Il n'y a rien qui vous choque dans les sanctionsCorvo a écrit : ↑31 mars 2025 17:58 Voici l’intégralité des peines prononcées par les juges du tribunal correctionnel de Paris :
Le Rassemblement national deux millions d’euros d’amende, dont la moitié avec sursis, avec confiscation d’un million d’euros cautionné. Pour complicité de détournement de fonds publics par instigation.
Marine Le Pen (ex-députée européenne, ex-présidente du Front national) Quatre ans de prison dont deux ferme (bracelet électronique), 100 000 euros d’amende, cinq ans d’inéligibilité avec exécution provisoire, pour détournement de fonds publics et complicité de détournement de fonds publics par instigation.
Wallerand de Saint-Just (ancien trésorier) Trois ans de prison dont un ferme (bracelet électronique), 50 000 euros d’amende, trois ans d’inéligibilité avec exécution provisoire, pour complicité de détournement de fonds publics. «Nous ne nous en sortirons que si nous faisons des économies importantes grâce au Parlement européen», avait écrit le trésorier du parti, qui a également nié au procès l’existence du moindre «système».
Charles Van Houtte (ex-assistant parlementaire de Marine Le Pen) 18 mois de prison avec sursis, 5 000 euros d’amende, deux ans d’inéligibilité avec exécution provisoire. «Cheville ouvrière» au «cœur du système», il s’était vu, selon l’accusation, confier par Marine Le Pen la mission d’assurer une gestion centralisée des contrats d’assistants parlementaires.
Nicolas Crochet Trois ans de prison dont un ferme (bracelet électronique), 100 000 euros d’amende, trois ans d’inéligibilité avec exécution provisoire, et 4 ans d’interdiction de l’activité de tiers payant avec exécution provisoire. Indéboulonnable frontiste depuis 1986, ce vieil ami de Marine Le Pen était l’expert-comptable du parti.
Députés européens
Louis Aliot 18 mois de prison dont six ferme (bracelet électronique), 8 000 euros d’amende, trois ans d’inéligibilité sans exécution provisoire, pour détournement de fonds publics. Pendant le procès, il a peiné à convaincre le tribunal que le travail d’assistant parlementaire consistait à «trier» le courrier papier, à temps plein, pour 2 560 euros.
Marie-Christine Arnautu 18 mois de prison avec sursis, 8 000 euros d’amende, trois ans d’inéligibilité, pour détournement de fonds publics. Figure historique du parti, elle s’est défendue d’avoir employé fictivement Gérald Gérin, l’assistant personnel de Jean-Marie Le Pen.
Nicolas Bay Un an de prison dont six mois ferme (bracelet électronique), 8 000 euros d’amende, trois ans d’inéligibilité avec exécution provisoire, pour détournement de fonds publics. Ancien secrétaire général du FN (2014-2017), puis vice-président du parti (2017-2018). Il a rejoint Eric Zemmour en 2022. Il était jusqu’à présent député européen, et conseiller régional de Normandie, mandat qu’il perd avec sa condamnation.
Marie-Christine Boutonnet 18 mois de prison avec sursis, trois ans d’inéligibilité avec sursis, pour détournement de fonds publics : ancienne cheffe de cabinet et très proche de Marine Le Pen. Devenue depuis députée européenne, elle était l’assistante parlementaire accréditée de Marine Le Pen entre 2010 et 2016, et aurait dû, à ce titre, être basée à Bruxelles.
Dominique Bilde 18 mois de prison avec sursis, trois ans d’inéligibilité avec sursis, pour détournement de fonds publics. Outre son mandat d’eurodéputée depuis 2014, elle a été conseillère régionale de Lorraine de 2010 à 2015, puis de la région Grand Est de 2016 à 2021.
Bruno Gollnisch Trois ans de prison dont un an ferme (bracelet électronique), 50 000 euros d’amende, 5 ans d’inéligibilité avec exécution provisoire, pour détournement de fonds publics. Député européen durant trois décennies de 1989 à 2019, l’ex numéro 2 du parti fut aussi l’ancien bras droit de Jean-Marie Le Pen du temps du Front national.
Fernand Le Rachinel Deux ans de prison avec sursis, 15 000 euros d’amende, trois ans d’inéligibilité, pour détournement de fonds publics. Cet ex-député européen avait décrit pendant l’enquête comment il s’en était pris «plein la gueule» au parti pour avoir raconté qu’on lui avait «imposé» des assistants parlementaires qui travaillaient en réalité pour le FN. A la barre et sous les yeux de la cheffe, il était plus mesuré… mais concédait ne pas avoir «choisi».
Mylène Troszczynski 18 mois de prison avec sursis, trois ans d’inéligibilité avec sursis, pour détournement de fonds publics. Ancienne eurodéputée frontiste à l’époque des faits. Outre sa fonction d’eurodéputée jusqu’en 2019, elle fut conseillère régionale de Picardie de 2010 à 2015, puis des Hauts-de-France de 2016 à 2021.
