Aide à mourir : on vous présente, étape par étape, la procédure soumise au vote des députés

[Corvo]

Le vote solennel des deux propositions de loi sur la fin de vie est programmé mardi en fin de journée. Franceinfo détaille la marche à suivre pour un malade qui demanderait une aide à mourir en cas d'adoption définitive.

Yann Thompson, avec Héloïse Krob
Publié le 27/05/2025 06:00

Un malade pourra-t-il un jour se voir prescrire un produit létal par son médecin ? Les députés se prononcent, mardi 27 mai, sur la création d'un droit à l'aide à mourir. Après deux semaines de débats consacrés à la fin de vie, l'examen en première lecture de la proposition de loi de l'élu MoDem Olivier Falorni doit s'achever par un vote solennel, en fin de journée, à l'Assemblée nationale. S'il est adopté, le texte prendra la direction du Sénat. Un second scrutin est prévu au même moment sur la proposition de loi visant à développer les soins palliatifs.

Durant les jours précédant le vote, les députés ont affiné la procédure qui pourrait permettre à un patient, à sa demande, de mettre fin à ses jours en cas de souffrances insupportables causées par une maladie grave et incurable. Dans l'infographie ci-dessous, franceinfo présente les grandes étapes du parcours envisagé par les députés.

https://www.franceinfo.fr/societe/eutha ... 73974.html

[le chimple]

Je vais peut être en dire une mais si le fait d'avoir le droit de mourir comme on veut serait pas un mauvais projet , qui a le plus à gagner ??
Sachant que la Sécu est dans le rouge et que les soins palliatifs sont très chers ( médicaments anti douleur hors de prix )
A méditer ..

[Patchouli38]

Cette loi serait une belle avancée pour la dignité de la personne.

Une amie est décédée d'un cancer. Son mari m'avait dit qu'elle avait souffert et qu'elle souhaitait mourir.... Dieu l'a écouté mais elle a enduré une grande souffrance avant de rendre l'âme. Il est aussi très difficile pour la famille voir l'un des siens souffrir le martyr qu'aucun médicament ne peut soulager, et se sentir inutile face à lui.

J'ai également connu la mère d'un couple d'amis. Elle était âgée et vivait avec eux. Cela faisait 10 ans qu'ils n'étaient pas partis en vacances et ils m'avaient demandé de veiller sur elle, le temps de souffler quelques jours à la mer. Cette dame souffrait des intestins, elle m'avait dit avoir attrapé une maladie nosocomiale qu'aucun médicament ne pouvait soulager. Je la voyais souffrir, parfois elle passait des nuits blanches et passait ses journées couchés. Je ne calcule pas le nombre de fois ou elle m'avouait souhaiter mourir car elle n'en pouvait plus de souffrir.

Alors, il faut le vivre pour comprendre l'utilité de cette loi indispensable et demandés par les patients incurables et leurs familles.

[le chimple]

Cette loi serait une belle avancée pour la dignité de la personne.

Une amie est décédée d'un cancer. Son mari m'avait dit qu'elle avait souffert et qu'elle souhaitait mourir.... Dieu l'a écouté mais elle a enduré une grande souffrance avant de rendre l'âme. Il est aussi très difficile pour la famille voir l'un des siens souffrir le martyr qu'aucun médicament ne peut soulager, et se sentir inutile face à lui.

J'ai également connu la mère d'un couple d'amis. Elle était âgée et vivait avec eux. Cela faisait 10 ans qu'ils n'étaient pas partis en vacances et ils m'avaient demandé de veiller sur elle, le temps de souffler quelques jours à la mer. Cette dame souffrait des intestins, elle m'avait dit avoir attrapé une maladie nosocomiale qu'aucun médicament ne pouvait soulager. Je la voyais souffrir, parfois elle passait des nuits blanches et passait ses journées couchés. Je ne calcule pas le nombre de fois ou elle m'avouait souhaiter mourir car elle n'en pouvait plus de souffrir.

Alors, il faut le vivre pour comprendre l'utilité de cette loi indispensable et demandés par les patients incurables et leurs familles.

Pas faux , Patchouli mais je le répète ,si ces personnes avaient pu bénéficier et s'offrir des soins palliatifs anti douleur ?

[Patchouli38]

Cette loi serait une belle avancée pour la dignité de la personne.

