ce qui détournerait l'attention des autres dossiers législatifs. Cela entraînerait également un vote politique difficile pour les sénateurs républicains qui ne considèrent pas la destitution comme justifiée.

Si la révocation d’un juge est si improbable, pourquoi les Républicains en font-ils un problème ?
M. Trump et son entourage ont une longue tradition d'attaques contre les juges qui statuent contre ses intérêts. De nombreux observateurs juridiques affirment que la campagne de destitution actuelle vise à intimider les juges et à les dissuader de s'attaquer à l'administration alors qu'ils sont confrontés à des menaces sécuritaires accrues .

La pression exercée en faveur d'une procédure de destitution maintient également l'attention du public sur les efforts déployés par l'administration Trump pour tenir ses promesses de campagne, telles que les expulsions massives. Elle montre que M. Trump poursuit son chemin malgré la résistance du pouvoir judiciaire.


Combien de juges fédéraux ont été destitués ?
Quinze juges fédéraux ont été destitués, la première fois en 1803. Huit ont été condamnés et révoqués, principalement pour des actes criminels graves tels que la corruption et les conflits d’intérêts.

Comme l’a suggéré le juge en chef John G. Roberts Jr. dans une réprimande inhabituelle adressée à M. Trump et à d’autres appelant à des destitutions, il existe aux États-Unis depuis deux siècles un point de vue selon lequel un désaccord sur des décisions ne constitue pas un motif de destitution.

La dernière procédure de destitution judiciaire a eu lieu en 2010, contre le juge G. Thomas Porteous Jr. de Louisiane, accusé de corruption et de parjure. Il a été reconnu coupable et démis de ses fonctions. Un juge fédéral destitué et condamné, Alcee L. Hastings de Floride, a ensuite été élu à la Chambre des représentants.

Si la révocation des juges visés par une procédure de destitution est peu probable, d’autres approches législatives pourraient-elles émerger du débat ?
Oui. Dans son interview sur CNN, M. Jordan a souligné que d'autres solutions législatives pourraient émerger. Il a rappelé que son panel avait récemment approuvé une loi interdisant aux juges des tribunaux de district de rendre des ordonnances dépassant leur compétence. M. Jordan a déclaré espérer un vote en séance plénière sur ce projet de loi.

D'autres ont plaidé pour que soit restreinte la possibilité pour les justiciables de recourir au « jug shopping », c'est-à-dire à la pratique consistant à orienter les affaires vers des juges favorables dans des juridictions amies. Certains législateurs ont suggéré que, le Congrès ayant créé les tribunaux fédéraux sous la Cour suprême, il pourrait supprimer certains districts.

Les Démocrates et certains Républicains considéreraient ces actes comme des violations flagrantes de la séparation constitutionnelle des pouvoirs. Toute loi restreignant l'action des tribunaux devrait être soumise à une obstruction parlementaire au Sénat, où les Démocrates pourraient la bloquer.
Si la destitution parait difficile, il n'empêche que le psychopathe de la MB pourra distiller la peur chez ceux qui voudraient en toute légalité s'opposer à ses attaques contre la démocratie.
Avatar du membre
Kabé
Posteur Diamant
Posteur Diamant
Messages : 755
Enregistré le : 06 décembre 2024 15:44
Localisation : ici

Re: La présidence Trump, second mandat mouvementé

Message par Kabé »

Dans le pays qui se considère "The Land of the Free, the Home of the Brave" les libertés sont de plus en plus bafouées par le Président même et ses acolytes... Dans The Guardian d'aujourd'hui, un article intéressant - quelques extraits :
L'administration Trump sombre dans l'autoritarisme
Des médias à la culture et aux arts en passant par le refus de se conformer aux décisions de justice, nous approchons du le niveau d'alerte le plus élevé pour notre démocratie ", affirment les experts.

