Combien d'attentats fomentés par Poutine le 9 mai ?...
Réponse 1 : aucun
Réponse 2 : de la part du boucher de Boutcha mais pas que il faut hélas s'attendre à tout.
Pas dupe
Guerre en Ukraine : Zelensky dit ne pas vouloir «jouer» avec les courtes trêves proposées par Poutine
Dans des propos diffusés ce samedi 3 mai, le président ukrainien estime aussi que Donald Trump voit désormais les choses «un peu différemment» depuis leur entrevue au Vatican, le 26 avril.
Des délais trop courts pour mener des pourparlers sérieux. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dit ne pas vouloir «jouer» avec les courtes trêves proposées par son homologue russe Vladimir Poutine, dont un cessez-le-feu du 8 au 10 mai. «C’est impossible de s’entendre sur quelque chose en trois, cinq ou sept jours. Soyons honnêtes. C’est une performance théâtrale de sa part [à Vladimir Poutine, NDLR], a-t-il estimé, dans des propos diffusés ce samedi 3 mai. Il est impossible de trouver un plan pour établir les prochaines étapes pour terminer la guerre. Cela ne semble pas sérieux.»
«Personne n’aidera Poutine à jouer à ce genre de jeu pour donner une douce atmosphère à sa sortie d’isolement, le 9 mai, et mettre à l’aise et en sécurité les dirigeants, les amis et les partenaires de Poutine qui viendront sur la place Rouge, pour une raison ou une autre», a ajouté le chef de l’Etat ukrainien.
Cette année, les dirigeants d’une vingtaine de pays doivent se tenir aux côtés du tsar du Kremlin le 9 mai pour les célébrations des 80 ans de la victoire sur l’Allemagne nazie, dont les présidents chinois Xi Jinping et brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, ainsi ceux d’alliés traditionnels de Moscou tels que le Kazakhstan, le Bélarus, Cuba ou encore le Venezuela.
Volodymyr Zelensky a d’ailleurs précisé que Kyiv ne pourra garantir «la sécurité» des dirigeants internationaux présents. «On ne sait pas ce que la Russie fera à cette date. Elle pourrait prendre différentes mesures, comme des incendies, des explosions, et ensuite nous accuser», a avancé le président ukrainien.
Quelques heures après, le ministère des Affaires étrangères russes a accusé le président ukrainien de lancer une «menace directe» à la sécurité de ses commémorations du 9 mai. Le Kremlin a aussi prétendu que la trêve de trois jours proposée par Moscou du 8 au 10 mai visait à «tester la disposition» de Kyiv «à trouver une voie pour une paix durable à long terme».
Donald Trump veut toujours un cessez-le-feu «permanent»
L’Ukraine demande de longue date «un cessez-le-feu total et inconditionnel» comme prérequis à toute négociation avec la Russie, qui se dit prête à négocier avec l’Ukraine mais se montre en revanche réticent sur une trêve prolongée. Car Moscou, dont l’armée a actuellement l’avantage sur le front, dit craindre qu’un cessez-le-feu ne permettre à l’Ukraine de reprendre des forces, avec le soutien militaire de ses alliés.
Précédemment, Vladimir Poutine avait annoncé une courte trêve lors du week-end de Pâques. La Maison Blanche a soutenu lundi que Donald Trump souhaitait un cessez-le-feu «permanent» en Ukraine et pas seulement une trêve temporaire telle que celle annoncée par Vladimir Poutine pour trois jours, du 8 au 10 mai.
Volodymyr Zelensky a, lui, estimé vendredi soir que sa rencontre avec le président américain au Vatican, le 26 avril, avait permis à ce dernier de voir «un peu différemment» le conflit en Ukraine.
Mise à jour à 14h30 avec l’ajout des déclarations du ministère des Affaires étrangères russes et du Kremlin.
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