Une amie est décédée d'un cancer. Son mari m'avait dit qu'elle avait souffert et qu'elle souhaitait mourir.... Dieu l'a écouté mais elle a enduré une grande souffrance avant de rendre l'âme. Il est aussi très difficile pour la famille voir l'un des siens souffrir le martyr qu'aucun médicament ne peut soulager, et se sentir inutile face à lui.

J'ai également connu la mère d'un couple d'amis. Elle était âgée et vivait avec eux. Cela faisait 10 ans qu'ils n'étaient pas partis en vacances et ils m'avaient demandé de veiller sur elle, le temps de souffler quelques jours à la mer. Cette dame souffrait des intestins, elle m'avait dit avoir attrapé une maladie nosocomiale qu'aucun médicament ne pouvait soulager. Je la voyais souffrir, parfois elle passait des nuits blanches et passait ses journées couchés. Je ne calcule pas le nombre de fois ou elle m'avouait souhaiter mourir car elle n'en pouvait plus de souffrir.

Alors, il faut le vivre pour comprendre l'utilité de cette loi indispensable et demandés par les patients incurables et leurs familles.

Pas faux , Patchouli mais je le répète ,si ces personnes avaient pu bénéficier et s'offrir des soins palliatifs anti douleur ?

Je pense qu'elles sont aussi passé par là. Quand vous prenez les mêmes antidouleurs, votre corps finit par s'habituer et les médicaments ne font plus effet. Les médecins augmentent la dose, ou optent pour des médicaments plus forts vous transformant en légume. Pensez-vous que les patients incurables ont envie de finir comme tel ? Ils ont une seule envie : mourir dans la dignité.

[oups]

Moi j’veux bien , mais un texte qui prévoit le délit d’entrave mais pas de délit d’incitation , ça m’ennuie
Bah oui " allez papy faut passer la main tu souffres , ça fait des frais et puis ....." ça c’est bien paraît il , alors que" papy , on va t’installer à la maison , le docteur machin et les infirmières passeront à la maison et feront ce qui doit être fait " ça c’est mal .J’vous laisse avec ça

[scorpion3917]

Cette loi serait une belle avancée pour la dignité de la personne.

Une amie est décédée d'un cancer. Son mari m'avait dit qu'elle avait souffert et qu'elle souhaitait mourir.... Dieu l'a écouté mais elle a enduré une grande souffrance avant de rendre l'âme. Il est aussi très difficile pour la famille voir l'un des siens souffrir le martyr qu'aucun médicament ne peut soulager, et se sentir inutile face à lui.

J'ai également connu la mère d'un couple d'amis. Elle était âgée et vivait avec eux. Cela faisait 10 ans qu'ils n'étaient pas partis en vacances et ils m'avaient demandé de veiller sur elle, le temps de souffler quelques jours à la mer. Cette dame souffrait des intestins, elle m'avait dit avoir attrapé une maladie nosocomiale qu'aucun médicament ne pouvait soulager. Je la voyais souffrir, parfois elle passait des nuits blanches et passait ses journées couchés. Je ne calcule pas le nombre de fois ou elle m'avouait souhaiter mourir car elle n'en pouvait plus de souffrir.

Alors, il faut le vivre pour comprendre l'utilité de cette loi indispensable et demandés par les patients incurables et leurs familles.

Les gens ne veulent pas forcément mourir mais ne plus souffrir.
Or laisser la piqouse à la disposition du toubib ne me semble pas très sain.
Ce qui risque de se passer un jour est que ce permis de tuer devienne la norme par manque de soins adaptés voulu ou non par ailleurs.
Imaginons cette loi au moment du covid , que seraient devenus nos anciens malades à votre avis dans les ephad ?

En Suisse par exemple le poison est bu par la personne.
C'est l'infirmier qui prépare la potion et qui interroge celui/celle qui veut en finir mais en aucun cas le produit n'est administré par un professionnel de santé.

Mais me direz vous pour ceux qui ne peuvent pas exprimer clairement leur choix (coma, altération de l'état mental....) cette loi me semble dangereuse car à la seule appréciation des médecins, or dans un système de santé que l'on nous dit exangue, la tentation demeure grande pour en finir au plus vite.

In fine créer un délit pour toute personne voulant influencer le malade à ne pas mourir me semble particulièrement problématique et dramatique.