Éviscérer le gouvernement fédéral et soumettre le Congrès ; défier les décisions de justice et délégitimer les juges ; expulser les immigrés et arrêter les manifestants sans procédure régulière ; étouffer la liberté d'expression dans les universités et les institutions culturelles ; museler les organes d'information en divisant pour mieux régner. Ajoutez à cela un écosystème médiatique de droite qui fabrique à l'avance le consentement et l'obéissance, ainsi qu'une opposition faible et divisée qui offre une maigre résistance. Si l'on réunit tous les points, disent les critiques, l'Amérique est en train de sombrer dans l'autoritarisme.

« Ce sont des feux rouges clignotants », a déclaré Tara Setmayer, ancienne directrice de la communication du parti républicain devenue critique de Trump. « Nous approchons du niveau Defcon 1 pour notre démocratie et beaucoup de gens dans les médias et les leaders de l'opposition ne semblent pas le communiquer au peuple américain. C'est le plus grand danger du moment que nous vivons actuellement : la normalisation de la situation.
(...)
Le 45e et 47e président n'a pas perdu de temps pour lancer un effort concerté visant à consolider le pouvoir exécutif, à saper l'équilibre des pouvoirs et à remettre en question les normes juridiques et institutionnelles établies. Et il ne cache pas ses ambitions d'homme fort.
(...)
Les violations des libertés civiles s'accumulent presque quotidiennement. Il s'agit notamment d'incidents qui, s'ils s'étaient produits n'importe où ailleurs dans le monde avant 2025, les États-Unis auraient été parmi les premiers à les condamner.
(...)
Les actions de M. Trump dans le domaine de la politique étrangère reflètent sa vision intérieure.Il a ébranlé des alliés de longue date en Europe sur la question du maintien de l'engagement des États-Unis dans l'OTAN et s'est rangé du côté de la Russie dans les pourparlers visant à mettre fin à la guerre en Ukraine. Il a même qualifié le président ukrainien, Volodymyr Zelenskyy, de « dictateur » et l'a réprimandé dans le bureau ovale.

M. Trump a longtemps montré des affinités avec des autocrates tels que M. Poutine, Xi Jinping (Chine) et Kim Jong-un (Corée du Nord), et ses actions ont été comparées à la consolidation du pouvoir de Viktor Orbán en Hongrie, qui comprend la refonte du système judiciaire, le trucage des élections et la répression des médias et des organisations civiques.
(...)
Ce qui effraie le plus certains, c'est l'absence relative de résistance jusqu'à présent.Selon un récent sondage de NBC News, la cote d'approbation de M. Trump atteint 47 %, son meilleur score en tant que président, bien qu'une majorité - 51 % - désapprouve sa performance. Quelque 55 % des électeurs approuvent sa gestion de la sécurité des frontières et de l'immigration, tandis que 43 % la désapprouvent.

Mme Setmayer, qui dirige désormais le Seneca Project, un super PAC dirigé par des femmes, a fait le commentaire suivant : « Le fait que le taux d'approbation de Donald Trump se situe toujours dans les 40 % devrait effrayer tous les Américains qui comprennent la valeur de notre république constitutionnelle, les libertés dont nous jouissons et l'État de droit, car ce qu'il fait va catégoriquement à l'encontre de tout ce sur quoi ce pays a été fondé. »

Cela se reflète au Congrès, où le parti républicain est plus que jamais loyal et inconditionnel à l'égard de Trump. Peu de membres ont osé s'élever contre le soutien du président à Poutine, sa politique tarifaire désordonnée ou ses brimades à l'égard du voisin canadien. Ils savent que toute dissidence se solderait probablement par une humiliation publique sur les médias sociaux et par une contestation des élections primaires financée par Musk.
(...)
Norm Eisen, avocat et fondateur de l'association State Democracy Defenders Action, a obtenu gain de cause en empêchant Trump de cibler des milliers d'employés du FBI et en bloquant l'accès de Musk à des données sensibles du ministère des finances. Il a déclaré ce qui suit : « Donald Trump pousse définitivement vers l'autoritarisme. Il a promis d'être un dictateur dès le premier jour et il n'a pas arrêté. C'est la mauvaise nouvelle. »