Assistants parlementaires
Micheline Bruna Un an de prison avec sursis, avec une peine d’inéligibilité de deux ans avec sursis, pour recel de détournement de fonds publics. Elle était également la secrétaire particulière de Jean-Marie Le Pen à l’époque des faits.
Gérald Gérin Un an de prison avec sursis, avec une peine d’inéligibilité d’un an, pour recel de détournement de fonds publics. Il était aussi l’assistant personnel de Jean-Marie Le Pen à l’époque des faits.
Catherine Griset Un an de prison avec sursis, deux ans d’inéligibilité avec exécution provisoire, pour recel de détournement de fonds publics. Aujourd’hui membre du Rassemblement national, elle exerce aussi depuis 2019 un mandat en tant que députée européenne, reconduit en 2024.
Charles Hourcade Six mois de prison avec sursis, pour recel de détournement de fonds publics. Graphiste au sein du parti quelques mois avant de devenir assistant parlementaire en juin 2014.
Yann Maréchal Douze mois de prison avec sursis, avec une peine d’inéligibilité de deux ans avec sursis, pour recel de détournement de fonds publics. Sœur de Marine Le Pen et mère de Marion Maréchal, elle s’occupait des grandes manifestations du parti, en étant en même temps assistante parlementaire de Bruno Gollnisch.
Thierry Légier Douze mois de prison avec sursis, avec une peine d’inéligibilité de deux ans, pour recel de détournement de fonds publics. Crâne chauve, bouche pincée, le garde du corps est le visage historique à l’arrière-plan des déplacements de Jean-Marie Le Pen (puis de Marine Le Pen et plus tard Jordan Bardella), mais il a longtemps été rémunéré comme assistant parlementaire.
Guillaume L’Huillier Douze mois de prison avec sursis, avec une peine d’inéligibilité de deux ans, pour recel de détournement de fonds publics. Il était le directeur de cabinet de Jean-Marie Le Pen à l’époque des faits.
Laurent Salles Six mois de prison avec sursis, pour recel de détournement de fonds publics. Il travaillait sur les grandes manifestations au sein du parti.
Julien Odoul Huit mois de prison avec sursis, 1 an d’inéligibilité, pour recel de détournement de fonds publics. Aujourd’hui député de l’Yonne, cette figure médiatique du RN a peiné à justifier pendant le procès pourquoi il avait demandé en 2015 à «faire connaissance» de l’eurodéputée qui l’employait officiellement.
Jeanne Pavard Huit mois de prison avec sursis pour recel de détournement de fonds publics. Elle fut l’assistante de l’eurodéputé frontiste Jean-François Jalkh.
Loup Viallet Six mois de prison avec sursis pour recel de détournement de fonds publics. Il était au moment des faits reprochés sous la direction de Florian Philippot, à l’époque numéro deux du FN.
Thimothée Houssin Six mois de prison avec sursis, un an d’inéligibilité, pour recel de détournement de fonds publics. Il est député de l’Eure depuis 2022 et conseiller régional de Normandie depuis 2016.
https://www.liberation.fr/politique/ele ... MG6A67XJM/
Louis Aliot[/u][/b] 18 mois de prison dont six ferme (bracelet électronique), 8 000 euros d’amende, trois ans d’inéligibilité sans exécution provisoire
Nicolas Bay[/u][/b] Un an de prison dont six mois ferme (bracelet électronique), 8 000 euros d’amende, trois ans d’inéligibilité avec exécution provisoire
Pour Alliot peine plus lourde mais un doute sur une possible réélection comme maire pas d'inéligibilité à exécution provisoire
Pour BAY une peine plus légère mais 3 ans d'inéligibilité avec exécution immédiate pour être sure qu'il ne sera pas élu
Et c'est ainsi pour toutes les inéligibilités provisoires ou immédiates selon qu'il y a risque d'être réélu ou pas
Une justice équitable


Sauf que ce n'est pas une personne que les gens élisent mais un parti et un programme et ce sera les premiers adjoints qui seront élus et qui donneront une fonction à ceux que l'on a empêché de se présenter et d'être élus
Vous croyez que les électeurs même sans être votant pour le RN (et sans avis politique) ne vont pas être conscients de cette tartufferie et cette fois ci incités à voter pour le parti que l'on veut pénaliser anti démocratiquement
ON le verra vite pour les prochaines municipales si les municipales où les maires ont été empêchés de se présenter resteront RN ou pas
Et donc cette tartufferie "non de la condamnation pénale " vu le délit mais de l'inéligibilité immédiate (qui n'a rien de pénale mais pour excuse de risque de récidive) aura porté es fruits pour les municipale ou pas à Beaucaire et peut être ailleurs
Je ne suis pas un spécialiste du RN comme vous Corvo pour les connaitre tous
En vérifiant j'ai vu que bay n'était plus au RN mais chez zemmour et donc serait candidat aux municipales dans une ville où il aurait eu la certitude d'être élu