[oups]

Cette loi serait une belle avancée pour la dignité de la personne.

Une amie est décédée d'un cancer. Son mari m'avait dit qu'elle avait souffert et qu'elle souhaitait mourir.... Dieu l'a écouté mais elle a enduré une grande souffrance avant de rendre l'âme. Il est aussi très difficile pour la famille voir l'un des siens souffrir le martyr qu'aucun médicament ne peut soulager, et se sentir inutile face à lui.

J'ai également connu la mère d'un couple d'amis. Elle était âgée et vivait avec eux. Cela faisait 10 ans qu'ils n'étaient pas partis en vacances et ils m'avaient demandé de veiller sur elle, le temps de souffler quelques jours à la mer. Cette dame souffrait des intestins, elle m'avait dit avoir attrapé une maladie nosocomiale qu'aucun médicament ne pouvait soulager. Je la voyais souffrir, parfois elle passait des nuits blanches et passait ses journées couchés. Je ne calcule pas le nombre de fois ou elle m'avouait souhaiter mourir car elle n'en pouvait plus de souffrir.

Alors, il faut le vivre pour comprendre l'utilité de cette loi indispensable et demandés par les patients incurables et leurs familles.

Les gens ne veulent pas forcément mourir mais ne plus souffrir.
Or laisser la piqouse à la disposition du toubib ne me semble pas très sain.
Ce qui risque de se passer un jour est que ce permis de tuer devienne la norme par manque de soins adaptés voulu ou non par ailleurs.
Imaginons cette loi au moment du covid , que seraient devenus nos anciens malades à votre avis dans les ephad ?

En Suisse par exemple le poison est bu par la personne.
C'est l'infirmier qui prépare la potion et qui interroge celui/celle qui veut en finir mais en aucun cas le produit n'est administré par un professionnel de santé.

Mais me direz vous pour ceux qui ne peuvent pas exprimer clairement leur choix (coma, altération de l'état mental....) cette loi me semble dangereuse car à la seule appréciation des médecins, or dans un système de santé que l'on nous dit exangue, la tentation demeure grande pour en finir au plus vite.

In fine créer un délit pour toute personne voulant influencer le malade à ne pas mourir me semble particulièrement problématique et dramatique.

Voila nous sommes au moins deux a être ennuyés avec ce foutu délit hémiplégique .Cela dit j' regarde actuellement sur LCP les protagonistes ,une certitude ,dans son quotidien aucun d' eux face au malade n' aura a decider et pousser le piston de la seringue fatale

[Cépajuste]

La loi Claeys-Leonetti, adoptée en 2016, permet à un patient d'être placé en sédation profonde jusqu'à son décès. Le malade n'est plus traité par des moyens curatifs, il n'est plus alimenté, ni hydraté. C'est donc une forme d'euthanasie passive qui ne dit pas son nom. C'est la raison pour laquelle je considère comme un peu hypocrites ceux qui se prétendent opposés à l'euthanasie tout en soutenant la loi en vigueur.

[LOFOTEN]

C'était un referendum de toute la population qui était nécessaire pour cette loi (incomplète) et non pas l'avis des députés...puis du sénat !!

Il faut mieux prévoir d'avance son "départ" a titre personnel et avoir a porté de main le type d'action nécessaire (y réfléchir avant !)

[Agnostirex]

A ma connaissance ces lois ont été adoptées, et bien adoptées, par l'assemblée nationale.
Reste le passage au sénat.
Qui sait, peut être quelques petites modifications au passage... des navettes...
Ensuite une loi doit-être publiée avec décrets d'applications etc... et paraître au Journal Officiel afin de pouvoir être appliquées...
Pour ceux qui attendent, le chemin risque d'être encore un peu long...

[scorpion3917]

A ma connaissance ces lois ont été adoptées, et bien adoptées, par l'assemblée nationale.
Reste le passage au sénat.
Qui sait, peut être quelques petites modifications au passage... des navettes...
Ensuite une loi doit-être publiée avec décrets d'applications etc... et paraître au Journal Officiel afin de pouvoir être appliquées...
Pour ceux qui attendent, le chemin risque d'être encore un peu long...

Mon député lui a voté contre.
En l'état actuel du texte, je dis qu'il a eu raison.