Marine le Pen sera présente ?...
Procès du RN : un habitant de Mesnils-sur-Iton poursuivi pour outrage envers une magistrate
Un Eurois sera jugé le 24 juin à Évreux pour avoir diffusé sur les réseaux sociaux un message dénigrant la présidente du tribunal au procès du RN et de Marine Le Pen.
Un habitant de Mesnils-sur-Iton (Eure) âgé de 79 ans sera jugé le 24 juin à Évreux pour outrage sur magistrate, a indiqué à l’AFP le parquet ce lundi 28 avril 2025. La justice lui reproche d’avoir diffusé sur les réseaux sociaux un message dénigrant la présidente du tribunal au procès du Rassemblement national (RN) et de Marine Le Pen.
Il avait été placé en garde à vue jeudi 24 avril par la gendarmerie.
Il a reconnu « la matérialité des faits » qu’il « regrette » mais « conteste leur caractère outrageant », a précisé le procureur de la république d’Évreux, Rémi Coutin.
«
On ne t’oubliera jamais, regarde derrière toi »
Dans un message publié sur X, il avait qualifié la présidente du tribunal qui a condamné Marine Le Pen et le RN pour détournement de fonds publics au préjudice du Parlement européen d’«
ignoble arriviste en service commandé pour accomplir une tâche dégradante », d’après le parquet.
Ce message comportait également les propos suivants : «
Que le destin te soit néfaste le plus rapidement possible ! Bénédicte de Perthuis, on ne t’oubliera jamais, regarde derrière toi. »
«
On a estimé que les menaces de mort ne tenaient pas mais on a retenu l’outrage à magistrat dans l’exercice de ses fonctions, qui est puni d’un an d’emprisonnement », a souligné Rémi Coutin.
Des magistrats ciblés par des messages très virulents
Le suspect, inconnu des services de police, comparaîtra devant le tribunal correctionnel d’Évreux le mardi 24 juin 2025.
Le 31 mars, Marine Le Pen, chef de file de l’extrême droite, a été condamnée à Paris à quatre ans d’emprisonnement dont deux ferme aménagés sous bracelet électronique et à une amende de 100 000 euros, ainsi qu’à une inéligibilité immédiate de cinq ans qui compromet sa candidature à la présidentielle de 2027.
Depuis le délibéré, les magistrats ayant rendu la décision, et notamment la présidente de la 11e chambre correctionnelle du tribunal de Paris Bénédicte de Perthuis, sont la cible de menaces très virulentes ayant mené au placement sous protection policière de cette dernière.
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