Les Démocrates sont encore KO, la justice contourné sans vergogne, les Républicains sont des béni-oui-oui et pourtant... Il me semble que la résistance devrait venir du Congrès (House et Sénat) - en sont-ils capables ? Jusqu'où peut Trump aller avant que ça explose (ou implose, dans le meilleur des cas) ?
Pierre30
Posteur d'Argent
Posteur d'Argent
Messages : 381
Enregistré le : 25 décembre 2024 10:44

Re: La présidence Trump, second mandat mouvementé

Message par Pierre30 »

Je me méfie beaucoup des rumeurs qui sortent dans les médias français qui prennent leurs desirs pour la réalité. Les français feraient bien de s'occuper un peu moins de la politique US. Nous ne votons pas là bas.
Avatar du membre
Kabé
Posteur Diamant
Posteur Diamant
Messages : 755
Enregistré le : 06 décembre 2024 15:44
Localisation : ici

Re: La présidence Trump, second mandat mouvementé

Message par Kabé »

Pierre30 a écrit : 22 mars 2025 16:55 Je me méfie beaucoup des rumeurs qui sortent dans les médias français qui prennent leurs desirs pour la réalité. Les français feraient bien de s'occuper un peu moins de la politique US. Nous ne votons pas là bas.
Je ne sais pas à quoi vous faites référence ; mes deux derniers messages (dont le premier parle de "rumeurs") citent The Guardian, Ubu entre les miens cite The New York Times - ce ne sont pas des médias français... Et, je ne vois aucune raison pourquoi on ne pourrait pas discuter de la politique US et de la politique française en même temps. Ici, c'est un forum de discussion, tout de même.
Avatar du membre
Mesoke
Posteur DIVIN
Posteur DIVIN
Messages : 13910
Enregistré le : 03 juillet 2020 09:59
Localisation : Cap Vert

Re: La présidence Trump, second mandat mouvementé

Message par Mesoke »

Accessoirement la politique tanzanienne ou sri-lankaise auront peu d'influence sur nos vies d'européens, la politique américaine en aura beaucoup.
Pierre30
Posteur d'Argent
Posteur d'Argent
Messages : 381
Enregistré le : 25 décembre 2024 10:44

Re: La présidence Trump, second mandat mouvementé

Message par Pierre30 »

Kabé a écrit : 22 mars 2025 17:04
Pierre30 a écrit : 22 mars 2025 16:55 Je me méfie beaucoup des rumeurs qui sortent dans les médias français qui prennent leurs desirs pour la réalité. Les français feraient bien de s'occuper un peu moins de la politique US. Nous ne votons pas là bas.
Je ne sais pas à quoi vous faites référence ; mes deux derniers messages (dont le premier parle de "rumeurs") citent The Guardian, Ubu entre les miens cite The New York Times - ce ne sont pas des médias français... Et, je ne vois aucune raison pourquoi on ne pourrait pas discuter de la politique US et de la politique française en même temps. Ici, c'est un forum de discussion, tout de même.
Je fais référence par exemple à cette info dont vous parlez et qui va être reprise partout dans nos médias alors qu'il s'agit d'un simple meeting tenu par un vieillard qui a échoué 2 fois aux primaires démocrates. On est encore très loin de la lame de fond démocrate.
Je fais référence également à la présidentielle US. Les médias français voyaient un retour de la candidate démocrate, alors qu'elle a perdu largement.
On a eu le meme phénomène avec la guerre en Ukraine : tous les experts nous expliquaient que les russes étaient en train de perdre.
Le but de ces médias est de tenir le public en haleine. Ce n'est pas de l'info mais du business.
Bien sûr qu'on peut parler de la politique US, et d'ailleurs c'est le sujet favori de beaucoup de médias francais lorsqu'ils n'ont pas de fait divers sordide. Mais ça ne mène pas très loin.
UBUROI
Dieu D'Interaldys
Dieu D'Interaldys
Messages : 20060
Enregistré le : 19 février 2017 21:40

Re: La présidence Trump, second mandat mouvementé

Message par UBUROI »

Pierre30 a écrit : 22 mars 2025 18:00
Kabé a écrit : 22 mars 2025 17:04

Je ne sais pas à quoi vous faites référence ; mes deux derniers messages (dont le premier parle de "rumeurs") citent The Guardian, Ubu entre les miens cite The New York Times - ce ne sont pas des médias français... Et, je ne vois aucune raison pourquoi on ne pourrait pas discuter de la politique US et de la politique française en même temps. Ici, c'est un forum de discussion, tout de même.
Je fais référence par exemple à cette info dont vous parlez et qui va être reprise partout dans nos médias alors qu'il s'agit d'un simple meeting tenu par un vieillard qui a échoué 2 fois aux primaires démocrates. On est encore très loin de la lame de fond démocrate.
Je fais référence également à la présidentielle US. Les médias français voyaient un retour de la candidate démocrate, alors qu'elle a perdu largement.
On a eu le meme phénomène avec la guerre en Ukraine : tous les experts nous expliquaient que les russes étaient en train de perdre.
Le but de ces médias est de tenir le public en haleine. Ce n'est pas de l'info mais du business.
Bien sûr qu'on peut parler de la politique US, et d'ailleurs c'est le sujet favori de beaucoup de médias francais lorsqu'ils n'ont pas de fait divers sordide. Mais ça ne mène pas très loin.
alors qu'elle a perdu largement. Comme tu y vas! Connais tu l'écart de voix entre Trump et Harris et entre Trump et H. Clinton en 2016, et entre Biden et Trump en 2020?
Quel pourcentage des électeurs inscrits en 2020 a obtenu Trump?
Alors, ton largement ne vaut que pour le nombre de grands électeurs. Et encore là, il faut avoir en tête le poids des GE selon les Etats: et on s'apercevra qu'avec 51.31% des votants en 2020, Biden obtient 306 GE, alors que Trump en 2024 avec 49.91% - même pas la majorité des voix -, obtient 312 GE
Alors ton "largement" est malvenu, mais on sait pour qui tu roules!

tous les experts nous expliquaient que les russes étaient en train de perdre.
Peux tu donner des sources? D'autre part, parles tu de la situation économique suite aux sanctions ou de leur situation militaire? En Mer Noire, les Russes ont perdu en effet!
En "chair à canons" hachée menue, ils sont les champions!
Les Ukrainiens ont ils eu besoin de co belligérants comme les Russes qui ont été contraints de faire appel à l'armée nord-coréenne!!
Ils n'ont pas perdu, ces agresseurs, mais ils se sont fait refouler en 2023, et depuis ils stagnent à l'est du Dniepro!

Quant aux USA sous Trump, le sujet risque d'être intarissable, tellement sa clique accumule les décisions contre productives: ils se tirent des balles dans le pied à chaque nouveau décret signé par Néron.

On va se marrer! En tout cas, grâce à Trump, l'Europe élargie au Canada et au RU se renforce. Merci

Et rien que pour PierreTrump, qui doit être abonné commme moi au NY Times https://www.nytimes.com/2025/03/21/worl ... itary.html
Modifié en dernier par UBUROI le 22 mars 2025 21:09, modifié 2 fois.
UBUROI
Dieu D'Interaldys
Dieu D'Interaldys
Messages : 20060
Enregistré le : 19 février 2017 21:40

Re: La présidence Trump, second mandat mouvementé

Message par UBUROI »

Excellent article de nos amis anglais The Trump administration is descending into authoritarianism

https://www.theguardian.com/us-news/ng- ... itarianism


Image
Répondre

Retourner vers « DISCUSSIONS POLITIQUE - ACTUALITÉ - DÉBATS »